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Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Lorsque je pense au « Grand Pouvoir du Chninkel » je me rappelle surtout d’un très bon moment et surtout d’une longue soirée, très longue car j’ai lu la série en Noir et blanc et qu’il est extrêmement difficile de s’arrêter en pleine lecture de ce chef d’œuvre en tout point ! Le principe de BD en chapitre m’a beaucoup plu et c’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai voulu me lancer les yeux fermés dans ce roman : un peu maigre comme cause, mais c’est en fait grâce au découpage qui me permettait de lire quand je le désirai et ne jamais m’arrêter dans un moment fort etc.. A part ce bon point qui n’est pas appréciable par tous on peut aussi choisir ce monument de la BD pour tout d’abord sa réputation et ensuite ses auteurs. Car Jean Van Hamme et Rosinski, couple récidiviste, nous ont déjà prouvé leur talent. Et il faut avouer qu’ils en ont tous les deux, et pas qu’un peu… Nous voyons ici un Rosinki plus que remarquable grâce à ses traits qu’il arrive à alterner comme il le faut, pour par exemple faire les paysages les décors en arrière plan il utilise des traits épais et on peu même voir que quelques fois il utilise le graphite pour donner un effet vaporeux et flou. Et des traits fins mais des fois confus pour les personnages et les décors de premier plan, je pense notamment aux feuillages et bien sûr à Jon et Gwen. Une patience à toutes épreuves, des dessins détaillés et un découpage vraiment parfait en effet les premières planches là où l’on assiste à la guerre des trois clans sont extrêmement détaillées malgré le noir et blanc qui parfois rend les dessins légèrement brouillons et on arrive même à distinguer les différentes races. Et admirer par la même occasion ce découpage qui se suit de case en case. Ce qui fait, ou plutôt qui faisait, la force du dessin est ce noir et blanc parfaitement utilisé qui a bien des défauts mais les avantages et le résultat est le plus important n’est ce pas ? Comme je l’ai dit précédemment le dessin parfois assez confus mais peu importe lorsque l’on voit comme Rosinski arrive à nuancer ses gris et là aussi cela sert à donner de la perspective aux dessins. On ne peut qu’être ébahi devant la prestation de Monsieur Rosinski ! Et le scénario bien sûr qu’il est tout simplement généralissime, je pense à la narration, au cadre de l’histoire, aux dialogues, aux personnages et à la fin ! Commençons tout de suite par la fin si vous le voulez bien : c’est du jamais vu (en tout cas pour moi) et elle s’affirme très certainement comme étant l’une ou la meilleure de toute la BD franco-belge. J'avais beaucoup aimé le thème de l’histoire mais cette fin je ne m’y attentais pas du tout ! Ce rapprochement avec notre Terre et ce monde en guerre est plus qu’intelligent et nous fait encore plus réfléchir sur le thématique : les religions et les hommes. Aussi on ne peut pas passer outre de cette narration omniprésente qui rythme l’album par ses interventions et par la morale qu’elle donne à la fin, Van Hamme arrive à rendre presque humain ce narrateur, voir même divin ! Les personnages sont attachants malgré la quête dans laquelle ils sont et la petitesse de celle-là ! Un scénariste qui a eu l’intelligence de rajouter quelque fois une petite touche d’humour ce qui rend la BD beaucoup moins sérieuse ! Van Hamme sait pour une fois quitter ses personnages quand il le faut et dose très bien cette quête qui n’a besoin de rien de plus. Donc, on peut décidément affirmer que Rosinki et Van Hamme font un très bon couple malgré le fait qu’ils fassent mener la vie dure à Thorgal et sa famille. Un vrai chef d’œuvre dont on ne peut pas passer à côté !

26/06/2002 (modifier)
Par Joule
Note: 5/5
Couverture de la série Les Arcanes du Midi-minuit
Les Arcanes du Midi-minuit

Bon, c'est ma première critique sur ce site et je ne pouvais faire autrement que de commencer par les arcanes du Midi-Minuit. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que cette bd a été mon gros coup de coeur de cette première moitié d'année 2002. Je l'avais déjà repérée en feuilletant Lanfeust Mag et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Loin de là ! Je connaissais déjà Marlysa et Garous, de Gaudin, que je trouve très sympas à lire. Mais pour les Arcanes, j'ai vraiment été plongé dans la bd. Un univers assez nouveau (oui, je trouve, moi, que ça change des autres Soleil), des personnages attachant (on ne peut quand même pas cracher sur Jenna !!!). Mais aussi un scénario qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout (même si l'intrigue est dévoilé au fur et à mesure). L'idée du double est bien évidemment l'intérêt principal et ça m'a de suite interpellé. Au niveau des dessins, je ne vois rien à redire, c'est tout à fait le genre que j'aime, clair, lisible, tout en couleurs. Il y a de l'humour par-ci par-là. Et, ce qui m'a vraiment plu et que je trouve vraiment bien venu de temps en temps, l'enquête se finit à la fin du tome 1. Donc pas de frustation en fin de lecture (enfin presque !!!) Non, vraiment, j'ai été conquis par cette nouvelle série que je classe d'ores et déjà parmi mes "séries cultes". un excellent moment de détente.

26/06/2002 (modifier)
Par Alix
Note: 5/5
Couverture de la série Rural !
Rural !

Il faut d’abord préciser que c’est vraiment une BD à part. Certes le format nous est bien connu, cases et bulles, mais pas le style d’histoire. D’ailleurs c’est pas vraiment une histoire, mais plutôt un reportage, un documentaire, une enquête. Alors soyez prévenu, il n’y a pas de héros, pas de but, pas de vraie fin. Bon ceci étant dit, que c’est intéressant ! On a tout simplement un documentaire BD sur la vie de tous les jours de 3 fermiers ! Ca parle de quoi ? Ben de taches quotidiennes, traite, vêlage, récolte, … mais aussi de sujets plus graves, comme le passage d’une autoroute en plus milieu de l’exploitation, ou encore l’arnaque des supermarchés sur la bouffe biologique. En clair les fermiers revendent un litre de lait biologique à peine plus cher qu’un litre de lait normal, et votre Carrefour favori vous le refourgue le double !!! Bonjour le bénef ! Vous le saviez ça ? Moi pas… Les élus locaux sont aussi montrés du doigts et critiqués sur leur façon de communiquer et gérer le « fléau autoroute ». Et attention, tous est vrai, les faits, les dates, les noms. Le tout est documenté d’extraits de journaux d’époque et autres cartes. Je vous rassure, leur lecture n’est pas nécessaire du tout à la compréhension de l’histoire. Il y a aussi un passage poignant sur ce couple de jeunes qui ont racheté une vieille ferme, et l’ont remis sur pieds à coup d ‘argent, d’années, de travaux et d’efforts. Oui mais voila, le tracé de l’autoroute passe pile poil dessus. Dur. Très dur. Suivez leur combat, leur détresse, leur désespoir, et finalement leur abandon face à une administration sourde et sans cœur. Et gardez toujours en tête que ces gens existent. Cette maison existe. La BD vous explique d’ailleurs comment reconnaître ses restes en passant sur l’autoroute en question! Plus que tout, cette BD, car ça en est finalement une, nous montre la vie de nos paysans. Leur soucis, leurs craintes. Moi ça m’a vraiment ému, car je me suis toujours senti proche de ces gens qui bossent tellement dur pour nous nourrir, et sans qui on serait totalement incapable de survivre. Je pense qu’ils devraient être admirés au même titre que ces chirurgiens ou autres scientifiques dont on entend tant parler. Cette œuvre nous sensibilise à l’amour de la nature, de notre terre, pour nous, et nos enfants à venir. C’est beau, très beau. Ok, parfois la limite entre reportage et propagande est un peu floue. Peut être est elle parfois franchie. Mais sans jamais vraiment aller trop loin. J’ai vraiment adoré cette petite BD, c’est rempli de joie de vivre et de nature. Je mets culte. C’est peut être exagéré, mais c’est ma réaction après lecture. A lire, mais à ne pas mettre en toutes les mains. De toute façon je pense que vous devez bien vous douter si un tel sujet vous intéressera ou pas. Moi, ça me passionne. PS : Je tiens à préciser que même si le sujet traité est grave, le ton est plutôt drôle, et on rigole souvent ! Si si… l’auteur me fait notamment marrer en décrivant la vie des vaches. « Ca bouffe, ça chie, ça bouffe, ça chie ». Bref, vous en faites pas, si certains passages sont tristounets, d’autres sont carrément drôles ! Voilà qui est dit... :)

26/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vent dans les Saules
Le Vent dans les Saules

Cette très, très jolie série m'évoque irresistiblement une sieste à l'ombre par une chaude journée d'été, lorsque vous n'entendez d'autres bruits que le chant des oiseaux et le crissement des grillons. Vous somnolez en mâchonnant une herbe, puis vous allez lentement jusqu'à la rivière pour vous tremper les pieds... Enfin, vous voyez le tableau quoi ?!! Et bien, lire Le Vent dans les Saules, ça fait le même effet : on réapprend à apprécier les plaisirs simples, la nature, l'amitié... Ce qui était probablement le but de Grahame en écrivant le livre, et celui de Plessix en créant la série. L'histoire, sous forme de chapitres, se déroule régulièrement, sans jamais ennuyer malgré un rythme plutôt lent (au fil de l'eau, quoi !). Les dialogues et le texte, souvent à prendre au 2ème (ou 3ème) degré, dynamisent le scénario et donne à la série un humour tout en finesse. Les dessins sont jolis et plein de charme. Les personnages sont extrêmement attendrissants (Taupe avec ses énormes lunettes, par exemple, ou les frères hérissons avec leurs cartables), et chaque vignette est un véritable tableau : arbres, rivière, champignons, fruits...tout est beau !! Les différents niveaux de lecture (Le Vent dans les Saules peut être vu comme un véritable manifeste écologiste ou comme un joli conte pour enfant) rendent la série accessible à tous les publics. Alors, laissez-vous attendrir...faites une sieste à l'ombre, quoi !! C'est le retour assuré à beaucoup de sensations oubliées, particulièrement rares dans le domaine de la BD.

26/06/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Neige
Neige

C'est rare qu'une série BD fasse autant réfléchir ! C'est bien simple on assiste à travers les albums de "Neige" à un véritable constat de l'ensemble des comportements humains, dans un monde hostile ou un être non conforme (j'entends par là handicapé, aveugle, etc...) est un homme mort, et où la vie ne tiens pas à grand chose... Poignant ! Les deux auteurs semblent donner le meilleur d'eux même à la lecture de cette série, très forte de symbolisme, autant au niveau scénaristique que graphique. On suit les pérégrinations de Neige avec une attention particulière, esperant en découvrir un peu plus a chaque épisode. le scénario est bien construit, bien mené, et assez nouveau à chaque tome, c'est assez agréable !! Les illustrations sont quand a elles assez sympa, sans plus. le trait est assez droit et détaillé, les couleurs pâles mais parfaites pour ce type d'environnement, mais on ne peut pas dire que ce soient les dessins qui insuflent l'ambiance si particulière de cette série. trop commun peut être ? En un mot, tout BDthèqueur (ou CoinBDéconneur :)) digne de ce nom doit au moins avoir parcouru un album de Neige !! Ca vaut le coup d'oeil !!

26/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Spoogue
Spoogue

Hum...ce premier tome quel plaisir vraiment ! On ne peut pas dire que je me suis ennuyée pendant la lecture de Spoogue bien au contraire, les yeux toujours bridés ou en larme (de rire) un intérêt grandissant de page en page, des yeux grands ouverts, bref ! en état de lecture intensive, synonyme de très bonne série bien sûr ! Je découvre ici, bien que forcée, le petit monde de Paracétamol, un univers illustré sublimement et écrit fort bien par le sieur Milhiet qui, il faut l’avouer, à de gros talents ! Et il a le mérite de travailler seul car il est pas du tout facile de se motiver, de colorier, de faire le découpage etc. dans son coin comme un sans-ami ! Donc, première constatation Olivier Milhiet est seul et arrive à sortir un album hors du commun et surtout truffé d’humour, de jeux de mots, de détails… Les dessins sont vraiment sublimes et on peut faire un rapprochement avec le style bien spécial de Masbou, comme disais les autres « critiqueurs » des formes variées et je trouve (mais c’est discutable) que les personnages, l’architecture sont souvent allongés deux exemples flagrants que l’on peut voir ne serait-ce que sur le couverture : le château pour l’architecture et le héros Spoogue bien sûr ! Pendant que nous sommes sur la couverture : je trouve aussi les couleurs de la mini-colline et de Spoogue pas folichonnes, l’aquarelle n’est pas très bien maîtrisée ici, mais on va pardonner tout de même ce jeune auteur qui débute seulement. Spoogue est un fossoyeur (peu banal comme métier pour un héros de BD) et tombe amoureux d’un cageot : la princesse du royaume : Glenouille, qui est l’une de mes héroïnes BD’s préférées mais le brave Spoogue rencontre Kougna qui cherche à se servir de ses morts pour monter une armée rien que ça donne lieu à des scènes totalement cocasses, je pense notamment aux planches 16&18&19 : éclatant tout d’abord la reine un peu niaise : « oh mais qu’elle belle croûte messire Kougna, puis le vilain monsieur qui vient espionner Spoogue et Glenouille en train de faire des choses pas très catholiques qui dit à Kougna, qui se fait passer pour un peintre afin de rentrer dans le cimetière : « Oh la belle croûte » en passant en vitesse pet enfin le garde qui passe en cheval « oh la belle… »Kougna désespéré « Rhââ » mais la suite était « …toile », enfin bref, avouer que c’est assez marrant, comment ça non ? je raconte mal ? Bon, à part ce gag pas drôle il y a des cases vraiment sublimes où grâce à la peinture il arrive à donner un atmosphère les couleurs ne sont pas les-mêmes pour la région du cimetière et le château ! Des traits qui manquent quelques fois d’assurance mais cela n’ampute pas énormément la qualité général du dessin ! Les personnages sont aussi très caricaturés, je pense aux évêques du PIB ( Pontifical Bureau de l’Inquisition) qui ressemble aux Daltons en un peu plus musclés et plus laids. Des détails marrant comme toi, par exemple planche 3 avec le chien qui s’en prend plein la tête. Les illustrations sont très bien réussis, mention bien mais ils gagneront sans aucun doute d’assurance et d’esthétique aux fur et à mesure que les années passent. Vous l’aurez compris, même si je l’ai déjà un peu raconté avant, j’ai pas pu me retenir, que Spoogue est une série qui mêle humour déjanté et aventure fantastique, moi de mon côté je vois la quête de Kougna comme étant l’instrument de Milhiet pour faire part de son humour…mais ce n’est que mon humble avis, des situations cocasses, comme vous avez put vous en rendre compte avant, préfère pas en parler, c’était trop lamentable J… Une narration qui sert seulement à situer le lieux et le temps ce qui rend l’histoire plus fluide. Les dialogues sont vraiment éclatants, enfin…surtout les personnages qui les prononcent, il arrive habilement à rendre ceux-là attachants par leur remarque, leurs attitudes etc. qui des fois ressemblent à des Cartoons. Mais j’aimerai tout de relever un petit défaut qui fait hélas passer de 5/5 à 4/5 l’album : je ne vois pas beaucoup d’avenir en Spoogue, quoi ? deux tomes au maxi, et encore je me demande bien ce que ça va donner je pense qu’il ne sait pas donner assez de matière pour un second opus, c’est bien dommage, nous sommes promenés en ne sachant pas où l’on va, je ne sais pas vous mais moi ça me donne une impression assez bizarre, c’est désagréables, voilà le mot que je cherche ! Ce défaut non négligeable fait office de conclusion sur le scénario, qui à part cela est très bien, je le répète ! En fait je ne vois pas d’avenir en Spoogue mais plutôt en son créateur, j’ai nommé Olivier Milhiet, c’est plutôt un très bon premier album, voilà !

26/06/2002 (modifier)
Par bzzzzz
Note: 4/5
Couverture de la série Aquilon
Aquilon

Je ne suis pas du tout d'acord avec cette critique. Je pense que l'histoire presente une certaine originalite qui pourrait permettre un developpement interessant. Effectivement, le scenario est un peu léger pour un premier tome mais le dessin, dans la grande lignée de l'heroic fantasy actuel, sans apporter de revolution est bien agreable. Une série qui si elle n'en reste pas là et arrive a prendre son envole pourrait vraiment devenir queque chose de grand d'apres moi.

26/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Spoogue
Spoogue

Cette bd est géniale, les dessins sont très spécieux mais très bon, les couleurs sont formidable mais avant tout le scénario est à couper le souffle. C'est extrêmement drôle, il y a des rebondissement partout et surtout on prend toujours du plaisir à relire parce qu'on vois des petits détail que l'on a pas vus auparavant.

26/06/2002 (modifier)
Par Hugo
Note: 5/5
Couverture de la série Rubrique-à-Brac
Rubrique-à-Brac

Ne manquez pas ce monument de Gotlib! Dessin immédiatemment attachant, un gag minimum par case, un humour décalé à se tordre. J'apprécie beaucoup moins les excès sexe-déprime de l'auteur dans ses autres séries plus récentes (Rhaa Lovely ou Gai-Luron) mais la RAB (pour les intimes) est un INCONTOURNABLE de la BD française. Plein de nostalgie (ah! les années 60!), plein de bon sens... que du bonheur!

26/06/2002 (modifier)
Par piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Neon Genesis Evangelion
Neon Genesis Evangelion

Pourtant pas fan de manga et d'anime et général, je me suis pourtant lancé dans le visionnage des différents épisodes de la série... et j'ai été conquis !!! J'en ai donc profité pour me lancer dans la lecture de ce manga hors norme, beaucoup plus axé sur une étude approfondie de la psychologie des personnages que sur un réel conflit politique de grande envergure. Dans cette série, tout est affaire de symbolisme. Depuis l'explosion des anges, qui prennent une forme de croix religieuse, jusqu'a l'étude poussée des manuscrits de la mer morte, et donc de la génèse, par l'auteur, il est clair qu'Evangelion est une série atypique dont le courant religieux, si l'on souhaite y prendre garde, peux dérouter... Tout d'abord par le nom lui meme de la série : Evangelion, Un ange issu d'Eve, en traduction littérale, renforcé par la particule "Ion", si chère aux différents titre de la culture manga car synonyme de puissance, de pouvoir... Un super ange, issu d'êve, consacrée dans les manuscrits de la mer morte comme le premier ange, mais aussi la clé de la destruction du monde. Le titre, réelle clé de toute l'intrigue de la série comme on l'apprendra dans la suite des épisodes est donc lui aussi lourd d'un symbolisme fort. Les personnages, quant à eux, sont tous très particuliers autant par leur look que par leur attitude, et l'on tombe littéralement "amoureux" (au sens bdphile du terme) d'entre eux ne serait-ce que parceque la série nous expose leur psychologie au grand jour. Shinji, l'enfant dont le père l'a abandonné il y a fort longtemps déjà pour pouvoir étudier dans le géofront... l'enfant dont l'ame torturée le rend coupable de tout aux yeux des autres, du moins dans son esprit... Rei, personnage pour le moins enigmatique, à la fois froid comme la pierre et dont la chaleur intérieure est plus que palpable. De loin le personnage à la plus forte personnalité ne serait-ce que par la description que l'auteur nous en donne... Asuka, fiere entre les fiers, invincible moralement en public mais extremement fragile depuis la vision du suicide de sa mère... Bref, trois enfants qui feront l'histoire au fil des tomes et donneront l'impression au lecteur que la véritable crise sociale qui a lieu durant l'ensemble des albums n'a finalement que bien peu d'importance, comparée à l'evolution hasardeuse de ces gamins entrainés malgré eux dans une lutte à l'apparance perdue d'avance ! Les illustrations, type "manga" (Non !! :)) sont super détaillées, et on perçoit réellement le travail de documentation qu'il a été fait et qui a permis la description des différents véhicules, Evangelions, structures technologiques de la série. L'auteur tient ses personnages bien en main, autant sur le plan graphique que psychologique, les rendant tres crédible, presque vivants. En bref, une série qu'il faut avoir lu, mais où il faut être patient: les tomes mettent un temps à sortir, mais un temps.... argh !

26/06/2002 (modifier)