Je ne possède que la version NB des humanoïdes et franchement c'est un vrai régal. Le délire de Moebius, plein d'humour, le chien-caillou (l'ancêtre de la mouette à béton) et sur la page entière à droite la transformation suivant le récit un vrai bonheur pour les yeux. A lire absolument pour connaître toutes les facettes de Monsieur Moebius!
Bon, c'est vrai que le western n'est pas forcément le genre que je lis le plus. Mais j'ai quand même quelques bonnes séries à la maison.
De ce fait, je peux me permettre de comparer et Durango trône largement parmis mes préférées.
Le scénario est de grande qualité. Il sent bon le western italien façon Sergio Léone et le graphisme du dessinateur accentue encore plus cet effet.
D'ailleurs, à ce sujet, ce qui est interessant dans cette bd, c'est que l'on remarque très bien l'évolution graphique de Swolfs.
Un seul petit bémol: je trouve que le dernier album est un peu plus léger. Attention au syndrôme des séries interminables !!!!!!
A part ça, Durango est à suivre d'urgence !!!
Il fut un temps où je lisais pas mal de bd historiques. Puis, je dois avouer que je me suis un peu lassé. Je pense que cette lassitude est venue à cause du coté parfois trop encyclopédique de ce genre de récit.
Pourtant, en feuilletant Le Ruistre, ma curiosité a été interpelée par plusieurs points. Tout d'abord, nous sommes, ici, plongés en plein Moyen-âge, certes, mais dans une période indéterminée. Ensuite, notre héros est un vrai méchant, le genre de gars qu'il faut mieux éviter de côtoyer. Un autre élément qui m'a frappé c'est l'emploi du vieux francais. C'est à la fois très curieux et intéressant même si parfois cela vous oblige à une concentration plus soutenue.
D'un point de vue scénaristique, Jean François Kraehn (Gil St André) nous offre une histoire plutôt bien écrite. Les personnages sont décrits avec beaucoup de crédibilité. Cela les rends parfois attachant ou parfois répugnant à l'image du héros qui, au fil de l'histoire et contre toute attente, se révèle plus humain.
Ceci-dit, ce sentiment est peut-être dû au fait qu'on s'habitue tout simplement à sa malveillance. Mais une chose est sûre, on n'est pas insensible à sa destinée.
Graphiquement, le dessin de l'auteur est irréprochable. Il faut dire que le dessinateur n'est pas un débutant dans le métier. De ce fait, son traît est d'une grande précision à l'image des décors qui sont remarquablement dessinés.
Le Ruistre est une série historique que je conseille pour sa qualité et surtout pour son originalité.
A suivre !
Saviez-vous que l'Ougaritique était la langue à l'origine du tout premier alphabet connu au monde ? Et bien moi, non, j'en savait rien. Donc, j'en conclue que même si Sanctuaire était une grosse dope, j'y aurais au moins appris quelque chose !
Bon, rassurez-vous, ce n'est pas le cas, ici, car cette série est vraiment excellente.
Tout d'abord, un des points forts du scénario, c'est l'ambiance particulière qu'il s'y dégage. Je suppose que le dessin de Christophe Bec y est pour quelque chose car déjà dans sa série précédente (Zéro Absolu), j'avais été séduit par ce même coté agréablement opprésent.
Pour en revenir au scénario, Xavier Dorison ( Le troisième Testament ) est en train de devenir un grand monsieur de la bd, c'est clair, y a pas photo ! Franchement, ici, on frise la perfection. Le ton est précis et judicieux. Dès le début on est comme envouté par cette histoire, difficile de s'en décoller. Le tome 2 nous éclaircis en peu plus sur les mystères de ce sanctuaire mais beaucoup de questions sont encore en suspend. Un récit, donc, aux couleurs résolument fantastiques avec une petite conotation gore tout juste là pour éveiller notre curiosité et nous faire éventuellement frissonnés.
L'auteur nous fait aussi découvrir des personnages torturés par leurs vieux démons. Ce qui a pour effet d'intensifier encore plus l'aspect dramatique du réçit.
Le graphisme, lui, est évidament du même niveau. Tout d'abord, je vous parlerais des couleurs d'Homer Reyes qui sont fidèles à l'histoire. Les clairs-obscurs sont de toute beauté, ils donnent beaucoup de profondeur aux dessins de Bec et cela intensifie encore plus le réalisme du sujet.
Le coup de pinceau de celui-ci est toujours aussi efficace. Mais c'est vrai que son point faible se situe dans la physionomie de ces personnages car on ne reconnait pas toujours les différents protagonistes de l'histoire. Ceci-dit, son traît est précis et réaliste, idéale pour ce genre de bd.
Ce qui m'a frappé chez lui c'est que apparement, il doit être fou de ciné car on peut reconnaitre à travers les visages qu'il dessine, différentes stars de cinéma ( H.Bogard, T.Cruise, M.Freeman, Ice T,...) Je dois dire que cela est assez courant chez lui et je trouve ça plutôt amusant.
En résumé, Je ne vous cache pas que je suis devenu accroc à cette série qui à mon avis devrait devenir culte.
A suivre impérativement !!!
Sous ses allures de simple histoire de cape et d'épée, le Scorpion dénonce, en fait, les dégâts que peut causer l'intrégrisme religieux. De plus, excepté dans des aventures maritimes, le XVIII sciècle est une époque peu exploitée en bd. Bon, c'est vrai que cette série reprend tous les pontifs de la bd commerciale c'est-à-dire réçit fluide et gros tirage mais je dois dire que la qualité est au rendez-vous alors pourquoi bouder son plaisir.
Le scénario de Desberg (Jimmy Tousseul, La 27eme Lettre, ect...) est une réussite, c'est indéniable. Aucunes fausses notes, la narration est efficace et l'ambiance est plutôt agréable. Le point fort du Scorpion, c'est les énigmes qui se multiplient. Oui, on se pose beaucoup de questions sur le passé de certains personnages, cela donne de la densité au réçit et nous oblige a être vigilant pour n'oublier aucuns points qui nous seraient éventuellement dévoilés.
Marini, quant à lui, confirme qu'il est est grand dessinateur. Son trait est limpide et régulier (Méjaï, la bohémienne, est superbe!) et les couleurs sont très belles et généreuses. Le seul défaut que l'on pourrait peut-être remarquer, c'est au niveau du format de la bd, je le trouve un peu restreind pour le dessin de Marini. Mais bon, voilà, quand même, une grand série en perspective. En espérant que les auteurs lui donneront une fin digne de ce nom. Cela permettra qu'elle ne perd pas toute crédibilité.
A suivre ....
Une bonne bd de SF, mais pas sans quelques imperfections, des personnages au dessin parfois pas très heureux (on a du mal à les reconnaitre d'une vignette à l'autre, un problème que l'on retrouve sur "Sanctuaire" du même auteur d'ailleurs), l'auteur s'inspire parfois vraiment trop des grands classiques de la SF, Alien en particulier (la chute de Jezabel dans les flammes est vraiment pompée sur Alien3), en fin de compte tout la série donne l'impression (voulue??) d'un grand patchwork de SF et laisse une pertpetuelle impression de deja-vu que ça soit au niveau de l'histoire (un grand merci à "Hidden") qu'au niveau du graphisme (même les personnages ressemblent a des star américaines, Chet en T.Cruise et José en S.Stallone). Cette impression de patchwork est renforcée par l'utilisation de nombreuses références visuelles (Jijé, Spiegemann, Disney), références qui pour moi n'ajoutent rien à l'histoire si ce n'est de la rendre encore plus confuse, ce qui n'était pas vraiment necessaire (j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois (surtout le premier tôme) et j'ai toujours pas tout compris).
Après toute ces critiques qu'est ce qui justifie une si bonne note?
Des dessins (hors perso) somptueux, une histoire prenante, une ambiance opressante comme rarement et des perso au caractère leché. Bonne lecture
Le Bal du Rat Mort est un carnaval qui existe véritablement.
Il se passe à Ostende et compte parmi les plus importants et les plus prestigieux d'Europe.
La Belgique est le pays du carnaval. Tout prend des allures de fête.
Sauf que là, c'est Jean-François Charles qui collabore avec Jan Bucquoy sur cette superbe BD...et les allures de fête se tranforme en une histoire fantastique ou l'ambiance est oppressante.
Le dessin de Charles convient tout à fait au superbe scénario de Bucquoy.
Les dessins dans la ville d'Ostende sont magnifiques et les couleurs relèvent encore plus l'ambiance du scénario.
un de mes must.
En plus c'est super car Otto nous a offert la couverture de Deligne beaucoup plus belle que la réédition GLENAT.
Un témoignage émouvant sur la méfiance instinctive à l'égard des
gens "différents".
D'une immense poésie cet album... ce chef-d'oeuvre réalisé en noir et blanc met en opposition, d'une façon exemplaire, la simplicité et la fourberie, la quiétude et la violence, la différence et l'incommunicabilité.
Le personnage de Silence vous habite, on prend vite son parti et jusqu'au bout, on dévore les pages.
Le scénario est parfait et le dessin de Comès est splendide.
A posséder d'urgence.
La réédition en couleurs en 2 tomes est aussi magnifique que la première version en NB.
Mais je penche quand même sur la NB.
Tout est bon rien à jeter, une série superbe
Le scenar est terrible, un thriller sur fond de fantastique, c'est tres bon, très bien fait, bien mené une réussite!!!
Les dessins sont tres bons fin precis superbe(Et Guerineau est tres sympa en dedicace), les couleurs elles changent au 5 tome mais reste correct.
Indispensable!!!
Apres un tome 1 rapide le tome 2 est un grand flash back, ainsi l'histoire prend un bon rythme, est devient de plus en plus interessante.
Le dessins est tres sympa, les zones d'ombres sont parfois trop accentuees, ce qui gene parfois, mais ça reste bon les couleurs sont corrects dans le T1, mais bien meilleur dans les deux tomes suivant.
Le tome 3 est vraiment génial et clot l'histoire superbement, la surprise est totale, une réussite!!!
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Le bandard fou
Je ne possède que la version NB des humanoïdes et franchement c'est un vrai régal. Le délire de Moebius, plein d'humour, le chien-caillou (l'ancêtre de la mouette à béton) et sur la page entière à droite la transformation suivant le récit un vrai bonheur pour les yeux. A lire absolument pour connaître toutes les facettes de Monsieur Moebius!
Durango
Bon, c'est vrai que le western n'est pas forcément le genre que je lis le plus. Mais j'ai quand même quelques bonnes séries à la maison. De ce fait, je peux me permettre de comparer et Durango trône largement parmis mes préférées. Le scénario est de grande qualité. Il sent bon le western italien façon Sergio Léone et le graphisme du dessinateur accentue encore plus cet effet. D'ailleurs, à ce sujet, ce qui est interessant dans cette bd, c'est que l'on remarque très bien l'évolution graphique de Swolfs. Un seul petit bémol: je trouve que le dernier album est un peu plus léger. Attention au syndrôme des séries interminables !!!!!! A part ça, Durango est à suivre d'urgence !!!
Le Ruistre
Il fut un temps où je lisais pas mal de bd historiques. Puis, je dois avouer que je me suis un peu lassé. Je pense que cette lassitude est venue à cause du coté parfois trop encyclopédique de ce genre de récit. Pourtant, en feuilletant Le Ruistre, ma curiosité a été interpelée par plusieurs points. Tout d'abord, nous sommes, ici, plongés en plein Moyen-âge, certes, mais dans une période indéterminée. Ensuite, notre héros est un vrai méchant, le genre de gars qu'il faut mieux éviter de côtoyer. Un autre élément qui m'a frappé c'est l'emploi du vieux francais. C'est à la fois très curieux et intéressant même si parfois cela vous oblige à une concentration plus soutenue. D'un point de vue scénaristique, Jean François Kraehn (Gil St André) nous offre une histoire plutôt bien écrite. Les personnages sont décrits avec beaucoup de crédibilité. Cela les rends parfois attachant ou parfois répugnant à l'image du héros qui, au fil de l'histoire et contre toute attente, se révèle plus humain. Ceci-dit, ce sentiment est peut-être dû au fait qu'on s'habitue tout simplement à sa malveillance. Mais une chose est sûre, on n'est pas insensible à sa destinée. Graphiquement, le dessin de l'auteur est irréprochable. Il faut dire que le dessinateur n'est pas un débutant dans le métier. De ce fait, son traît est d'une grande précision à l'image des décors qui sont remarquablement dessinés. Le Ruistre est une série historique que je conseille pour sa qualité et surtout pour son originalité. A suivre !
Sanctuaire
Saviez-vous que l'Ougaritique était la langue à l'origine du tout premier alphabet connu au monde ? Et bien moi, non, j'en savait rien. Donc, j'en conclue que même si Sanctuaire était une grosse dope, j'y aurais au moins appris quelque chose ! Bon, rassurez-vous, ce n'est pas le cas, ici, car cette série est vraiment excellente. Tout d'abord, un des points forts du scénario, c'est l'ambiance particulière qu'il s'y dégage. Je suppose que le dessin de Christophe Bec y est pour quelque chose car déjà dans sa série précédente (Zéro Absolu), j'avais été séduit par ce même coté agréablement opprésent. Pour en revenir au scénario, Xavier Dorison ( Le troisième Testament ) est en train de devenir un grand monsieur de la bd, c'est clair, y a pas photo ! Franchement, ici, on frise la perfection. Le ton est précis et judicieux. Dès le début on est comme envouté par cette histoire, difficile de s'en décoller. Le tome 2 nous éclaircis en peu plus sur les mystères de ce sanctuaire mais beaucoup de questions sont encore en suspend. Un récit, donc, aux couleurs résolument fantastiques avec une petite conotation gore tout juste là pour éveiller notre curiosité et nous faire éventuellement frissonnés. L'auteur nous fait aussi découvrir des personnages torturés par leurs vieux démons. Ce qui a pour effet d'intensifier encore plus l'aspect dramatique du réçit. Le graphisme, lui, est évidament du même niveau. Tout d'abord, je vous parlerais des couleurs d'Homer Reyes qui sont fidèles à l'histoire. Les clairs-obscurs sont de toute beauté, ils donnent beaucoup de profondeur aux dessins de Bec et cela intensifie encore plus le réalisme du sujet. Le coup de pinceau de celui-ci est toujours aussi efficace. Mais c'est vrai que son point faible se situe dans la physionomie de ces personnages car on ne reconnait pas toujours les différents protagonistes de l'histoire. Ceci-dit, son traît est précis et réaliste, idéale pour ce genre de bd. Ce qui m'a frappé chez lui c'est que apparement, il doit être fou de ciné car on peut reconnaitre à travers les visages qu'il dessine, différentes stars de cinéma ( H.Bogard, T.Cruise, M.Freeman, Ice T,...) Je dois dire que cela est assez courant chez lui et je trouve ça plutôt amusant. En résumé, Je ne vous cache pas que je suis devenu accroc à cette série qui à mon avis devrait devenir culte. A suivre impérativement !!!
Le Scorpion
Sous ses allures de simple histoire de cape et d'épée, le Scorpion dénonce, en fait, les dégâts que peut causer l'intrégrisme religieux. De plus, excepté dans des aventures maritimes, le XVIII sciècle est une époque peu exploitée en bd. Bon, c'est vrai que cette série reprend tous les pontifs de la bd commerciale c'est-à-dire réçit fluide et gros tirage mais je dois dire que la qualité est au rendez-vous alors pourquoi bouder son plaisir. Le scénario de Desberg (Jimmy Tousseul, La 27eme Lettre, ect...) est une réussite, c'est indéniable. Aucunes fausses notes, la narration est efficace et l'ambiance est plutôt agréable. Le point fort du Scorpion, c'est les énigmes qui se multiplient. Oui, on se pose beaucoup de questions sur le passé de certains personnages, cela donne de la densité au réçit et nous oblige a être vigilant pour n'oublier aucuns points qui nous seraient éventuellement dévoilés. Marini, quant à lui, confirme qu'il est est grand dessinateur. Son trait est limpide et régulier (Méjaï, la bohémienne, est superbe!) et les couleurs sont très belles et généreuses. Le seul défaut que l'on pourrait peut-être remarquer, c'est au niveau du format de la bd, je le trouve un peu restreind pour le dessin de Marini. Mais bon, voilà, quand même, une grand série en perspective. En espérant que les auteurs lui donneront une fin digne de ce nom. Cela permettra qu'elle ne perd pas toute crédibilité. A suivre ....
Zéro absolu
Une bonne bd de SF, mais pas sans quelques imperfections, des personnages au dessin parfois pas très heureux (on a du mal à les reconnaitre d'une vignette à l'autre, un problème que l'on retrouve sur "Sanctuaire" du même auteur d'ailleurs), l'auteur s'inspire parfois vraiment trop des grands classiques de la SF, Alien en particulier (la chute de Jezabel dans les flammes est vraiment pompée sur Alien3), en fin de compte tout la série donne l'impression (voulue??) d'un grand patchwork de SF et laisse une pertpetuelle impression de deja-vu que ça soit au niveau de l'histoire (un grand merci à "Hidden") qu'au niveau du graphisme (même les personnages ressemblent a des star américaines, Chet en T.Cruise et José en S.Stallone). Cette impression de patchwork est renforcée par l'utilisation de nombreuses références visuelles (Jijé, Spiegemann, Disney), références qui pour moi n'ajoutent rien à l'histoire si ce n'est de la rendre encore plus confuse, ce qui n'était pas vraiment necessaire (j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois (surtout le premier tôme) et j'ai toujours pas tout compris). Après toute ces critiques qu'est ce qui justifie une si bonne note? Des dessins (hors perso) somptueux, une histoire prenante, une ambiance opressante comme rarement et des perso au caractère leché. Bonne lecture
Le Bal du rat mort
Le Bal du Rat Mort est un carnaval qui existe véritablement. Il se passe à Ostende et compte parmi les plus importants et les plus prestigieux d'Europe. La Belgique est le pays du carnaval. Tout prend des allures de fête. Sauf que là, c'est Jean-François Charles qui collabore avec Jan Bucquoy sur cette superbe BD...et les allures de fête se tranforme en une histoire fantastique ou l'ambiance est oppressante. Le dessin de Charles convient tout à fait au superbe scénario de Bucquoy. Les dessins dans la ville d'Ostende sont magnifiques et les couleurs relèvent encore plus l'ambiance du scénario. un de mes must. En plus c'est super car Otto nous a offert la couverture de Deligne beaucoup plus belle que la réédition GLENAT.
Silence
Un témoignage émouvant sur la méfiance instinctive à l'égard des gens "différents". D'une immense poésie cet album... ce chef-d'oeuvre réalisé en noir et blanc met en opposition, d'une façon exemplaire, la simplicité et la fourberie, la quiétude et la violence, la différence et l'incommunicabilité. Le personnage de Silence vous habite, on prend vite son parti et jusqu'au bout, on dévore les pages. Le scénario est parfait et le dessin de Comès est splendide. A posséder d'urgence. La réédition en couleurs en 2 tomes est aussi magnifique que la première version en NB. Mais je penche quand même sur la NB.
Le Chant des Stryges
Tout est bon rien à jeter, une série superbe Le scenar est terrible, un thriller sur fond de fantastique, c'est tres bon, très bien fait, bien mené une réussite!!! Les dessins sont tres bons fin precis superbe(Et Guerineau est tres sympa en dedicace), les couleurs elles changent au 5 tome mais reste correct. Indispensable!!!
La Cicatrice du souvenir
Apres un tome 1 rapide le tome 2 est un grand flash back, ainsi l'histoire prend un bon rythme, est devient de plus en plus interessante. Le dessins est tres sympa, les zones d'ombres sont parfois trop accentuees, ce qui gene parfois, mais ça reste bon les couleurs sont corrects dans le T1, mais bien meilleur dans les deux tomes suivant. Le tome 3 est vraiment génial et clot l'histoire superbement, la surprise est totale, une réussite!!!