Enfin du bon Zep !… (Je dis ça parce que je suis un peu allergique au côté pipi-caca de Titeuf…)
Ah ouais, on sent le vécu, que ce soit celui de Zep ou le sien, mais bordel qu’est-ce que c’est drôle… Ce pauvre paumé qui essaie désespérément de se trouver une copine, dans un monde de brutes où les plus rustres se tapent les plus jolies…
Choc du romantisme adolescent vaguement stupide (genre, garder un cheveu de la miss pendant treios mois et lui souhaiter « bonne nuit, mon amour » tous les soirs) contre la réalité, parfois cruelle… (La même miss, un copain de Robert en ramène un poil au lycée…)
L’en est presque touchant, ce pauvre gars ! Et, encore une fois, c’est tellement du vrai… A conseiller aux lycéennes qui veulent savoir ce qui se passe dans la tête de leurs condisciples !
Le travail qu'a fait Franquin est incontournable!
Mais le style de Tome et Janry dans le dernier album projette notre Spirou dans le monde d'aujourd'hui.J'aime le nouveau Spirou et tant qu'ils produiront une BD qui m'invitera à attendre le prochaine numéro, je crois que l'aventure de notre héros vivra encore longtemps!
Longue vie!!!
Jean Deschênes
Pin-up est une série attachante, et pas seulement pour les nanas qui s’y trimbalent. Évidemment, je parle ici principalement du premier cycle (tomes 1 à 3), puisque j’ai beaucoup moins apprécié le deuxième.
(Le tome 7, en revanche, me semble ouvrir un nouveau cycle intéressant. A voir.)
Dottie est touchante, dans son personnage de presque gourde sensible qui s’endurcit au contact de la vie et du monde réel. Ses répliques cinglantes sont un régal ( « Le genre de poulette avec qui on aimerait jouer les poussins égarés […] - …ou plutôt les jeunes coqs !… Et pour passer directement du coq à l’âne, je vous demanderai d’aller braire ailleurs, Clark ! » T. 2, p. 10), et son indéfectible attachement à Joe Chéri traverse toute la série comme un petit et pur bonheur… surtout qu’elle est sa propre rivale, sous la forme de Poison Ivy – une situation rocambolesque et menée de main de maître humoristique par le scénariste, qui utilise excellemment le ton des strips propagandistes de l’époque.
Mention bien pour quelques subtilités de scénario : avez-vous remarqué que, dans le tome 2, à la page 17, Talullah s’exclame « ne prends pas la mouche, mon petit Milton… »… Certes, rien de transcendantal, mais tournez donc la page… Et regardez, aussi, les pages 13 et 14 du tome II, 3 et 4 du tome III,… Ces effets parsèment la série (mon préféré reste celui, purement graphique, des pages 14-15 du tome II), et leur élégance mérite considération.
Et pour ultime précision, je dirais que toutes les amies à qui j'ai prêté (ou offert) ces trois premiers tomes les ont adorés... Pensez-y à Noël !
Marini au sommet de son oeuvre. Un scénario des plus brillant sur le mythe des vampires et un véritable chef-d'oeuvre graphique. Une incursion fascinante dans le monde noir et sensuel des créatures de la nuit. En un mot: indispensable!!!
Cette BD est l'une des meilleurs que j'ai jamais lu. Le scénario et les couleurs sont très bien cependant je trouve les dessins un peu "brouillon", même si c'est voulu de la part de Loisel, c'est son style! (dommage). A part ça je dois dire que c'est une grande BD.
Je ne possède qu'un album des deux compères (une sorte de best of) mais il m'a permis, je pense, d'apprécier toute l'étendue du talent de l'auteur. C'est une BD qui dénote complètement des classiques que sont Titeuf, Cedric ou le petit Spirou et qui touche toute les personnes de 7 à77 ans (bon vieux slogan Dupuis). On assiste avec un réel plaisir aux délires plus fou les uns que les autres de Calvin et de son tigre Hobbes.
Une série qui fait semblant d’être noire… Des intrigues très spéciales – prenez garde à la sœur de la terroriste célèbre qui, dans les années 70, menaçait de ravager le monde avec ses fourmis rouges dévoratrices de forêts ! -, un héros que son créateur ne prend pas au sérieux, des jeux de mots et des situations proprement délirants…
Des albums subtils et sympathiques, légers et très vaguement nauséabonds, comme une odeur de fumée porteuse d’indices.
Ceci dit, j’imagine que les amateurs de la fameuse « Série Noire » (Gallimard) apprécieront encore davantage qu’un modeste profane comme moi.
Certainement la série la plus populaire et la plus envoutante des dernières années (voir le nombres d'avis postés !!!). Jusqu'au "Jugement" cette série est culte. Les nombreux rebondissements nous font perdre notre latin, et aussi parfois le fil de l'histoire. A moins d'avoir une mémoire infaillible (et c'est pas le héros qui pourra nous en faire le reproche), qui peut se souvenir de tous les évènements de cette saga. La publication du tome XIII, pardon 13 "l'enquête" est d'ailleur trés judicieuse . Mais après, et justement nous y sommes, que se passe t-il ? Ou allons nous ? Apparement beaucoup de lecteurs (dont moi)s'épuisent. XIII le dur à cuire et surtout dur à suivre. Plus le temps passe, plus le lecteur décroche. S'il vous plait messieurs les auteurs, ne gachez pas tout... Remettez nous dans l'histoire, puis trouvez lui une conclusion à hauteur de votre succès. Sinon après avoir été culte, puis Franchement bien, nous risquons de nous retrouver avec une série pas mal, puis bof sans plus, puis complètement nul...
Dans les années 80, DC Comics a fait appel à quelques pointures du comic pour redéfinir, à l'intention d'une nouvelle génération de lecteurs, les origines de personnages créés 50 ans plus tôt. Après le "Superman : The Man of Steel" de John Byrne (dispo en souscription chez Semic) et le "Batman : Année 1" de Frank Miller (édité en France par Glénat puis Delcourt), le grand Alan Moore s'est, quant à lui, occupé du cas de l'un des meilleurs "super-vilains" de DC : le Joker !
Le premier intérêt de "Rire et mourir" ("The Killing Joke" en V.O.) est donc de nous dévoiler les origines du personnage du Joker, ou comment un homme ordinaire est devenu le Nemesis de Batman. Cette aventure montre le Joker sous un jour inhabituel : ce n'est pas simplement le méchant de service qui fait tout péter en rigolant, c'est un homme qui cache de profondes blessures et une grande tristesse derrière son sourire perpétuel, un homme qui se protège de la folie du monde qui l'entoure en choisissant d'être encore plus fou que lui, et en riant de tout... En cela, il rappelle l'un des meilleurs personnages d'Alan Moore, le Comédien de Watchmen.
L'autre force de cette BD, c'est le parallèle qu'elle établit entre les deux ennemis jurés, qu'elle montre comme deux hommes finalement pas si différents, tous deux profondément traumatisés par un drame et la perte d'êtres chers, et qui fuient la réalité en adoptant une identité monstrueuse, un costume de carnaval... La différence étant que le Joker revendique sa folie et la met au service du crime, alors que Batman refoule la sienne tout en en faisant le moteur de son combat contre le crime.
Au final, "Rire et mourir" n'est quand même pas aussi génial que Watchmen ni même que From Hell, loin s'en faut. L'intrigue qui sert de prétexte à tout cela est un peu convenue, la fin est un poil faible, et l'ensemble est un peu court. Néanmoins, ça reste un bon Alan Moore et un très bon "Batman" (ou plutôt un très bon Joker).
Moi qui ne suis pas très fan de mangas, j'ai bien accroché à cette histoire. De l'action, de l'humour (le bonze a toujours des vannes qui tuent pour clouer le bec à ce frimeur de Takezo), un scénar et des dialogues qui tiennent la route... Peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais très distrayant malgré quelques longueurs.
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Happy Girls (Les Filles Electriques)
Enfin du bon Zep !… (Je dis ça parce que je suis un peu allergique au côté pipi-caca de Titeuf…) Ah ouais, on sent le vécu, que ce soit celui de Zep ou le sien, mais bordel qu’est-ce que c’est drôle… Ce pauvre paumé qui essaie désespérément de se trouver une copine, dans un monde de brutes où les plus rustres se tapent les plus jolies… Choc du romantisme adolescent vaguement stupide (genre, garder un cheveu de la miss pendant treios mois et lui souhaiter « bonne nuit, mon amour » tous les soirs) contre la réalité, parfois cruelle… (La même miss, un copain de Robert en ramène un poil au lycée…) L’en est presque touchant, ce pauvre gars ! Et, encore une fois, c’est tellement du vrai… A conseiller aux lycéennes qui veulent savoir ce qui se passe dans la tête de leurs condisciples !
Spirou et Fantasio
Le travail qu'a fait Franquin est incontournable! Mais le style de Tome et Janry dans le dernier album projette notre Spirou dans le monde d'aujourd'hui.J'aime le nouveau Spirou et tant qu'ils produiront une BD qui m'invitera à attendre le prochaine numéro, je crois que l'aventure de notre héros vivra encore longtemps! Longue vie!!! Jean Deschênes
Pin-up
Pin-up est une série attachante, et pas seulement pour les nanas qui s’y trimbalent. Évidemment, je parle ici principalement du premier cycle (tomes 1 à 3), puisque j’ai beaucoup moins apprécié le deuxième. (Le tome 7, en revanche, me semble ouvrir un nouveau cycle intéressant. A voir.) Dottie est touchante, dans son personnage de presque gourde sensible qui s’endurcit au contact de la vie et du monde réel. Ses répliques cinglantes sont un régal ( « Le genre de poulette avec qui on aimerait jouer les poussins égarés […] - …ou plutôt les jeunes coqs !… Et pour passer directement du coq à l’âne, je vous demanderai d’aller braire ailleurs, Clark ! » T. 2, p. 10), et son indéfectible attachement à Joe Chéri traverse toute la série comme un petit et pur bonheur… surtout qu’elle est sa propre rivale, sous la forme de Poison Ivy – une situation rocambolesque et menée de main de maître humoristique par le scénariste, qui utilise excellemment le ton des strips propagandistes de l’époque. Mention bien pour quelques subtilités de scénario : avez-vous remarqué que, dans le tome 2, à la page 17, Talullah s’exclame « ne prends pas la mouche, mon petit Milton… »… Certes, rien de transcendantal, mais tournez donc la page… Et regardez, aussi, les pages 13 et 14 du tome II, 3 et 4 du tome III,… Ces effets parsèment la série (mon préféré reste celui, purement graphique, des pages 14-15 du tome II), et leur élégance mérite considération. Et pour ultime précision, je dirais que toutes les amies à qui j'ai prêté (ou offert) ces trois premiers tomes les ont adorés... Pensez-y à Noël !
Rapaces
Marini au sommet de son oeuvre. Un scénario des plus brillant sur le mythe des vampires et un véritable chef-d'oeuvre graphique. Une incursion fascinante dans le monde noir et sensuel des créatures de la nuit. En un mot: indispensable!!!
Peter Pan
Cette BD est l'une des meilleurs que j'ai jamais lu. Le scénario et les couleurs sont très bien cependant je trouve les dessins un peu "brouillon", même si c'est voulu de la part de Loisel, c'est son style! (dommage). A part ça je dois dire que c'est une grande BD.
Calvin et Hobbes
Je ne possède qu'un album des deux compères (une sorte de best of) mais il m'a permis, je pense, d'apprécier toute l'étendue du talent de l'auteur. C'est une BD qui dénote complètement des classiques que sont Titeuf, Cedric ou le petit Spirou et qui touche toute les personnes de 7 à77 ans (bon vieux slogan Dupuis). On assiste avec un réel plaisir aux délires plus fou les uns que les autres de Calvin et de son tigre Hobbes.
Le Choucas
Une série qui fait semblant d’être noire… Des intrigues très spéciales – prenez garde à la sœur de la terroriste célèbre qui, dans les années 70, menaçait de ravager le monde avec ses fourmis rouges dévoratrices de forêts ! -, un héros que son créateur ne prend pas au sérieux, des jeux de mots et des situations proprement délirants… Des albums subtils et sympathiques, légers et très vaguement nauséabonds, comme une odeur de fumée porteuse d’indices. Ceci dit, j’imagine que les amateurs de la fameuse « Série Noire » (Gallimard) apprécieront encore davantage qu’un modeste profane comme moi.
XIII
Certainement la série la plus populaire et la plus envoutante des dernières années (voir le nombres d'avis postés !!!). Jusqu'au "Jugement" cette série est culte. Les nombreux rebondissements nous font perdre notre latin, et aussi parfois le fil de l'histoire. A moins d'avoir une mémoire infaillible (et c'est pas le héros qui pourra nous en faire le reproche), qui peut se souvenir de tous les évènements de cette saga. La publication du tome XIII, pardon 13 "l'enquête" est d'ailleur trés judicieuse . Mais après, et justement nous y sommes, que se passe t-il ? Ou allons nous ? Apparement beaucoup de lecteurs (dont moi)s'épuisent. XIII le dur à cuire et surtout dur à suivre. Plus le temps passe, plus le lecteur décroche. S'il vous plait messieurs les auteurs, ne gachez pas tout... Remettez nous dans l'histoire, puis trouvez lui une conclusion à hauteur de votre succès. Sinon après avoir été culte, puis Franchement bien, nous risquons de nous retrouver avec une série pas mal, puis bof sans plus, puis complètement nul...
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
Dans les années 80, DC Comics a fait appel à quelques pointures du comic pour redéfinir, à l'intention d'une nouvelle génération de lecteurs, les origines de personnages créés 50 ans plus tôt. Après le "Superman : The Man of Steel" de John Byrne (dispo en souscription chez Semic) et le "Batman : Année 1" de Frank Miller (édité en France par Glénat puis Delcourt), le grand Alan Moore s'est, quant à lui, occupé du cas de l'un des meilleurs "super-vilains" de DC : le Joker ! Le premier intérêt de "Rire et mourir" ("The Killing Joke" en V.O.) est donc de nous dévoiler les origines du personnage du Joker, ou comment un homme ordinaire est devenu le Nemesis de Batman. Cette aventure montre le Joker sous un jour inhabituel : ce n'est pas simplement le méchant de service qui fait tout péter en rigolant, c'est un homme qui cache de profondes blessures et une grande tristesse derrière son sourire perpétuel, un homme qui se protège de la folie du monde qui l'entoure en choisissant d'être encore plus fou que lui, et en riant de tout... En cela, il rappelle l'un des meilleurs personnages d'Alan Moore, le Comédien de Watchmen. L'autre force de cette BD, c'est le parallèle qu'elle établit entre les deux ennemis jurés, qu'elle montre comme deux hommes finalement pas si différents, tous deux profondément traumatisés par un drame et la perte d'êtres chers, et qui fuient la réalité en adoptant une identité monstrueuse, un costume de carnaval... La différence étant que le Joker revendique sa folie et la met au service du crime, alors que Batman refoule la sienne tout en en faisant le moteur de son combat contre le crime. Au final, "Rire et mourir" n'est quand même pas aussi génial que Watchmen ni même que From Hell, loin s'en faut. L'intrigue qui sert de prétexte à tout cela est un peu convenue, la fin est un poil faible, et l'ensemble est un peu court. Néanmoins, ça reste un bon Alan Moore et un très bon "Batman" (ou plutôt un très bon Joker).
Vagabond
Moi qui ne suis pas très fan de mangas, j'ai bien accroché à cette histoire. De l'action, de l'humour (le bonze a toujours des vannes qui tuent pour clouer le bec à ce frimeur de Takezo), un scénar et des dialogues qui tiennent la route... Peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais très distrayant malgré quelques longueurs.