C'est rare qu'une série BD fasse autant réfléchir ! C'est bien simple on assiste à travers les albums de "Neige" à un véritable constat de l'ensemble des comportements humains, dans un monde hostile ou un être non conforme (j'entends par là handicapé, aveugle, etc...) est un homme mort, et où la vie ne tiens pas à grand chose... Poignant !
Les deux auteurs semblent donner le meilleur d'eux même à la lecture de cette série, très forte de symbolisme, autant au niveau scénaristique que graphique.
On suit les pérégrinations de Neige avec une attention particulière, esperant en découvrir un peu plus a chaque épisode. le scénario est bien construit, bien mené, et assez nouveau à chaque tome, c'est assez agréable !!
Les illustrations sont quand a elles assez sympa, sans plus. le trait est assez droit et détaillé, les couleurs pâles mais parfaites pour ce type d'environnement, mais on ne peut pas dire que ce soient les dessins qui insuflent l'ambiance si particulière de cette série. trop commun peut être ?
En un mot, tout BDthèqueur (ou CoinBDéconneur :)) digne de ce nom doit au moins avoir parcouru un album de Neige !! Ca vaut le coup d'oeil !!
Hum...ce premier tome quel plaisir vraiment ! On ne peut pas dire que je me suis ennuyée pendant la lecture de Spoogue bien au contraire, les yeux toujours bridés ou en larme (de rire) un intérêt grandissant de page en page, des yeux grands ouverts, bref ! en état de lecture intensive, synonyme de très bonne série bien sûr !
Je découvre ici, bien que forcée, le petit monde de Paracétamol, un univers illustré sublimement et écrit fort bien par le sieur Milhiet qui, il faut l’avouer, à de gros talents ! Et il a le mérite de travailler seul car il est pas du tout facile de se motiver, de colorier, de faire le découpage etc. dans son coin comme un sans-ami ! Donc, première constatation Olivier Milhiet est seul et arrive à sortir un album hors du commun et surtout truffé d’humour, de jeux de mots, de détails…
Les dessins sont vraiment sublimes et on peut faire un rapprochement avec le style bien spécial de Masbou, comme disais les autres « critiqueurs » des formes variées et je trouve (mais c’est discutable) que les personnages, l’architecture sont souvent allongés deux exemples flagrants que l’on peut voir ne serait-ce que sur le couverture : le château pour l’architecture et le héros Spoogue bien sûr ! Pendant que nous sommes sur la couverture : je trouve aussi les couleurs de la mini-colline et de Spoogue pas folichonnes, l’aquarelle n’est pas très bien maîtrisée ici, mais on va pardonner tout de même ce jeune auteur qui débute seulement. Spoogue est un fossoyeur (peu banal comme métier pour un héros de BD) et tombe amoureux d’un cageot : la princesse du royaume : Glenouille, qui est l’une de mes héroïnes BD’s préférées mais le brave Spoogue rencontre Kougna qui cherche à se servir de ses morts pour monter une armée rien que ça donne lieu à des scènes totalement cocasses, je pense notamment aux planches 16&18&19 : éclatant tout d’abord la reine un peu niaise : « oh mais qu’elle belle croûte messire Kougna, puis le vilain monsieur qui vient espionner Spoogue et Glenouille en train de faire des choses pas très catholiques qui dit à Kougna, qui se fait passer pour un peintre afin de rentrer dans le cimetière : « Oh la belle croûte » en passant en vitesse pet enfin le garde qui passe en cheval « oh la belle… »Kougna désespéré « Rhââ » mais la suite était « …toile », enfin bref, avouer que c’est assez marrant, comment ça non ? je raconte mal ? Bon, à part ce gag pas drôle il y a des cases vraiment sublimes où grâce à la peinture il arrive à donner un atmosphère les couleurs ne sont pas les-mêmes pour la région du cimetière et le château ! Des traits qui manquent quelques fois d’assurance mais cela n’ampute pas énormément la qualité général du dessin ! Les personnages sont aussi très caricaturés, je pense aux évêques du PIB ( Pontifical Bureau de l’Inquisition) qui ressemble aux Daltons en un peu plus musclés et plus laids. Des détails marrant comme toi, par exemple planche 3 avec le chien qui s’en prend plein la tête. Les illustrations sont très bien réussis, mention bien mais ils gagneront sans aucun doute d’assurance et d’esthétique aux fur et à mesure que les années passent.
Vous l’aurez compris, même si je l’ai déjà un peu raconté avant, j’ai pas pu me retenir, que Spoogue est une série qui mêle humour déjanté et aventure fantastique, moi de mon côté je vois la quête de Kougna comme étant l’instrument de Milhiet pour faire part de son humour…mais ce n’est que mon humble avis, des situations cocasses, comme vous avez put vous en rendre compte avant, préfère pas en parler, c’était trop lamentable J… Une narration qui sert seulement à situer le lieux et le temps ce qui rend l’histoire plus fluide. Les dialogues sont vraiment éclatants, enfin…surtout les personnages qui les prononcent, il arrive habilement à rendre ceux-là attachants par leur remarque, leurs attitudes etc. qui des fois ressemblent à des Cartoons. Mais j’aimerai tout de relever un petit défaut qui fait hélas passer de 5/5 à 4/5 l’album : je ne vois pas beaucoup d’avenir en Spoogue, quoi ? deux tomes au maxi, et encore je me demande bien ce que ça va donner je pense qu’il ne sait pas donner assez de matière pour un second opus, c’est bien dommage, nous sommes promenés en ne sachant pas où l’on va, je ne sais pas vous mais moi ça me donne une impression assez bizarre, c’est désagréables, voilà le mot que je cherche ! Ce défaut non négligeable fait office de conclusion sur le scénario, qui à part cela est très bien, je le répète !
En fait je ne vois pas d’avenir en Spoogue mais plutôt en son créateur, j’ai nommé Olivier Milhiet, c’est plutôt un très bon premier album, voilà !
Je ne suis pas du tout d'acord avec cette critique.
Je pense que l'histoire presente une certaine originalite qui pourrait permettre un developpement interessant.
Effectivement, le scenario est un peu léger pour un premier tome mais le dessin, dans la grande lignée de l'heroic fantasy actuel, sans apporter de revolution est bien agreable.
Une série qui si elle n'en reste pas là et arrive a prendre son envole pourrait vraiment devenir queque chose de grand d'apres moi.
Cette bd est géniale, les dessins sont très spécieux mais très bon, les couleurs sont formidable mais avant tout le scénario est à couper le souffle. C'est extrêmement drôle, il y a des rebondissement partout et surtout on prend toujours du plaisir à relire parce qu'on vois des petits détail que l'on a pas vus auparavant.
Ne manquez pas ce monument de Gotlib! Dessin immédiatemment attachant, un gag minimum par case, un humour décalé à se tordre. J'apprécie beaucoup moins les excès sexe-déprime de l'auteur dans ses autres séries plus récentes (Rhaa Lovely ou Gai-Luron) mais la RAB (pour les intimes) est un INCONTOURNABLE de la BD française. Plein de nostalgie (ah! les années 60!), plein de bon sens... que du bonheur!
Pourtant pas fan de manga et d'anime et général, je me suis pourtant lancé dans le visionnage des différents épisodes de la série... et j'ai été conquis !!!
J'en ai donc profité pour me lancer dans la lecture de ce manga hors norme, beaucoup plus axé sur une étude approfondie de la psychologie des personnages que sur un réel conflit politique de grande envergure.
Dans cette série, tout est affaire de symbolisme. Depuis l'explosion des anges, qui prennent une forme de croix religieuse, jusqu'a l'étude poussée des manuscrits de la mer morte, et donc de la génèse, par l'auteur, il est clair qu'Evangelion est une série atypique dont le courant religieux, si l'on souhaite y prendre garde, peux dérouter...
Tout d'abord par le nom lui meme de la série : Evangelion, Un ange issu d'Eve, en traduction littérale, renforcé par la particule "Ion", si chère aux différents titre de la culture manga car synonyme de puissance, de pouvoir...
Un super ange, issu d'êve, consacrée dans les manuscrits de la mer morte comme le premier ange, mais aussi la clé de la destruction du monde. Le titre, réelle clé de toute l'intrigue de la série comme on l'apprendra dans la suite des épisodes est donc lui aussi lourd d'un symbolisme fort.
Les personnages, quant à eux, sont tous très particuliers autant par leur look que par leur attitude, et l'on tombe littéralement "amoureux" (au sens bdphile du terme) d'entre eux ne serait-ce que parceque la série nous expose leur psychologie au grand jour.
Shinji, l'enfant dont le père l'a abandonné il y a fort longtemps déjà pour pouvoir étudier dans le géofront... l'enfant dont l'ame torturée le rend coupable de tout aux yeux des autres, du moins dans son esprit...
Rei, personnage pour le moins enigmatique, à la fois froid comme la pierre et dont la chaleur intérieure est plus que palpable. De loin le personnage à la plus forte personnalité ne serait-ce que par la description que l'auteur nous en donne...
Asuka, fiere entre les fiers, invincible moralement en public mais extremement fragile depuis la vision du suicide de sa mère...
Bref, trois enfants qui feront l'histoire au fil des tomes et donneront l'impression au lecteur que la véritable crise sociale qui a lieu durant l'ensemble des albums n'a finalement que bien peu d'importance, comparée à l'evolution hasardeuse de ces gamins entrainés malgré eux dans une lutte à l'apparance perdue d'avance !
Les illustrations, type "manga" (Non !! :)) sont super détaillées, et on perçoit réellement le travail de documentation qu'il a été fait et qui a permis la description des différents véhicules, Evangelions, structures technologiques de la série. L'auteur tient ses personnages bien en main, autant sur le plan graphique que psychologique, les rendant tres crédible, presque vivants.
En bref, une série qu'il faut avoir lu, mais où il faut être patient: les tomes mettent un temps à sortir, mais un temps.... argh !
Voici, pour mon avis, la série culte parmis les cultes. Si on était autorisé à mettre 6 étoiles pour une seule et unique série, c'est bien aux aventures d'Astérix que que je les mettrai. La richesse de cette BD est unique. La multtitude de personnages dont nous connaissons l'identité, le caractère, les défaults et les qualités ne se retrouvent dans aucune autre série. C'est là la force de la réussite de cette BD. La foule de détails et de jeu de mots permet une lecture perpetuelles des différents tomes, sans lassitude. Chaque album se redécouvre toujours avec le même plaisir. Le duo Uderzo Goscinny restera la référence de la complémentarité entre un dessinateur et un scénariste. Même si ce dernier à disparu, j'ai beaucoup de respect pour le travail qu'accompli aujourd'hui Uderzo. Le grand fossé, La rose et le glaive, L'odyssé d'Astérix méritent de rentrer au panthéon des chefs d''oeuvres fait par le duo. C'est pourquoi, contrairement à beaucoup de lecteurs, j'attend toujours la parussion d'une autre histoire avec autant de plaisirs. N'en déplaise à certains d'entre vous, mais c'est bien là mon avis, qui reste personnel.
Un peu de poésie dans ce monde de brute!!!
Vite résumé, mais c'est tout à fait cela que l'on peut ressentir tout en lisant cette histoire, qui ravira tout ceux qui ont gardé une partie de leur âme d'enfant ou qui sont resté sensible aux choses simples, ou petits plaisirs, comme manger un gateau fait maison au coin du feu...
Vous me direz que je fais dans la sensiblerie exagérée, peut-être, mais sur les 430 BD que je possède, Le Vent dans les Saules est unique, un brin de soleil à savouré dans le confort pour un petit voyage romantique.
Certain m'ont dit qu'il ne se passai rien, qu'il s'enuyait, peut-être... Mais je ne répondrai que calme, douceur, et grosse envie de s'endormir après la lecture dans les bras de ça dulciné pour prolonger le rêve...
Trop sérieux et terre à terre, s'abstenir.
Un des univers les plus forts jamais créés en bd! C'est du moins mon avis. Chaque album présente une cité obscure. C'est chaque fois une ville régie par une autre organisation qui est mise en scène. Il y a tant d'idées dans chaque album que l'on en reste émerveillé et pour longtemps. Les histoires de Peeters sont très subtiles et partent souvent de questions philosophiques et métaphysiques. Des exemples? "La tour" est une réflexion sur l'histoire et le sens de l'histoire. "La fièvre d'Urbicande" est une réflexion sur la connaissance de monde et la vision de l'infiniment grand et l'infiniment petit...
Si tous les cours de philo pouvaient être aussi captivants, on serait tous philosophes...
Et l'ensemble, c'est une vraie gageure, reste très accessible et amusant.
Chaque album peut être lu séparément. Des hors-série viennent réunir les différentes cités entre elles (je pense au "Guide des cités" et à "l'Echo des cités", à lire une fois les autres albums lus). INDISPENSABLE!!!
L'auteur l'écrit lui-même : il a voulu dessiner lorsqu'il a vu Evangelion. Il s'est dit qu'il aurait aimé écrire cette histoire. Et il a bien raison de s'être lancé. Eden a le même parfum visionnaire, la même fougue et des personnages aussi attachants que la série culte (la série animée Evangelion, nettement différente du manga). Je viens de dévorer les 6 tomes parus à ce jour en une nuit (blanche!). C'est très bien dessiné et bien rythmé. Seul petit reproches : l'histoire passionnante à l'échelle humaine des 5 premiers tomes diverge vers un thriller de petite envergure dans le tome 6. Bah! On espère que le 7 retrouvera le souffle épique et l'envergure de l'excellent début! Et autre détail : l'auteur n'ose visiblement pas aller aussi loin que celui d'Evangelion sur les problèmes sexuels ressentis par son jeune héros (au mieux le sujet est évoqué de façon comique... pas glop pour un scénario aussi poignant que celui-là). A lire absolument, mais pour lecteurs avertis (c'est écrit sur la couv' :) ) car le sang coule à flots!
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Neige
C'est rare qu'une série BD fasse autant réfléchir ! C'est bien simple on assiste à travers les albums de "Neige" à un véritable constat de l'ensemble des comportements humains, dans un monde hostile ou un être non conforme (j'entends par là handicapé, aveugle, etc...) est un homme mort, et où la vie ne tiens pas à grand chose... Poignant ! Les deux auteurs semblent donner le meilleur d'eux même à la lecture de cette série, très forte de symbolisme, autant au niveau scénaristique que graphique. On suit les pérégrinations de Neige avec une attention particulière, esperant en découvrir un peu plus a chaque épisode. le scénario est bien construit, bien mené, et assez nouveau à chaque tome, c'est assez agréable !! Les illustrations sont quand a elles assez sympa, sans plus. le trait est assez droit et détaillé, les couleurs pâles mais parfaites pour ce type d'environnement, mais on ne peut pas dire que ce soient les dessins qui insuflent l'ambiance si particulière de cette série. trop commun peut être ? En un mot, tout BDthèqueur (ou CoinBDéconneur :)) digne de ce nom doit au moins avoir parcouru un album de Neige !! Ca vaut le coup d'oeil !!
Spoogue
Hum...ce premier tome quel plaisir vraiment ! On ne peut pas dire que je me suis ennuyée pendant la lecture de Spoogue bien au contraire, les yeux toujours bridés ou en larme (de rire) un intérêt grandissant de page en page, des yeux grands ouverts, bref ! en état de lecture intensive, synonyme de très bonne série bien sûr ! Je découvre ici, bien que forcée, le petit monde de Paracétamol, un univers illustré sublimement et écrit fort bien par le sieur Milhiet qui, il faut l’avouer, à de gros talents ! Et il a le mérite de travailler seul car il est pas du tout facile de se motiver, de colorier, de faire le découpage etc. dans son coin comme un sans-ami ! Donc, première constatation Olivier Milhiet est seul et arrive à sortir un album hors du commun et surtout truffé d’humour, de jeux de mots, de détails… Les dessins sont vraiment sublimes et on peut faire un rapprochement avec le style bien spécial de Masbou, comme disais les autres « critiqueurs » des formes variées et je trouve (mais c’est discutable) que les personnages, l’architecture sont souvent allongés deux exemples flagrants que l’on peut voir ne serait-ce que sur le couverture : le château pour l’architecture et le héros Spoogue bien sûr ! Pendant que nous sommes sur la couverture : je trouve aussi les couleurs de la mini-colline et de Spoogue pas folichonnes, l’aquarelle n’est pas très bien maîtrisée ici, mais on va pardonner tout de même ce jeune auteur qui débute seulement. Spoogue est un fossoyeur (peu banal comme métier pour un héros de BD) et tombe amoureux d’un cageot : la princesse du royaume : Glenouille, qui est l’une de mes héroïnes BD’s préférées mais le brave Spoogue rencontre Kougna qui cherche à se servir de ses morts pour monter une armée rien que ça donne lieu à des scènes totalement cocasses, je pense notamment aux planches 16&18&19 : éclatant tout d’abord la reine un peu niaise : « oh mais qu’elle belle croûte messire Kougna, puis le vilain monsieur qui vient espionner Spoogue et Glenouille en train de faire des choses pas très catholiques qui dit à Kougna, qui se fait passer pour un peintre afin de rentrer dans le cimetière : « Oh la belle croûte » en passant en vitesse pet enfin le garde qui passe en cheval « oh la belle… »Kougna désespéré « Rhââ » mais la suite était « …toile », enfin bref, avouer que c’est assez marrant, comment ça non ? je raconte mal ? Bon, à part ce gag pas drôle il y a des cases vraiment sublimes où grâce à la peinture il arrive à donner un atmosphère les couleurs ne sont pas les-mêmes pour la région du cimetière et le château ! Des traits qui manquent quelques fois d’assurance mais cela n’ampute pas énormément la qualité général du dessin ! Les personnages sont aussi très caricaturés, je pense aux évêques du PIB ( Pontifical Bureau de l’Inquisition) qui ressemble aux Daltons en un peu plus musclés et plus laids. Des détails marrant comme toi, par exemple planche 3 avec le chien qui s’en prend plein la tête. Les illustrations sont très bien réussis, mention bien mais ils gagneront sans aucun doute d’assurance et d’esthétique aux fur et à mesure que les années passent. Vous l’aurez compris, même si je l’ai déjà un peu raconté avant, j’ai pas pu me retenir, que Spoogue est une série qui mêle humour déjanté et aventure fantastique, moi de mon côté je vois la quête de Kougna comme étant l’instrument de Milhiet pour faire part de son humour…mais ce n’est que mon humble avis, des situations cocasses, comme vous avez put vous en rendre compte avant, préfère pas en parler, c’était trop lamentable J… Une narration qui sert seulement à situer le lieux et le temps ce qui rend l’histoire plus fluide. Les dialogues sont vraiment éclatants, enfin…surtout les personnages qui les prononcent, il arrive habilement à rendre ceux-là attachants par leur remarque, leurs attitudes etc. qui des fois ressemblent à des Cartoons. Mais j’aimerai tout de relever un petit défaut qui fait hélas passer de 5/5 à 4/5 l’album : je ne vois pas beaucoup d’avenir en Spoogue, quoi ? deux tomes au maxi, et encore je me demande bien ce que ça va donner je pense qu’il ne sait pas donner assez de matière pour un second opus, c’est bien dommage, nous sommes promenés en ne sachant pas où l’on va, je ne sais pas vous mais moi ça me donne une impression assez bizarre, c’est désagréables, voilà le mot que je cherche ! Ce défaut non négligeable fait office de conclusion sur le scénario, qui à part cela est très bien, je le répète ! En fait je ne vois pas d’avenir en Spoogue mais plutôt en son créateur, j’ai nommé Olivier Milhiet, c’est plutôt un très bon premier album, voilà !
Aquilon
Je ne suis pas du tout d'acord avec cette critique. Je pense que l'histoire presente une certaine originalite qui pourrait permettre un developpement interessant. Effectivement, le scenario est un peu léger pour un premier tome mais le dessin, dans la grande lignée de l'heroic fantasy actuel, sans apporter de revolution est bien agreable. Une série qui si elle n'en reste pas là et arrive a prendre son envole pourrait vraiment devenir queque chose de grand d'apres moi.
Spoogue
Cette bd est géniale, les dessins sont très spécieux mais très bon, les couleurs sont formidable mais avant tout le scénario est à couper le souffle. C'est extrêmement drôle, il y a des rebondissement partout et surtout on prend toujours du plaisir à relire parce qu'on vois des petits détail que l'on a pas vus auparavant.
Rubrique-à-Brac
Ne manquez pas ce monument de Gotlib! Dessin immédiatemment attachant, un gag minimum par case, un humour décalé à se tordre. J'apprécie beaucoup moins les excès sexe-déprime de l'auteur dans ses autres séries plus récentes (Rhaa Lovely ou Gai-Luron) mais la RAB (pour les intimes) est un INCONTOURNABLE de la BD française. Plein de nostalgie (ah! les années 60!), plein de bon sens... que du bonheur!
Neon Genesis Evangelion
Pourtant pas fan de manga et d'anime et général, je me suis pourtant lancé dans le visionnage des différents épisodes de la série... et j'ai été conquis !!! J'en ai donc profité pour me lancer dans la lecture de ce manga hors norme, beaucoup plus axé sur une étude approfondie de la psychologie des personnages que sur un réel conflit politique de grande envergure. Dans cette série, tout est affaire de symbolisme. Depuis l'explosion des anges, qui prennent une forme de croix religieuse, jusqu'a l'étude poussée des manuscrits de la mer morte, et donc de la génèse, par l'auteur, il est clair qu'Evangelion est une série atypique dont le courant religieux, si l'on souhaite y prendre garde, peux dérouter... Tout d'abord par le nom lui meme de la série : Evangelion, Un ange issu d'Eve, en traduction littérale, renforcé par la particule "Ion", si chère aux différents titre de la culture manga car synonyme de puissance, de pouvoir... Un super ange, issu d'êve, consacrée dans les manuscrits de la mer morte comme le premier ange, mais aussi la clé de la destruction du monde. Le titre, réelle clé de toute l'intrigue de la série comme on l'apprendra dans la suite des épisodes est donc lui aussi lourd d'un symbolisme fort. Les personnages, quant à eux, sont tous très particuliers autant par leur look que par leur attitude, et l'on tombe littéralement "amoureux" (au sens bdphile du terme) d'entre eux ne serait-ce que parceque la série nous expose leur psychologie au grand jour. Shinji, l'enfant dont le père l'a abandonné il y a fort longtemps déjà pour pouvoir étudier dans le géofront... l'enfant dont l'ame torturée le rend coupable de tout aux yeux des autres, du moins dans son esprit... Rei, personnage pour le moins enigmatique, à la fois froid comme la pierre et dont la chaleur intérieure est plus que palpable. De loin le personnage à la plus forte personnalité ne serait-ce que par la description que l'auteur nous en donne... Asuka, fiere entre les fiers, invincible moralement en public mais extremement fragile depuis la vision du suicide de sa mère... Bref, trois enfants qui feront l'histoire au fil des tomes et donneront l'impression au lecteur que la véritable crise sociale qui a lieu durant l'ensemble des albums n'a finalement que bien peu d'importance, comparée à l'evolution hasardeuse de ces gamins entrainés malgré eux dans une lutte à l'apparance perdue d'avance ! Les illustrations, type "manga" (Non !! :)) sont super détaillées, et on perçoit réellement le travail de documentation qu'il a été fait et qui a permis la description des différents véhicules, Evangelions, structures technologiques de la série. L'auteur tient ses personnages bien en main, autant sur le plan graphique que psychologique, les rendant tres crédible, presque vivants. En bref, une série qu'il faut avoir lu, mais où il faut être patient: les tomes mettent un temps à sortir, mais un temps.... argh !
Astérix
Voici, pour mon avis, la série culte parmis les cultes. Si on était autorisé à mettre 6 étoiles pour une seule et unique série, c'est bien aux aventures d'Astérix que que je les mettrai. La richesse de cette BD est unique. La multtitude de personnages dont nous connaissons l'identité, le caractère, les défaults et les qualités ne se retrouvent dans aucune autre série. C'est là la force de la réussite de cette BD. La foule de détails et de jeu de mots permet une lecture perpetuelles des différents tomes, sans lassitude. Chaque album se redécouvre toujours avec le même plaisir. Le duo Uderzo Goscinny restera la référence de la complémentarité entre un dessinateur et un scénariste. Même si ce dernier à disparu, j'ai beaucoup de respect pour le travail qu'accompli aujourd'hui Uderzo. Le grand fossé, La rose et le glaive, L'odyssé d'Astérix méritent de rentrer au panthéon des chefs d''oeuvres fait par le duo. C'est pourquoi, contrairement à beaucoup de lecteurs, j'attend toujours la parussion d'une autre histoire avec autant de plaisirs. N'en déplaise à certains d'entre vous, mais c'est bien là mon avis, qui reste personnel.
Le Vent dans les Saules
Un peu de poésie dans ce monde de brute!!! Vite résumé, mais c'est tout à fait cela que l'on peut ressentir tout en lisant cette histoire, qui ravira tout ceux qui ont gardé une partie de leur âme d'enfant ou qui sont resté sensible aux choses simples, ou petits plaisirs, comme manger un gateau fait maison au coin du feu... Vous me direz que je fais dans la sensiblerie exagérée, peut-être, mais sur les 430 BD que je possède, Le Vent dans les Saules est unique, un brin de soleil à savouré dans le confort pour un petit voyage romantique. Certain m'ont dit qu'il ne se passai rien, qu'il s'enuyait, peut-être... Mais je ne répondrai que calme, douceur, et grosse envie de s'endormir après la lecture dans les bras de ça dulciné pour prolonger le rêve... Trop sérieux et terre à terre, s'abstenir.
Les Cités obscures
Un des univers les plus forts jamais créés en bd! C'est du moins mon avis. Chaque album présente une cité obscure. C'est chaque fois une ville régie par une autre organisation qui est mise en scène. Il y a tant d'idées dans chaque album que l'on en reste émerveillé et pour longtemps. Les histoires de Peeters sont très subtiles et partent souvent de questions philosophiques et métaphysiques. Des exemples? "La tour" est une réflexion sur l'histoire et le sens de l'histoire. "La fièvre d'Urbicande" est une réflexion sur la connaissance de monde et la vision de l'infiniment grand et l'infiniment petit... Si tous les cours de philo pouvaient être aussi captivants, on serait tous philosophes... Et l'ensemble, c'est une vraie gageure, reste très accessible et amusant. Chaque album peut être lu séparément. Des hors-série viennent réunir les différentes cités entre elles (je pense au "Guide des cités" et à "l'Echo des cités", à lire une fois les autres albums lus). INDISPENSABLE!!!
Eden - It's an Endless World!
L'auteur l'écrit lui-même : il a voulu dessiner lorsqu'il a vu Evangelion. Il s'est dit qu'il aurait aimé écrire cette histoire. Et il a bien raison de s'être lancé. Eden a le même parfum visionnaire, la même fougue et des personnages aussi attachants que la série culte (la série animée Evangelion, nettement différente du manga). Je viens de dévorer les 6 tomes parus à ce jour en une nuit (blanche!). C'est très bien dessiné et bien rythmé. Seul petit reproches : l'histoire passionnante à l'échelle humaine des 5 premiers tomes diverge vers un thriller de petite envergure dans le tome 6. Bah! On espère que le 7 retrouvera le souffle épique et l'envergure de l'excellent début! Et autre détail : l'auteur n'ose visiblement pas aller aussi loin que celui d'Evangelion sur les problèmes sexuels ressentis par son jeune héros (au mieux le sujet est évoqué de façon comique... pas glop pour un scénario aussi poignant que celui-là). A lire absolument, mais pour lecteurs avertis (c'est écrit sur la couv' :) ) car le sang coule à flots!