C'est ce qu'on appelle une autobiographie, je trouve l'exercice plutôt bien réussi par Trondheim (en règle générale beaucoup d'auteurs s'y sont cassé les dents). Quant au niveau du dessin, c'est le style Trondheim, "bâclé" comme il le dit lui-même et pourtant furieusement personnel.
On suit donc avec intérêt cette tranche de vie et on déguste les petites "anecdotes" (comme la mouche proposée au japonais)
Monsieur Noir, c'est une petite fille toute mignonne-gentille-naïve ( mais pas tant que ça en fait ) qui n'a rien à faire là et est toute perdue au milieu d'une lutte sans merci pour le pouvoir. Tout rappelle le conte de fées, mais le rose à été échangé par du noir... L'ambiance est glaçante, grisante d'humour noir et de lutte absurde, de jeu cruel et sans merci, à se trahir les uns et les autres, à être gentil et méchant en même temps... tout ça magnifiquement illustré. Une excellente satire de notre société actuelle !
Attention, cette bd est fortement déconseillée aux amateurs de fin ( et de début, et d'histoire en général, en fait... )claire et rationnelle.
Un petit bijou d'humour et de fraicheur que ce manga. Pour ceux qui en ont marre de ces histoires à rallonge qui n'avancent pas que nous pondent savemment les mangaka, voici un oneshot pas mal du tout.
C'est dans la veine de "un petit garçon très fort part vivre des aventures loin de chez lui", mais c'est plus original. Ici, le petit garçon est un jeune démon, et son père ne l'autorise à partir que s'il s'engage, à son retour, à ne "jouer sur sa console qu'une heure par jour, dans une pièce bien éclairée, le visage loin de l'écran".
Les rebondissements se suivent, avec juste assez de rythme et d'originalité pour ne pas laisser le temps de s'ennuyer. La chute se laisse un peu trop facilement deviner, mais elle reste agréable à lire.
Les dessins... ben, ce sont les mêmes que pour BDZ. Assez simple, pas très beaux mais efficaces, et puis les têtes des démons sont marrantes.
Ceci dit, si vous n'achetez des mangas que pour vous en servir aux toilettes, soyez gentils, laissez celui-ci dans les rayoonns de votre librairie...
Une histoire vive et empreinte de plus de profondeur qu'on se l'imagine au premier abord, avec des héros "spéciaux" très humains (trop peut-être) qui donnent à cette BD une réelle dimension, au-delà des vieux comics.
Le grand pouvoir du Chninkel fait parti des rares BD qui ont chez moi suscitées une émotion vraiment très forte. Emotion née de la découverte d'un monde pour le moins intrigant, imagination du génial Van Hamme qui nous présente les sentiments brut d'un petit Chninkel, esclave parmi les esclaves, choisi malgré lui pour sauver la planète de la guerre incessante.
Autant le dire tout de suite, cette série est un chef d'oeuvre. Van Hamme nous prouve une fois de plus que sur les one shot et séries courtes (Lune de Guerre, SOS Bonheur), il est vraiment très bon. Dommage qu'il fasse trainer en longueur certaines séries telles que Thorgal...
Le scénario du grand pouvoir du Chninkel est ultra-novateur, vraiment original et tout bonnement passionnant. On s'attache très vite aux deux personnages J'on et G'wel, attendrissants de par leur naiveté, a telle point que l'on oublie que ce ne sont pas des enfants malgré leur apparence !
On suit le périple magique de nos deux héros avec délectation, curieux d'en savoir toujours plus. Les différentes contrées présentées comportent toutes leur lot d'originalité, même si une inspiration de la mythologie des pays scandinaves et assez présente ici.
Question illustrations, je prends bien sur comme référence la premiere version de l'oeuvre, en noir et blanc et d'une qualité incomparable à la réédition couleur, purement commerciale et sans réel intéret.
Ici, Rosinski est au sommet de son art: les traits sont ultra détaillés et fins, les ambiances de chacunes des contrées clairement identifiables, et le dessin met avec brio en relief l'histoire de Van Hamme.
Le design des différentes créatures est très impressionnant, (sont-ils pas mignons ces petits Chninkel ? :)), et un gros travail de fond a été réalisé afin de rendre ce monde hors du commun très accessible. Du grand art !!!
Bref, Le grand pouvoir du Chninkel entre pour moi dans le pantheon très fermé des séries cultes... A lire !!
Une des meilleures bd de ces dernières années. Ayroles nous embarque dans une aventure sans temps mort, passant de l'Europe chrétienne du 17ème à un royaume sélénite avec allégresse. Il nous découvre son talent avec encore plus de force que dans Garulfo. Combats, mystère, amour et humour sont les ingrédients de cette formidable série.
Masbou nous offre un très beau dessin convenant parfaitement à l'atmosphère créée par les somptueux dialogues de Ayrolles. Notamment, j'aime beaucoup deux d'entre eux : la couverture du 1er tome et l'arrivée des Pierrots combattants dans le 4ème album.
Une vraie réussite, pouvant plaire à un large public.
Trois raison m'ont fait acheter cet album :
- il fait partie de la (très bonne) collection Encrages
- les critiques ici étaient largement en sa faveur
- je l'ai trouvé neuf pour 5 euros (bin oui !)
La lecture s'avéra difficile : quelques potes partent ensemble pour se retrouver pendant une semaine dans un chalet dans un trou pau..., pardon, un charmant petit village, et forcément, l'action laisse quelque peu à désirer.
A vrai dire, pendant les 100 premières pages (sur 175 environ), on ne sait pas trop où l'on va. Alors si l'histoire est bien gentille, quand même c'est légèrement ennuyeux.
C'est ensuite que ce livre prend tout son sens ! Et je peux vous assurer que je suis resté assis, incapable de me déscotcher les yeux tant c'est... bien !
C'est génial. Cette histoire est fraîche, a un goût de vrai et de beau, elle est simple, mais qu'est-ce qu'elle est bien !!!
Oui je sais, c'est nul de dire "Wah, ce livre est bien"... Mais franchement, vraiment, sérieusement, il mérite d'être lu !
Et puis les dessins peuvent paraître moyens de prime abord, mais ce que j'adore dans ce bouquin, ce sont les passages sans paroles. Davodeau nous fait ressentir l'ambiance et l'humeur de ses personnages avec talent. J'aime.
Ma page préférée : 155 (cf galerie), où on voit de profil une petite route de campagne toute simple, avec un cycliste qui pédale lentement (son vélo fait crouik crouik).
Cette page-là, je devrais l'encadrer et l'accrocher au mur, elle m'a fait sourire toute la soirée. :) Merci, M'sieur Davodeau !
Si je met la mention Franchement bien c a cause ou plutôt grâce aux deux premiers tomes que je trouve très divertissants mais à partir du troisième la série s'enlise ce qui assez normal car en moto ce qui est drôle c la chute et au bout d'un moment ca gave.
Donc pour ceux qui ne connaissent pas je conseillerai les deux premiers où il y a me semble t'il le plus de péripeties et d'originalité.
Des petites histoires completements délirantes, remplies de "sagesse version mai 68" et d'humour cynique et absurde.
Il y a de tout dans ces trois tomes, ma note ne s'adresse qu'aux quelques passages que j'ai lu jusqu'au bout (certains sont très lourds à lire, d'autres ne me tentaient franchement pas par leur traitement graphique...), elle serait probablement moins bonne si j'avais tout lu.
Mais ces passages valent à eux seuls l'achat du livre.
Pour vous convaincre, je vais vous raconter l'histoire présenté dans la galerie (c'est ma préféré).
Un couple de vieux vivant dans un HLM entend un bruit incessant venant "d'au dessus" : flop, flop... Le type sort, rencontre son voisin du dessous sur le palier. Au fait, ils sont tout deux exactement semblables, stéréotypes souvent utilisé par Caza, nommons les Monsieur Miquelon. "C'est pas toi qui fait ce bruit ?" "Non." "Montons voir au dessus."
Palier du dessus, même scène, et ainsi de suite. A la fin, une foule, ou plutôt un troupeau de Monsieur Miquelon, arrive sur le dernier palier. Et bien sur, tout ce monde en pantoufle, ça fait du bruit. Du genre Flop, flop...
Alors Caza (ou un autre artiste) sort de chez lui, s'adresse à tous, et leur explique (comme tous les soirs) que pour éviter de faire flop flop, il faut rentrer complètement son pied dans la pantoufle.
Et voilà. Moi, ça m'a vraiment bien fait rire, j'adore cet humour. Si vous aimez, allez lire. Si vous n'aimez pas.. ben allez lire quand même, Caza raconte sûrement mieux que moi ;).
Le baron noir c'est énorme ! Merci d'avoir posté cette BD. Lu il y a longtemps, je le recherche depuis désespérement...
C'est une critique très fine et drôle de l'oppression des faibles par les forts, de la loi du plus fort, des riches sur les pauvres.
"franchement, vous n'en avez pas marre de manger toujours la même chose ?", d'un mouton au prédateur l'enlevant... Ce dessin est peint sur une façade dans la rue piétonne d'Angoulême.
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C'est ce qu'on appelle une autobiographie, je trouve l'exercice plutôt bien réussi par Trondheim (en règle générale beaucoup d'auteurs s'y sont cassé les dents). Quant au niveau du dessin, c'est le style Trondheim, "bâclé" comme il le dit lui-même et pourtant furieusement personnel. On suit donc avec intérêt cette tranche de vie et on déguste les petites "anecdotes" (comme la mouche proposée au japonais)
Monsieur Noir
Monsieur Noir, c'est une petite fille toute mignonne-gentille-naïve ( mais pas tant que ça en fait ) qui n'a rien à faire là et est toute perdue au milieu d'une lutte sans merci pour le pouvoir. Tout rappelle le conte de fées, mais le rose à été échangé par du noir... L'ambiance est glaçante, grisante d'humour noir et de lutte absurde, de jeu cruel et sans merci, à se trahir les uns et les autres, à être gentil et méchant en même temps... tout ça magnifiquement illustré. Une excellente satire de notre société actuelle ! Attention, cette bd est fortement déconseillée aux amateurs de fin ( et de début, et d'histoire en général, en fait... )claire et rationnelle.
Sand Land
Un petit bijou d'humour et de fraicheur que ce manga. Pour ceux qui en ont marre de ces histoires à rallonge qui n'avancent pas que nous pondent savemment les mangaka, voici un oneshot pas mal du tout. C'est dans la veine de "un petit garçon très fort part vivre des aventures loin de chez lui", mais c'est plus original. Ici, le petit garçon est un jeune démon, et son père ne l'autorise à partir que s'il s'engage, à son retour, à ne "jouer sur sa console qu'une heure par jour, dans une pièce bien éclairée, le visage loin de l'écran". Les rebondissements se suivent, avec juste assez de rythme et d'originalité pour ne pas laisser le temps de s'ennuyer. La chute se laisse un peu trop facilement deviner, mais elle reste agréable à lire. Les dessins... ben, ce sont les mêmes que pour BDZ. Assez simple, pas très beaux mais efficaces, et puis les têtes des démons sont marrantes. Ceci dit, si vous n'achetez des mangas que pour vous en servir aux toilettes, soyez gentils, laissez celui-ci dans les rayoonns de votre librairie...
Rising Stars
Une histoire vive et empreinte de plus de profondeur qu'on se l'imagine au premier abord, avec des héros "spéciaux" très humains (trop peut-être) qui donnent à cette BD une réelle dimension, au-delà des vieux comics.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le grand pouvoir du Chninkel fait parti des rares BD qui ont chez moi suscitées une émotion vraiment très forte. Emotion née de la découverte d'un monde pour le moins intrigant, imagination du génial Van Hamme qui nous présente les sentiments brut d'un petit Chninkel, esclave parmi les esclaves, choisi malgré lui pour sauver la planète de la guerre incessante. Autant le dire tout de suite, cette série est un chef d'oeuvre. Van Hamme nous prouve une fois de plus que sur les one shot et séries courtes (Lune de Guerre, SOS Bonheur), il est vraiment très bon. Dommage qu'il fasse trainer en longueur certaines séries telles que Thorgal... Le scénario du grand pouvoir du Chninkel est ultra-novateur, vraiment original et tout bonnement passionnant. On s'attache très vite aux deux personnages J'on et G'wel, attendrissants de par leur naiveté, a telle point que l'on oublie que ce ne sont pas des enfants malgré leur apparence ! On suit le périple magique de nos deux héros avec délectation, curieux d'en savoir toujours plus. Les différentes contrées présentées comportent toutes leur lot d'originalité, même si une inspiration de la mythologie des pays scandinaves et assez présente ici. Question illustrations, je prends bien sur comme référence la premiere version de l'oeuvre, en noir et blanc et d'une qualité incomparable à la réédition couleur, purement commerciale et sans réel intéret. Ici, Rosinski est au sommet de son art: les traits sont ultra détaillés et fins, les ambiances de chacunes des contrées clairement identifiables, et le dessin met avec brio en relief l'histoire de Van Hamme. Le design des différentes créatures est très impressionnant, (sont-ils pas mignons ces petits Chninkel ? :)), et un gros travail de fond a été réalisé afin de rendre ce monde hors du commun très accessible. Du grand art !!! Bref, Le grand pouvoir du Chninkel entre pour moi dans le pantheon très fermé des séries cultes... A lire !!
De Cape et de Crocs
Une des meilleures bd de ces dernières années. Ayroles nous embarque dans une aventure sans temps mort, passant de l'Europe chrétienne du 17ème à un royaume sélénite avec allégresse. Il nous découvre son talent avec encore plus de force que dans Garulfo. Combats, mystère, amour et humour sont les ingrédients de cette formidable série. Masbou nous offre un très beau dessin convenant parfaitement à l'atmosphère créée par les somptueux dialogues de Ayrolles. Notamment, j'aime beaucoup deux d'entre eux : la couverture du 1er tome et l'arrivée des Pierrots combattants dans le 4ème album. Une vraie réussite, pouvant plaire à un large public.
Quelques jours avec un menteur
Trois raison m'ont fait acheter cet album : - il fait partie de la (très bonne) collection Encrages - les critiques ici étaient largement en sa faveur - je l'ai trouvé neuf pour 5 euros (bin oui !) La lecture s'avéra difficile : quelques potes partent ensemble pour se retrouver pendant une semaine dans un chalet dans un trou pau..., pardon, un charmant petit village, et forcément, l'action laisse quelque peu à désirer. A vrai dire, pendant les 100 premières pages (sur 175 environ), on ne sait pas trop où l'on va. Alors si l'histoire est bien gentille, quand même c'est légèrement ennuyeux. C'est ensuite que ce livre prend tout son sens ! Et je peux vous assurer que je suis resté assis, incapable de me déscotcher les yeux tant c'est... bien ! C'est génial. Cette histoire est fraîche, a un goût de vrai et de beau, elle est simple, mais qu'est-ce qu'elle est bien !!! Oui je sais, c'est nul de dire "Wah, ce livre est bien"... Mais franchement, vraiment, sérieusement, il mérite d'être lu ! Et puis les dessins peuvent paraître moyens de prime abord, mais ce que j'adore dans ce bouquin, ce sont les passages sans paroles. Davodeau nous fait ressentir l'ambiance et l'humeur de ses personnages avec talent. J'aime. Ma page préférée : 155 (cf galerie), où on voit de profil une petite route de campagne toute simple, avec un cycliste qui pédale lentement (son vélo fait crouik crouik). Cette page-là, je devrais l'encadrer et l'accrocher au mur, elle m'a fait sourire toute la soirée. :) Merci, M'sieur Davodeau !
Joe Bar Team
Si je met la mention Franchement bien c a cause ou plutôt grâce aux deux premiers tomes que je trouve très divertissants mais à partir du troisième la série s'enlise ce qui assez normal car en moto ce qui est drôle c la chute et au bout d'un moment ca gave. Donc pour ceux qui ne connaissent pas je conseillerai les deux premiers où il y a me semble t'il le plus de péripeties et d'originalité.
Scènes de la vie de banlieue
Des petites histoires completements délirantes, remplies de "sagesse version mai 68" et d'humour cynique et absurde. Il y a de tout dans ces trois tomes, ma note ne s'adresse qu'aux quelques passages que j'ai lu jusqu'au bout (certains sont très lourds à lire, d'autres ne me tentaient franchement pas par leur traitement graphique...), elle serait probablement moins bonne si j'avais tout lu. Mais ces passages valent à eux seuls l'achat du livre. Pour vous convaincre, je vais vous raconter l'histoire présenté dans la galerie (c'est ma préféré). Un couple de vieux vivant dans un HLM entend un bruit incessant venant "d'au dessus" : flop, flop... Le type sort, rencontre son voisin du dessous sur le palier. Au fait, ils sont tout deux exactement semblables, stéréotypes souvent utilisé par Caza, nommons les Monsieur Miquelon. "C'est pas toi qui fait ce bruit ?" "Non." "Montons voir au dessus." Palier du dessus, même scène, et ainsi de suite. A la fin, une foule, ou plutôt un troupeau de Monsieur Miquelon, arrive sur le dernier palier. Et bien sur, tout ce monde en pantoufle, ça fait du bruit. Du genre Flop, flop... Alors Caza (ou un autre artiste) sort de chez lui, s'adresse à tous, et leur explique (comme tous les soirs) que pour éviter de faire flop flop, il faut rentrer complètement son pied dans la pantoufle. Et voilà. Moi, ça m'a vraiment bien fait rire, j'adore cet humour. Si vous aimez, allez lire. Si vous n'aimez pas.. ben allez lire quand même, Caza raconte sûrement mieux que moi ;).
Le Baron Noir
Le baron noir c'est énorme ! Merci d'avoir posté cette BD. Lu il y a longtemps, je le recherche depuis désespérement... C'est une critique très fine et drôle de l'oppression des faibles par les forts, de la loi du plus fort, des riches sur les pauvres. "franchement, vous n'en avez pas marre de manger toujours la même chose ?", d'un mouton au prédateur l'enlevant... Ce dessin est peint sur une façade dans la rue piétonne d'Angoulême.