Critique reportée du 06/01/02
La critique de Max à propos du dessin de Yves Swolfs
Swolfs est un dessinateur fort talentueux, qui excelle dans cette superbe série qu'est " Le Prince de la Nuit".
En revanche, ce qui nuit à son talent est le caractère beaucoup trop classique de son trait (surtout au niveau de l'encrage). Certes, ses architectures sont très belles (notamment les châteaux...), les paysages et les décors font plus vrais que nature... mais les personnages manquent de mouvement, de dynamisme... de puissance, quoi ! Même si certaines cases sont très rythmées, l'ensemble souffre d'un encrage peut-être trop complexe (qui fige le dessin).
Swolfs devrait se laisser aller, atténuer son encrage, rendre ses planches plus vivantes (qui sont d'ailleurs bien coloriées) ! Ses perspectives sont très belles, mais comme il le dit lui-même, il a encore du mal à créer des vues complètement vertigineuses (comme le fait si bien Marini dans " Rapaces " !)
Mais bon, "Le Prince de la Nuit" reste, sur un plan graphique, une série très réussie.
Quant au scénario, Swolfs respecte scrupuleusement le mythe du vampire ( à la Stoker ) avec son archétype du vampire : le très classique Kergan... Rien d'original jusque là, mais il y a l'aspect psychanalithique qui rend cette série particulièrement intérressante. L'utilisation de flashbacks contribue à cela. Entre parenthèse, le dernier tome m'a particulièrement séduit grâce aux nombreuses interventions historiques ( nazisme, Himmler...) Très réussi !
Bref, Swolfs signe une bien belle série qui manque sûrement de rebondissements ( moins prévisible en tout cas ! )... mais lire un album est toujours un plaisir !
Bravo pour le site ! et bonne continuation pour Swolfs ! :-)))
Critique reportée du 25/02/02
Pourquoi j'ai aimé le Prince de la nuit selon JP
- Une BD en 6 volumes sans temps mort et surtout sans contradiction. Les BD longues sont en géneral les plus interessantes.
- dessin de grande qualité
- femmes sublimes
- sur un theme auquel je n'accroche pas (les vampires), l'auteur arrive à nous faire rentrer ds son monde, d'ailleurs cela explique pourquoi tout le monde lit cette BD en 1 ou 2 soirées.
Critique reportée du 26/02/02
Pour ma part, c'est le mythe qui m'a amener à rencontrer la BD. J'ai lu le premier tome et j'ai trouvé réellement intéressant ce rapprochement intime entre la quête éternelle de vengeance par delà les vies humaines, et la représentation éternelle du mal habitant les même hommes.
En fait je retrouve dans cette BD le thème récurrent du vampire, image irrésistible du mal avec d'autres mises en abîme plus spécifiques comme le courage d'un chevalier aliéné peu à peu par sa cause. La bête finit par rattraper son chasseur !
Voilà c'est plutôt obscur comme vision de l'oeuvre mais je sors d'examens alors mon cerveau est plutôt embrumé...
Quand Moebius se met à faire du Jodo sans Jodo, on sent la différence ! Le propos est nettement plus humaniste, les décors plus poétiques (pas de "technos" à l'horizon, ça repose !) et l'histoire coule beaucoup mieux. Et puis, le dessin de Moebius est toujours aussi somptueux !
Voilà une bonne série de SF, rythmée comme il faut, dessinée de manière très nerveuse (j'avais un peu de mal avec le graphisme de Damour au début, mais on s'y habitue) ; et même si l'intrigue semble s'égarer un peu, la qualité de la narration compense cette impression.
Et puis, Damour est Bordelais, alors je peux pas en dire du mal... Hé hé.
Tout petit j'avais du mal avec le design et le graphisme de Bilal, si bleu, si froid, si pessimiste... Et puis j'ai grandi (pas beaucoup), et j'ai relu ses albums, qui m'avaient laissé l'impression d'une découverte incomplète. Et tout en les relisant, j'ai réfléchi. Toute la dimension socio-politique de l'histoire m'est apparue, après avoir connu l'histoire de l'auteur. Son dessin froid ne peut pas vous laisser indifférent, qui que vous soyez.
J'avais lu les anciennes aventures du petit Ecossais dans des vieux Tintin Mag', et j'avais gardé l'impression d'intrigues policières du début du 20ème siècle teintées de fantastique ; j'en faisais même des cauchemars ! Autant dire que je suis très content de voir qu'André Benn a repris son meilleur personnage, aidé par un scénariste talentueux ; ensemble ils remontent aux origines de Mic, dans les lochs d'Ecosse. Cette nouvelle série redonne un coup de jeune au personnage, l'ancrant de façon plus prégnante dans son contexte historique (la première guerre mondiale), ce qui n'est pas pour me déplaire.
Voici un vrai conte, comme on n'en rencontre plus guère en BD. Des personnages attachants, des décors magnifiques, une histoire pleine de poésie, que demander de plus ? Peut-être plus d'albums. Tiburce Oger est un dessinateur bourré de talent (voyez Gorn et Damoiselle Gorge), et Filippi un authentique poète...
Reprenant tout le background des Drôles de dames, voici un one-shot particulièrement réussi, prouvant que Clarke n'est pas qu'un dessinateur de sorcières pré-pubères, mais aussi un humoriste assez grinçant.
Vous rêvez de voguer sur les mers, d'affronter des tempêtes déchaînées, de suivre une romance au XVIIIème siècle ? Alors les Passagers du vent est fait pour vous. Un dessin splendide (Bourgeon ne fera jamais mieux), un rythme trépidant, de l'aventure...
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Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 06/01/02 La critique de Max à propos du dessin de Yves Swolfs Swolfs est un dessinateur fort talentueux, qui excelle dans cette superbe série qu'est " Le Prince de la Nuit". En revanche, ce qui nuit à son talent est le caractère beaucoup trop classique de son trait (surtout au niveau de l'encrage). Certes, ses architectures sont très belles (notamment les châteaux...), les paysages et les décors font plus vrais que nature... mais les personnages manquent de mouvement, de dynamisme... de puissance, quoi ! Même si certaines cases sont très rythmées, l'ensemble souffre d'un encrage peut-être trop complexe (qui fige le dessin). Swolfs devrait se laisser aller, atténuer son encrage, rendre ses planches plus vivantes (qui sont d'ailleurs bien coloriées) ! Ses perspectives sont très belles, mais comme il le dit lui-même, il a encore du mal à créer des vues complètement vertigineuses (comme le fait si bien Marini dans " Rapaces " !) Mais bon, "Le Prince de la Nuit" reste, sur un plan graphique, une série très réussie. Quant au scénario, Swolfs respecte scrupuleusement le mythe du vampire ( à la Stoker ) avec son archétype du vampire : le très classique Kergan... Rien d'original jusque là, mais il y a l'aspect psychanalithique qui rend cette série particulièrement intérressante. L'utilisation de flashbacks contribue à cela. Entre parenthèse, le dernier tome m'a particulièrement séduit grâce aux nombreuses interventions historiques ( nazisme, Himmler...) Très réussi ! Bref, Swolfs signe une bien belle série qui manque sûrement de rebondissements ( moins prévisible en tout cas ! )... mais lire un album est toujours un plaisir ! Bravo pour le site ! et bonne continuation pour Swolfs ! :-)))
Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 25/02/02 Pourquoi j'ai aimé le Prince de la nuit selon JP - Une BD en 6 volumes sans temps mort et surtout sans contradiction. Les BD longues sont en géneral les plus interessantes. - dessin de grande qualité - femmes sublimes - sur un theme auquel je n'accroche pas (les vampires), l'auteur arrive à nous faire rentrer ds son monde, d'ailleurs cela explique pourquoi tout le monde lit cette BD en 1 ou 2 soirées.
Le Prince de la Nuit
Critique reportée du 26/02/02 Pour ma part, c'est le mythe qui m'a amener à rencontrer la BD. J'ai lu le premier tome et j'ai trouvé réellement intéressant ce rapprochement intime entre la quête éternelle de vengeance par delà les vies humaines, et la représentation éternelle du mal habitant les même hommes. En fait je retrouve dans cette BD le thème récurrent du vampire, image irrésistible du mal avec d'autres mises en abîme plus spécifiques comme le courage d'un chevalier aliéné peu à peu par sa cause. La bête finit par rattraper son chasseur ! Voilà c'est plutôt obscur comme vision de l'oeuvre mais je sors d'examens alors mon cerveau est plutôt embrumé...
Le Monde d'Edena
Quand Moebius se met à faire du Jodo sans Jodo, on sent la différence ! Le propos est nettement plus humaniste, les décors plus poétiques (pas de "technos" à l'horizon, ça repose !) et l'histoire coule beaucoup mieux. Et puis, le dessin de Moebius est toujours aussi somptueux !
Nash
Voilà une bonne série de SF, rythmée comme il faut, dessinée de manière très nerveuse (j'avais un peu de mal avec le graphisme de Damour au début, mais on s'y habitue) ; et même si l'intrigue semble s'égarer un peu, la qualité de la narration compense cette impression. Et puis, Damour est Bordelais, alors je peux pas en dire du mal... Hé hé.
La Trilogie Nikopol
Tout petit j'avais du mal avec le design et le graphisme de Bilal, si bleu, si froid, si pessimiste... Et puis j'ai grandi (pas beaucoup), et j'ai relu ses albums, qui m'avaient laissé l'impression d'une découverte incomplète. Et tout en les relisant, j'ai réfléchi. Toute la dimension socio-politique de l'histoire m'est apparue, après avoir connu l'histoire de l'auteur. Son dessin froid ne peut pas vous laisser indifférent, qui que vous soyez.
Les Nouvelles Aventures de Mic Mac Adam
J'avais lu les anciennes aventures du petit Ecossais dans des vieux Tintin Mag', et j'avais gardé l'impression d'intrigues policières du début du 20ème siècle teintées de fantastique ; j'en faisais même des cauchemars ! Autant dire que je suis très content de voir qu'André Benn a repris son meilleur personnage, aidé par un scénariste talentueux ; ensemble ils remontent aux origines de Mic, dans les lochs d'Ecosse. Cette nouvelle série redonne un coup de jeune au personnage, l'ancrant de façon plus prégnante dans son contexte historique (la première guerre mondiale), ce qui n'est pas pour me déplaire.
Orull - Le Souffleur de nuages
Voici un vrai conte, comme on n'en rencontre plus guère en BD. Des personnages attachants, des décors magnifiques, une histoire pleine de poésie, que demander de plus ? Peut-être plus d'albums. Tiburce Oger est un dessinateur bourré de talent (voyez Gorn et Damoiselle Gorge), et Filippi un authentique poète...
P.38 et bas nylon
Reprenant tout le background des Drôles de dames, voici un one-shot particulièrement réussi, prouvant que Clarke n'est pas qu'un dessinateur de sorcières pré-pubères, mais aussi un humoriste assez grinçant.
Les Passagers du vent
Vous rêvez de voguer sur les mers, d'affronter des tempêtes déchaînées, de suivre une romance au XVIIIème siècle ? Alors les Passagers du vent est fait pour vous. Un dessin splendide (Bourgeon ne fera jamais mieux), un rythme trépidant, de l'aventure...