Toujours aussi culte à mon avis. Je me demande même si je ne préfère pas Betelgeuse à Aldebaran. Cette planète est encore plus fascinante que l'autre, les décors sont somptueux, le bestiaire impressionant et les personnages vraiment travaillés. Différence de taille: alors que plusieurs années se déroulent lors du cycle Aldébaran, tout tient en quelques jours lors du cycle Bételgeuse (à part le flash back du premier album). J'aime également beaucoup les couleurs, très contrastées de ces albums.
Je ne suis pas vraiment déçu par la fin du cycle même si je comprends assez bien que certains trouvent les révélations finales un peu facile. Ca a moins le mérite de nous en apprendre infiniment plus sur la mantrisse que les 9 premiers tomes! Je ne demande qu'à continuer à rêver et à me laisser submerger par le talent de Leo. Vivement le cycle Antarès!
J'adore tout ce que fait Manu Larcenet et Bill Baroud est sa meilleure réalisation. C'est un gros beauf d'agent secret dans un environnement où les ours blancs parlent et où Pifou joue les premiers rôles. C'est cynique mais toujours tordant et le dessin de Larcenet sert parfaitement son humour. Le dessin peut paraitre au premier abord un peu sommaire (perso j'aime bien) mais les dialogues sont ciselés au possible et les situations plus comiques les unes que les autres. C'est dommage que ça s'arrête au bout de 3 tome mais Bill Baroud a eu une belle fin de looser. A noter un quatrième tome sur la jeunesse de Bill Baroud bien marrant également et à l'analyse sociale nettement plus poussée.
Certains trouvent réducteurs de lier les animaux aux personnalités qu'on leur prèterait naturellement (les reptiles sont méchants, les chiens et chats sont gentils), moi je trouve ça plutôt normal et ça me séduit même assez. "Blacksad" respecte complètement les codes du film noir; ce relatif manque d'originalité sur le choix des animaux me parait donc être en droite ligne avec ce parti pris. Moi, j'aime bien parce que je ressens ici la même ambiance que dans les meilleurs films du genre: on s'attend à voir débarquer Philip Marlowe au coin d'un case; ça sent l'odeur humide du feutre mou et le tabac froid.
Le dessin est asbsolument superbe, dense mais dynamique et si le tome 1 n'a pas été beaucoup plus qu'un coup de bambou graphique, le 2 ajoute à cela un scénario à la hauteur. L'intrigue policière, quoique très correcte, n'est une nouvelle fois pas extrêmement originale. Par contre elle prend place sur une ambiance étouffante de racisme et de groupuscule d'extrème-droite plus ou moins légal et c'est une franche réussite. L'album de la confirmation mais il manque un poil d'originalité à l'ensemble pour le 5 étoiles; on n'en est vraiment pas loin ceci dit.
Je ne vais pas m'éterniser, tout a été dit et très bien dit. C'est un chef d'oeuvre, une des meilleures BD jamais faites; elle est en tout cas dans mon top 5 personnel. C'est drôle, c'est riche, c'est passionnant, c'est picaresque, c'est un bonheur. Un croisement entre Molière, Don Quichotte, le Baron de Munchausen et Marco Polo. C'est une preuve évidente que la BD ne doit pas être considéré comme un art mineur pour post adolescents boutonneux. Tout est parfait du scénario au dessin où la couleur directe de Masbou fait merveille. Chapeau bas messieurs!
Luz, auteur de l'excellent Les Mégret Gèrent la Ville nous refait là une BD sur le meme principe : Un personnage public qu'il n'aime que tres peu (c'est un doux euphemisme...) (et au passage que je n'apprecie guere plus) dans sa pseudo vie de tous les jours, sa vie tournée au ridicule, exagérée de toutes la manieres possibles. Plus elle sont ridicules, meilleurs c'est :)
je suis obligé de constater que cet album n'est pas aussi corrosif que celui sur les megret.
le personnage en lui meme est beaucoup moins drole, la caricature n'etait donc pas evidente.
ceci dit, Luz met d'avantage l'accent sur le coté social de son oeuvre. Chaque histoire comporte son petit message plus ou moins politisé, sans moralisme malsain, mais toujours avec humour. A la limite, ce ne peux gener que les personnes ayant un avis opposé au sien, mais ceux là ne lisent pas ses albums, ni le Charlie Hebdo (dans lequel est apparu Monsieur le Baron pour la premiere fois)
et puis, je dois avouer que j'adore le style de Luz. Aussi bien son style de dessin, que son style scenaristique.
les mises en scenes sont generalement excellentes, meme quand l'idée de depart du strip est assez moyenne.
bref, à lire pour se marrer de ce gros con qu'est Ernest. Pour une fois qu'il nous fait rire, profitons en !
Une petite meveille ! Largement autobiographiqe, cette histoire est pleine de tendresse. Je viens tout juste de relire cette BD, et c'est encore meilleur la deuxième fois. Michel Rabagliati a un talent de conteur extraordinaire. À découvrir absolument!
La seconde merveille de Cosey. Ce n'est pas aussi proche de la perfection que Saigon-hanoi, mais l'histoire est plus riche. Les problèmes abordés sont souvent graves, mais cela ne se ressent jamais comme une oppression mais plutot comme une douce tristesse.
Le bonheur qui transparait est toujours aussi présent: un bonheur qui ne se laisse pas ternir par les détails matériels.
Le souci du détail est toujours aussi présent et on ne finit pas de découvrir que chaque détail, du dessin ou de l'histoire est pensé. De longues pages se passent même de paroles sans que cela en souffre. L'avant dernière page est aussi une superbe réussite.
Encore une belle histoire à ne pas mettre de côté.
Une bien belle BD, ma foi. Le dessin tout d'abord est assez particulier et très personnel. Son aspect parfois leger et un peu caricatural, agrémenté de perspectives audacieuses et coloré de manière magnifique (surtout dans le premier) donne une force incroyable aux personnages. C'est magique, et bien que ce ne soit pas un de mes genres favoris, je suis envouté par ce conte grâce, surtout à la façon dont le personnages du marquis est traité.
Cette série est une référence. C'est par là que j'ai découvert l'oeuvre d'Andreas. Il y a une inventivité impressionnante et bien que l'on parte parfois dans tous les sens un souci de donner une cohérence (parfois, il faut chercher un peu tout de même).
On retrouve aussi les qualités artistiques, plus dans le découpage et les prises de vue hallucinantes choisies que dans le dessin lui-même. Le dessin est quand même très bon.
Certains passages sont même vraiment mythique. Si vous n'avez pas peur de l'étrange plongez vous dans ce monde impressionnant qui donne un peu le vertige. Une expérience inoubliable.
Je ne sais pas déterminer quelle caractéristique du dessin de Tardy le rend si adapté, mais je trouve vraiment que tout colle parfaitement. Quand on connait de plus un peu les lieux, on ne peut s'empêcher de s'y retrouver.
En plus cela vous donne de quoi manger pour ce qui est de l'histoire (surtout 120 rue de la gare) et les albums sont vraiment un plaisir. Il y a de plus une simplicité dans la façon de raconter, dans l'évolution de l'action, dans tous les détails qui donne un caractère sans faille à ces albums. On les vit vraiment.
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Bételgeuse
Toujours aussi culte à mon avis. Je me demande même si je ne préfère pas Betelgeuse à Aldebaran. Cette planète est encore plus fascinante que l'autre, les décors sont somptueux, le bestiaire impressionant et les personnages vraiment travaillés. Différence de taille: alors que plusieurs années se déroulent lors du cycle Aldébaran, tout tient en quelques jours lors du cycle Bételgeuse (à part le flash back du premier album). J'aime également beaucoup les couleurs, très contrastées de ces albums. Je ne suis pas vraiment déçu par la fin du cycle même si je comprends assez bien que certains trouvent les révélations finales un peu facile. Ca a moins le mérite de nous en apprendre infiniment plus sur la mantrisse que les 9 premiers tomes! Je ne demande qu'à continuer à rêver et à me laisser submerger par le talent de Leo. Vivement le cycle Antarès!
Bill Baroud
J'adore tout ce que fait Manu Larcenet et Bill Baroud est sa meilleure réalisation. C'est un gros beauf d'agent secret dans un environnement où les ours blancs parlent et où Pifou joue les premiers rôles. C'est cynique mais toujours tordant et le dessin de Larcenet sert parfaitement son humour. Le dessin peut paraitre au premier abord un peu sommaire (perso j'aime bien) mais les dialogues sont ciselés au possible et les situations plus comiques les unes que les autres. C'est dommage que ça s'arrête au bout de 3 tome mais Bill Baroud a eu une belle fin de looser. A noter un quatrième tome sur la jeunesse de Bill Baroud bien marrant également et à l'analyse sociale nettement plus poussée.
Blacksad
Certains trouvent réducteurs de lier les animaux aux personnalités qu'on leur prèterait naturellement (les reptiles sont méchants, les chiens et chats sont gentils), moi je trouve ça plutôt normal et ça me séduit même assez. "Blacksad" respecte complètement les codes du film noir; ce relatif manque d'originalité sur le choix des animaux me parait donc être en droite ligne avec ce parti pris. Moi, j'aime bien parce que je ressens ici la même ambiance que dans les meilleurs films du genre: on s'attend à voir débarquer Philip Marlowe au coin d'un case; ça sent l'odeur humide du feutre mou et le tabac froid. Le dessin est asbsolument superbe, dense mais dynamique et si le tome 1 n'a pas été beaucoup plus qu'un coup de bambou graphique, le 2 ajoute à cela un scénario à la hauteur. L'intrigue policière, quoique très correcte, n'est une nouvelle fois pas extrêmement originale. Par contre elle prend place sur une ambiance étouffante de racisme et de groupuscule d'extrème-droite plus ou moins légal et c'est une franche réussite. L'album de la confirmation mais il manque un poil d'originalité à l'ensemble pour le 5 étoiles; on n'en est vraiment pas loin ceci dit.
De Cape et de Crocs
Je ne vais pas m'éterniser, tout a été dit et très bien dit. C'est un chef d'oeuvre, une des meilleures BD jamais faites; elle est en tout cas dans mon top 5 personnel. C'est drôle, c'est riche, c'est passionnant, c'est picaresque, c'est un bonheur. Un croisement entre Molière, Don Quichotte, le Baron de Munchausen et Marco Polo. C'est une preuve évidente que la BD ne doit pas être considéré comme un art mineur pour post adolescents boutonneux. Tout est parfait du scénario au dessin où la couleur directe de Masbou fait merveille. Chapeau bas messieurs!
Monsieur le Baron
Luz, auteur de l'excellent Les Mégret Gèrent la Ville nous refait là une BD sur le meme principe : Un personnage public qu'il n'aime que tres peu (c'est un doux euphemisme...) (et au passage que je n'apprecie guere plus) dans sa pseudo vie de tous les jours, sa vie tournée au ridicule, exagérée de toutes la manieres possibles. Plus elle sont ridicules, meilleurs c'est :) je suis obligé de constater que cet album n'est pas aussi corrosif que celui sur les megret. le personnage en lui meme est beaucoup moins drole, la caricature n'etait donc pas evidente. ceci dit, Luz met d'avantage l'accent sur le coté social de son oeuvre. Chaque histoire comporte son petit message plus ou moins politisé, sans moralisme malsain, mais toujours avec humour. A la limite, ce ne peux gener que les personnes ayant un avis opposé au sien, mais ceux là ne lisent pas ses albums, ni le Charlie Hebdo (dans lequel est apparu Monsieur le Baron pour la premiere fois) et puis, je dois avouer que j'adore le style de Luz. Aussi bien son style de dessin, que son style scenaristique. les mises en scenes sont generalement excellentes, meme quand l'idée de depart du strip est assez moyenne. bref, à lire pour se marrer de ce gros con qu'est Ernest. Pour une fois qu'il nous fait rire, profitons en !
Paul a un travail d'été
Une petite meveille ! Largement autobiographiqe, cette histoire est pleine de tendresse. Je viens tout juste de relire cette BD, et c'est encore meilleur la deuxième fois. Michel Rabagliati a un talent de conteur extraordinaire. À découvrir absolument!
Le Voyage en Italie
La seconde merveille de Cosey. Ce n'est pas aussi proche de la perfection que Saigon-hanoi, mais l'histoire est plus riche. Les problèmes abordés sont souvent graves, mais cela ne se ressent jamais comme une oppression mais plutot comme une douce tristesse. Le bonheur qui transparait est toujours aussi présent: un bonheur qui ne se laisse pas ternir par les détails matériels. Le souci du détail est toujours aussi présent et on ne finit pas de découvrir que chaque détail, du dessin ou de l'histoire est pensé. De longues pages se passent même de paroles sans que cela en souffre. L'avant dernière page est aussi une superbe réussite. Encore une belle histoire à ne pas mettre de côté.
Le Roi Cyclope
Une bien belle BD, ma foi. Le dessin tout d'abord est assez particulier et très personnel. Son aspect parfois leger et un peu caricatural, agrémenté de perspectives audacieuses et coloré de manière magnifique (surtout dans le premier) donne une force incroyable aux personnages. C'est magique, et bien que ce ne soit pas un de mes genres favoris, je suis envouté par ce conte grâce, surtout à la façon dont le personnages du marquis est traité.
Rork
Cette série est une référence. C'est par là que j'ai découvert l'oeuvre d'Andreas. Il y a une inventivité impressionnante et bien que l'on parte parfois dans tous les sens un souci de donner une cohérence (parfois, il faut chercher un peu tout de même). On retrouve aussi les qualités artistiques, plus dans le découpage et les prises de vue hallucinantes choisies que dans le dessin lui-même. Le dessin est quand même très bon. Certains passages sont même vraiment mythique. Si vous n'avez pas peur de l'étrange plongez vous dans ce monde impressionnant qui donne un peu le vertige. Une expérience inoubliable.
Nestor Burma
Je ne sais pas déterminer quelle caractéristique du dessin de Tardy le rend si adapté, mais je trouve vraiment que tout colle parfaitement. Quand on connait de plus un peu les lieux, on ne peut s'empêcher de s'y retrouver. En plus cela vous donne de quoi manger pour ce qui est de l'histoire (surtout 120 rue de la gare) et les albums sont vraiment un plaisir. Il y a de plus une simplicité dans la façon de raconter, dans l'évolution de l'action, dans tous les détails qui donne un caractère sans faille à ces albums. On les vit vraiment.