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Par Gaendoul Le 17/05/2005 - 15:39 (Modifier)
Gaendoul

En effet, c'est TRES TRES nul. A la limite ça part assez bien, pour finir en nanard total, limite nul pour un fana de films de série Z !


Par Don Lope Le 17/05/2005 - 14:26 (Modifier)

Dominik Moll est toujours un réalisateur aussi atypique même s'il commence à avoir une touche très reconnaissable. "Lemming" est tout à fait en ligne avec ses deux premiers films "Harry un ami qui vous veut du bien" et "Qui a tué Bambi". Sauf qu'en plus du polar un peu zarb, il ajoute ici une touche de fantastique déclenchée par l'arrivée d'une étrange bestiole scandinave dans le tuyau d'évacuation de l'évier. Lemming est un film très recommendable (je lui mettrai un bon 3,5 sur BDT) mais qui passe à côté du truc immanquable. C'est hyper original, les moments de tension sont à la limite de l'intenable alors qu'en fait c'est pas un film qui fait vraiment peur (c'est donc d'autant plus fort), le chateau de carte présenté au début du film (un couple tout ce qu'il y a de plus heureux) s'écroule pendant la première moitié avec une précision et une virtuosité scénaristique qu'on ne peut qu'applaudir mais... après, ça commence à tirer un peu en longeur (2h10, on aurait pu facilement enlever 15 ou 20 minutes) et le côté fantastique schizophrénique de Charlotte Gainsbourg n'est pas super convaincant (pas par sa faute, c'est juste pas excellement exploité je trouve). Les acteur sont impec avec une mention pour Charlotte Rampling qui, si elle n'a pas le plus de dialogues a assurément les plus marquants. J'aime beaucoup Laurent Lucas également, ce gars sonne rarement faux. Bref un bon film, pas un immanquable mais au style très original, à la première moitié très excitante et qui se voit avec un vrai plaisir.


Par Pouet Le 16/05/2005 - 19:15 (Modifier)

épargnez-vous Creep, même si vous en avez entendu du bien, même si vous n'avez rien d'autre à aller voir, même si l'alternative c'est la suite de l'attaque des clowns


Par Doña Hermine Le 17/04/2005 - 16:10 (Modifier)

>>ThePatrick avait écrit: >>>>Doña Hermine avait écrit: >>>>Quelqu'un l'a vu ? Confus >> >>Non, ça m'en a complètement dissuadé. Effectivement. Merci pour l'info !Sourire


Par ThePatrick Le 17/04/2005 - 15:28 (Modifier)
ThePatrick

>>Doña Hermine avait écrit: >>Quelqu'un l'a vu ? Confus Non, ça m'en a complètement dissuadé.


Par Doña Hermine Le 17/04/2005 - 14:39 (Modifier)

Quelqu'un l'a vu ? Confus


Par ThePatrick Le 11/04/2005 - 16:38 (Modifier)
ThePatrick

>>Jérôme degryse avait écrit: >> Je n'ai pas vu ce film mais je me demande si il n'est pas asseptisé. En effet je me demande si le coté bisexuel du docteur (il faisait un ménége à trois) ou ces expériences sur la pédophilie: il faisait l'étude "live" de réactions de pédophiles avec attouchements sur enfants, on évoque même viol. Le tout filmé est analysé par le "bon" docteur. Cette étude sur la pédophilie était et est peut être à faire mais est déontologiquement et humainement très très contestables. Un peu des expérimentation à la Mengueley. Je me demande comment c'est évoquer dans le film......... C'est tellement peu évoqué que je ne l'ai même pas remarqué. En fait on le voit interviwer un homme qui note dans son carnet tous ses rapports sexuels avec une multitude de statitistiques, et à un moment il dit qu'il a couché avec 600 et quelques pré-adolescents mâles. Kinsey a l'air assez dégouté. Et c'est tout. On voit effectivement bien les expériences sexuelles filmées en présence des expérimentateurs, mais elles n'ont aucun caractère pédophile. Le ménage à trois est explicite dans le film, ainsi que les problèmes résultant d'une, disons "liberté sexuelle mal assumée" parmi certains de ses collaborateurs. Le côté déontologique reste donc présent (quoique assez creux à mon avis), mais la pédophilie est quasi totalement occultée, au contraire de l'homosexualité.


Par Jérôme degryse Le 11/04/2005 - 16:31 (Modifier)

Je n'ai pas vu ce film mais je me demande si il n'est pas asseptisé. En effet je me demande si le coté bisexuel du docteur (il faisait un ménége à trois) ou ces expériences sur la pédophilie: il faisait l'étude "live" de réactions de pédophiles avec attouchements sur enfants, on évoque même viol. Le tout filmé est analysé par le "bon" docteur. Cette étude sur la pédophilie était et est peut être à faire mais est déontologiquement et humainement très très contestables. Un peu des expérimentation à la Mengueley. Je me demande comment c'est évoquer dans le film.........


Par ThePatrick Le 10/04/2005 - 13:42 (Modifier)
ThePatrick

Docteur Kinsey :
L'histoire : En 1948, aux Etats-Unis, Alfred Kinsey publie un rapport historique sur les habitudes sexuelles de ses compatriotes. Ce document fait l'effet d'une bombe. Pour la première fois, le comportement sexuel humain fait l'objet d'une étude scientifique. Son travail déchaîna les passions et déclencha des polémiques qui font encore rage aujourd'hui. Sujet bien porteur dans un contexte difficile, le film montre toute l'étendue du puritanisme de l'époque et des problèmes qu'il pouvait engendrer. Malheureusement si on se laisse facilement emporter par une bonne moitié du film, avec la jeunesse de Kinsey, tout ce qui fait qu'il va arriver sur le chemin qu'on lui connaît et sa première étude, à l'époque révolutionnaire, le film piétine un peu. Son mode de construction est hyper classique : 1. Situation problématique (et bien sûr totalement rétrograde par rapport à nos critères actuels) 2. Au terme d'un parcours qui ne le destinait pas forcément à cette voie, le docteur Kinsey (qui a beaucoup de raisons personnelles) se pose en personnage révolutionnaire et sauveur. Acclamations. Quelques critiques. 3. Dérapages, réaction de l'opinion publique, descente aux enfers. 4. La fin : oui il a commis pas mal d'erreurs, oui il n'était pas parfait, mais bon, il a fait progresser les choses de manière impressionnante (illustré par une scène malheureusement un peu larmoyante). Fin ouverte : bon, il y a encore du boulot ! J'avoue que les parties 3 et 4 m'ont un peu refroidi, surtout quand ce découpage vous apparaît pendant le film, signe pour moi d'un détachement certain (= le film ne me passionne plus). En plus (et là je ne sais pas si Kinsey était bien comme ça, ou si c'est un choix du réalisateur ), le film montre beaucoup sans vraiment prendre parti ni sans chercher à comprendre, principalement au niveau des raisons des dérapages de Kinsey. La seule impression qui ressort est celle d'une espèce de fièvre sans qu'on en sache plus. Un scientifique pourtant se doit de réfléchir au sens et aux implications de ce qu'il fait, ce que le Kinsey du film ne fait pas. On trouve bien quelques mots qui peuvent fournir un début d'explication pour ce point, à savoir L'amour n'est pas mesurable, on ne peut donc l'étudier, mais c'est vraiment mince et ça n'excuse aucunement l'absence de réflexion morale de Kinsey. Bref, un bon début, mais on atterrit ensuite trop rapidement et beaucoup trop tôt.


Par hipopom Le 10/04/2005 - 10:57 (Modifier)

ok ce n'est pas super nouveau mais bon ca passe encore et je vous conseille d'aller le voir. Romain Duris est vraiment tres bon et la realisation nous entraine tout le film. C'est sombre, un peu attendu parfois mais malgre cela j'ai vraiment ete pris dans cette tranche de vie. Un bon film Sourire


Par Patate Le 06/04/2005 - 11:47 (Modifier)

Hotel Rwanda :
Pas exempt de défauts et ne fera pas comprendre *tous* les événements et leur contexte. Cependant l'histoire parvient à être claire, à faire mieux comprendre ce qui s'est passé et le pourquoi de certaines choses. Ce qui est vraiment remarquable dans ce film, c'est la tension constante, le réalisme de la chose, le ressenti du climat d'insécurité, quasi extraordinaire. Comme je l'ai déjà lu ici et là, on peut difficilement éviter de se souvenir de "La liste de Schindler" en parlant de ce film, mais ici c'est la sobriété qui fait toute la différence. Les acteurs jouent avec une grande justesse, n'en font pas trop, n'en rajoutent pas du tout, et font ainsi ressortir l'importance des événements et de la situation humaine. Un très beau film (atroce aussi) qui ne se contente pas de montrer, mais pointe aussi du doigt l'hypocrisie de la politique internationale et appuie là où ça fait mal. Sans exagération en plus.


Par Patate Le 03/04/2005 - 12:41 (Modifier)

Va, vis et deviens : .
La bande-annonce était très tentante. Le film se révèle à la hauteur, quoique bien différent sur certains points : ce qui pouvait sembler être un point crucial dans la BA n'est en fait qu'accessoire dans le film. L'histoire n'est pas seulement celle d'un personnage, de ce petit éthiopien que sa mère aime au point d'avoir le courage de se séparer pour toujours de lui, de l'envoyer en Israel en se faisant passer pour juif. C'est surtout celle d'un destin marqué par cet acte, qui résulte tout entier de ce mensonge et qui ne cessera de peser de tout son poids sur Shlomo, d'abord enfant, puis adolescent, puis adulte, contraint de devenir, obligé de fuir sans cesse en avant, poussé, balloté par ce secret qu'il subit. Sur ce point j'ai trouvé le film excellent. Les autres aspects (secondaires aurais-je envie de dire) ne sont pas en reste. Le film traite des sujets tels que le racisme anti-éthiopien avec tous les problèmes qu'il a pu engendrer, les procès et expulsions des faux juifs éthiopien, les formes de rejet de ces immigrants noirs dans un pays de blancs. Il effleure aussi la construction d'Israel et les problèmes en résultant. Il parle aussi très largement d'amour. De bien des formes d'amour. Celui des trois mères de Shlomo, de sa famille adoptive, du vieux Ques Kaihra (Itzhak Adgar, en vieux bonhomme très sage), de son grand-père adoptif, héros d'Israel, et de Sarah (aaaah, Roni Hadgar ! Qu'elle est mignonne !). Et même - quoique moins évidents - de celui des médecins, et du directeur de la première école de Shlomo. Autant d'amour différents, touchants chacun à leur manière. Bref, un film qui ne verse pas dans l'excès, à la thématique riche, au sujet très fort et empli d'une forme d'humanisme - à la fois optimiste et réaliste - vraiment touchante. 2h32, ça peut paraître long, mais on ne les voit pas passer. >Le site du film (joli, pas mal fichu et comportant pas mal d'infos)


Par Alix Le 31/03/2005 - 22:56 (Modifier)
Alix

Je suis allé voir "hostages" avec Bruce Willis ce soir, c'est bien, un bon Bruce Willis, du niveau de la serie des Die Hard... Bien haletant et toutSourire Allez dodo


Par Pouet Le 30/03/2005 - 23:50 (Modifier)

Hotel Rwanda, c'est vachement bien D'abord ça met quelques pendules à l'heure : explications du pourquoi et du comment, (in)action des pays étrangers face à ça, le rôle et les pouvoirs de l'ONU... pour moi qui ne me souvenais que vaguement de cette période, c'est un bon rappel. ensuite, le scénario est balèze, tout s'enchaine naturellement, pas d'acte héroïque à 2 balles, pas de dialogues à la con. enfin, les acteurs sont très forts, c'est très bien joué, par joaquim phoenix qui ne phagocyte pas le film, par nick nolte sobre, comme on aimerait le voir plus souvent. le truc, c'est ce sentiment bizarre qui nous poursuit pendant tout le film, à partir du moment où l'on voir les blancs partir : ok, ceux-là sont sauvés mais les autres ? et cette question : si j'avais été là, serais-je partie ?


Par Don Lope Le 29/03/2005 - 10:49 (Modifier)

Bon mon avis va trancher un peu, je trouve ce film pas mal mais pas beaucoup plus. C'est honnête, ça tombe pas dans le pathos larmoyant qui aurait été insupportable, c'est sobre, comme souvent chez Eastwood et jamais son cinéma n'aura autant mérité son adjectif de crépusculaire. Hillary Swank est impec dans son rôle à Oscar (j'ai quand même trouvé Michelle Rodriguez clairement plus crédible dans en boxeuse dans "Girl Fight") et Morgan Freeman, après avoir fait l'aveugle chez Besson, fait le borgne chez Diry Harry (oh, un autre Oscar). Peut-être est-ce parce que je connaissais le thème et le dénouement du film vu le tapage/scandale que cela a fait aux USA que je n'ai pas totalement apprécié ce film? Je n'en suis même pas sur, j'ai fondamentalement un problème avec Eastwook réalisateur, ces films me font un peu chier en fait (à part "Un monde parfait" où il rend même Costner bon, incroyable). Je m'étais déjà bien fait chier sur "Impitoyable" (quand on passe de dialogues du style "Il y a deux sortes d'homme sur terre, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, toi tu creuses" à "Attention je vous préviens, je vais sortir, faites attention" déblatéré pendant 10 minutes, y a clairement un problème). "Million Dollar Baby" est clairement plus réussi et reste un film très honnête mais pas beaucoup plus à mon sens. Alors on peut faire tout un flan sur la maîtrise et la sobriété d'Eastwood réalisateur, son talent pour boucler des films intimistes dans le noir en moins d'un mois mais quand je pense qu'il en est déjà à deux Oscars du meilleur réalisateur et que Scorcese n'en a jamais eu un, je ne comprends pas. Je peux comprendre qu'on considère "Million Dollar" comme un meilleur film qu'"Aviator", même si c'est pas mon cas, mais ne pas filer la statuette à Scorcese pour sa mise en scène flamboyante, je pige pas. A croire qu'il faut être acteur pour chopper l'Oscar du réalisateur: Redford pour "Ordinary people" - qui se rappelle de ce film sérieusement?- l'année de "Raging Bull", Kostner pour "Dances with wolves" l'année de "Goodfellas", Gibson pour "Braveheart" l'année de "Casino", même pas nommé!. Y "Rocky", l'année de Taxi Driver aussi; c'est pas réalisé par Stalone mais ça aurait pu, c'était son projet.