Les forums / Le Grand A ?
>>sloane avait écrit: >> OK, OK, j'ai bien vu que tu ne disais pas Bernard = Bukowski, mais du coup je suis peut être bien vite monté au créneau. I'm sorry! Sinon, c'est peut être personnel les années 80, à quelques exceptions, ne sont pas pour moi les plus terribles, (rien de personnel), mais c'était celles du fric, de la frime, des espoirs déçus et tutti quanti, en même temps il avait à mon sens beaucoup de superficialité et de vide que je retrouve chez Lermite. Pour ton petit Noël je préfèrerais t'offrir un petit dessin d'Elric que l'intégrale de B.Lermite J'espère que tu parles pour toi, comme tu le précises, parce que quand tu dis que les années 80 ne sont pas les plus terribles, c'est que tu n'est pas assez âgé pour les avoir vécues comme moi je les aie vécues. Et je trouve au contraire qu'elles sont d'une richesse incroyable, certains dessinateurs osaient tout, on ne pourrait plus voir aujourd'hui certaines Bd qui ont vu le jour à ce moment, la provoc était partout.. Aussi quand tu parles comme ça, ttu dois faire preuve de plus de circonspection, car je ne vois pas en quoi tu vois la frime, le fric ou le vide ; il n'y avait pas que Lermite!
OK, OK, j'ai bien vu que tu ne disais pas Bernard = Bukowski, mais du coup je suis peut être bien vite monté au créneau. I'm sorry! Sinon, c'est peut être personnel les années 80, à quelques exceptions, ne sont pas pour moi les plus terribles, (rien de personnel), mais c'était celles du fric, de la frime, des espoirs déçus et tutti quanti, en même temps il avait à mon sens beaucoup de superficialité et de vide que je retrouve chez Lermite. Pour ton petit Noël je préfèrerais t'offrir un petit dessin d'Elric que l'intégrale de B.Lermite
>>Agecanonix avait écrit: >>Je sais pas si on peut vraiment leur trouver des points communs. Pour moi, Bukowski chope parfois un job, Tout comme Lermite, ce n'est pas grand chose mais ça fait déjà un point commun. >> mais il refuse le système Et de deux. >>Alors que Lermite profite du système de façon éhontée, De quel système profite t-il exactement ? Il ne touche pas d'allocs. Il vit sur le dos de ses parents, sa maman lui donne "son mois". D'ailleurs il y a une nouvelle de Bukowski, je ne sais plus dans quel recueil, peut être Souvenirs d'un pas grand-chose, où Bukowski encore jeune harcèle son père pour qu'il lui donne du fric. >>et refuse le travail. Bukowski n'a pas la chance d'être fils de parents riches, mais vu sa conception du travail, aliénante pour l'homme, pas sûr qu'il diffère de Lermite. >>Qu'il chope des gonzesses malgré sa laideur comme tu dis, ça aussi c'est différent de Bukowski qui les chope dans une sorte de désespoir et pas toujours facilement, alors que pour Lermite, les gonzesses lui tombent du ciel si on peut dire, il ne les cherche pas, elles arrivent dans son lit un peu par accident... Et de trois. Même si la manière diffère, il y a chez Bukowski comme chez Veyron cette obsession du sexe raconté d'une manière drôle. Sinon, bis repetita. Je ne suis pas en train de dire Lermite = Bukowski (sérieux, je vois plus comment le dire), je ne fais pas une étude similaire. Je dis juste qu'il y a suffisamment d'éléments communs chez l'un pour me faire penser à l'autre. :S
>>Le Grand A avait écrit: >>>>Agecanonix avait écrit: >>>>J'ai lu ton très intéressant avis sur ce glandeur professionnel, tu as bien cerné le personnage, mieux que je ne l'avais fait dans le mien, mais de là à comparer Lermite à Bukowski, tu m'as surpris...Lermite n'étant pas un saoulin >> >>Oui mais nuance, je dis que Lermite est un héritier de Bukowski. Il y a un monde d'écart entre les 2 personnages. Bukowski me fait hurler de rire et j'admire sa prose, alors que Lermite n'atteint pas les sommets malgré quelques bons passages. >> >>"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?" >> >>Bukowski, Contes de la folie ordinaire. >> >>Mais ils ont quand même pas mal de points communs, comment ne pas penser à Hank quand on voit ce pathétique Bernard choper autant de gonzesses malgré sa laideur? Et on le voit souvent un verre en main, dans une nouvelle il est complètement torché. Je ne peux pas le comparer aux personnages mélancoliques d'Emmanuel Bove, Osamu Dazai, ou aux éternels fainéants d'Albert Cossery. Ni même à la débaucherie de Bukowski. Il est ailleurs. Je sais pas si on peut vraiment leur trouver des points communs. Pour moi, Bukowski chope parfois un job, il écrit, mais il refuse le système et s'auto-détruit. Alors que Lermite profite du système de façon éhontée, et refuse le travail. Qu'il chope des gonzesses malgré sa laideur comme tu dis, ça aussi c'est différent de Bukowski qui les chope dans une sorte de désespoir et pas toujours facilement, alors que pour Lermite, les gonzesses lui tombent du ciel si on peut dire, il ne les cherche pas, elles arrivent dans son lit un peu par accident... C'est l'impression que j'ai..
Salut. Alors, Bukowski c'est juste parce que sur cet certains aspects Lermite m'y fait penser oui. Il n'a pas de comparaison, juste des références. Leur côté débauché en rupture avec le système, "objecteurs de conscience", personnage authentique... mais c'est tout, je ne fais pas d'étude point par point, ce serait ridicule. >>sloane avait écrit: >> ou nous avons là un homme qui cherche à définir une certaine essence de celui qui s'observe, qui s'analyse. Il s'observe dans ses rapports avec les autres, ce que cela induit chez l'autre, il s'observe dans ces mêmes rapports avec lui même. Jusqu'à quel point je peux allez? >> >> Quels moyens pour attirer l'attention de l'autre que de faire des expériences extrêmes; drogues, alcools, femmes, etc.. Attirer l'attention mais en même temps se voir tel qu'on est dans toute sa splendeur mais aussi sa déchéance, son humaine condition. Franchement, je ne sais pas. Tu me poses une colle là. Je n'ai jamais trop pris les déboires d'alcoolo de Buk sérieusement. Ses histoires de sexe et de biture relèvent de la comédie tragique et de la provocation. On ne sait jamais trop si on doit en rire ou pleurer. Je crois qu'en cela, et encore une fois de façon mesuré, Veyron par l'intermédiaire de Lermite se rapproche de Buk. Bukowski était un provocateur, n'est-ce pas ce que fait Veyron par l’entremise de Lermite ? Provoquer, déranger. >> Alors donc, Bernard Lermite, grande feignasse et jouisseur devant l'éternel a t'il du Bokowski en lui ? Pour moi non, à cause de son ancrage trop prégnant dans les années 80. >> Je ne comprends pas cette dichotomie si je puis dire entre le cadre des 80's chez Lermite, et le côté trash de Buk. L'un n'empêche pas l'autre. Tu peux expliquer ?
Il fait causer finalement le bougre! Salut, Grand A, dans ta chronique et puis dans ton échange avec Agecanonix tu fais référence à Bukowski, auteur génial je te l'accordes, mais justement, lui dans son oeuvre et dans sa vie me semblait être dans un processus d'auto destruction totalement calculé. Lorsque tu cites ce passage d'un "Conte de la folie ordinaire" tu oublies a mon sens de replacer la phrase dans le contexte du roman? de l'autobiographie? ou nous avons là un homme qui cherche à définir une certaine essence de celui qui s'observe, qui s'analyse. Il s'observe dans ses rapports avec les autres, ce que cela induit chez l'autre, il s'observe dans ces mêmes rapports avec lui même. Jusqu'à quel point je peux allez? Quels moyens pour attirer l'attention de l'autre que de faire des expériences extrêmes; drogues, alcools, femmes, etc.. Attirer l'attention mais en même temps se voir tel qu'on est dans toute sa splendeur mais aussi sa déchéance, son humaine condition. Alors donc, Bernard Lermite, grande feignasse et jouisseur devant l'éternel a t'il du Bokowski en lui ? Pour moi non, à cause de son ancrage trop prégnant dans les années 80. Au final il semblerait que nous soyons d'accord: un personnage intéressant dans le cadre d'une époque mais qui a souvent doute trop vite vieillit
>>Agecanonix avait écrit: >>J'ai lu ton très intéressant avis sur ce glandeur professionnel, tu as bien cerné le personnage, mieux que je ne l'avais fait dans le mien, mais de là à comparer Lermite à Bukowski, tu m'as surpris...Lermite n'étant pas un saoulin Oui mais nuance, je dis que Lermite est un héritier de Bukowski. Il y a un monde d'écart entre les 2 personnages. Bukowski me fait hurler de rire et j'admire sa prose, alors que Lermite n'atteint pas les sommets malgré quelques bons passages. "Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?" Bukowski, Contes de la folie ordinaire. Mais ils ont quand même pas mal de points communs, comment ne pas penser à Hank quand on voit ce pathétique Bernard choper autant de gonzesses malgré sa laideur? Et on le voit souvent un verre en main, dans une nouvelle il est complètement torché. Je ne peux pas le comparer aux personnages mélancoliques d'Emmanuel Bove, Osamu Dazai, ou aux éternels fainéants d'Albert Cossery. Ni même à la débaucherie de Bukowski. Il est ailleurs.
>>Le Grand A avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>>>Salut >>>> >>>>Dis ton avis sur Hauteville House ne porte que sur les 3 premiers tomes (sur 9 parus). >>>> >>>>Je rappelle que sur BDT on essaye, dans la mesure du possible, d'encourager les lecteurs à aviser la serie dans son ensemble. Tu ne comptes pas lire la suite ? >>>> >>>>Merci ! >> >>Oui, t'inquiètes pas. C'est parce que je n'ai aucune intention de lire la suite que je me suis permis de poster mon avis. J'ai feuilleté un peu les autres albums mais il m'ont l'air sur la même ligne que les autres. J'ai lu, ça ne m'a pas vraiment plus, je cherche pas plus loin et vais voir ailleurs. Souvent je sais dès les premiers instants si je vais accrocher ou non à une série. Là c'est pas le cas. Ok, ca va alors, mais c'est pas bien clair dans ton avis Merci pour ta reponse...
>>Le Grand A avait écrit: >>Oui, t'inquiètes pas. C'est parce que je n'ai aucune intention de lire la suite que je me suis permis de poster mon avis. J'ai feuilleté un peu les autres albums mais il m'ont l'air sur la même ligne que les autres. J'ai lu, ça ne m'a pas vraiment plus, je cherche pas plus loin et vais voir ailleurs. Souvent je sais dès les premiers instants si je vais accrocher ou non à une série. Là c'est pas le cas. Tu rajouterais ça dans ton avis ? Histoire qu'on comprenne pourquoi quand on le lit
>>Alix avait écrit: >>Salut >> >>Dis ton avis sur Hauteville House ne porte que sur les 3 premiers tomes (sur 9 parus). >> >>Je rappelle que sur BDT on essaye, dans la mesure du possible, d'encourager les lecteurs à aviser la serie dans son ensemble. Tu ne comptes pas lire la suite ? >> >>Merci ! Oui, t'inquiètes pas. C'est parce que je n'ai aucune intention de lire la suite que je me suis permis de poster mon avis. J'ai feuilleté un peu les autres albums mais il m'ont l'air sur la même ligne que les autres. J'ai lu, ça ne m'a pas vraiment plus, je cherche pas plus loin et vais voir ailleurs. Souvent je sais dès les premiers instants si je vais accrocher ou non à une série. Là c'est pas le cas.
Salut Dis ton avis sur Hauteville House ne porte que sur les 3 premiers tomes (sur 9 parus). Je rappelle que sur BDT on essaye, dans la mesure du possible, d'encourager les lecteurs à aviser la serie dans son ensemble. Tu ne comptes pas lire la suite ? Merci !
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