Une bien bonne série, ma fois, qui devrait se trouver dans toutes les bonnes maisons...
Les aventures de Théodore sont pour moi un must que je prends un plaisir chaque fois renouvelé à relire...
Il y a une maîtrise du dessin qui n'est contrebalancée que par celle du scénario.
J'exagère? C'est possible, mais peut m'en chaud, j'ai vraiment craqué pour Théodore et surtout pour cet intriguant Mr Novembre qui vaut à lui tout seul son pesant de cacahuètes dans l'intérêt de cette BD.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je n'aurai qu'un conseil: lisez le et profitez de l'ambiance qui s'en dégage, du caractère de ce Théodore Poussin qui ne paye pas de mine, mais qui vous entraînera dans des recoins mal famés terriblement bien décrits et dessinés.
Sans craindre le ridicule, je paraphraserai un slogan connu: Le Gall, le goût!
Oui, je trouve cette série "culte" et je le crie haut et fort.
Tout droit sorti de l’imaginaire de La Fontaine, notre ami Garulfo, batracien de son état, croit en l’homme. Cette grenouille des plus naïve fait, dans sa quête utopique, la rencontre d’une méchante et (il faut le dire) horrible sorcière qu’il prend pour une fée toute gentille et toute jolie (pourtant vu sa tronche on peut pas se planter). Bref, le voilà métamorphosé en beau prince, malheureusement (pour lui et pour les autres) il ignore tout du monde qui l’entoure ce qui va provoquer une cascade d’événements pas forcément bénéfique.
Ayroles nous conte, alors, avec humour les aventures (mésaventures ?) de ce Candide tout vert, dont le seul leitmotiv est de devenir un homme, homme qu’il admire tant. Nous voilà embarqué dans un véritable conte philosophique, où l’auteur pose un regard critique sur l’espèce humaine.
Cette fable décalée et loufoque, reste, dans sa forme et sa construction, dans l’esprit des contes de fées sans les parodier. L’auteur expose sa grande capacité à créer des dialogues plus croustillants les uns que les autres, en maniant langage soutenu et un langage plus contemporain, le résultat est excellent. Cependant l’humour « parlé » n’est pas tout, il utilise avec brio un comique de situation et un comique de geste, mis en valeur par le graphisme léger et très expressif de Maïorana (certaines cases deviennent alors irrésistible).
Vous l’aurez compris « Garulfo » est une série succulente à tout point de vue, à la fois simple et complexe.
Voici un extrait pour vous montrer la maîtrise de Ayroles à varier son type de langage, ce qui aboutit à des dialogues assez marrant. (en tout cas cette réplique me fait bien triper)
«Ô Dieux chagrins qui m’affublâtes de cette squameuse enveloppe, j’irai contre vos édits, car dussé-je franchir mille lieues, dussé-je vaincre mille périls, dussé-je pour cela perdre mon âme… JE SERAI UN HOMME ! »
Intégrale de nouvelles polar sympa, par le grand Giardino (Jonas Fink, Vacances Fatales). Sam Pezzo a ceci de particuler qu'il reste dans des histoires assez banales, confluant parfois au burlesque : deux truands flinguent un type dans les chiottes d'un bar, et personne ne fait mine de broncher, pas même de suer la peur. Indifférence, c'est tout.
L'ambiance est généralement plutôt tordue : l'intrigue se dénoue souvent dans une direction complètement inattendue, qui nous fait parfois nous rendre compte que Sam s'est bien fait avoir, et nous le montre se retrouvant Grosjean comme devant. Giardino manie fort bien l'ironie, que ce soit dans le sort réservé à son personnage, ou dans ses commentaires pastichant le style polar série noire - un peu à la manière du Choucas, mais en moins prononcé.
Ainsi s'attache-t-on à ce brave fouineur.... qui reste très fouillé, "vrai" dans son personnage.
Le dessin, lui, tout de noir et de blanc, enfonce encore le clou de l'ambiance vaguement sordide, vaguement burlesque (particulièrement les tronches de certains personnages), et par son apparente netteté lisse ajoute encore à la distance ironique d'avec le personnage.
Ce n’est pas en lisant les albums de la série au fur et à mesure de leur parution que j’ai découvert cette série, mais en lisant les quatre premiers albums dans la même journée. Ceci a mis en évidence la continuité de l’histoire qui s’enchaîne à merveille d’un album à l’autre. Les auteurs nous font partager l’intimité de la vie d’un tueur, au premier abord, personnage repoussant, mais qui au fil de l’histoire révèle une personnalité complexe, multipliant les questions existentiels sur l’homme et sur la société. On est en présence d’un tueur qui exécute ses missions mais en se posant quand même beaucoup de questions (rien à voir avec Torpedo si cela parle à certains d’entre vous). Les dessins sont intéressant et la mise en couleurs remarquables. Les ambiances de couleurs très différentes des divers lieux fréquenté par le héros rendent ceux ci distincts et marquants aidant ainsi à donner du rythme à l’histoire. Pour que celle ci ne perde pas de son interet, il serait bien que les auteurs concluent les aventures du tueur en deux ou trois albums à venir. De plus à ce niveaux de la série il est difficile de savoir si le héros va connaître une sortie positive ou tragique, conséquence de ses sentiments de plus en plus humain qui semblent prendre le pas sur la machine à tuer.
Reprocher à cet ouvrage d'être sombre, oppressant, vomitif, dérangeant, horrible et affreux équivaudra à en faire ce qu'il est : LA BD CULTE de L'ANTI-CULTE !!!
Parole d'auteur Delcourt, j'espère avoir assez de talent pour faire un truc comme ça un de ces jours !
Cela faisait longtemps que je voulais voir cet album pour lequel je partais avec un bon a-priori !
Et je n'ai pas été décu !
bien sur il n'est pas un chef d'oeuvre, mais il faut reconnaitre que les dessins et l'&mbiance sont de qualitées !Les couleurs donnent bien vie à l'hiistoire, laquelle sans être iltra originale s'annonce assez interessante, et peut au moins se vanter de jouir d'une action soutenue !
A voir ! un truc qui change, d'une maison prometeuse
Quel voyage ! Quelle limpidité ! Et pourtant rarement une histoire apparemment aussi simple n'aura été si dense. Rarement une mosaïque de destins et de personnages n'aura été à la fois si complexe et si facile à appréhender. La princesse et le fou, les deux detectives, le roi et le grand org... puri...manipulateur, puis le grand purificateur et le putatif, le robot enfin tous les autres, sont en fait chacun les éléments indépendants d'un grand ensemble. D'un grand ensemble merveilleusement organisé et cohérent. Et c'est là où turf fait fort. Il arrive à créer un univers cohérent à partir d'une douce folie qui aurait pu partir anarchiquement dans tous les sens. Au lieu de cela, il distille l'irrationnel, la poésie, l'imagination à partir d'un canevas à la fois fluide et rigoureux.
Avec cette histoire et je me répéte, nous entrons de plein pied en plein coeur de l'imaginaire, du rêve et de la poésie. Il n'est pas innocent d'ailleurs de voir autant d'allusions aux rêves tout au long des quatre tomes. Un peu comme si le monde onirique était indissociablement lié à celui des eaux folles. Et là où turf démontre à nouveau toute sa maestria, c'est justement dans la manière de mêler les deux. Pas besoin pour lui de nous expliquer de manière lourde et prétentieuse dans quelle sphère ses héros évoluent. Non ! Il utilise pour cela toutes les ressources du neuvième art. Il varie sa palette graphique, et à la manière de ces musiciens qui modulent leur instrument pour susciter l'émotion, il enrichit ses personnages d'une vie qui ne se limite pas à celle de l'histoire qu'il raconte. Et en faisant cela, il nous les montre dans leur doute et leur humanité.
Quant à la beauté plastique de l'ensemble, que dire de plus ? Que les planches sont d'une beauté et d'une maitrise impressionnante ? Que tout l'art du découpage, de la mise en encre et en couleur sont ici mobilisés ? Inutile d'autres l'ont dit bien mieux que moi.
J'ajouterai juste que cette bd effectivement inclassable, est un régal de lecteur, du même calibre que de cape et de crocs.
ps. je n'ai pas parlé des schloumpfs, mais Dieu que c'est drôle... comme le robot d'ailleurs.
Les quatre tomes de Sambre me font l'effet de la boîte de Pendore dans ma bibliothèque. Ils me font peur.
En ouvrant l'un d'eux, simplement en tournant quelques pages, toutes l'histoire me revient en tête, toute cette malédiction amoureuse, et le malaise m'envahi. Ce malaise éternel, auquel on cherche, désepérément, une solution, une explication, une échappée, toute en sachant qu'il n'y en a pas.
Comment est-il possible de coucher autant de vérité sur du papier, coincée entre deux couvertures de carton ?? Et autant de beauté...
La premiere serie d'Isabelle Dethan: les dessins et les couleurs sont superbes, le scenar est interessant, plaisant et bien mené, les personnage attachants et sympathiques.
Une tres bonne BD
Tout à fait génial ! Une des meilleures séries que je connais même si je ne suis pas spécialiste. Très beau design, belle intrigue, excellente mise en scène, personnages attachants. A suivre, elle deviendra sûrement culte avec 3 ou 4 tomes de plus. Ce qui me le fait penser, c'est qu'il est amusant de constater la variété et l'opposition des avis.
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Théodore Poussin
Une bien bonne série, ma fois, qui devrait se trouver dans toutes les bonnes maisons... Les aventures de Théodore sont pour moi un must que je prends un plaisir chaque fois renouvelé à relire... Il y a une maîtrise du dessin qui n'est contrebalancée que par celle du scénario. J'exagère? C'est possible, mais peut m'en chaud, j'ai vraiment craqué pour Théodore et surtout pour cet intriguant Mr Novembre qui vaut à lui tout seul son pesant de cacahuètes dans l'intérêt de cette BD. Pour ceux qui ne connaissent pas, je n'aurai qu'un conseil: lisez le et profitez de l'ambiance qui s'en dégage, du caractère de ce Théodore Poussin qui ne paye pas de mine, mais qui vous entraînera dans des recoins mal famés terriblement bien décrits et dessinés. Sans craindre le ridicule, je paraphraserai un slogan connu: Le Gall, le goût! Oui, je trouve cette série "culte" et je le crie haut et fort.
Garulfo
Tout droit sorti de l’imaginaire de La Fontaine, notre ami Garulfo, batracien de son état, croit en l’homme. Cette grenouille des plus naïve fait, dans sa quête utopique, la rencontre d’une méchante et (il faut le dire) horrible sorcière qu’il prend pour une fée toute gentille et toute jolie (pourtant vu sa tronche on peut pas se planter). Bref, le voilà métamorphosé en beau prince, malheureusement (pour lui et pour les autres) il ignore tout du monde qui l’entoure ce qui va provoquer une cascade d’événements pas forcément bénéfique. Ayroles nous conte, alors, avec humour les aventures (mésaventures ?) de ce Candide tout vert, dont le seul leitmotiv est de devenir un homme, homme qu’il admire tant. Nous voilà embarqué dans un véritable conte philosophique, où l’auteur pose un regard critique sur l’espèce humaine. Cette fable décalée et loufoque, reste, dans sa forme et sa construction, dans l’esprit des contes de fées sans les parodier. L’auteur expose sa grande capacité à créer des dialogues plus croustillants les uns que les autres, en maniant langage soutenu et un langage plus contemporain, le résultat est excellent. Cependant l’humour « parlé » n’est pas tout, il utilise avec brio un comique de situation et un comique de geste, mis en valeur par le graphisme léger et très expressif de Maïorana (certaines cases deviennent alors irrésistible). Vous l’aurez compris « Garulfo » est une série succulente à tout point de vue, à la fois simple et complexe. Voici un extrait pour vous montrer la maîtrise de Ayroles à varier son type de langage, ce qui aboutit à des dialogues assez marrant. (en tout cas cette réplique me fait bien triper) «Ô Dieux chagrins qui m’affublâtes de cette squameuse enveloppe, j’irai contre vos édits, car dussé-je franchir mille lieues, dussé-je vaincre mille périls, dussé-je pour cela perdre mon âme… JE SERAI UN HOMME ! »
Sam Pezzo (Les Enquêtes de)
Intégrale de nouvelles polar sympa, par le grand Giardino (Jonas Fink, Vacances Fatales). Sam Pezzo a ceci de particuler qu'il reste dans des histoires assez banales, confluant parfois au burlesque : deux truands flinguent un type dans les chiottes d'un bar, et personne ne fait mine de broncher, pas même de suer la peur. Indifférence, c'est tout. L'ambiance est généralement plutôt tordue : l'intrigue se dénoue souvent dans une direction complètement inattendue, qui nous fait parfois nous rendre compte que Sam s'est bien fait avoir, et nous le montre se retrouvant Grosjean comme devant. Giardino manie fort bien l'ironie, que ce soit dans le sort réservé à son personnage, ou dans ses commentaires pastichant le style polar série noire - un peu à la manière du Choucas, mais en moins prononcé. Ainsi s'attache-t-on à ce brave fouineur.... qui reste très fouillé, "vrai" dans son personnage. Le dessin, lui, tout de noir et de blanc, enfonce encore le clou de l'ambiance vaguement sordide, vaguement burlesque (particulièrement les tronches de certains personnages), et par son apparente netteté lisse ajoute encore à la distance ironique d'avec le personnage.
Le Tueur
Ce n’est pas en lisant les albums de la série au fur et à mesure de leur parution que j’ai découvert cette série, mais en lisant les quatre premiers albums dans la même journée. Ceci a mis en évidence la continuité de l’histoire qui s’enchaîne à merveille d’un album à l’autre. Les auteurs nous font partager l’intimité de la vie d’un tueur, au premier abord, personnage repoussant, mais qui au fil de l’histoire révèle une personnalité complexe, multipliant les questions existentiels sur l’homme et sur la société. On est en présence d’un tueur qui exécute ses missions mais en se posant quand même beaucoup de questions (rien à voir avec Torpedo si cela parle à certains d’entre vous). Les dessins sont intéressant et la mise en couleurs remarquables. Les ambiances de couleurs très différentes des divers lieux fréquenté par le héros rendent ceux ci distincts et marquants aidant ainsi à donner du rythme à l’histoire. Pour que celle ci ne perde pas de son interet, il serait bien que les auteurs concluent les aventures du tueur en deux ou trois albums à venir. De plus à ce niveaux de la série il est difficile de savoir si le héros va connaître une sortie positive ou tragique, conséquence de ses sentiments de plus en plus humain qui semblent prendre le pas sur la machine à tuer.
Le Psychopompe
Reprocher à cet ouvrage d'être sombre, oppressant, vomitif, dérangeant, horrible et affreux équivaudra à en faire ce qu'il est : LA BD CULTE de L'ANTI-CULTE !!! Parole d'auteur Delcourt, j'espère avoir assez de talent pour faire un truc comme ça un de ces jours !
Sam Lawry
Cela faisait longtemps que je voulais voir cet album pour lequel je partais avec un bon a-priori ! Et je n'ai pas été décu ! bien sur il n'est pas un chef d'oeuvre, mais il faut reconnaitre que les dessins et l'&mbiance sont de qualitées !Les couleurs donnent bien vie à l'hiistoire, laquelle sans être iltra originale s'annonce assez interessante, et peut au moins se vanter de jouir d'une action soutenue ! A voir ! un truc qui change, d'une maison prometeuse
La Nef des fous
Quel voyage ! Quelle limpidité ! Et pourtant rarement une histoire apparemment aussi simple n'aura été si dense. Rarement une mosaïque de destins et de personnages n'aura été à la fois si complexe et si facile à appréhender. La princesse et le fou, les deux detectives, le roi et le grand org... puri...manipulateur, puis le grand purificateur et le putatif, le robot enfin tous les autres, sont en fait chacun les éléments indépendants d'un grand ensemble. D'un grand ensemble merveilleusement organisé et cohérent. Et c'est là où turf fait fort. Il arrive à créer un univers cohérent à partir d'une douce folie qui aurait pu partir anarchiquement dans tous les sens. Au lieu de cela, il distille l'irrationnel, la poésie, l'imagination à partir d'un canevas à la fois fluide et rigoureux. Avec cette histoire et je me répéte, nous entrons de plein pied en plein coeur de l'imaginaire, du rêve et de la poésie. Il n'est pas innocent d'ailleurs de voir autant d'allusions aux rêves tout au long des quatre tomes. Un peu comme si le monde onirique était indissociablement lié à celui des eaux folles. Et là où turf démontre à nouveau toute sa maestria, c'est justement dans la manière de mêler les deux. Pas besoin pour lui de nous expliquer de manière lourde et prétentieuse dans quelle sphère ses héros évoluent. Non ! Il utilise pour cela toutes les ressources du neuvième art. Il varie sa palette graphique, et à la manière de ces musiciens qui modulent leur instrument pour susciter l'émotion, il enrichit ses personnages d'une vie qui ne se limite pas à celle de l'histoire qu'il raconte. Et en faisant cela, il nous les montre dans leur doute et leur humanité. Quant à la beauté plastique de l'ensemble, que dire de plus ? Que les planches sont d'une beauté et d'une maitrise impressionnante ? Que tout l'art du découpage, de la mise en encre et en couleur sont ici mobilisés ? Inutile d'autres l'ont dit bien mieux que moi. J'ajouterai juste que cette bd effectivement inclassable, est un régal de lecteur, du même calibre que de cape et de crocs. ps. je n'ai pas parlé des schloumpfs, mais Dieu que c'est drôle... comme le robot d'ailleurs.
Sambre
Les quatre tomes de Sambre me font l'effet de la boîte de Pendore dans ma bibliothèque. Ils me font peur. En ouvrant l'un d'eux, simplement en tournant quelques pages, toutes l'histoire me revient en tête, toute cette malédiction amoureuse, et le malaise m'envahi. Ce malaise éternel, auquel on cherche, désepérément, une solution, une explication, une échappée, toute en sachant qu'il n'y en a pas. Comment est-il possible de coucher autant de vérité sur du papier, coincée entre deux couvertures de carton ?? Et autant de beauté...
Mémoire de sable
La premiere serie d'Isabelle Dethan: les dessins et les couleurs sont superbes, le scenar est interessant, plaisant et bien mené, les personnage attachants et sympathiques. Une tres bonne BD
Arcanes
Tout à fait génial ! Une des meilleures séries que je connais même si je ne suis pas spécialiste. Très beau design, belle intrigue, excellente mise en scène, personnages attachants. A suivre, elle deviendra sûrement culte avec 3 ou 4 tomes de plus. Ce qui me le fait penser, c'est qu'il est amusant de constater la variété et l'opposition des avis.