Les dessins sont à la fois très simples et superbes.
J'ai vraiment été conquise par la simplicité du récit, par ces petits gestes quotidiens qui cachent une grande épopée. Le récit principal vient un peu se rajouter dessus, ce n'est pas lui qui compte, mais bien la vie des personnages.
C'est le manga à faire lire à ceux qui ont des préjugés anti-manga : des dessins soignés, une histoire réaliste et pas simpliste, des personnages ayant une certaine profondeur, des vraies questions, mais aussi un peu d'humour, pas mal d'action, beaucoup d'émotions.
Vous connaissez les héroïnes de Mary Higgins Clark ? Belles, intelligentes, rusées et chanceuses...
Eh bien oubliez tout ! et laissez-vous surprendre par Chicanos, du duo Trillo/Risso (Je suis un vampire, Vidéo Noire)
En N&B, l'histoire d'une détective plutôt moche et pas très futée, et surtout pas très chanceuse !
Mais attention, âmes sensibles s'abstenir de lire la dernière page...
Une merveille ce Chabouté, très différent de "Sorcières" qui restait humoristique. "Zoé" est franchement pessimiste, bien servi par le dessin N&B, les ombres menaçantes et les personnages inquiétants.
Ah ! c'est beau, on en re-veut ! D'abord cette caricature d'un fonctionnaire, ignoble, raciste, misogyne, vulgaire, bref exécrable, on a envie de lui mettre des baffes, c'est terrible !
Ensuite, avec tout ce qui lui arrive, on jubile, on se dit qu'il y a une justice (divine, lunaire... qu'importe), on se dit surtout qu'il va apprendre, qu'il va s'humaniser... Même pas ! Etre con à ce point, c'est incurable, d'ailleurs pour éviter la contagion, on le relit une 2e fois, et encore, et encore, et on lui inflige la plus terrible des nuits une ultime fois, le coup de grâce en quelque sorte...
Mon préféré de Chabouté (avec "un îlot de bonheur" tout de même, parce que le monde n'est pas que méchant, il peut être beau aussi)
Gil Jourdan est l'un des séries préférées de mon enfance, et elle est resté une des séries que j'estime le plus. Certes, tout cela est très classique, et l'humour bon enfant, mais il y a dans ces albums de Tillieux, une fraîcheur, une ambiance, et un sens du narratif qui trouve peu d'équivalent aujourd'hui. Pour moi ces albums valent autant que les Spirou de Franquin.
Ceux que je préfère sont "La voiture immergée", "Les 3 tâches" et "Carats en vrac". Mon regard n'est sans doute pas très objectif car j'ai connu cette série lorsque j'étais tout jeune (j'ai appris à lire dans Gil Jourdan), elle incarne donc pour moi une espèce de repère de base en matière de bande dessinée, une borne indélébile, un repère... au même titre qu'Hergé ou Jacobs pour d'autres lecteurs. Difficile donc pour moi de dire l'avis que j'aurais si je lisais aujourd'hui pour la première fois une aventure de Gil Jourdan. Mais cela vaudrait je pense, certainement plus que deux petites étoiles.
Magnifique Marini. D'habitude, c'est d'abord les textes qui m'émeuvent. Mais là, c'est une véritable exposition picturale! Un régal!
Ceci dit, le scénario est aussi là pour mener cette BD à son niveau. Sens du suspense, informations distillées selon rythme très étudié: juste ce qu'il faut pour nous tenir en haleine sans laisser notre intérêt retomber le moindre instant: un tempo parfait!
Mais attention: malgré les apparences géographiques et historiques, nous ne sommes pas dans un western. Ne vous attendez pas à cela avec "L'étoile du désert". C'est une enquête policière sur fond de drame psychologique savamment mise en images et en texte dans un décor de western.
A ne pas manquer!
Ne concerne que "L'Art invisible"
Pas grand chose d'autre à ajouter. Eisner, Alan Moore et Spiegelman ont déjà tout dit (voir résumé). Cet ouvrage est tout à fait essentiel. Il est passionant. Le seul regret que nous pouvons avoir nous, lecteurs européens, c'est que pour McCloud, la bd européenne se limite à Hergé ou Astérix. Mais au-delà des différences notables entre Manga, Comics, et BD européenne, auquel l'auteur s'attache quelque peu, cet ouvrage a le mérite de déceler les particularités générales d'un médium au destin universel.
Je peux comprendre que des lecteurs soient dérouté par un tel abum. Le réalisme, on y tient souvent et il est parfois difficile de s'en détacher d'autant plus lorsque l'on ne s'y attend pas. Le dessin de Boucq envoit le lecteur sur une fausse piste en étant justement réaliste. Mais quitter le réalisme avec un album comme celui-là, et en compagnie d'un scénariste tel que le romancier américain Jérôme Charyn, c'est un délice. Par-dessus tout, les personnages sont attachants, en proie aux forces inconscientes qui gouvernent leur désir. Le dessin est magnifique (pour contecarrer l'avis précédent), Boucq est d'un réalisme froid, presque médical, il dessine toujours ses personnages sans complaisances :les rides, les visages abimés, les corps ratatinés... (la mère). Cela ne les rends que plus vulnérables et humains. Le dessin de Boucq n'est pas "laid", il magnifie la laideur, ce qui est fondamentalement différent.
Je ne peux vous assurer que vous aimerez cet album autant que moi. Il est trop particulier que pour pouvoir affirmer quoi que ce soit et la plupart des critiques qui suivront risquent d'être aussi partagées que les précédentes. Certains, tout comme moi, adoreront, d'autres détesteront. Il en est de cet album et de "Bouche du diable" (autre collaboration Boucq-Charyn) un peu de même que pour les films de David Lynch qui récoltent le mépris des uns et l'admiration débordante des autres.
"Inclassable", c'est vraiment le qualificatif le plus approprié à cette BD!
Tout est loufoque : l'intrigue, les personnages, les décors...
Et quels dessins! Il n'y a là que des trouvailles : format, enchaînement, proportion , motifs échappés des vignettes, se baladant sur le fond des pages... inédit!
Les couleurs jouent un rôle fondamental également : bien sur, parce que c'est du beau, du très beau, mais aussi pour ces originalités (pages de rêve, pages rouges du Grand Coordinateur communiquant avec son patron,... Que du surprenant!)
Bref, si on veut sortir des règles et des normes de notre monde et de celui de la BD, rien de tel qu'un voyage dans la Nef des fous...
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Le Silence de Malka
Les dessins sont à la fois très simples et superbes. J'ai vraiment été conquise par la simplicité du récit, par ces petits gestes quotidiens qui cachent une grande épopée. Le récit principal vient un peu se rajouter dessus, ce n'est pas lui qui compte, mais bien la vie des personnages.
Mother Sarah
C'est le manga à faire lire à ceux qui ont des préjugés anti-manga : des dessins soignés, une histoire réaliste et pas simpliste, des personnages ayant une certaine profondeur, des vraies questions, mais aussi un peu d'humour, pas mal d'action, beaucoup d'émotions.
Chicanos
Vous connaissez les héroïnes de Mary Higgins Clark ? Belles, intelligentes, rusées et chanceuses... Eh bien oubliez tout ! et laissez-vous surprendre par Chicanos, du duo Trillo/Risso (Je suis un vampire, Vidéo Noire) En N&B, l'histoire d'une détective plutôt moche et pas très futée, et surtout pas très chanceuse ! Mais attention, âmes sensibles s'abstenir de lire la dernière page...
Zoé
Une merveille ce Chabouté, très différent de "Sorcières" qui restait humoristique. "Zoé" est franchement pessimiste, bien servi par le dessin N&B, les ombres menaçantes et les personnages inquiétants.
Pleine lune
Ah ! c'est beau, on en re-veut ! D'abord cette caricature d'un fonctionnaire, ignoble, raciste, misogyne, vulgaire, bref exécrable, on a envie de lui mettre des baffes, c'est terrible ! Ensuite, avec tout ce qui lui arrive, on jubile, on se dit qu'il y a une justice (divine, lunaire... qu'importe), on se dit surtout qu'il va apprendre, qu'il va s'humaniser... Même pas ! Etre con à ce point, c'est incurable, d'ailleurs pour éviter la contagion, on le relit une 2e fois, et encore, et encore, et on lui inflige la plus terrible des nuits une ultime fois, le coup de grâce en quelque sorte... Mon préféré de Chabouté (avec "un îlot de bonheur" tout de même, parce que le monde n'est pas que méchant, il peut être beau aussi)
Gil Jourdan
Gil Jourdan est l'un des séries préférées de mon enfance, et elle est resté une des séries que j'estime le plus. Certes, tout cela est très classique, et l'humour bon enfant, mais il y a dans ces albums de Tillieux, une fraîcheur, une ambiance, et un sens du narratif qui trouve peu d'équivalent aujourd'hui. Pour moi ces albums valent autant que les Spirou de Franquin. Ceux que je préfère sont "La voiture immergée", "Les 3 tâches" et "Carats en vrac". Mon regard n'est sans doute pas très objectif car j'ai connu cette série lorsque j'étais tout jeune (j'ai appris à lire dans Gil Jourdan), elle incarne donc pour moi une espèce de repère de base en matière de bande dessinée, une borne indélébile, un repère... au même titre qu'Hergé ou Jacobs pour d'autres lecteurs. Difficile donc pour moi de dire l'avis que j'aurais si je lisais aujourd'hui pour la première fois une aventure de Gil Jourdan. Mais cela vaudrait je pense, certainement plus que deux petites étoiles.
l'Etoile du Désert
Magnifique Marini. D'habitude, c'est d'abord les textes qui m'émeuvent. Mais là, c'est une véritable exposition picturale! Un régal! Ceci dit, le scénario est aussi là pour mener cette BD à son niveau. Sens du suspense, informations distillées selon rythme très étudié: juste ce qu'il faut pour nous tenir en haleine sans laisser notre intérêt retomber le moindre instant: un tempo parfait! Mais attention: malgré les apparences géographiques et historiques, nous ne sommes pas dans un western. Ne vous attendez pas à cela avec "L'étoile du désert". C'est une enquête policière sur fond de drame psychologique savamment mise en images et en texte dans un décor de western. A ne pas manquer!
L'art Invisible
Ne concerne que "L'Art invisible" Pas grand chose d'autre à ajouter. Eisner, Alan Moore et Spiegelman ont déjà tout dit (voir résumé). Cet ouvrage est tout à fait essentiel. Il est passionant. Le seul regret que nous pouvons avoir nous, lecteurs européens, c'est que pour McCloud, la bd européenne se limite à Hergé ou Astérix. Mais au-delà des différences notables entre Manga, Comics, et BD européenne, auquel l'auteur s'attache quelque peu, cet ouvrage a le mérite de déceler les particularités générales d'un médium au destin universel.
La femme du magicien
Je peux comprendre que des lecteurs soient dérouté par un tel abum. Le réalisme, on y tient souvent et il est parfois difficile de s'en détacher d'autant plus lorsque l'on ne s'y attend pas. Le dessin de Boucq envoit le lecteur sur une fausse piste en étant justement réaliste. Mais quitter le réalisme avec un album comme celui-là, et en compagnie d'un scénariste tel que le romancier américain Jérôme Charyn, c'est un délice. Par-dessus tout, les personnages sont attachants, en proie aux forces inconscientes qui gouvernent leur désir. Le dessin est magnifique (pour contecarrer l'avis précédent), Boucq est d'un réalisme froid, presque médical, il dessine toujours ses personnages sans complaisances :les rides, les visages abimés, les corps ratatinés... (la mère). Cela ne les rends que plus vulnérables et humains. Le dessin de Boucq n'est pas "laid", il magnifie la laideur, ce qui est fondamentalement différent. Je ne peux vous assurer que vous aimerez cet album autant que moi. Il est trop particulier que pour pouvoir affirmer quoi que ce soit et la plupart des critiques qui suivront risquent d'être aussi partagées que les précédentes. Certains, tout comme moi, adoreront, d'autres détesteront. Il en est de cet album et de "Bouche du diable" (autre collaboration Boucq-Charyn) un peu de même que pour les films de David Lynch qui récoltent le mépris des uns et l'admiration débordante des autres.
La Nef des fous
"Inclassable", c'est vraiment le qualificatif le plus approprié à cette BD! Tout est loufoque : l'intrigue, les personnages, les décors... Et quels dessins! Il n'y a là que des trouvailles : format, enchaînement, proportion , motifs échappés des vignettes, se baladant sur le fond des pages... inédit! Les couleurs jouent un rôle fondamental également : bien sur, parce que c'est du beau, du très beau, mais aussi pour ces originalités (pages de rêve, pages rouges du Grand Coordinateur communiquant avec son patron,... Que du surprenant!) Bref, si on veut sortir des règles et des normes de notre monde et de celui de la BD, rien de tel qu'un voyage dans la Nef des fous...