Que dire de plus ? Si vous ne la connaissez pas, lisez-la !
Incontournable, bourré d'idées, d'inventivité, de personnages cultes, drôlissime...
Si seulement on avait plus de scénaristes comme Franquin ! (peut-être en moins dépressif quand même ?)
Non mais vous vous rendez compte ? Jusqu'à il y a à peine un mois, je n'en avais jamais lu !!!
Eh ben c'est génial ! Il y a plein plein plein de bonnes idées, plus ou moins déjantées (j'adore les strips concernant la gravité !).
Les dessins sont incroyables, comment peut-on dessiner de pareilles expressions sans être mort de rire ?!
J'adore !
Cet album est superbe au niveau graphique : les dessins sont parfois laissés à moitié à l'état d'esquisse, ce qui donne un effet impressionnant.
On retrouvera des éléments de "La liste de Schindler" ou "La vie est belle".
En fin d'album se trouve un dossier où l'auteur explique comment cette BD a vu le jour. Les souvenirs des survivants, les détails changés pour le besoin du style, la pudeur et la réticence, aussi.
Cet album est touchant, sans cependant verser dans l'excès.
Je le trouve "juste".
Une BD surprenante, tout d’abord, par son point de vue peu classique : celui de soldats allemands de la Seconde Guerre – des inféodés aux nazis, donc… Évidemment, pas la moindre idéologie nauséabonde là-dedans : il s’agit juste d’un parti-pris de l’auteur, qui manifestement désire ainsi montrer que la guerre était dure pour tout le monde, que ces marins étaient là et tâchaient d’accomplir leur devoir, même s’ils ne se trouvaient pas dans le bon camp.
Mais ça, c’est encore secondaire… Cette BD est glauque à souhait, et insiste, à travers un mode de narration qui se veut légèrement désuet mais renforce l’atmosphère, sur les atrocités, l’éprouvante oppression occasionnée par ces conditions terribles. Solidarité entre les hommes, personnage réfléchi et impassible quoique charismatique de l’officier (Kaleunt), âpreté de la vie de ces sous-mariniers, cette BD est tout ça à la fois… Des esprits un peu chagrins y pourront voir, en plus, une allégorie de la condition humaine, à mon sens digne des grandes tragédies de l’Histoire.
Sublime - même si on ne doit plus la trouver que chez les bouquinistes.
Un récit proprement assommant, dans le bon sens du terme : la narration lourde, centrée sur un seul et unique personnage – un soldat allemand qui tue, et voit ses copains se faire tuer – est très efficace… Historiquement très solide, l’œuvre dépasse largement le cadre du récit de guerre ou du documentaire pour se faire dénonciation de la misère humaine provoquée par les conflits, « tourmentes d’acier » dans lesquelles viennent se perdre de pauvres troufions qui n’ont rien demandé à personne, et ne savent vraiment pas ce qu’ils font là… Mais le font quand même.
Absurdité de la guerre, conditions éprouvantes (et c’est un euphémisme), mise au pas de toutes les sensations autres que la douleur ou la fatigue, ce bouquin se hisse, à mon avis et dans son genre, au niveau du magistral « C’était la guerre des tranchées » de Tardi.
A ceci près que, comme dans « Kaleunt », l’auteur choisit délibérément un point de vue allemand, histoire d’insister sur le fait que les vaincus de ce conflit ont beau l’avoir provoqué par la folie de quelques-uns, beaucoup d’autres l’ont payé de leur chair et de leur sang – quel que soit leur camp.
Quatre sur cinq parce que le troisième tome n'est pas encore sorti. Scénario, dessin, mises en scènes admirables. Un peintre juif, pris en otage par des pirates qui comptent sur ses talents de dessinateur pour rapporter des preuves de leur voyage au Pôle... Si ce n'est pas une idée originale, ça...
Alors tout d'abord, ne pas confier cette bédé à qualqu'un de dépressif, ca vous l'acheve direct... :)
Personnellement, j'ai faillit me pendre apres la lecture... :)
Piouuu c'est vraiment noir mais franchement j'ai adoré... du tres bon franquin !!
Magnifique.
Cette BD est très atypique et fait parfois plutôt penser à des illustrations reliées par une trame de fond, mais de façon très cohérente.
L'héroïne est une psychanalyste; ça tombe bien, le lecteur est ici un interprétateur de ce qu'il voit, l'histoire est un canevas qu'on peut lire de plusieurs façons (au moins pour le 1er tome, j'ai eu l'impression que le 2ème orientait plus les choses).
Je mettrai 5/5 à cette série si elle se finit et si elle reste au même niveau de qualité.
Cette série est très sympathique. Le dessin est effectivement épuré, et l'histoire est très sympathique, simple mais pas simpliste. Les personnages sont attachants, ils ne sont pas manichéens, au contraire, on perçoit bien les nuances de leur caractère, ce que j'apprécie beaucoup.
Tome 3
L’histoire de ce troisième tome est difficile à résumer, car il ne se passe pas véritablement grand-chose en terme d’action. Tout l’intérêt, toute la saveur de cet album résident dans les dialogues et dans les situations qu’il expose ; le reste n’est pour ainsi dire que décor. A ce niveau, je trouve que Sfar signe là un véritable petit chef d’œuvre, au moins aussi bon que « Le Malka des lions », dont je pense pourtant le plus grand bien.
Entre réflexion religieuse, pratique, philosophique, sexe et vulgarités diverses, le registre du discours est largement utilisé. Petit exemple (très gentil) :
- En tout cas, j’éspère que t’as pas niqué celle qui parle tout le temps, là.
- Je sais pas de quoi tu parles
- (gros sourire) Oh p*****, c’est elle !
Ca m’a un peu surpris au début, mais en fait ça s’intègre très bien, ça fait très naturel et ça prête certainement à sourire, voire pour certains passages à se marrer franchement. :)
Côté dessin, on constate une remarquable évolution ! Le dessin des deux premiers tomes étaient assez peu détaillé, les paysages et décors souvent réduits à leur plus simple expression, les couleurs étaient un peu flashantes, et enfin le trait était assez épais. Ici c’est (presque) tout le contraire : le trait s’est affiné, favorisant la prolifération de détails, tant dans les décors que dans les personnages, et de plus les couleurs sont plus pastels, à mon avis bien plus réussies que précédemment. Sans compter que Guibert me semble rendre les expressions des personnages encore mieux.
Bref, vous l’aurez compris, au niveau visuel cet album est de loin le plus beau des trois premiers !
De plus, regardez bien Yeshayahou (il apparaît dans le tome 2) : il s’agit en effet de Mister Lewis Trondhem himself ! Si, si ! :)
Dans la foule des séries historiques émanant du journal "Vécu", il est difficile de discerner ce qui est de qualité de ce qui ne vaut pas grand-chose. Les Tours de Bois-Maury en sont un des fleurons, grâce au talent d'Hermann. Il s'agit là d'une grande série épique, très rythmée, fort bien dessinée. Un voyage passionnant dans le haut Moyen Age.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Gaston Lagaffe
Que dire de plus ? Si vous ne la connaissez pas, lisez-la ! Incontournable, bourré d'idées, d'inventivité, de personnages cultes, drôlissime... Si seulement on avait plus de scénaristes comme Franquin ! (peut-être en moins dépressif quand même ?)
Calvin et Hobbes
Non mais vous vous rendez compte ? Jusqu'à il y a à peine un mois, je n'en avais jamais lu !!! Eh ben c'est génial ! Il y a plein plein plein de bonnes idées, plus ou moins déjantées (j'adore les strips concernant la gravité !). Les dessins sont incroyables, comment peut-on dessiner de pareilles expressions sans être mort de rire ?! J'adore !
Auschwitz
Cet album est superbe au niveau graphique : les dessins sont parfois laissés à moitié à l'état d'esquisse, ce qui donne un effet impressionnant. On retrouvera des éléments de "La liste de Schindler" ou "La vie est belle". En fin d'album se trouve un dossier où l'auteur explique comment cette BD a vu le jour. Les souvenirs des survivants, les détails changés pour le besoin du style, la pudeur et la réticence, aussi. Cet album est touchant, sans cependant verser dans l'excès. Je le trouve "juste".
Kaleunt
Une BD surprenante, tout d’abord, par son point de vue peu classique : celui de soldats allemands de la Seconde Guerre – des inféodés aux nazis, donc… Évidemment, pas la moindre idéologie nauséabonde là-dedans : il s’agit juste d’un parti-pris de l’auteur, qui manifestement désire ainsi montrer que la guerre était dure pour tout le monde, que ces marins étaient là et tâchaient d’accomplir leur devoir, même s’ils ne se trouvaient pas dans le bon camp. Mais ça, c’est encore secondaire… Cette BD est glauque à souhait, et insiste, à travers un mode de narration qui se veut légèrement désuet mais renforce l’atmosphère, sur les atrocités, l’éprouvante oppression occasionnée par ces conditions terribles. Solidarité entre les hommes, personnage réfléchi et impassible quoique charismatique de l’officier (Kaleunt), âpreté de la vie de ces sous-mariniers, cette BD est tout ça à la fois… Des esprits un peu chagrins y pourront voir, en plus, une allégorie de la condition humaine, à mon sens digne des grandes tragédies de l’Histoire. Sublime - même si on ne doit plus la trouver que chez les bouquinistes.
Kursk - Tourmente d'acier
Un récit proprement assommant, dans le bon sens du terme : la narration lourde, centrée sur un seul et unique personnage – un soldat allemand qui tue, et voit ses copains se faire tuer – est très efficace… Historiquement très solide, l’œuvre dépasse largement le cadre du récit de guerre ou du documentaire pour se faire dénonciation de la misère humaine provoquée par les conflits, « tourmentes d’acier » dans lesquelles viennent se perdre de pauvres troufions qui n’ont rien demandé à personne, et ne savent vraiment pas ce qu’ils font là… Mais le font quand même. Absurdité de la guerre, conditions éprouvantes (et c’est un euphémisme), mise au pas de toutes les sensations autres que la douleur ou la fatigue, ce bouquin se hisse, à mon avis et dans son genre, au niveau du magistral « C’était la guerre des tranchées » de Tardi. A ceci près que, comme dans « Kaleunt », l’auteur choisit délibérément un point de vue allemand, histoire d’insister sur le fait que les vaincus de ce conflit ont beau l’avoir provoqué par la folie de quelques-uns, beaucoup d’autres l’ont payé de leur chair et de leur sang – quel que soit leur camp.
Isaac le pirate
Quatre sur cinq parce que le troisième tome n'est pas encore sorti. Scénario, dessin, mises en scènes admirables. Un peintre juif, pris en otage par des pirates qui comptent sur ses talents de dessinateur pour rapporter des preuves de leur voyage au Pôle... Si ce n'est pas une idée originale, ça...
Idées Noires
Alors tout d'abord, ne pas confier cette bédé à qualqu'un de dépressif, ca vous l'acheve direct... :) Personnellement, j'ai faillit me pendre apres la lecture... :) Piouuu c'est vraiment noir mais franchement j'ai adoré... du tres bon franquin !!
XXe ciel.com
Magnifique. Cette BD est très atypique et fait parfois plutôt penser à des illustrations reliées par une trame de fond, mais de façon très cohérente. L'héroïne est une psychanalyste; ça tombe bien, le lecteur est ici un interprétateur de ce qu'il voit, l'histoire est un canevas qu'on peut lire de plusieurs façons (au moins pour le 1er tome, j'ai eu l'impression que le 2ème orientait plus les choses). Je mettrai 5/5 à cette série si elle se finit et si elle reste au même niveau de qualité.
Les Olives noires
Cette série est très sympathique. Le dessin est effectivement épuré, et l'histoire est très sympathique, simple mais pas simpliste. Les personnages sont attachants, ils ne sont pas manichéens, au contraire, on perçoit bien les nuances de leur caractère, ce que j'apprécie beaucoup.
Les Tours de Bois-Maury
Dans la foule des séries historiques émanant du journal "Vécu", il est difficile de discerner ce qui est de qualité de ce qui ne vaut pas grand-chose. Les Tours de Bois-Maury en sont un des fleurons, grâce au talent d'Hermann. Il s'agit là d'une grande série épique, très rythmée, fort bien dessinée. Un voyage passionnant dans le haut Moyen Age.