Une grande bd avec plein de poésies, d'esprit.
C'est une analyse de la religion juive intéressante, les couleurs sont formidablement bien adaptées à l’histoire et au contexte géographique.
J'espère que la suite sera tout aussi bonne et qu'elle ne décevra point.
"I"s" a toujours été comparé avec "Vidéo Girl Aï" de par le même scénariste/dessinateur.
Ce sont en effet deux mangas pleins de romance et de casse-têtes amoureux mais également bourrés d'humour et de suspense...
Cependant, "I"s" est différent car on s'attache à son personnage principal (Séto) beaucoup plus facilement qu'à celui de "VGA" (Yota).
Le scénario est pas mal pour une histoire d'amour de jeunesse et moins tordu que "VGA" (d'où une étoile de plus). J'avoue qu'il me reste le dernier tome à lire mais je pense ne pas être déçu par la fin.
Les dessins sont, comme la majorité des mangas de ce genre bien faits, avec des petites têtes sympathiques pour les personnages dans les scènes comiques. Les filles quand à elles sont toujours aussi bien dessinées et il m'arrive même de trouver que Séto a une belle gueule et de me dire "ouaou il est super charmant" (oui je sais ce n'est qu'un dessin) ! :)
Si l'envie vous prend de lire un manga de ce genre (oui, ça peut arriver), je vous conseille vivemant celui-là car il a réussi à me séduire malgré qu'il soit quelque peu assez banal...
Aaah, tout de même ! L'absence de Raymond Calbuth laissait ici un vide énorme que nulle autre aventure ménagère, fût-elle une épopée du quotidien, ne pouvait combler !
Car Raymond Calbuth, c'est l'aventure au quotidien : il n'hésite pas une second à tourner ses pantoufles vers l'extérieur du lit, pour montrer son ouverture au monde ! Pas plus d'ailleurs qu'à faire partager l'imprévu à sa femme, en la ramenant -- comme ça, sur un coup de tête ! -- chez eux, alors qu'ils partaient en voyage !
Raymond Calbuth, c'est aussi la méfiance vis-à-vis des puissants, des extraterrestres et des poulpes. Pensez donc, les poulpes pourraient nous survivre et accéder à la conscience ! Et en plus, avec leurs huit bras, ils feraient de super gardiens de but... Alors, au cas où, Monique laisse huit patins, pour qu'un éventuel poulpe qui remplacerait l'humanité ne salisse pas son plancher.
Je n'ai lu que le tome 7 pour l'instant, mais j'ai retrouvé là l'humour Tronchien que j'aime. Moins grinçant que "Les Damnés de la Terre", l'humour est ici quand même à double tranchant. On rit, mais parfois un peu jaune. Car il faut bien le dire, Raymond Calbuth est l'incarnation de la vie quotidienne dans ce qu'elle a de plus quotidien, et qui nous menace tous plus ou moins (ne vous retournez pas, elle est derrière vous).
Loufoque, notre héros l'est complètement. Un peu déjanté aussi, mais il faut dire qu'il a survécu à l'anéantissement de toute vie grâce à son bain...
Que dire si ce n'est Lisez Raymond Calbuth !!! Du Tronchet, du bon Tronchet !
... Beau...
Que dire de plus ? Ce livre est simple, plein de non-dits. Ce que le texte ne dit pas, le dessin le montre; mieux ! nous le fait ressentir.
1er album, eh bien félicitations Monsieur Mardon, c'est une réussite !
Niveau graphique, j'ai été assez surpris de voir les différents styles qui apparaissent dans cet album. Varié, le dessin est vraiment très agréable (la couverture par exemple, je la trouve tout simplement magnifique !).
Alors bien sûr, ça n'est probablement pas un album grand public. Mais il vaut vraiment le détour !
A l'image d'un Pérec qui s'imposait des exercices de style dans ses écrits, Trondheim et Menu se sont lancés un défi : cent strips avec seulement 8 cases différentes !
Pari réussi ! Ces strips font sérieusement réfléchir à Dieu, à l'homme, à notre existence...
Trondheim est décidement très fort !
J'ai découvert cette bd au festival Paris BD (comme quoi, ca doit etre la bd à découvrir dans un festival !!)
C'est sympa, c'est original, ca faire presque toujours mouche... On sourit souvent (pour ne pas dire tout le temps) et on rit pour le reste !! Vraiment un coup de coeur ! Lisez Le fond du bocal, ca dechire !! :)
Beaucoup plus drole que "Le Chat" à mon avis...
Evidemment le dessin est simplifié à l'extrème, épuré même. C'en est étonnant de voir comment l'auteur arrive à donner de l'expression à ses personnages !
On s'identifie assez bien aux protagonistes, même si ceux-ci représentent une catégorie bien particulière -les jeunes parisiens célibataires- En fait, je dirais que même si on ne s'identifie pas totalement, leurs "aventures" sont tellement réalistes qu'on ne peut que croire que l'auteur les a déjà vécues !
C'est souvent drôle, léger, toujours sympathique. L'auteur marche selon moi avec "Mine de rien" sur les traces d'un "Monsieur Jean", peut-être en moins grave.
La série "Péché mortel" des mêmes auteurs m'avait un peu laissé sur ma faim. Par contre "Double JE" est allé au-delà de mes attentes. C'est une histoire audacieuse et captivante du début à la fin. Le dessin et les couleurs contribuent grandement à créer une ambiance particulière.
Une bd tout en réflexion intéressante à lire de bout en bout. Et effectivement l'exercice de style était périlleux mais il est réussi et on en ressort pas indemne.
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Le Chat du Rabbin
Une grande bd avec plein de poésies, d'esprit. C'est une analyse de la religion juive intéressante, les couleurs sont formidablement bien adaptées à l’histoire et au contexte géographique. J'espère que la suite sera tout aussi bonne et qu'elle ne décevra point.
I"s
"I"s" a toujours été comparé avec "Vidéo Girl Aï" de par le même scénariste/dessinateur. Ce sont en effet deux mangas pleins de romance et de casse-têtes amoureux mais également bourrés d'humour et de suspense... Cependant, "I"s" est différent car on s'attache à son personnage principal (Séto) beaucoup plus facilement qu'à celui de "VGA" (Yota). Le scénario est pas mal pour une histoire d'amour de jeunesse et moins tordu que "VGA" (d'où une étoile de plus). J'avoue qu'il me reste le dernier tome à lire mais je pense ne pas être déçu par la fin. Les dessins sont, comme la majorité des mangas de ce genre bien faits, avec des petites têtes sympathiques pour les personnages dans les scènes comiques. Les filles quand à elles sont toujours aussi bien dessinées et il m'arrive même de trouver que Séto a une belle gueule et de me dire "ouaou il est super charmant" (oui je sais ce n'est qu'un dessin) ! :) Si l'envie vous prend de lire un manga de ce genre (oui, ça peut arriver), je vous conseille vivemant celui-là car il a réussi à me séduire malgré qu'il soit quelque peu assez banal...
Raymond Calbuth
Aaah, tout de même ! L'absence de Raymond Calbuth laissait ici un vide énorme que nulle autre aventure ménagère, fût-elle une épopée du quotidien, ne pouvait combler ! Car Raymond Calbuth, c'est l'aventure au quotidien : il n'hésite pas une second à tourner ses pantoufles vers l'extérieur du lit, pour montrer son ouverture au monde ! Pas plus d'ailleurs qu'à faire partager l'imprévu à sa femme, en la ramenant -- comme ça, sur un coup de tête ! -- chez eux, alors qu'ils partaient en voyage ! Raymond Calbuth, c'est aussi la méfiance vis-à-vis des puissants, des extraterrestres et des poulpes. Pensez donc, les poulpes pourraient nous survivre et accéder à la conscience ! Et en plus, avec leurs huit bras, ils feraient de super gardiens de but... Alors, au cas où, Monique laisse huit patins, pour qu'un éventuel poulpe qui remplacerait l'humanité ne salisse pas son plancher. Je n'ai lu que le tome 7 pour l'instant, mais j'ai retrouvé là l'humour Tronchien que j'aime. Moins grinçant que "Les Damnés de la Terre", l'humour est ici quand même à double tranchant. On rit, mais parfois un peu jaune. Car il faut bien le dire, Raymond Calbuth est l'incarnation de la vie quotidienne dans ce qu'elle a de plus quotidien, et qui nous menace tous plus ou moins (ne vous retournez pas, elle est derrière vous). Loufoque, notre héros l'est complètement. Un peu déjanté aussi, mais il faut dire qu'il a survécu à l'anéantissement de toute vie grâce à son bain... Que dire si ce n'est Lisez Raymond Calbuth !!! Du Tronchet, du bon Tronchet !
Les Innommables
"Lorsqu'en 1980 apparurent dans les pages, jusqu'alors très sages, de Spirou ces trois personnages laids, paresseux, couards, combinards et grossiers...quoique polis avec les dames, la bande dessinée classique belge prit un coup de vieux. Les auteurs de la série, Yann Lepennetier et Didier Conrad, ont ainsi pris la tête d'un mouvement en faveur d'une bande dessinée humoristique décapante et adulte." © Henri Filippini, Dictionnaire de la bande dessinée, Bordas 1989 Ben voilà... ça change ! Y'a un côté irrévérencieux, glauque, qui ne me déplait pas ! Le scénario est très intéressant, on ne s'ennuie pas. Les héros sont TOTALEMENT atypiques mais on s'y attache tout de même (à force). Les dessins collent à l'histoire.
Vagues à l'âme
... Beau... Que dire de plus ? Ce livre est simple, plein de non-dits. Ce que le texte ne dit pas, le dessin le montre; mieux ! nous le fait ressentir. 1er album, eh bien félicitations Monsieur Mardon, c'est une réussite ! Niveau graphique, j'ai été assez surpris de voir les différents styles qui apparaissent dans cet album. Varié, le dessin est vraiment très agréable (la couverture par exemple, je la trouve tout simplement magnifique !). Alors bien sûr, ça n'est probablement pas un album grand public. Mais il vaut vraiment le détour !
Moins d'un quart de seconde pour vivre
A l'image d'un Pérec qui s'imposait des exercices de style dans ses écrits, Trondheim et Menu se sont lancés un défi : cent strips avec seulement 8 cases différentes ! Pari réussi ! Ces strips font sérieusement réfléchir à Dieu, à l'homme, à notre existence... Trondheim est décidement très fort !
Le Fond du bocal
J'ai découvert cette bd au festival Paris BD (comme quoi, ca doit etre la bd à découvrir dans un festival !!) C'est sympa, c'est original, ca faire presque toujours mouche... On sourit souvent (pour ne pas dire tout le temps) et on rit pour le reste !! Vraiment un coup de coeur ! Lisez Le fond du bocal, ca dechire !! :) Beaucoup plus drole que "Le Chat" à mon avis...
Mine de rien
Evidemment le dessin est simplifié à l'extrème, épuré même. C'en est étonnant de voir comment l'auteur arrive à donner de l'expression à ses personnages ! On s'identifie assez bien aux protagonistes, même si ceux-ci représentent une catégorie bien particulière -les jeunes parisiens célibataires- En fait, je dirais que même si on ne s'identifie pas totalement, leurs "aventures" sont tellement réalistes qu'on ne peut que croire que l'auteur les a déjà vécues ! C'est souvent drôle, léger, toujours sympathique. L'auteur marche selon moi avec "Mine de rien" sur les traces d'un "Monsieur Jean", peut-être en moins grave.
Double JE
La série "Péché mortel" des mêmes auteurs m'avait un peu laissé sur ma faim. Par contre "Double JE" est allé au-delà de mes attentes. C'est une histoire audacieuse et captivante du début à la fin. Le dessin et les couleurs contribuent grandement à créer une ambiance particulière.
Moins d'un quart de seconde pour vivre
Une bd tout en réflexion intéressante à lire de bout en bout. Et effectivement l'exercice de style était périlleux mais il est réussi et on en ressort pas indemne.