Les forums / Horacio Altuna - Fictionnaire
>>Quebeuls avait écrit: blablabla Je viens de récupérer un scan, j'ai mis un épisode en ligne pour que vous puissiez zieuter un morceau de cette oeuvre. Y'a plein d'autres épisodes, à chaque fois complétement différents mais toujours avec le même héros. Voili...
C'est des histoires courtes (j'viens de prendre un ex qui fait 8 pages). J'ai lu vite en ne m'intéressant qu'à l'histoire mais mes n'oeils ont étés de çi-de là captés par des détails qui fourmillent et je vais me replonger dedans histoire de passer a deuxième couche. C'est des histoires hard, il y a pas mal de trucs de sexe, Jodo a du s'en inspirer pour ses homéoputes, plein d'affichettes sur les murs avec des trucs débiles, des scènes de cul dans la rue en arrière plan, une quinzaine minimum de persos par cases (quand ce n'est pas des gros plans), c'est pas fait pour l'esbrouffe mais pour décrire ce monde de surpopulation où la survie est précaire, le travail obligatoire. Mon scan est HS, sinon j'essaierai de mettre une histoire en ligne et je vous filerai le lien. C'était le (bon) temps des magazines avec des histoires assez courtes, du coup y'en avait pas mal, des trucs des fois pas terribles, des fois c'était canon, comme Fictionnaire qui en plus était une série. On avait du Reviens-z'y pour l'appétit affamé. Un peu comme des épisodes de la 4ème dimension, court, des idées à foison et des fois tu applaudis le scénariste. En rangeant mes revues je regardais un peu toute cette époque et la conclusion c'est que ça a bien changé. Il y avait une liberté beaucoup plus grande, d'ailleurs ça se voit quand on voit ce qui est arrivé à Charlie. En feuilletant les vieux Charlie d'ailleurs, j'ai été épaté par cette liberté, aujourd'hui les bien pensant hurleraient, c'est hot et sans concessions.
Dans une revue "Ère comprimée", qui paraissait vers 1986, il y avait une série que je trouvais géniale, d'Horacio Altuna qui s'appelait "Fictionnaire", séries histoires d'un ouvrier, dans un monde futuriste où police, surpopulation et précarité d'emploi faisaient bon ménage.
J'ai pas vu d'édition française ou francophone, mais cette série valait son pesant de cacahuètes. Comme je fais du rangement je viens de retomber dessus, je vais me refaire ce soir les 5 histoires, seulement, que j'ai de lui, avec grand plaisir.
Petit message pour l'édification du peuple en espérant qu'un éditeur soit à l'écoute...
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