Des deux albums qu'il a réalisés avec Jérôme Charyn, "Bouche du diable" est peut-être le plus accessible, le plus "réaliste" au sens basique du terme. "La femme du magicien" est peut-être à lire si l'on a aimé celui-ci. Il ne faut pourtant pas s'y méprendre, cet album ne l'est pas beaucoup plus, il ne l'est qu'en apparence. Tout y est très chargé, symboliquement. Cette rencontre entre l'espion russe et cet indien, espèce d'âme profonde de l'amérique d'avant l'amérique prends vite des connotations très allégoriques. J'aime ces deux albums, parce qu'à chaque lecture, leur richesse me permet de les redécouvrir sous un nouvel angle, de les interpréter à chaque fois d'une nouvelle manière. Ils ne sont pas une histoire mais plusieurs histoires. Plusieurs niveaux de lecture s'articulent les uns aux autres et l'on se retrouve comme pris dans une espèce de labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre. A condition de le vouloir...
Un grand classique : enquête policière, humour et aventure. Un moment de distraction de qualité, bien dessiné. Décidément Tillieux nous a quitté bien trop tôt.
Si vous aimez les grands classiques de la bande dessinée franco-belge, il ne faut pas hésiter : lecture hautement recommandée.
Elle a le charme rétro des années 60. Je lis et relis ces bds avec toujours autant de plaisir. Le dessin est classique, les histoires bien ficelées et le tout représente un bon moment de détente.
Cet épisode particulier du Surfer d'argent s'impose par sa qualité. le scénario de Stan Lee synthétise dans cette seule histoire, toute la thématique du Surfer d'Argent. L'affrontement entre le super-héros et Galactus est une magnifique allégorie de l'opposition entre deux conceptions différentes de la divinité. Galactus est le dieu ancien, à la fois le dieu antique mais aussi le Dieu de l'ancien testament, c'est un Dieu violent et vengeur, qui use de la force pour imposer son reigne. Le surfer d'argent, lui est une figure rédemptrice, carrément christique, prête à se sacrifier pour la comunauté humaine (il faut le voir, sur son surf, les bras en croix, en tran de dire "En vérité, ils ne savent pas ce qu'ils font" ,dixit Jésus).
Evidement l'on peut trouver toute cette mystique de super-marché lourde et pesante. Mais moi, je la trouve très amusante et le talent de Stan Lee est de ne jamais se prendre tout à fait au sérieux. Il sait se moquer des inspirations mystiques de son héros parfois un peu "trop-bon trop-con". Le dessin de Moebius est très réussi, son style rappelle ici celui qu'il avait adopté pour les derniers épisodes de l'Incal.
Cet album est peut-être bien le meilleur de l'auteur. Mais sa complexité risque de le rendre un peu hermétique à ceux qui ne connaissent pas l'auteur et sa série phare "julius Corentin Acquefacques", c'est pourquoi je vous conseille tout d'abord de lire cet série avant de s'attaquer à ce one-shot.
C'est une fable impressionnante sur la communication, la mémoire, la connaissance, des grandes questions que Marc-Antione Mathieu aborde de front sans aucun faux-fuyants, au risque de ne pas se faire comprendre directement. J'avoue qu'il m'a fallu relire l'album deux fois avant de pouvoir lui donner un sens, l'interpréter... Mais ce furent deux lectures passionnantes.
Une très bonne série pour enfants, on ne le croirait pas à priori, mais l'humour de Trondheim fonctionne parfaitement dans ce registre. C'est frais, plein de malice, de tendresse et d'humour...
Le dessin de Pellejero est tout simplement superbe. Son trait épais et sensible, ses couleurs chatoyantes font de cet album un vrai régal pour les yeux. Lapière lui a taillé un très bon scénario sur mesure, romanesque et sentimental...
Mon seul regret concerne la place importante que prennent les récitatifs, il aurait peut-être fallu en faire moins, quitte à allonger l'album pour pouvoir tout raconter.
Moi je trouve personellement que Blain apporte vraiment sa touche personnelle au Donjon. Ses personnages sont vraiment attachants, le ton est certes moins "décalé" que dans les autres donjons, mais on y gagne en retour, un peu plus de sentiments chez les personnages.
J'aime beaucoup Goossens et les trois tomes de cette petite série sont un très bon exemple de ce qu'est capable cet énergumène. Goossens pratique un humour décalé, qui joue sans arrêt sur les clichés. Ce n'est pas toujours très fin, mais généralement subtil (pour autant que l'on puisse admettre que la subtilité dans la lourdeur, c'est possible). C'est en tout mille fois moins vulgaire qu'Edika ou Hugot, deux de ses collèges de chez Fluide (qui font eux, dans la lourdeur vulgaire, je ne sais pas si je me fais bien comprendre là!)
Une série de récits très incisifs, bourrés d’humour noir, s’en prenant à la fois à certains tabous de notre société, à de ridicules travers de l’âme humaine, ou encore flirtant avec le fantastique. Ces petites perles sont portées par un graphisme tout à fait adéquat : à partir visiblement d’une feuille noire grattée, Thomas Ott extrait des visages d’une rare expressivité, et sur lesquels le moindre coup de scalpel semble être un cerne… Se hisse, à mon humble avis, au niveau de Franquin et de ses Idées Noires, voire carrément un peu plus haut. Oui monsieur !
Une des séries de Peyo qui a le plus bercé mon enfance...Le desin merveilleux des aventures médiévales de ces deux compagnons sont magnifiques.
Des scénarios comme la flèche noire ou le serment des vikings restent des petits bijoux scénaristiques pour les amoureux du neuvième art. Il est vrai que les scénarios actuels de l'"après Peyo" sont en dessous du niveau des autres albums de la série...Un scénario de Johan et Pirlouit ne se conçoit pas comme un scénario des schtroumphs même si les deux séries ont été amenées à se rencontrer comme dans la flûte à six schtroumphs...
Néanmoins, les studios actuels font des efforts grandioses car la qualité du dessin est fidèle à l'univers de Peyo. Une bonne série qui mérite de figurer dans une bibliothèque, aussi précieuse que celle des schtroumphs...
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Bouche du diable
Des deux albums qu'il a réalisés avec Jérôme Charyn, "Bouche du diable" est peut-être le plus accessible, le plus "réaliste" au sens basique du terme. "La femme du magicien" est peut-être à lire si l'on a aimé celui-ci. Il ne faut pourtant pas s'y méprendre, cet album ne l'est pas beaucoup plus, il ne l'est qu'en apparence. Tout y est très chargé, symboliquement. Cette rencontre entre l'espion russe et cet indien, espèce d'âme profonde de l'amérique d'avant l'amérique prends vite des connotations très allégoriques. J'aime ces deux albums, parce qu'à chaque lecture, leur richesse me permet de les redécouvrir sous un nouvel angle, de les interpréter à chaque fois d'une nouvelle manière. Ils ne sont pas une histoire mais plusieurs histoires. Plusieurs niveaux de lecture s'articulent les uns aux autres et l'on se retrouve comme pris dans une espèce de labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre. A condition de le vouloir...
Gil Jourdan
Un grand classique : enquête policière, humour et aventure. Un moment de distraction de qualité, bien dessiné. Décidément Tillieux nous a quitté bien trop tôt. Si vous aimez les grands classiques de la bande dessinée franco-belge, il ne faut pas hésiter : lecture hautement recommandée. Elle a le charme rétro des années 60. Je lis et relis ces bds avec toujours autant de plaisir. Le dessin est classique, les histoires bien ficelées et le tout représente un bon moment de détente.
Silver Surfer - Parabole (Moebius)
Cet épisode particulier du Surfer d'argent s'impose par sa qualité. le scénario de Stan Lee synthétise dans cette seule histoire, toute la thématique du Surfer d'Argent. L'affrontement entre le super-héros et Galactus est une magnifique allégorie de l'opposition entre deux conceptions différentes de la divinité. Galactus est le dieu ancien, à la fois le dieu antique mais aussi le Dieu de l'ancien testament, c'est un Dieu violent et vengeur, qui use de la force pour imposer son reigne. Le surfer d'argent, lui est une figure rédemptrice, carrément christique, prête à se sacrifier pour la comunauté humaine (il faut le voir, sur son surf, les bras en croix, en tran de dire "En vérité, ils ne savent pas ce qu'ils font" ,dixit Jésus). Evidement l'on peut trouver toute cette mystique de super-marché lourde et pesante. Mais moi, je la trouve très amusante et le talent de Stan Lee est de ne jamais se prendre tout à fait au sérieux. Il sait se moquer des inspirations mystiques de son héros parfois un peu "trop-bon trop-con". Le dessin de Moebius est très réussi, son style rappelle ici celui qu'il avait adopté pour les derniers épisodes de l'Incal.
Mémoire morte
Cet album est peut-être bien le meilleur de l'auteur. Mais sa complexité risque de le rendre un peu hermétique à ceux qui ne connaissent pas l'auteur et sa série phare "julius Corentin Acquefacques", c'est pourquoi je vous conseille tout d'abord de lire cet série avant de s'attaquer à ce one-shot. C'est une fable impressionnante sur la communication, la mémoire, la connaissance, des grandes questions que Marc-Antione Mathieu aborde de front sans aucun faux-fuyants, au risque de ne pas se faire comprendre directement. J'avoue qu'il m'a fallu relire l'album deux fois avant de pouvoir lui donner un sens, l'interpréter... Mais ce furent deux lectures passionnantes.
Monstrueux...
Une très bonne série pour enfants, on ne le croirait pas à priori, mais l'humour de Trondheim fonctionne parfaitement dans ce registre. C'est frais, plein de malice, de tendresse et d'humour...
Un peu de fumée bleue...
Le dessin de Pellejero est tout simplement superbe. Son trait épais et sensible, ses couleurs chatoyantes font de cet album un vrai régal pour les yeux. Lapière lui a taillé un très bon scénario sur mesure, romanesque et sentimental... Mon seul regret concerne la place importante que prennent les récitatifs, il aurait peut-être fallu en faire moins, quitte à allonger l'album pour pouvoir tout raconter.
Donjon Potron-minet
Moi je trouve personellement que Blain apporte vraiment sa touche personnelle au Donjon. Ses personnages sont vraiment attachants, le ton est certes moins "décalé" que dans les autres donjons, mais on y gagne en retour, un peu plus de sentiments chez les personnages.
L'Encyclopédie des Bébés
J'aime beaucoup Goossens et les trois tomes de cette petite série sont un très bon exemple de ce qu'est capable cet énergumène. Goossens pratique un humour décalé, qui joue sans arrêt sur les clichés. Ce n'est pas toujours très fin, mais généralement subtil (pour autant que l'on puisse admettre que la subtilité dans la lourdeur, c'est possible). C'est en tout mille fois moins vulgaire qu'Edika ou Hugot, deux de ses collèges de chez Fluide (qui font eux, dans la lourdeur vulgaire, je ne sais pas si je me fais bien comprendre là!)
Exit (Thomas Ott)
Une série de récits très incisifs, bourrés d’humour noir, s’en prenant à la fois à certains tabous de notre société, à de ridicules travers de l’âme humaine, ou encore flirtant avec le fantastique. Ces petites perles sont portées par un graphisme tout à fait adéquat : à partir visiblement d’une feuille noire grattée, Thomas Ott extrait des visages d’une rare expressivité, et sur lesquels le moindre coup de scalpel semble être un cerne… Se hisse, à mon humble avis, au niveau de Franquin et de ses Idées Noires, voire carrément un peu plus haut. Oui monsieur !
Johan et Pirlouit
Une des séries de Peyo qui a le plus bercé mon enfance...Le desin merveilleux des aventures médiévales de ces deux compagnons sont magnifiques. Des scénarios comme la flèche noire ou le serment des vikings restent des petits bijoux scénaristiques pour les amoureux du neuvième art. Il est vrai que les scénarios actuels de l'"après Peyo" sont en dessous du niveau des autres albums de la série...Un scénario de Johan et Pirlouit ne se conçoit pas comme un scénario des schtroumphs même si les deux séries ont été amenées à se rencontrer comme dans la flûte à six schtroumphs... Néanmoins, les studios actuels font des efforts grandioses car la qualité du dessin est fidèle à l'univers de Peyo. Une bonne série qui mérite de figurer dans une bibliothèque, aussi précieuse que celle des schtroumphs...