Une BD toute en finesse, qui entremêle les souvenirs ressurgissants de la protagoniste amnésique à la réalité qui l'entoure, et l'aide dans sa quête d'identité. L'arrière-fond historique vient corser tout ça. Du bon Servais, qui sait jouer sur la corde sensible sans verser dans le mélo.
P-S : cette histoire fait partie de la collection "la mémoire des arbres".
Auclair avait des préoccupations écologique en avance sur son temps. La peur du nucléaire, l'angoisse de voir les hommes compromettre leur avenir commun est un leitmotiv lancinant dans cette série.
Même si cette série n'est plus éditée, même si apparemment pas grand monde ne la regrette, je considère quant à moi, qu'elle est l'une des plus matures que la bd ait produite. Si vous pouvez la découvrir au hasard de vos brocantes, n'hésitez pas. On ne fabrique plus des histoires aussi bien faites.
Une série merveilleuse, drôle sans jamais être vulgaire, sensible sans jamais tomber dans le sentimentalisme à deux balles. D'album en album, la série s'améliore pour atteindre le statut de chef d'oeuvre. A lire également: un hors-série de Monsieur Jean en noir et blanc paru dans la collection Tohu Bohu des humanos et "journal d'un album" paru à l'Association dans lequel les auteurs racontent la création d'un album de la série (le 3e) sur un mode autobiographique.
Souvent copié, rarement égalé!
Je ne comprend pas du tout Spooky quand il dit de cette série qu'elle a un dessin brouillon et un scénario incompréhensible. Le dessin est très personnel et d'une très grande expressivité. Les couleurs sont très belles. Les scénarii, s'ils ne sont pas d'une très grande originalité sont de très bonne qualité, chaque album est une histoire à part entière. C'est devenu si rare qu'on en prend un réel plaisir. Evidement certains d'entre eux s'achèvent de manière un peu trop rapide. On sent parfois Robin trop à l'étroit dans ce format 46 planches. Une série à conseiller, surtout aux adolescents.
J'aime beaucoup le dessin de Cromwell, il est inventif et d'une très grande qualité. Sa palette chromatique n'est certes pas très étendue, elle procure néanmoins une ambiance des plus délectables. Les personnages et les situations sont déjantés à souhait et la narration, divisées en chapitre sous forme de journal, souvent inventive. Les trois premiers tomes forment un tryptique. Un quatrième est paru en 97 et semblait inaugurer un nouveau cycle dont on a malheureusement jamais vu la suite. Contentez vous donc des trois premiers tomes, le quatrième est superflu, pour l'instant tout du moins, tant qu'il n'est pas assuré qu'une suite arrivera un jour.
LE chef-d'oeuvre de la bande dessinée américaine. Une réflexion poussée et passionante sur le personnage du super-héros, une critique sans complaisance de l'idéologie américaine, et une oeuvre d'une richesse formelle absolument ahurissante. Tout bdphile se doit d'avoir lu ce monument!
Le premier album de Z00 est paru en 1994, le second a été édité en 1999. 5 ans, c'est long et il est a espérer que nous ne devrons pas attendre le même nombre d'années avant de voir le troisième et dernier volet de Zoo dans les librairies. Même si c'était le cas, cela vaut la peine d'attendre, largement. Le premier volet me touchait déjà par la sensibilité graphique qui y était exprimée et par la force de ses personnages. Le deuxième tome m'ébranle. J'ai rarement lu une histoire aussi émouvante en bande dessinée. C'est fort, poignant et d'une maîtrise tout à fait exceptionnelle. Parlons du dessin, tout d'abord, Frank est au sommet de son art. Son trait est sensuel, libre de posséder l'espace de la planche comme il l'entends. Les couleurs sépia ajoute leur poésie à un découpage minutieux d'une très grande qualité et d'une très grande invention. Face à une telle qualité graphique, le scénario n'est pas en reste, poignant, il nous offre des personnages dont la puissance de réalité est tout simplement étonnante. C'est bien sûr le troisième qui nous confirmera si oui ou non, cette saga s'imposera comme une œuvre maîtresse du 9e art mais on peut déjà dire que c'est en très bonne voie. Ma conclusion est simple, elle s'adresse d'un lecteur à d'autres lecteurs: ne passez pas à côté de ZOO!
Névé raconte l'itinéraire psychologique d'un adolescent traumatisé par la mort de son père, la folie de sa tante, et en pleine recherche d'absolu. C'est une série poétique et attachante, par moment un peu trop guimauve mais généralement émouvante.
C'est une série qui s'adresse à un public adolescent, avide d'histoires vibrantes et profondément humaine. Ceux qui ont aimés des séries comme Broussaille et Jonathan devraient adorer.
Mais ce qui fait, à mon avis, le mérite de cette série, au-delà du bon scénario, c'est le dessin de Lepage. Il est magnifique, c'est du grand art, son découpage et sa mise en page sont irréprochables.
J'irai un peu plus loin que mes prédecesseurs : pour moi, cette série est un des meilleurs polars que j'ai pu lire en bd. Je ne suis pas un fana de David Chauvel mais je trouve qu'il a frappé très fort avec cette série, vraiment très très fort. Pour une raison principale : j'ai ressenti à la lecture de ces trois tomes de telles émotions! La fin du troisième et dernier tome atteint le paroxysme du dramatique, j'en ai pleuré. Mais attention, Chauvel ne tombe jamais ici dans le larmoyant et l'émotion facile et je ne suis pas moi-même du genre à me laisser aller facilement à pleurnicher, mais ici, devant la vérité des personnages, je n'ai pas pu me retenir.
Vous pouvez vous jetez sur la version en noir et blanc, le dessin y est très beau et prouve qu'il n'avait pas besoin de couleurs. Cette édition a aussi l'avantage d'être plus économique. Alors un tel bijou à ce prix-là!
Délirant Larcenet. Ces super-héros injustement méconnus me font tordre de rire. Je trouve même ça plus drôle que Bill Baround (à l'inverse de l'avis général). La rencontre entre super-scientifique man et Jésus est un moment d'anthologie, j'étais plié et j'ai relu ce gag au moins une vingtaine de fois.
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La lettre froissée
Une BD toute en finesse, qui entremêle les souvenirs ressurgissants de la protagoniste amnésique à la réalité qui l'entoure, et l'aide dans sa quête d'identité. L'arrière-fond historique vient corser tout ça. Du bon Servais, qui sait jouer sur la corde sensible sans verser dans le mélo. P-S : cette histoire fait partie de la collection "la mémoire des arbres".
Simon du fleuve
Auclair avait des préoccupations écologique en avance sur son temps. La peur du nucléaire, l'angoisse de voir les hommes compromettre leur avenir commun est un leitmotiv lancinant dans cette série. Même si cette série n'est plus éditée, même si apparemment pas grand monde ne la regrette, je considère quant à moi, qu'elle est l'une des plus matures que la bd ait produite. Si vous pouvez la découvrir au hasard de vos brocantes, n'hésitez pas. On ne fabrique plus des histoires aussi bien faites.
Monsieur Jean
Une série merveilleuse, drôle sans jamais être vulgaire, sensible sans jamais tomber dans le sentimentalisme à deux balles. D'album en album, la série s'améliore pour atteindre le statut de chef d'oeuvre. A lire également: un hors-série de Monsieur Jean en noir et blanc paru dans la collection Tohu Bohu des humanos et "journal d'un album" paru à l'Association dans lequel les auteurs racontent la création d'un album de la série (le 3e) sur un mode autobiographique. Souvent copié, rarement égalé!
Koblenz
Je ne comprend pas du tout Spooky quand il dit de cette série qu'elle a un dessin brouillon et un scénario incompréhensible. Le dessin est très personnel et d'une très grande expressivité. Les couleurs sont très belles. Les scénarii, s'ils ne sont pas d'une très grande originalité sont de très bonne qualité, chaque album est une histoire à part entière. C'est devenu si rare qu'on en prend un réel plaisir. Evidement certains d'entre eux s'achèvent de manière un peu trop rapide. On sent parfois Robin trop à l'étroit dans ce format 46 planches. Une série à conseiller, surtout aux adolescents.
Anita Bomba
J'aime beaucoup le dessin de Cromwell, il est inventif et d'une très grande qualité. Sa palette chromatique n'est certes pas très étendue, elle procure néanmoins une ambiance des plus délectables. Les personnages et les situations sont déjantés à souhait et la narration, divisées en chapitre sous forme de journal, souvent inventive. Les trois premiers tomes forment un tryptique. Un quatrième est paru en 97 et semblait inaugurer un nouveau cycle dont on a malheureusement jamais vu la suite. Contentez vous donc des trois premiers tomes, le quatrième est superflu, pour l'instant tout du moins, tant qu'il n'est pas assuré qu'une suite arrivera un jour.
Watchmen
LE chef-d'oeuvre de la bande dessinée américaine. Une réflexion poussée et passionante sur le personnage du super-héros, une critique sans complaisance de l'idéologie américaine, et une oeuvre d'une richesse formelle absolument ahurissante. Tout bdphile se doit d'avoir lu ce monument!
Zoo
Le premier album de Z00 est paru en 1994, le second a été édité en 1999. 5 ans, c'est long et il est a espérer que nous ne devrons pas attendre le même nombre d'années avant de voir le troisième et dernier volet de Zoo dans les librairies. Même si c'était le cas, cela vaut la peine d'attendre, largement. Le premier volet me touchait déjà par la sensibilité graphique qui y était exprimée et par la force de ses personnages. Le deuxième tome m'ébranle. J'ai rarement lu une histoire aussi émouvante en bande dessinée. C'est fort, poignant et d'une maîtrise tout à fait exceptionnelle. Parlons du dessin, tout d'abord, Frank est au sommet de son art. Son trait est sensuel, libre de posséder l'espace de la planche comme il l'entends. Les couleurs sépia ajoute leur poésie à un découpage minutieux d'une très grande qualité et d'une très grande invention. Face à une telle qualité graphique, le scénario n'est pas en reste, poignant, il nous offre des personnages dont la puissance de réalité est tout simplement étonnante. C'est bien sûr le troisième qui nous confirmera si oui ou non, cette saga s'imposera comme une œuvre maîtresse du 9e art mais on peut déjà dire que c'est en très bonne voie. Ma conclusion est simple, elle s'adresse d'un lecteur à d'autres lecteurs: ne passez pas à côté de ZOO!
Névé
Névé raconte l'itinéraire psychologique d'un adolescent traumatisé par la mort de son père, la folie de sa tante, et en pleine recherche d'absolu. C'est une série poétique et attachante, par moment un peu trop guimauve mais généralement émouvante. C'est une série qui s'adresse à un public adolescent, avide d'histoires vibrantes et profondément humaine. Ceux qui ont aimés des séries comme Broussaille et Jonathan devraient adorer. Mais ce qui fait, à mon avis, le mérite de cette série, au-delà du bon scénario, c'est le dessin de Lepage. Il est magnifique, c'est du grand art, son découpage et sa mise en page sont irréprochables.
Nuit Noire
J'irai un peu plus loin que mes prédecesseurs : pour moi, cette série est un des meilleurs polars que j'ai pu lire en bd. Je ne suis pas un fana de David Chauvel mais je trouve qu'il a frappé très fort avec cette série, vraiment très très fort. Pour une raison principale : j'ai ressenti à la lecture de ces trois tomes de telles émotions! La fin du troisième et dernier tome atteint le paroxysme du dramatique, j'en ai pleuré. Mais attention, Chauvel ne tombe jamais ici dans le larmoyant et l'émotion facile et je ne suis pas moi-même du genre à me laisser aller facilement à pleurnicher, mais ici, devant la vérité des personnages, je n'ai pas pu me retenir. Vous pouvez vous jetez sur la version en noir et blanc, le dessin y est très beau et prouve qu'il n'avait pas besoin de couleurs. Cette édition a aussi l'avantage d'être plus économique. Alors un tel bijou à ce prix-là!
Les Superhéros Injustement Méconnus
Délirant Larcenet. Ces super-héros injustement méconnus me font tordre de rire. Je trouve même ça plus drôle que Bill Baround (à l'inverse de l'avis général). La rencontre entre super-scientifique man et Jésus est un moment d'anthologie, j'étais plié et j'ai relu ce gag au moins une vingtaine de fois.