Les derniers avis (37355 avis)

Couverture de la série Spoogue
Spoogue

Cette BD est vraiment extrèmement drôle dans un univers à la Tim Burton. Les personnages secondaires sont hilarants comme le bourreau dépréssif, ou Talbakaze, le gardien maitre de la baston. Les couleurs sont originales et superbes, les graphismes accrocheurs. L'histoire se déroule à 100 à l'heure, seul regret le tome 1 se termine en plein suspens, alors vite la suite. A lire d'urgence. Malheureusement pour ce second Opus j'ai été très déçu, mais alors très déçu :( . Non seulement on met près de 10 pages à faire le lien avec le précédent album (dans lequel on laisse Spoogue en pleine chute de la muraille d'un chateau dans le but de s'echapper). En fait il faut comprendre que l'action se passe quelques temps après, alors quel est l'interet de faire une fin d'album qui met en attente si c'est pour esquiver la résolution de cette scène. Bon passe encore, c'est moi qui suis lent à la détente, mais je trouve que les personnages ont moins d'humour, moins de charactère (le bourreau n'est plus dépressif, on ne sait pas trop pourquoi?). Mais alors le ponpon c'est la mise en couleur (pourtant faite apparemment par le meme auteur) absolument CRADOTISSIME, des couleurs choisies dans les ocres moches, les visages qui étaient très lumineux dans le tome 1 avec une nuance dans l'eclairage sont Catastrophiquement réalisés avec un feutre rose d'une trousse d'ecolier. En fait on sent l'auteur pressé d'en finir (même les dessins sont moins nets. Je trouve qu'il y a quand même foutage de gueule (surtout que je l'ai acheté sans regardé faisant confiance à la qualité du tome 1). Pour preuve de la difference de qualité entre le tome 1 et le tome 2: -vignette 1 p 20 : c'est vraiment pas beau du tout. -vignette 5 p 23 : il y a un probleme avec les armes qui sont colorier sur le bras, oups. - Comparaison des couleurs de Albrecht p47 du tome 1 et de Albrecht p 20 du tome 2. - Comparaison entre Glénouille p 46 du tome 1 et celle du tome 2 p 16 - etc, j'en passe et des meilleurs, ce qui était beau, lumineux, net, travaillé est maintenant moche (pour beaucoup de planches en tout cas), sombre, griboulli et baclé. Beurk, Monsieur Milhiet, il faut faire un effort pour le prochain sinon ce sera sans moi. Bon je suis sympa je n'enlève qu'une étoile.

15/05/2002 (modifier)
Couverture de la série Le Chat du Rabbin
Le Chat du Rabbin

C'est une merveille d'humour, mélant habilement philosophie et judaïsme. C'est un conte pour adulte et une discussion intelligente et drôle du judaïsme.Les dessins sont magnifiques, et ont une grande force expressive. On sort de la lecture de cet album apaisé. Il serait dommage de passer à coté d'un album d'une telle finesse, d'une telle intelligence.

15/05/2002 (modifier)
Par SuperFox
Note: 5/5
Couverture de la série Les Tours de Bois-Maury
Les Tours de Bois-Maury

Sans insister que je suis tout à fait en accord avec les commentaires de mes prédécesseurs au sujet du dessin et du scénario, tous deux de rare qualité - même si le graphisme un peu criard des premiers tomes peut rebuter -, je tiens à souligner, ici, l'intérêt présenté par les personnages eux-mêmes, qui bénéficient d'une personnalité très étudiée, très complète, très vivante. Pas seulement en ce qui concerne les deux protagonistes principaux ; les personnages relativement secondaires (Alda, Germain, Markus,...) sont eux-mêmes très fouillés, très bien suggérés, à la manière (un peu) de la Comédie Humaine de Balzac : on apparaît au tome un, on disparaît deux tomes, on réapparaît quelques années plus tard dans le tome suivant, et on a évolué. Un principe très subtil de caractérisation, que Hermann utilise - comme tout ce qu'il fait - de main de maître. Historiquement, pour en toucher un mot, la série dans son entier est d'une rare qualité, et d'une précision documentaire, notamment au niveau des mentalités - fait rare en BD, qui souvent se contente des aspects matériels et visibles de l'Histoire. Bref : une BD solide à tous points de vue.

15/05/2002 (modifier)
Couverture de la série Fleurs de Pierre
Fleurs de Pierre

Avant toute chose, sachez que seuls les 3 premiers tomes sont disponibles en français, Vents d'ouest n'ayant jamais traduit les 6 autres. :( Alors, concernant ce manga... Eh bien en fait il est original par bien des points. Déjà par le sujet : un manga traitant de la guerre, on n'en connait pas des masses en France. Ensuite par la particularité géographique : il traite de la guerre en Yougoslavie ! Qui aurait eu l'idée de faire ça ? Enfin, il s'agit quand même d'un auteur japonais qui fait tout ça... Moi ça me scie. Je ne sais pas (encore ?) si l'auteur est bien documenté, mais à première vue cette série a l'air bien construite. Certes un peu caricatural (on y retrouve certains côtés très mangas, des personnages qui sont là uniquement pour détendre le lecteur, des bruits un peu bizarres genre "zif zif" quand un personnage court dans l'herbe, et une approche un peu caricaturale, mais qui fait bien passer le message), "Fleur de Pierre" a pour lui un charme indéniable, dénué de niaiserie et de facilité. De plus, chaque tome faisant près de 200 pages, on a le temps de faire connaissance avec les nombreux personnages et leurs particularités. Décidément une bonne série !

15/05/2002 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Théodore Poussin
Théodore Poussin

Je n'ai lu qu'un ou deux albums par-ci par-là, mais j'ai été impressionné par le travail de Frank Le Gall. Un Breton fier, qui a voulu mettre ses passions dans une série de qualité, alliant aventures à l'ancienne, récits de marine, intrigues à l'Agatha Christie... Un classique !

14/05/2002 (modifier)
Couverture de la série Donjon Monsters
Donjon Monsters

Tome 1 : Jean Jean la terreur
J'ai adoré. Le thème de cette série est très intéressant : développer l'histoire de personnages annexes en parallèle de Donjon Zénith. Son ton est résolument humoristique, dans le registre aventure. Au niveau scénario, aucune déception, comme pour toute la série des donjons d'ailleurs. Ici rien n'est galvaudé, tout est savoureux et bien ficelé. Le personnage de Guillaume de la Cour, agent d'assurance lâche et profiteur est attachant, ainsi d'ailleurs que tous ceux de cette série. En deux mots : j'adore !
Tome 2 : Le géant qui pleure
Là par contre, j'ai beaucoup moins adoré. Cet album est décevant par son dessin (vraiment pas beau !!!) et son esprit. Je m'explique : ici les personnages n'ont pas leur caractère habituel : Horous est bête et méchant, il ne peut pas faire un truc sans magie; Alcibiade est pleutre, Marvin est lui aussi bêtement méchant, Sonia est méprisante. Franchement, je n'apprécie pas du tout cette modification outrée de caractères par rapport aux autres albums. J'ai l'impression de ne pas retrouver le monde normal du Donjon, et ça me déçoit beaucoup. Cet album est réellement dispensable.
Tome 3 : La carte majeure
D'une lecture très agréable, cet album -- dessiné par Andréas -- nous révèle au compte-goutte quelques mystères entourant la destruction de Terra Amata, les mystérieux objets du destin, et l'esprit de ces objets. Cependant, le côté anecdotique n'est pas en reste, avec les amours quelques peu tumultueuses de Marvin Rouge, un passage avec des moines qui croient la fin du monde arrivée, le roi des Olfs ressucité, etc. Si ce côté quelque peu "futile" (quoique intéressant !) trouve bien sa place dans la série Monster des Donjon, en revanche cet album me fait plutôt l'effet d'un Crépuscule exilé. Plaisant, j'ai cependant un peu de mal à l'évaluer. Très différent des deux premiers Monsters, plus "léger" que les précédents Crépuscules, il a une saveur différente des précédents albums. Reste à attendre le troisième volet de cette trilogie pour évaluer l'ensemble...
Tome 4 : Le noir Seigneur
Dernier tome de la trilogie qu'il forme avec "Armaggedon" et "La carte majeure", cet album révèle enfin le fin mot de l'histoire, nous donnant toutes les clés pour comprendre ce qui s'est passé. Le scénario global, sans être d'une originalité confondante, est très sympa, et le fait de l'avoir découpé en trois points de vue différents ajoute largement à son côté dramatique, titillant de façon insistante le lecteur. On retrouvera le même style de narration que dans "Armaggedon", avec de nombreuses légendes résumant l'histoire, ce qui détonne largement par rapport à "Mon fils le tueur" qui, sorti en même temps, adopte un style beaucoup plus fluide et muet, tout en impressions. L'histoire traite plus particulèrement de l'explosion de Terra Amata, mais on découvrira aussi les sept objets du destin, les luttes intestines à l'intérieur de la Géhenne, et, et, et... le mal absolu, qui revient nous rendre visite. :) Je la trouve très intéressante, mêlant à la fois les grands thèmes et des choses plus "anecdotiques", le tout étant très lié aux autres albums, et laissant de surcroît présager une suite passionnante. Le dessin de Blanquet (mis en couleurs par lui-même) est très beau, même si le trait relativement épais n'est pas réellement adapté au fourmillement de détails. Les monstres abondent, et il les réussit fort bien, leur donnant un aspect assez repoussant et laid. Conclusion, indispensable comme tous les Donjons, ce tome révèle pas mal de choses, et est en plus vraiment bon.
Tome 5 : La nuit du tombeur
Ce Donjon Monsters (niveau -97) se situe à l'époque de Potron-Minet, et met en scène principalement les personnages d'Horous, Alcibiade et Hyacinthe. Ainsi qu'également Tristan Chambon, qui ressemble étrangement à Zongo. :) Le propos de l'album est relativement léger, puisqu'il traite d'aventures annexes néanmoins très intéressantes, à savoir (non exhaustivement) les études de nécromancie d'Horous, son rapport avec les femmes (hum !), son mariage. "La nuit du tombeur" se lit très facilement, très agréablement aussi. Si je devais lui choisir une catégorie, ce serait quelque chose comme "aventure et enquête policière assaisonné d'humour", le côté "enquête" étant bien apparent. Je pense que la fin -- qui m'a paru un peu rapide, sans que ceci soit péjoratif -- pourra peut-être un peu surprendre, mais à la relecture je l'ai beaucoup appréciée. Côté dessin, je ne connaissais pas Vermot-Desroches, mais son dessin est vraiment très beau. Il utilise beaucoup les hachures, ce qui en noir et blanc doit être superbe, et son style ne va pas sans "un petit quelque chose de Sfar" très agréable... Les couleurs sont soigneusement choisies pour rendre un aspect un peu sale, un peu glauque, très bien adapté à la ville médiévale. A mon avis un chouïa en-dessous des séries principales de Donjon, "Monsters" reste néanmoins très intéressant de par son idée et sa mise en oeuvre, et cet album lui fait très largement honneur.
Tome 6 : Du ramdam chez les brasseurs
Ah, mais que ça fait du bien ! Cet album est rafraîchissant, c’est un vrai bonheur ! Yoann déploie ici tout son talent avec les couleurs directes, et comme dans Toto l’ornithorynque, le résultat est époustouflant de beauté. Chaque case est une véritable toile à elle seule : la scène de la page 42 particulièrement est extraordinaire. Le dessin est très naïf, caricatural et expressif. Très inventif aussi, de par la variété impressionnante de monstres, leur travail et… leur réussite, tout simplement. Au niveau de la mise en scène, si Sfar et Trondheim font toujours les storyboards, on pourra remarquer que Yoann impose cependant une patte très marquée : la plupart des dessins comportent moins de détails, ceux-ci se fondant en fait dans le décor. L’attention se centre alors sur les personnages, sur l’action. Alors voilà, au niveau graphique je n’ai rien à redire, c’est un festival de couleurs, des dessins naïfs d’une grande beauté, des monstres géniaux, et tout cela crée une ambiance rare. Et concernant l’ambiance, le scénario est en parfait accord avec le graphisme (ou réciproquement, hum) : le ton est résolument humoristique. Il faut dire que le personnage de Grogro, pataud, stupide et gourmand, y est pour beaucoup. Mais Tonfa n’est pas en reste, puisqu’il crée un contraste intéressant avec Grogro ; et les lapins de Zautamauxime ont toujours le même caractère. :) En plus la quête de la bière est tout de même un sérieux pied de nez à toute l’heroïc fantasy. Enfin, on retrouvera dans ce tome (niveau 40) le gardien et le trésorier, bien âgés, Horous, fantôme, Zongo, mais aussi un «tilapin», rouge et avec de grandes dents. Ca alors... Un réel moment de plaisir, et un excellent Donjon Monsters, peut-être mon préféré avec le premier.
Tome 7 : Mon fils le tueur
Permettez que je commence par vider mon enthousiasme : "RAAAH, IL EST BEAU, IL EST BIEN, IL EST BON !!!". Merci. Ce tome particulièrement attendu de Donjon Monsters (édition spéciale noir et blanc, limitée, etc.) frappe tout d'abord par son format, inhabituellement grand pour un Donjon, par la qualité de sa couverture, soyeuse et douce au toucher, et... tout simplement par le fait qu'il est en noir et blanc... Ce simple changement le rend beau. Déjà les croquis de "La nuit du tombeur" et de "Une jeunesse qui s'enfuit" étaient superbes, ici on n'est pas déçu. Le dessin de Blutch donne à l'album un ton extrêmement sérieux, à la limite du grave, qui convient à mon avis parfaitement à la série des Potron-Minet (l'album se situe en effet au niveau -90). A la fois détaillé et dynamique, on ne pourra que remarquer nombre de cases sans paroles, des petits passages muets, qui ajoutent un charme indéniable à l'histoire. S'ils peuvent donner l'impression -- superficielle ! -- de "remplissage", j'ai été tout de même impressionné par la densité de l'album. De fait, le résumer en quelques phrases serait difficile. On retrouve Hyacinthe, toujours justicier, mais un Hyacinthe au regard dur, chef de la guilde des assassins, devenu comte, et ayant complètement perdu sa naïveté d'antan. L'intrigue générale est une enquête policière sur fond de lutte de pouvoir, avec le tout jeune Marvin (qui lui est encore naïf, quoique pas stupide !) et sa maman bien présents. L'ensemble m'a littéralement captivé : le graphisme très "sérieux" est en parfaite adéquation avec l'histoire (elle-même complexe et intéressante), l'ambiance est superbe, l'humour (un peu spécial, avec deux dragons qui dévorent à tour de bras) toujours présent, et enfin le format de l'album permet de mieux s'attarder sur les détails. Bref, un petit bijou, à lire absolument !
Tome 8 : Crève-coeur
Une chose est claire, je n’aime vraiment pas le dessin de Nine. Ou plus précisément, pas pour une bande dessinée, car certaines cases me plaisent quand même pas mal. Là, ça donne quelque chose d’assez illisible. Côté scénario par contre, on apprend pas mal de choses intéressantes, sur Alexandra et Hyacinthe, sur la guilde des assassins, comment ce dernier parvint à devenir chef de cette dernière. Le fait que l’immense partie de l’histoire soit racontée par la voix off d’Alexandra peut surprendre… Un peu comme pour "Le cimetière des dragons". Mais il confère également au récit une touche personnelle, de vécu. L’album comporte par ailleurs quelques erreurs : page 2, cases 1 à 4 : le cochon cyclope devrait avoir le livre en permanence sous le bras, or il ne l’a qu’aux cases 2 et 4. Page 7, les cases 5 et 6 sont inversées... et je ne parle pas des nombreuses coquilles et fautes d'orthographe. :o/ Dans l’ensemble j’aime quand même beaucoup, mais bon, ce dessin...
Tome 9 : Les profondeurs
Un tome difficile à noter, et peut-être aussi à apprécier. Le dessin de Killofer est en effet très particulier, et même si les scénarios des donjons imposent assez strictement leur marque sur le résultat, il est indéniable ici que le graphisme y imprime lui aussi une marque indélébile. De fait l'abondance de détails, de formes à la fois géométriques, aux traits nets, et torturées, organiques, créée une ambiance toute particulière qui démarque assez cet album des autres Donjons. Ce fossé est encore creusé par un scénario qui place lui aussi "Les profondeurs" à part. Certes, on retrouve des personnages du courant principal de l'histoire (crépuscule, même s'il ne s'agit "que" du niveau 75) tels que le grand Khan ou le prince Papsukal, mais pour l'essentiel il s'agit presuqe là d'une aventure toute différente, et pour l'instant complètement distincte des autres albums. C'est à mon avis à la fois une force et une faiblesse. Force parce que cela permet à cet album assez excellent, très sombre, parfois horrible, de se démarquer et de montrer un autre aspect de l'univers de Donjon. Faiblesse parce qu'il ne fait en rien avancer l'histoire globale que l'on connaît jusque-là et que même si on prend plaisir à le lire, on se demande un peu "à quoi il sert". Il faudra bien sûr voir par la suite si et comment il se rattache au reste de la série... Toujours est-il que pour l'heure cet album m'a largement plu, même si (ou peut-être parce que) sa lecture provoque un certain malaise. L'histoire et le ton sont assez cyniques, plus sombres encore que les Donjon Crépuscule, et ce à plusieurs niveaux : la violence pure et dure qu'on voit immédiatement (meurtres, viols, explosion d'organes...), mais aussi et surtout celle montrée par l'évolution du personnage de Noyeuse, qui subit les événements, qui en est presque prisonière. Bien sûr elle pourrait les fuir, mais comment ? Ce serait une forme de danger pire que celle qu'elle connaît en se laissant entraîner dans cette folle spirale. Dans cette perspective, la fin de l'album est superbe. ATTENTION SPOILER Noyeuse qui au début était victime (ses parents, son amie sont tués), prend parti contre son peuple (borné, stupide, et qui l'a rejetée), et charge à la tête de l'armée du grand Khan. FIN SPOILER La symétrie entre le début et la fin de cet album est frappante, et vraiment noire. Cherchez l'espoir ailleurs. Conclusion : album très particulier, par son graphisme, par sa séparation du reste de la série, par son ton. Et personnellement j'aime beaucoup. :)

14/05/2002 (modifier)
Couverture de la série Donjon Crépuscule
Donjon Crépuscule

Excellent. Une de mes séries préférées. Le dessin de Sfar est assez particulier, et j'ai mis du temps à l'apprécier. Mais une fois ceci surmonté, j'ai adoré donjon crépuscule ! Le ton est plus sérieux que dans tous les autres donjons, et le dessin très en accord avec lui. L'humour reste présent, même s'il est ici moins évident. On découvre les personnages et le monde dans un lointain avenir, et on ne peut s'empêcher de se demander "Mais qu'est-ce qui s'est passé entretemps ?!" Une très très bonne série.

Tome 103 : Armaggedon
Disons-le d'entrée, cet album m'a moins plus que les autres Donjon Crépuscule. Le dessin est égal à lui-même -- même si on pourra constater l'évolution entre les tomes 101 et 103 -- c'est-à-dire du Sfar-Donjon, moi j'aime. La première chose qui surprend (et qui me gêne un peu), c'est la narration ; en effet, les quatre premières pages ne comportent aucune bulle, tout est raconté en légende. Style inhabituel qui donne une impression de (trop grande) concision et nous ramène quelques dizaines d'années en arrière. Original, certes, ayant probablement une raison d'être, mais néanmoins surprenant. Je suis peut-être un peu dur, mais lisez-le, vous comprendrez ce que je veux dire. Ensuite concernant l'histoire, d'une manière générale, cet album me paraît bien moins sérieux que les précédents. Cela est en grande partie dû à Gilberto, personnage agréable, un peu fou, et complètement accro à toute drogue. En fait, je l'aurais bien vu dans un Donjon Parade. Les Olfs y sont également pour beaucoup ; ils ne sont décidément pas sérieux, quoique bien drôles. D'autre part, la planète ayant explosée, on ne peut que se demander comment va se goupiller la suite ? On apprend tout de même des choses intéressantes sur le passé de Pipistrelle et du Roi Poussière, et on prend plaisir à suivre ces aventures. Mais quand même, je n'arrive pas à me défaire de l'impression que ce tome est moins bon que les autres.

14/05/2002 (modifier)
Par redg
Note: 4/5
Couverture de la série XXe ciel.com
XXe ciel.com

Cette bd nous fait voyager au travers les années de vie d'une centenaire à la recherche de son frère. C'est magnifique, très bien écrit, très bien dessiné, on en oublie que l'on se trouve dans une bd, obligé de marquer de longue pause à chaque page pour admirer les dessins.

14/05/2002 (modifier)
Couverture de la série Panorama
Panorama

J'ai hésité à poster cet album, parce qu'il n'est apparemment paru qu'en version poche, et parce qu'il ne s'agit pas de BD à proprement parler, mais plutôt de gags (presque toujours) "muets". Mais cet album est vraiment trop savoureux pour l'ignorer. Certes, tout le monde n'est pas fan de ce genre d'humour, mais moi j'adore : c'est original, c'est fin, ça n'est jamais vulgaire ou grossier. Le dessin est sans surprise : très caractéristique du dessinateur de Mafalda, mais juste, et précis. Que du bonheur !

14/05/2002 (modifier)
Par thieum
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chant des Stryges
Le Chant des Stryges

j'ai découver cette BD il y a 2 semaines je me suis demandé ce qu'il pouvait y avoir de mieux à lire. Le scénario est trés bon, une ambiance et un rythme alletant, du suspence,... le dessin, j'adore, sobre et fin, c'est realiste, rien à redire. j'ai lu aujourd'hui le 1er tome du "MAITRE DE JEU" et c'est de la tuerie, je vous le conseil!!!

14/05/2002 (modifier)