Une bande dessinée à l'atmosphère étrange, presque fantastique. Un monde clos sur lui-même dans lequel la réalité la plus banale semble s'entrouvrir et laisser planer l'onirisme le plus métaphysique.
L'album possède plusieurs niveaux de lectures et se laisse redécouvrir dans toute sa richesse à chaque relecture.
Prado n'hésite pas à citer Borges comme une influence. Il mérite amplement cette comparaison avec cet album original au parfum d'une étrange étrangeté, comme disaient les surréalistes.
Il n'y a que L'Association pour oser réediter l'An 01 en 2001 et ainsi rappeler que les choses aurait pu être différentes si les gens l'avaient voulu au bon moment. Où sont passés nos résolutions humanistes et tiermondistes? Où est passé notre quête de l'essentiel, notre tentative de rejet du superflu qu'avaient amorcé les utopistes de la première heure?
Le monde d'aujourd'hui n'est plus que Ben Laden et World Company. Et force est de constater que l'on a pas envie de choisir de camp...
Bref une bd de gauche (vous l'aurez compris) très à gauche...
Killoffer (un des fondateurs de l'Association) trouve ici en Capron un complice de choix. Ensemble, ils nous livrent une fable sur le pouvoir, la manipulation des masses, les scientifiques qui mettent à mal la santé public (l'album nous parle indirectement de la mal-bouffe et des OGM). Le style Killoffer en étonnera plus d'un, en bichromie, il arrondit les angles, et fait penser à la fois à Hergé et Keith Haring.
Encore une nouvelle facette de cet auteur. Une histoire difficile à cerner, dont une relecture peut transmettre une toute autre sensation. Prado à l'art de faire des BDs très différentes les unes des autres. Celle ci arrive à être différente avec elle-même. Si cet avis ne vous paraît pas explicite, lisez vous-même cette histoire et faîtes-vous votre propre opinion. En plus ce livre a le trait le plus esthétique parmi les multiples styles de Prado.(Dans l'esprit de "Pierre et le loup" pour ceux qui connaissent.)
Un lapinot d'avant la série de Dargaud. C'est une course-poursuite très cartoon. Ne cherchez pas d'intrigue plus élaborée, tout est là, c'est un délire permament... C'est souvent drôle, parfois désopilant. Certains dialogues sont absolument géniaux. C'est la première bd de Trondheim que j'ai lu et ça m'avait fait un bon gros choc, à l'époque... Je relis avec le même plaisir.
Cette série est l'un des manga les plus étrange qu'il m'ait été donné de lire. Nous ne savons pas grand chose du héros, il ne parle pas, d'ailleurs il ne rencontre pas souvent quelqu'un et très rarement des humains. L'univers dans lequel il évolue n'est fait que de bétons et de machines agressives. L'angoisse métaphysique et le mystère accompagne la lecture de ces albums.
Mais surtout le graphisme de Nihei sort du manga ordinaire, c'est un véritable petit bijou visuel.
A partir d'un thème éminemment casse tronche, Cheret a su recréer un monde disparu. J'ai comme beaucoup découvert rahan quand j'étais gamin, et franchement je ne me lasse pas de relire ses aventures. Et puis dans le genre héros positif qu'à t'on fait de mieux. Sans être lénifiant ou moralisateur, rahan véhicule en effet des vertues essentielles et positives. Je n'ai pas lu les critiques de mes collègues, mais qu'on adhère ou non aux aventures que traverse "cheveux de feu", on ne peut qu'être impressionné par la construction trés fine des histoires de Lecureux et le graphisme vraiment trés maitrisé de cheret.
C'est un sans faute : le dessin est absolument magnifique (couleurs comprises) et le scénario béton coupe le souffle.
Mais attention, ce n'est pas du Western : c'est un très bon thriller psychologique transposé à l'époque du western. Le genre Western, outre le lieu et l'époque, implique, à mon avis, certains impératifs scénaristiques qui rendent l'ambiance si particulière. Les lois du genre, finalement assez restreintes, sont plus importantes que la recherche de l'originalité dans le scénario.
J'insiste sur le fait que cette originalité ne gâche rien à la grande qualité de la série, mais il ne faut pas la lire en pensant retrouver l'ambiance d'un Western classique ou d'un spaghetti.
Quoi qu'il en soit, c'est à lire absolument.
Avec XIII, c'est toujours la même histoire : on est fou de joie lorsque sort un nouveau tome, on se précipite pour l'acheter (on achète aussi un paquet de pim's parce que c'est vachement bon avec), on sait très bien que ce ne sera pas à la hauteur de ce qu'on voudrait, on sait très bien qu'une nouvelle théorie va réduire à néant tout ce qui avait été échaffaudé dans les 4 tomes précédents, on sait très bien que les couleurs sont dégueulasses, on sait très bien que la série aurait du s'arrêter au numéro 5...on sait tout ça ...mais on fonce quand même.
Royal, tout simplement. Comment ne pas tomber sous le charme de ce chat cynique et goinfre. Si parfois il apparait dur et donneur de leçons, il conserve sur la majorité des planches un regard vicelard sur son entourage qu'il torture à loisir.
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Trait de craie
Une bande dessinée à l'atmosphère étrange, presque fantastique. Un monde clos sur lui-même dans lequel la réalité la plus banale semble s'entrouvrir et laisser planer l'onirisme le plus métaphysique. L'album possède plusieurs niveaux de lectures et se laisse redécouvrir dans toute sa richesse à chaque relecture. Prado n'hésite pas à citer Borges comme une influence. Il mérite amplement cette comparaison avec cet album original au parfum d'une étrange étrangeté, comme disaient les surréalistes.
L'An 01
Il n'y a que L'Association pour oser réediter l'An 01 en 2001 et ainsi rappeler que les choses aurait pu être différentes si les gens l'avaient voulu au bon moment. Où sont passés nos résolutions humanistes et tiermondistes? Où est passé notre quête de l'essentiel, notre tentative de rejet du superflu qu'avaient amorcé les utopistes de la première heure? Le monde d'aujourd'hui n'est plus que Ben Laden et World Company. Et force est de constater que l'on a pas envie de choisir de camp... Bref une bd de gauche (vous l'aurez compris) très à gauche...
Viva pâtàmâch !
Killoffer (un des fondateurs de l'Association) trouve ici en Capron un complice de choix. Ensemble, ils nous livrent une fable sur le pouvoir, la manipulation des masses, les scientifiques qui mettent à mal la santé public (l'album nous parle indirectement de la mal-bouffe et des OGM). Le style Killoffer en étonnera plus d'un, en bichromie, il arrondit les angles, et fait penser à la fois à Hergé et Keith Haring.
Trait de craie
Encore une nouvelle facette de cet auteur. Une histoire difficile à cerner, dont une relecture peut transmettre une toute autre sensation. Prado à l'art de faire des BDs très différentes les unes des autres. Celle ci arrive à être différente avec elle-même. Si cet avis ne vous paraît pas explicite, lisez vous-même cette histoire et faîtes-vous votre propre opinion. En plus ce livre a le trait le plus esthétique parmi les multiples styles de Prado.(Dans l'esprit de "Pierre et le loup" pour ceux qui connaissent.)
Mildiou
Un lapinot d'avant la série de Dargaud. C'est une course-poursuite très cartoon. Ne cherchez pas d'intrigue plus élaborée, tout est là, c'est un délire permament... C'est souvent drôle, parfois désopilant. Certains dialogues sont absolument géniaux. C'est la première bd de Trondheim que j'ai lu et ça m'avait fait un bon gros choc, à l'époque... Je relis avec le même plaisir.
Blame !
Cette série est l'un des manga les plus étrange qu'il m'ait été donné de lire. Nous ne savons pas grand chose du héros, il ne parle pas, d'ailleurs il ne rencontre pas souvent quelqu'un et très rarement des humains. L'univers dans lequel il évolue n'est fait que de bétons et de machines agressives. L'angoisse métaphysique et le mystère accompagne la lecture de ces albums. Mais surtout le graphisme de Nihei sort du manga ordinaire, c'est un véritable petit bijou visuel.
Rahan
A partir d'un thème éminemment casse tronche, Cheret a su recréer un monde disparu. J'ai comme beaucoup découvert rahan quand j'étais gamin, et franchement je ne me lasse pas de relire ses aventures. Et puis dans le genre héros positif qu'à t'on fait de mieux. Sans être lénifiant ou moralisateur, rahan véhicule en effet des vertues essentielles et positives. Je n'ai pas lu les critiques de mes collègues, mais qu'on adhère ou non aux aventures que traverse "cheveux de feu", on ne peut qu'être impressionné par la construction trés fine des histoires de Lecureux et le graphisme vraiment trés maitrisé de cheret.
l'Etoile du Désert
C'est un sans faute : le dessin est absolument magnifique (couleurs comprises) et le scénario béton coupe le souffle. Mais attention, ce n'est pas du Western : c'est un très bon thriller psychologique transposé à l'époque du western. Le genre Western, outre le lieu et l'époque, implique, à mon avis, certains impératifs scénaristiques qui rendent l'ambiance si particulière. Les lois du genre, finalement assez restreintes, sont plus importantes que la recherche de l'originalité dans le scénario. J'insiste sur le fait que cette originalité ne gâche rien à la grande qualité de la série, mais il ne faut pas la lire en pensant retrouver l'ambiance d'un Western classique ou d'un spaghetti. Quoi qu'il en soit, c'est à lire absolument.
XIII
Avec XIII, c'est toujours la même histoire : on est fou de joie lorsque sort un nouveau tome, on se précipite pour l'acheter (on achète aussi un paquet de pim's parce que c'est vachement bon avec), on sait très bien que ce ne sera pas à la hauteur de ce qu'on voudrait, on sait très bien qu'une nouvelle théorie va réduire à néant tout ce qui avait été échaffaudé dans les 4 tomes précédents, on sait très bien que les couleurs sont dégueulasses, on sait très bien que la série aurait du s'arrêter au numéro 5...on sait tout ça ...mais on fonce quand même.
Garfield
Royal, tout simplement. Comment ne pas tomber sous le charme de ce chat cynique et goinfre. Si parfois il apparait dur et donneur de leçons, il conserve sur la majorité des planches un regard vicelard sur son entourage qu'il torture à loisir. Ce chef d'oeuvre de l'égoïsme mérite votre intérêt!