Le mot "culte" n'est vraiment pas trop fort pour qualifier cette Bande Dessinée - que dis-je, cette oeuvre.
Le 9ème Art prend vraiment tout son sens grâce au travail magnifique de Corbeyran & Guérineau.
Cette fiction serait-elle le reflet d'une certaine réalité ? Imaginé derrière un Bush ou un Chirac, l'ombre ailée d'un Stryges.
Les stryges ne seraient-ils pas les anges déchus que l'ange Michael auraient chassé sur la terre ?
Ne ressemblent-ils pas à ce qu'on appelait les Géants de Renoms (les Néphylims) au temps de Noé ?
Autant d'hypothèses qui se résume en une seule question : sommes-nous les seuls maîtres de notre destin ?
J'ai bien aimé le côté peu banal du scénario et la face cachée du FBI : les gars qui se font passer la photo de la nénette à poils, les trahisons au sein du service, l'exploitation du comptable malgré lui ... enfin bref toutes ses méthodes de travail.
Le comptable est sympa bien que pas trés énergique mais il posséde des ressources que l'on ne soupçonne pas, qui est Makabi ?
Bref une BD à découvrir dans le style réaliste qui sort des sentiers obscures de l'imagination de nos chers scénaristes. La série devrait être intéressante jusqu'au bout si leur travail reste sur le chemin qu'ils viennent de tracer.
Trondheim montre une fois de plus qu'il arrive à dessiner et raconter l'essentiel avec un minimum de décords, un personnage très simple,des gags simples et innovants.
Bravo à lui !
Houlà! Certains d'entre vous se sont défoulés. Au passage, Lucky Luke a même tenté d'expliquer sa définition de la bd. Désolé de le contredire m'est c'est bel et bien une bd qu'il a envoyé à la poubelle. Des petits dessins les uns à côté des autres qui, alignés ainsi forment une histoire, il n'en faut pas plus pour être une bd. Certes très simple, l'histoire : un bonhomme veut traverser un ravin, certes minimal le dessin, ce n'est qu'un bonhomme. Mais c'est bel et bien une bd.
Et c'est drôle, je trouve cela drôle et très agréable à lire, on a parfois l'impression de se retrouver devant un petit cartoon. Un peu comme les vieux petits dessins animés italiens minimalistes de notre enfance (monsieur Hickup, vous vous rappelez? le petit bonhomme qui avait tout le temps le hoquet, ou encore l'autre dont j'ai oublié le nom qui n'arrêtait pas de rire...).
Comme quoi on peut faire à la fois dans l'originalité et la simplicité...
Cette serie est une petite bulle d'air chez soleil prod. Enfin des personnages credibles et avec un peu de psychologie, ca ne fait pas de mal.
Les auteurs aiment bien passer du temps a montrer des "petits moments". C'est assez subtil, meme si le recit est parfois plombé justement par un exces de justifications. Les qualités du recit sont aussi son travers.
neanmoins ne boudons pas notre plaisir, d'autant que le suspens est mené tambour battant (pour parler comme les pros!)
Une très bonne BD en une tome bien dessinée et colorisée. Le scénario est original et efficace (bien qu'étant prétexte à une multitude de combats). En conclusion, versez une bonne dose de combats ensanglantés, une pincée d'humour et un soupçon d'érotisme, mélangez le tout et consommez sans modération!
"Little Nemo" est la première véritable BD de talent qui se laisse encore lire aujourd'hui, comparativement aux "Katzenjammers Kids" (Pim, Pam, Poum) ou Buster Brown. Le graphisme très élaboré de Winsor Mc Cay - avec son architecture "Art Nouveau", très marquée par son époque - et son imagination féconde concernant l'univers enfantin (le Père Noël, l'Homme de la Lune, Jack Frost, Willie Winckle, le roi Morphée...) engendrent une série poétique et emplie de charmes pour ceux qui possèdent encore occasionnellement une âme d'enfant. Les meilleurs épisodes se déroulent dans les premières années, lorsque le rêve tourne invariablement au cauchemar, avec une somme d'idées (la descente d'un escalier qui finit dans l'abîme, les maisons qui se mettent à marcher comme les Martiens de "La Guerre des Mondes, ou lorsque l'auteur joue (déjà) avec les conventions de la BD dans un épisode où les personnages sont dessinés de manière de plus en plus enfantine). Puis, la série commence à s'épuiser et tourne en rond, notamment quand Mc Cay change de journal. Mais "Little Nemo" reste une performance remarquable pour un album du début du siècle.
A lire et à re-lire plusieurs dizaines de fois avant d'espérer comprendre tout, sur tout.
Si la politique intérieur et extérieur, des scènes d'actions pointues, et un brin d'humour, rassemblés dans 5 tomes variés et complets, semble vous plaire, vous ne serez pas déçu !
Une série qui n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite hors du cénacle des amateurs avertis.
Pourtant, elle a tout pour plaire à commencer par le dessin superbe de Lepage qui n'a décidément qu'un seul défaut, c'est d'être trop chiche dans sa production. Plusieurs planches mériteraient assurément les honneurs d'une sérigraphie tant elles sont magnifiques (en particulier la première planche du troisième volume).
Une histoire originale ensuite. Au cours des cinq albums de la série, on découvre autant de tranches de vie de Névé et on ne peut s'empêcher de s'identifier à lui à un moment ou à un autre. C'est très prenant et, une fois arrivé au terme du dernier album, ce n'est pas sans un pincement au coeur qu'on le referme et qu'on dit adieu à Névé comme on dirait adieu à un ami de longue date en partance sans retour vers un pays lointain.
Rien que d'en parler, je replonge dans l'histoire et j'ai la gorge qui se noue. Je sais ce que je vais faire ce soir...
Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent. Simon Bisley s'arme de sa plus belle plume pour illustrer ce conte horrifique de Frank Miller, lui aussi en grande forme. L'histoire qu'il nous raconte est paranoïaque, subtile et profondément originale. Il joue tout le temps sur les fausses pistes. Au début, on imagine avoir à faire à un sale gamin à l'imagination un peu trop fertile qui refuse toute forme d'éducation, puis, peu à peu, on s'aperçoit que ses craintes sont fondées et que l'on tente à tout prix de le faire entrer dans le "moule", dans "Sacred Oaks, l'écosystème parfait, le rêve américain dans toute sa splendeur aseptisée, un monde libre, sans haine, sans violence, sans toxine...et sans cigarette...
Un must pour les amateurs de Bisley, comme pour ceux de Frank Miller.
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Le Chant des Stryges
Le mot "culte" n'est vraiment pas trop fort pour qualifier cette Bande Dessinée - que dis-je, cette oeuvre. Le 9ème Art prend vraiment tout son sens grâce au travail magnifique de Corbeyran & Guérineau. Cette fiction serait-elle le reflet d'une certaine réalité ? Imaginé derrière un Bush ou un Chirac, l'ombre ailée d'un Stryges. Les stryges ne seraient-ils pas les anges déchus que l'ange Michael auraient chassé sur la terre ? Ne ressemblent-ils pas à ce qu'on appelait les Géants de Renoms (les Néphylims) au temps de Noé ? Autant d'hypothèses qui se résume en une seule question : sommes-nous les seuls maîtres de notre destin ?
Lloyd Singer (Makabi)
J'ai bien aimé le côté peu banal du scénario et la face cachée du FBI : les gars qui se font passer la photo de la nénette à poils, les trahisons au sein du service, l'exploitation du comptable malgré lui ... enfin bref toutes ses méthodes de travail. Le comptable est sympa bien que pas trés énergique mais il posséde des ressources que l'on ne soupçonne pas, qui est Makabi ? Bref une BD à découvrir dans le style réaliste qui sort des sentiers obscures de l'imagination de nos chers scénaristes. La série devrait être intéressante jusqu'au bout si leur travail reste sur le chemin qu'ils viennent de tracer.
Mister O
Trondheim montre une fois de plus qu'il arrive à dessiner et raconter l'essentiel avec un minimum de décords, un personnage très simple,des gags simples et innovants. Bravo à lui !
Mister O
Houlà! Certains d'entre vous se sont défoulés. Au passage, Lucky Luke a même tenté d'expliquer sa définition de la bd. Désolé de le contredire m'est c'est bel et bien une bd qu'il a envoyé à la poubelle. Des petits dessins les uns à côté des autres qui, alignés ainsi forment une histoire, il n'en faut pas plus pour être une bd. Certes très simple, l'histoire : un bonhomme veut traverser un ravin, certes minimal le dessin, ce n'est qu'un bonhomme. Mais c'est bel et bien une bd. Et c'est drôle, je trouve cela drôle et très agréable à lire, on a parfois l'impression de se retrouver devant un petit cartoon. Un peu comme les vieux petits dessins animés italiens minimalistes de notre enfance (monsieur Hickup, vous vous rappelez? le petit bonhomme qui avait tout le temps le hoquet, ou encore l'autre dont j'ai oublié le nom qui n'arrêtait pas de rire...). Comme quoi on peut faire à la fois dans l'originalité et la simplicité...
Les Aquanautes
Cette serie est une petite bulle d'air chez soleil prod. Enfin des personnages credibles et avec un peu de psychologie, ca ne fait pas de mal. Les auteurs aiment bien passer du temps a montrer des "petits moments". C'est assez subtil, meme si le recit est parfois plombé justement par un exces de justifications. Les qualités du recit sont aussi son travers. neanmoins ne boudons pas notre plaisir, d'autant que le suspens est mené tambour battant (pour parler comme les pros!)
La fille du bourreau
Une très bonne BD en une tome bien dessinée et colorisée. Le scénario est original et efficace (bien qu'étant prétexte à une multitude de combats). En conclusion, versez une bonne dose de combats ensanglantés, une pincée d'humour et un soupçon d'érotisme, mélangez le tout et consommez sans modération!
Little Nemo in Slumberland
"Little Nemo" est la première véritable BD de talent qui se laisse encore lire aujourd'hui, comparativement aux "Katzenjammers Kids" (Pim, Pam, Poum) ou Buster Brown. Le graphisme très élaboré de Winsor Mc Cay - avec son architecture "Art Nouveau", très marquée par son époque - et son imagination féconde concernant l'univers enfantin (le Père Noël, l'Homme de la Lune, Jack Frost, Willie Winckle, le roi Morphée...) engendrent une série poétique et emplie de charmes pour ceux qui possèdent encore occasionnellement une âme d'enfant. Les meilleurs épisodes se déroulent dans les premières années, lorsque le rêve tourne invariablement au cauchemar, avec une somme d'idées (la descente d'un escalier qui finit dans l'abîme, les maisons qui se mettent à marcher comme les Martiens de "La Guerre des Mondes, ou lorsque l'auteur joue (déjà) avec les conventions de la BD dans un épisode où les personnages sont dessinés de manière de plus en plus enfantine). Puis, la série commence à s'épuiser et tourne en rond, notamment quand Mc Cay change de journal. Mais "Little Nemo" reste une performance remarquable pour un album du début du siècle.
Apple Seed
A lire et à re-lire plusieurs dizaines de fois avant d'espérer comprendre tout, sur tout. Si la politique intérieur et extérieur, des scènes d'actions pointues, et un brin d'humour, rassemblés dans 5 tomes variés et complets, semble vous plaire, vous ne serez pas déçu !
Névé
Une série qui n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite hors du cénacle des amateurs avertis. Pourtant, elle a tout pour plaire à commencer par le dessin superbe de Lepage qui n'a décidément qu'un seul défaut, c'est d'être trop chiche dans sa production. Plusieurs planches mériteraient assurément les honneurs d'une sérigraphie tant elles sont magnifiques (en particulier la première planche du troisième volume). Une histoire originale ensuite. Au cours des cinq albums de la série, on découvre autant de tranches de vie de Névé et on ne peut s'empêcher de s'identifier à lui à un moment ou à un autre. C'est très prenant et, une fois arrivé au terme du dernier album, ce n'est pas sans un pincement au coeur qu'on le referme et qu'on dit adieu à Névé comme on dirait adieu à un ami de longue date en partance sans retour vers un pays lointain. Rien que d'en parler, je replonge dans l'histoire et j'ai la gorge qui se noue. Je sais ce que je vais faire ce soir...
Bad Boy
Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent. Simon Bisley s'arme de sa plus belle plume pour illustrer ce conte horrifique de Frank Miller, lui aussi en grande forme. L'histoire qu'il nous raconte est paranoïaque, subtile et profondément originale. Il joue tout le temps sur les fausses pistes. Au début, on imagine avoir à faire à un sale gamin à l'imagination un peu trop fertile qui refuse toute forme d'éducation, puis, peu à peu, on s'aperçoit que ses craintes sont fondées et que l'on tente à tout prix de le faire entrer dans le "moule", dans "Sacred Oaks, l'écosystème parfait, le rêve américain dans toute sa splendeur aseptisée, un monde libre, sans haine, sans violence, sans toxine...et sans cigarette... Un must pour les amateurs de Bisley, comme pour ceux de Frank Miller.