Mais comment ai-je pu oublié de donner mon avis sur ce chef d'oeuvre de la BD d'Heroic Fantasy auparavant ?? Que tous mes descendants soient damnés sur 666 générations !!!
Légendes des contrées oubliées est une oeuvre à la fois poêtique, originale, épique,... wooaaw :)
Le scénario, qui part assez basiquement et qui à premiere vue ne sort pas trop des sentiers battus "à la Donjon & Dragon" (univers que je n'aime pas des masses), devient très vite une quête passionnante faite de rebondissements originaux et vraiment très prenants.
On ne s'ennuie pas une seconde, le tout est savamment orchestré par Bruno Chevalier qui nous propose sur trois tomes dépaysants une histoire à vous couper le souffle !
Les illustrations de Ségur, vraiment très particulières, sont étonnantes de détail. Un style vraiment bien à lui, dont les références ne sont pas aisée à trouver a premiere vue (Boiscommun, peut être, mais qui joue le rôle de référence dans ce cas ?), qui nous emporte dans un monde très coloré (avec un très bon choix de couleurs pastelles), à la fois sombre et lumineux, angoissant et mystérieux... dépaysant, une fois de plus !!
Le tome 3 est une véritable référence : un dessin à se taper le cul par terre, un scénario du tonnerre et une fin vraiment puissante !
Vraiment, de la très grande HF, que je recommande à tout le monde !!!
Oh la la! les "Soeurs Marie Thérèse", je les ai tous! les 5! j'adore. Maester est super, car on ne s'ennuie pas. Si vous regardez bien, dans chaque image, il y a toujours LE petit truc qui fait marrer.
Bref, c'est à se faire offrir d'office...
C'est sûr que ça donne une vision de l'église assez néfaste, mais faut bien se faire plaisir des fois... (surtout Jésus... il me fait triper, lui...)
Vraiment un super album !
p***** j'aime trop les dessins de Boiscommun !! Mais on sent qu'il a encore progressé et que les dessins de Anges sont encore plus aboutis... Malgré ca, rien que les dessins justifient l'achat de cette bd !! :)
Plus serieusement, l'histoire est gentillette, pas surprenante, ca se lit tres bien mais aussi tres vite, trop vite...
Franchement une tres bonne bd à posseder !
Voici un album qui de prime abord promet d'être moyen, voire ennuyeux, voire même chiant : couleurs relativement ternes, dessin pas tape à l'oeil pour un sou, histoire vaguement autobiographique, pas d'action, pas de suspense... Bref, pourquoi lire ce livre ?
A cela, une seule réponse : si vous parvenez à lire les cinq premières pages, vous ne pourrez plus décrocher ! Vous serez embarqués dans les doutes ou certitudes existentielles d'Aloys Clark, vous le verrez réagir de façon fort atypique et là, trop tard, vous vous retrouverez devant la fin de l'album.
Je suis très étonné par cette oeuvre; pas seulement par son sujet, finalement très peu porteur (l'autobiographie, réelle ou romancée, me semble très marginale en BD), pas seulement non plus par la façon de raconter cette histoire, simple et sensible, véritable tranche de vie et grande bouffée d'air pour le lecteur, mais surtout par sa construction. Quand on lit cet album, on est forcé de voir les qualités littéraires dont fait preuve l'auteur, et effectivement, l'auteur a écrit en parallèle un roman correspondant à cette BD. Pour ma part, j'ai envie de saluer cette performance que je trouve très intéressante et -- pour la partie que j'en connais -- très réussie.
Relecture faite, je ne peux que confirmer cette 1ère impression : vraiment rafraîchissant ! D'autre part, ce qui frappe c'est également le souci du détail (éponge sur un lavabo, reflet dans une fenêtre...) et la mise en scène très bien faite : on ne perd pas de vue l'action principale, même dans les cases très fouillées. (également bien fait : les lignes droites qui deviennent tortueuses lorsqu'Aloys Clark est émêché ou imagine)
De plus, la lecture des passages écrits (extraits du roman) à la fin de l'album est franchement sympathique et apporte un réel plus : on peut voir les (certaines) difficultés et choix d'écriture et de mise en scène.
Allez, hop, culte ! :D
Lecture du roman finie, je dois dire que les deux facettes de cette oeuvre sont assez différentes. Certes similaires par le fond, la forme en est assez dissemblable. Si certains passages sont quasi-identiques dans le roman et dans la BD, la narration s'attarde en revanche plus sur certains aspects dans le roman. Non que ce soit "mieux" ou "moins bien", non, le résultat est "différent", et l'on ne peut à mon avis pas dire que les deux oeuvres soient identiques.
Différence dans le développement de certains points, donc, mais aussi dans le rythme, et surtout dans l'impression qui se dégage de la lecture. A ce titre, je préfère la BD, beaucoup plus visuelle et recourant à des ficelles dont le roman ne dispose pas, donnant une plus grande impression de vitalité.
Ayé, enfin relu ( j'avais lu cette série étant plus jeune ) et je peux me faire enfin un avis.
Bah c'est tout bonnement génial, pour moi il s'agit même de la référence en héroic fantasy, je le place un chouia devant la quéte de l'oiseau du temps et pourtant l'oeuvre ( même chef d'oeuvre ) de Loisel fait parti de mes bds cultes.
Le scénario est riche, immense, on a ici une quéte ( retrouver un roi nain ) qui semble simple au depart, mais on découvre tres rapidement plein de subtilité, de personnages, de clans ennemis, qui font énormement évolué l'histoire, enrichissent l'action, qui en définitive demeure sans temps mort, et qui crée un univres et une ambiance auquel on s'attache complétemtnt.
Le dessin peut effectivement choquer un peu, mais pour moi il n'en est rien. Je le trouve superbe, et j'adore le design des personnages.
Les decors sont ultra fouillé, immense, si bien que des fois on se perd dans certaines cases tellement il ya d'élement.
l'univers est magique, dramtique, et fait de cette bd LE culte de l' HF
indispensable
C'était un peu inquiétant de savoir que Sfar abandonnait le dessin dans sa série "Professeur Bell" . Finalement, Tanquerelle a relevé ce défi de main de maître. Le troisième tome est, pour moi, le meilleur de la série. Tanquerelle a réussi à faire évoluer le style et l'atmosphère que Sfar avait donné à cette série. Tant qu'au scénario... c'est du Sfar à son meilleur.
C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman.
Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre.
Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault.
Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre.
Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser.
Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin.
Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album.
A découvrir impérativement !
Du bon Trondheim.
Je trouve géniale cette idée de raconter une vraie histoire avec des gags courts, surtout quand c'est vraiment réussi comme ici.
Les gags sont parfois excellents, surtout à propos de Dieu. D'autres sont parfois un peu gore, du genre manger des vers de terre ou autre, mais l'ensemble est bien.
Quant à l'histoire générale, elle est étonnante, pleine de rebondissements vraiments innatendus, on ne peut pas deviner ce qui va se passer à la page suivante.
L'ensemble n'est pas fantastique, mais m'a bien fait rire, et se relit agréablement.
Quant aux dessins... et bien c'est du Trondheim. Efficaces mais pas appréciés de tous.
Je n'ai lu que le tome 5 de cette étrange série pour le moment, et modifierai donc mon avis dans les jours qui viennent :)
Outch !!! C'est un grand coup de pied dans la fourmilière que donne ici Tronchet en réalisant une série pour le moins... corrosive !!!
Alors que Binet et ses "Bidochon" est moqueur en évitant le plus possible l'humour noir, cet album dérange, pour le moins !!
S'en est presque inquietant tant on est horrifié en lisant les différentes pages des différents albums "one-shot" très bien conçus, mais résoluement pas à mettre entre toutes les mains.
L'humour est très cru, sans être lourd ni vulgaire (Henri qui, sur sa maquette des statistiques d'accidents de la sécu, ajoute le pourcentage de morts par suicide avant de se pendre, hard pas vrai ?), et a donc la force de nous faire à la fois rire et nous remettre en question, carrément même !
Car on ne peut pas rester insensible à cette série. Elle dérange, pour le moins. Elle sensibilise le lecteur sur un milieu social que l'on nomme "la France Profonde", désigné ainsi par les bidochon il y a quelques années et dont Tronchet donne une version beaucoup plus noire.
Les illustrations de Tronchet sont vraiment particulières, assez caricaturales. Le trait est assez gras et pas vraiment détaillé, marque de pas mal des différents ouvrages de Fluide Glacial. Ce style ajoute encore au coté dérangeant de l'album, brrrr :)
La mise en couleur directe est de bonne qualité, et ces dernières sont assez bien choisies pour illustrer les différentes situations de chacunes des pages.
En général, une bd interressante mais qui repoussera surement les lecteurs hermétiques à l'humour très noir. D'autre part, une série à ne pas mettre entre toutes les mains, assurément !
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". P. Desproges
Difficile de ne pas craquer devant ces petites histoires quand on a un peu l'esprit fleur bleue. Les personnages sont (très) attachants, tout mimis, représentatifs de l'esprit de l'enfance. Le dessin de Berlion est formidable, tout en sensibilité. Une série très attachante.
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Légendes des Contrées Oubliées
Mais comment ai-je pu oublié de donner mon avis sur ce chef d'oeuvre de la BD d'Heroic Fantasy auparavant ?? Que tous mes descendants soient damnés sur 666 générations !!! Légendes des contrées oubliées est une oeuvre à la fois poêtique, originale, épique,... wooaaw :) Le scénario, qui part assez basiquement et qui à premiere vue ne sort pas trop des sentiers battus "à la Donjon & Dragon" (univers que je n'aime pas des masses), devient très vite une quête passionnante faite de rebondissements originaux et vraiment très prenants. On ne s'ennuie pas une seconde, le tout est savamment orchestré par Bruno Chevalier qui nous propose sur trois tomes dépaysants une histoire à vous couper le souffle ! Les illustrations de Ségur, vraiment très particulières, sont étonnantes de détail. Un style vraiment bien à lui, dont les références ne sont pas aisée à trouver a premiere vue (Boiscommun, peut être, mais qui joue le rôle de référence dans ce cas ?), qui nous emporte dans un monde très coloré (avec un très bon choix de couleurs pastelles), à la fois sombre et lumineux, angoissant et mystérieux... dépaysant, une fois de plus !! Le tome 3 est une véritable référence : un dessin à se taper le cul par terre, un scénario du tonnerre et une fin vraiment puissante ! Vraiment, de la très grande HF, que je recommande à tout le monde !!!
Soeur Marie-Thérèse des Batignolles
Oh la la! les "Soeurs Marie Thérèse", je les ai tous! les 5! j'adore. Maester est super, car on ne s'ennuie pas. Si vous regardez bien, dans chaque image, il y a toujours LE petit truc qui fait marrer. Bref, c'est à se faire offrir d'office... C'est sûr que ça donne une vision de l'église assez néfaste, mais faut bien se faire plaisir des fois... (surtout Jésus... il me fait triper, lui...)
Les Livres de Vie (Le Livre de Jack / Sam)
Vraiment un super album ! p***** j'aime trop les dessins de Boiscommun !! Mais on sent qu'il a encore progressé et que les dessins de Anges sont encore plus aboutis... Malgré ca, rien que les dessins justifient l'achat de cette bd !! :) Plus serieusement, l'histoire est gentillette, pas surprenante, ca se lit tres bien mais aussi tres vite, trop vite... Franchement une tres bonne bd à posseder !
Quelques Mois à l'Amélie
Voici un album qui de prime abord promet d'être moyen, voire ennuyeux, voire même chiant : couleurs relativement ternes, dessin pas tape à l'oeil pour un sou, histoire vaguement autobiographique, pas d'action, pas de suspense... Bref, pourquoi lire ce livre ? A cela, une seule réponse : si vous parvenez à lire les cinq premières pages, vous ne pourrez plus décrocher ! Vous serez embarqués dans les doutes ou certitudes existentielles d'Aloys Clark, vous le verrez réagir de façon fort atypique et là, trop tard, vous vous retrouverez devant la fin de l'album. Je suis très étonné par cette oeuvre; pas seulement par son sujet, finalement très peu porteur (l'autobiographie, réelle ou romancée, me semble très marginale en BD), pas seulement non plus par la façon de raconter cette histoire, simple et sensible, véritable tranche de vie et grande bouffée d'air pour le lecteur, mais surtout par sa construction. Quand on lit cet album, on est forcé de voir les qualités littéraires dont fait preuve l'auteur, et effectivement, l'auteur a écrit en parallèle un roman correspondant à cette BD. Pour ma part, j'ai envie de saluer cette performance que je trouve très intéressante et -- pour la partie que j'en connais -- très réussie. Relecture faite, je ne peux que confirmer cette 1ère impression : vraiment rafraîchissant ! D'autre part, ce qui frappe c'est également le souci du détail (éponge sur un lavabo, reflet dans une fenêtre...) et la mise en scène très bien faite : on ne perd pas de vue l'action principale, même dans les cases très fouillées. (également bien fait : les lignes droites qui deviennent tortueuses lorsqu'Aloys Clark est émêché ou imagine) De plus, la lecture des passages écrits (extraits du roman) à la fin de l'album est franchement sympathique et apporte un réel plus : on peut voir les (certaines) difficultés et choix d'écriture et de mise en scène. Allez, hop, culte ! :D Lecture du roman finie, je dois dire que les deux facettes de cette oeuvre sont assez différentes. Certes similaires par le fond, la forme en est assez dissemblable. Si certains passages sont quasi-identiques dans le roman et dans la BD, la narration s'attarde en revanche plus sur certains aspects dans le roman. Non que ce soit "mieux" ou "moins bien", non, le résultat est "différent", et l'on ne peut à mon avis pas dire que les deux oeuvres soient identiques. Différence dans le développement de certains points, donc, mais aussi dans le rythme, et surtout dans l'impression qui se dégage de la lecture. A ce titre, je préfère la BD, beaucoup plus visuelle et recourant à des ficelles dont le roman ne dispose pas, donnant une plus grande impression de vitalité.
Légendes des Contrées Oubliées
Ayé, enfin relu ( j'avais lu cette série étant plus jeune ) et je peux me faire enfin un avis. Bah c'est tout bonnement génial, pour moi il s'agit même de la référence en héroic fantasy, je le place un chouia devant la quéte de l'oiseau du temps et pourtant l'oeuvre ( même chef d'oeuvre ) de Loisel fait parti de mes bds cultes. Le scénario est riche, immense, on a ici une quéte ( retrouver un roi nain ) qui semble simple au depart, mais on découvre tres rapidement plein de subtilité, de personnages, de clans ennemis, qui font énormement évolué l'histoire, enrichissent l'action, qui en définitive demeure sans temps mort, et qui crée un univres et une ambiance auquel on s'attache complétemtnt. Le dessin peut effectivement choquer un peu, mais pour moi il n'en est rien. Je le trouve superbe, et j'adore le design des personnages. Les decors sont ultra fouillé, immense, si bien que des fois on se perd dans certaines cases tellement il ya d'élement. l'univers est magique, dramtique, et fait de cette bd LE culte de l' HF indispensable
Professeur Bell
C'était un peu inquiétant de savoir que Sfar abandonnait le dessin dans sa série "Professeur Bell" . Finalement, Tanquerelle a relevé ce défi de main de maître. Le troisième tome est, pour moi, le meilleur de la série. Tanquerelle a réussi à faire évoluer le style et l'atmosphère que Sfar avait donné à cette série. Tant qu'au scénario... c'est du Sfar à son meilleur.
Le Prince des Ecureuils
C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman. Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre. Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault. Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre. Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser. Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin. Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album. A découvrir impérativement !
Le pays des trois sourires
Du bon Trondheim. Je trouve géniale cette idée de raconter une vraie histoire avec des gags courts, surtout quand c'est vraiment réussi comme ici. Les gags sont parfois excellents, surtout à propos de Dieu. D'autres sont parfois un peu gore, du genre manger des vers de terre ou autre, mais l'ensemble est bien. Quant à l'histoire générale, elle est étonnante, pleine de rebondissements vraiments innatendus, on ne peutpas deviner ce qui va se passer à la page suivante.
L'ensemble n'est pas fantastique, mais m'a bien fait rire, et se relit agréablement.
Quant aux dessins... et bien c'est du Trondheim. Efficaces mais pas appréciés de tous.
Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Je n'ai lu que le tome 5 de cette étrange série pour le moment, et modifierai donc mon avis dans les jours qui viennent :) Outch !!! C'est un grand coup de pied dans la fourmilière que donne ici Tronchet en réalisant une série pour le moins... corrosive !!! Alors que Binet et ses "Bidochon" est moqueur en évitant le plus possible l'humour noir, cet album dérange, pour le moins !! S'en est presque inquietant tant on est horrifié en lisant les différentes pages des différents albums "one-shot" très bien conçus, mais résoluement pas à mettre entre toutes les mains. L'humour est très cru, sans être lourd ni vulgaire (Henri qui, sur sa maquette des statistiques d'accidents de la sécu, ajoute le pourcentage de morts par suicide avant de se pendre, hard pas vrai ?), et a donc la force de nous faire à la fois rire et nous remettre en question, carrément même ! Car on ne peut pas rester insensible à cette série. Elle dérange, pour le moins. Elle sensibilise le lecteur sur un milieu social que l'on nomme "la France Profonde", désigné ainsi par les bidochon il y a quelques années et dont Tronchet donne une version beaucoup plus noire. Les illustrations de Tronchet sont vraiment particulières, assez caricaturales. Le trait est assez gras et pas vraiment détaillé, marque de pas mal des différents ouvrages de Fluide Glacial. Ce style ajoute encore au coté dérangeant de l'album, brrrr :) La mise en couleur directe est de bonne qualité, et ces dernières sont assez bien choisies pour illustrer les différentes situations de chacunes des pages. En général, une bd interressante mais qui repoussera surement les lecteurs hermétiques à l'humour très noir. D'autre part, une série à ne pas mettre entre toutes les mains, assurément ! "On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". P. Desproges
Le Cadet des Soupetard
Difficile de ne pas craquer devant ces petites histoires quand on a un peu l'esprit fleur bleue. Les personnages sont (très) attachants, tout mimis, représentatifs de l'esprit de l'enfance. Le dessin de Berlion est formidable, tout en sensibilité. Une série très attachante.