Quand on pense au Moine Fou, les premiers mots qui nous viennent à l'esprit sont délicatesse et légèreté tant le dessin de Vink respire la sérénité. Les couleurs pastelles utilisées par l'auteur sont très évoquatrice. Celles-ci donnent le ton et mettent en valeur l'originalité avec laquelle chaque planche est dessinnée.
D'un point de vue scénaristique et bien là aussi on ne peut être qu'admiratif. Le scénario est très bien écrit.
De plus, la description des moeurs dans la Chine du IX siècle est très bien documentée et cela donne encore plus de densité au réçit. Du grand art !!!
Malgrès ça, je me permets de faire deux petits reproches à cette série. En premier lieu, au niveau du dessin, celui-ci est parfois un peu trop figé à mon goût et secondo, au scénario du tome 4 ("Le col du vent") qui est, lui, très métaphysique et qui exige une deuxième lecture.
Mais bon, cela reste une grande série malgrès tout.
A suivre ........
J'ai pas mis culte parce que je n'ai pas lu l'autre cycle "Fides" et je n'ai pas pu comparer.
Sinon le senario de ce cycle est bien parti et très interessant.Les dessins bien que simples sont claires et s'adapte bien au sénario, et les couleurs un peu "flashy" vont bien avec l'univers de la BD.
Bref n'hésitez pas à la lire
J'ai lu cette BD avant les "Chroniques" et c'est elle qui m'a donner envie de la lire.
Le senario est simple mais explique bien la vie de Ghorghor et tout ce qu'il a vecu dans sa jeunesse.
Le dessin c'est du Ledroit alors on aime ou on aime pas (personellement j'aime beaucoup) et les couleurs correspondent bien à la BD.
Pour moi, la bd de l'année 2002! la chronique douce-amère d'une petite famille avec le sida comme compagnon de route. C'est drôle, vivant, émouvant, plein de fantaisie et d'une très grande justesse.
J'aime le trait de Peeters, ses personnages ont toujours la bonne attitude, le juste geste.
L'humour est omniprésent, et pourtant le sujet n'a rien de drôle. L'autobiographie en bd a donné des choses très différentes, tantôt prétentieuses, tantôt trop légères. Ici, on semble atteindre le juste milieu. Peeters réussit à capter la vie, tout simplement.
Ca faisait un bail que ce livre trainait parmi la pile des "à lire", et je n'avais en fait pas très envie de m'y mettre; la couverture ne m'attirait pas trop, le dessin non plus.
Mais finalement, "La belle coquetière" est très sympa : l'histoire est prenante, et très rapidement on se retrouve immergé dans la vie et les tracas de ces personnages attachants.
Parfois un peu cru/violent, parfois cynique (au sens propre du terme), cet album est bien réalisé, avec peut-être une pointe de naïveté, qui colle d'ailleurs bien à l'héroïne.
La fin est cruelle, même si on pouvait s'y attendre un peu.
On pourrait croire que Lucky Luke, ce n'est vraiment rien d'original, puisque tous les gros clichés du western y sont rassemblés. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que c'est de Lucky Luke que viennent tous ces clichés. Morris et Goscinny ont inventé la BD Western. Ils ont inventé un personnage fabuleux, fait des caractéristiques exagérées des grands cowboys du cinéma : adresse légendaire, grand coeur, jambes arquées, entente parfaite avec son cheval, solitaire et sans port d'attache...
Les personnages secondaires récurrents sont eux aussi devenus des clichés : les daltons, Rantanplan. Mais aussi le pianiste, le croque-mort, Lola et ses girls, le barman, le maire pleutre et démago, qui existent tous dans chaque ville traversée, mais sont finalement toujours les mêmes.
Tout le monde connaît également les décors : les villes, avec l'hôtel, le saloon, la banque, le barbier... le désert, ses mesas, ses cactus, ses squelettes et ses vautours...les collines ou les indiens peuvent surgir à tout moment...
Enfin bref : l'univers de Lucky Luke est une trouvaille extraordinaire, à tel point que tous les détails relèvent de la culture générale, plutôt que de la culture BD.
Malheureusement, les scénarios n'ont jamais été à la hauteur : les aventures sont presque toujours dénuées d'intérêt, sans suspense, très redondantes, et ne méritaient pas une 50aine de tome.
Quant à l'achat, personnellement, je ne me lancerais pas maintenant dans l'achat de la série complète : un ou deux tomes, pourquoi pas ? Mais pas tous !
J'adore le scénario, (un tome par perso principal en +), digne des films de gangsters en N&B des 50'..!
les dessins, un peu simple toutefois, correspondent bien à l'histoire.
La fin, insoupçonnable, est très réussi.
Je conseille la lecture ( et l'achat ) de cette série :)
Une BD très noire, qui montre crûment les aspects de la guerre marine à l'époque ; et qui plus est, dans une Russie où fermentent, déjà, les premiers remugles de la Révolution d'Octobre 1917 : les dialogues entre le jeune marin Volodia, croyant et tsariste, et le vieux routard Youri, forte tête pensante, valent leur pesant de représentativité historique, en ce qu'elles rendent très bien l'atmosphère de l'époque, l'émergence de nouvelles valeurs.
Le dessin de Dimitri est toujours aussi glacé, froid, et la narration entêtante toujours parfaitement adaptée à son propos.
Je n'ai pas mis une note culte, même si j'ai hésité : je préfère la réserver à Kaleunt, qui à mon avis est le chef-d'oeuvre de l'auteur dans ce genre du récit de guerre, où il excelle.
Ce one-shot signé Jodorowsky et Durandur (alias Durand, le dessinateur de Cliff burton) s'impose par son originalité. Jodo ne recule devant rien, il ne craint pas le mélange des genres (polard, fantastique, gore, pornographique...), ni la provocation (on frôle le blasphème à plusieurs reprises).
Ame sensible s'abstenir, je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi trash en bande dessinée.
Le dessin tout en nuance de gris de Durand est très expressif et rend très bien l'atmosphère poisseuse dans laquelle baigne ce bien curieux détective.
Un one-shot que tout admirateur de Jodorowsky se doit d'avoir dans sa bibliothèque.
Cette bd m'avait fait forte impression à l'époque de sa sortie (1995) et elle continue à m'impressioner. Le format manga (cette bd avait été éditée en même temps au Japon) convient très bien à Baru qui est passé maître dans l'art de mettre en scène les bagarres et la vitesse. Mais l'autoroute du soleil n'est pas que ça, c'est aussi un scénario solide, des personnages bien construits et un certain sens de l'aventure.
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Le moine fou
Quand on pense au Moine Fou, les premiers mots qui nous viennent à l'esprit sont délicatesse et légèreté tant le dessin de Vink respire la sérénité. Les couleurs pastelles utilisées par l'auteur sont très évoquatrice. Celles-ci donnent le ton et mettent en valeur l'originalité avec laquelle chaque planche est dessinnée. D'un point de vue scénaristique et bien là aussi on ne peut être qu'admiratif. Le scénario est très bien écrit. De plus, la description des moeurs dans la Chine du IX siècle est très bien documentée et cela donne encore plus de densité au réçit. Du grand art !!! Malgrès ça, je me permets de faire deux petits reproches à cette série. En premier lieu, au niveau du dessin, celui-ci est parfois un peu trop figé à mon goût et secondo, au scénario du tome 4 ("Le col du vent") qui est, lui, très métaphysique et qui exige une deuxième lecture. Mais bon, cela reste une grande série malgrès tout. A suivre ........
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J'ai pas mis culte parce que je n'ai pas lu l'autre cycle "Fides" et je n'ai pas pu comparer. Sinon le senario de ce cycle est bien parti et très interessant.Les dessins bien que simples sont claires et s'adapte bien au sénario, et les couleurs un peu "flashy" vont bien avec l'univers de la BD. Bref n'hésitez pas à la lire
Les Arcanes de la Lune Noire
J'ai lu cette BD avant les "Chroniques" et c'est elle qui m'a donner envie de la lire. Le senario est simple mais explique bien la vie de Ghorghor et tout ce qu'il a vecu dans sa jeunesse. Le dessin c'est du Ledroit alors on aime ou on aime pas (personellement j'aime beaucoup) et les couleurs correspondent bien à la BD.
Pilules bleues
Pour moi, la bd de l'année 2002! la chronique douce-amère d'une petite famille avec le sida comme compagnon de route. C'est drôle, vivant, émouvant, plein de fantaisie et d'une très grande justesse. J'aime le trait de Peeters, ses personnages ont toujours la bonne attitude, le juste geste. L'humour est omniprésent, et pourtant le sujet n'a rien de drôle. L'autobiographie en bd a donné des choses très différentes, tantôt prétentieuses, tantôt trop légères. Ici, on semble atteindre le juste milieu. Peeters réussit à capter la vie, tout simplement.
La Belle Coquetière
Ca faisait un bail que ce livre trainait parmi la pile des "à lire", et je n'avais en fait pas très envie de m'y mettre; la couverture ne m'attirait pas trop, le dessin non plus. Mais finalement, "La belle coquetière" est très sympa : l'histoire est prenante, et très rapidement on se retrouve immergé dans la vie et les tracas de ces personnages attachants. Parfois un peu cru/violent, parfois cynique (au sens propre du terme), cet album est bien réalisé, avec peut-être une pointe de naïveté, qui colle d'ailleurs bien à l'héroïne. La fin est cruelle, même si on pouvait s'y attendre un peu.
Lucky Luke
On pourrait croire que Lucky Luke, ce n'est vraiment rien d'original, puisque tous les gros clichés du western y sont rassemblés. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que c'est de Lucky Luke que viennent tous ces clichés. Morris et Goscinny ont inventé la BD Western. Ils ont inventé un personnage fabuleux, fait des caractéristiques exagérées des grands cowboys du cinéma : adresse légendaire, grand coeur, jambes arquées, entente parfaite avec son cheval, solitaire et sans port d'attache... Les personnages secondaires récurrents sont eux aussi devenus des clichés : les daltons, Rantanplan. Mais aussi le pianiste, le croque-mort, Lola et ses girls, le barman, le maire pleutre et démago, qui existent tous dans chaque ville traversée, mais sont finalement toujours les mêmes. Tout le monde connaît également les décors : les villes, avec l'hôtel, le saloon, la banque, le barbier... le désert, ses mesas, ses cactus, ses squelettes et ses vautours...les collines ou les indiens peuvent surgir à tout moment... Enfin bref : l'univers de Lucky Luke est une trouvaille extraordinaire, à tel point que tous les détails relèvent de la culture générale, plutôt que de la culture BD. Malheureusement, les scénarios n'ont jamais été à la hauteur : les aventures sont presque toujours dénuées d'intérêt, sans suspense, très redondantes, et ne méritaient pas une 50aine de tome. Quant à l'achat, personnellement, je ne me lancerais pas maintenant dans l'achat de la série complète : un ou deux tomes, pourquoi pas ? Mais pas tous !
Le poisson-clown
J'adore le scénario, (un tome par perso principal en +), digne des films de gangsters en N&B des 50'..! les dessins, un peu simple toutefois, correspondent bien à l'histoire. La fin, insoupçonnable, est très réussi. Je conseille la lecture ( et l'achat ) de cette série :)
Sous le pavillon du Tsar
Une BD très noire, qui montre crûment les aspects de la guerre marine à l'époque ; et qui plus est, dans une Russie où fermentent, déjà, les premiers remugles de la Révolution d'Octobre 1917 : les dialogues entre le jeune marin Volodia, croyant et tsariste, et le vieux routard Youri, forte tête pensante, valent leur pesant de représentativité historique, en ce qu'elles rendent très bien l'atmosphère de l'époque, l'émergence de nouvelles valeurs. Le dessin de Dimitri est toujours aussi glacé, froid, et la narration entêtante toujours parfaitement adaptée à son propos. Je n'ai pas mis une note culte, même si j'ai hésité : je préfère la réserver à Kaleunt, qui à mon avis est le chef-d'oeuvre de l'auteur dans ce genre du récit de guerre, où il excelle.
Gilles Hamesh
Ce one-shot signé Jodorowsky et Durandur (alias Durand, le dessinateur de Cliff burton) s'impose par son originalité. Jodo ne recule devant rien, il ne craint pas le mélange des genres (polard, fantastique, gore, pornographique...), ni la provocation (on frôle le blasphème à plusieurs reprises). Ame sensible s'abstenir, je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi trash en bande dessinée. Le dessin tout en nuance de gris de Durand est très expressif et rend très bien l'atmosphère poisseuse dans laquelle baigne ce bien curieux détective. Un one-shot que tout admirateur de Jodorowsky se doit d'avoir dans sa bibliothèque.
L'Autoroute du soleil
Cette bd m'avait fait forte impression à l'époque de sa sortie (1995) et elle continue à m'impressioner. Le format manga (cette bd avait été éditée en même temps au Japon) convient très bien à Baru qui est passé maître dans l'art de mettre en scène les bagarres et la vitesse. Mais l'autoroute du soleil n'est pas que ça, c'est aussi un scénario solide, des personnages bien construits et un certain sens de l'aventure. L'album a reçu l'Alph'art du meilleur album, à angoulême, en 1996. Et le prix des librairies spécialisées bd, la même année.