Les forums / Kongo
>>Perrissin christian avait écrit: >>Encore une fois, le sujet de Kongo est avant-tout un portrait, celui du futur écrivain Joseph Conrad quand il prend conscience de ce qu'est véritablement la colonisation : en aucun cas une entreprise philanthropique mais le pillage des ressources d'un territoire. Il se trouve que Conrad est allé au Congo de Léopold, c'est comme ça. Il y a deux moments-clé vers la fin du récit : la scène avec Klein mourant et ensuite le rêve dans la forêt avec la tante de Conrad où il est question de la colonisation en général. Toutes les formes de colonisation ont quelque chose de monstrueux, je ne crois pas que Kongo cherche à montrer autre chose. Ce qui est déstabilisant parfois pour un auteur c'est de lire une chronique comme la votre, écrite à vif, accompagnée d'une sale note, et de ne pas trop savoir où et comment réagir pour se défendre. Alors il y a le forum, mais il n'y a pas vraiment possibilité d'un droit de réponse en face de la chronique. Vous avez en tous les cas très bien fait de réagir sur ce forum. c'est là une de ses fonctions ::
Encore une fois, le sujet de Kongo est avant-tout un portrait, celui du futur écrivain Joseph Conrad quand il prend conscience de ce qu'est véritablement la colonisation : en aucun cas une entreprise philanthropique mais le pillage des ressources d'un territoire. Il se trouve que Conrad est allé au Congo de Léopold, c'est comme ça. Il y a deux moments-clé vers la fin du récit : la scène avec Klein mourant et ensuite le rêve dans la forêt avec la tante de Conrad où il est question de la colonisation en général. Toutes les formes de colonisation ont quelque chose de monstrueux, je ne crois pas que Kongo cherche à montrer autre chose. Ce qui est déstabilisant parfois pour un auteur c'est de lire une chronique comme la votre, écrite à vif, accompagnée d'une sale note, et de ne pas trop savoir où et comment réagir pour se défendre. Alors il y a le forum, mais il n'y a pas vraiment possibilité d'un droit de réponse en face de la chronique.
Je viens de tomber sur cette interview de Jules Maréchal. Je retire mon avis. Avant d'en émettre à nouveau un, je vais chercher à un peu plus me documenter. Veuillez m'excuser.
>>Perrissin christian avait écrit: >>Bonjour, je tombe sur la chronique de Kongo d'un certain Mac Arthur et je ne peux m'empêcher de réagir (bien que ce ne soit pas dans mes habitudes). Si ce monsieur avait pris la peine de jeter un oeil à la bibliographie indiquée en fin d'ouvrage, il aurait pu constater que parmi nos sources figurent : >>- "Congo, mythes et réalités" de l'historien belge J. Stengers, qui n'est pas très tendre à l'égard de la politique coloniale de Léopold, >>- "Joseph Conrad, une biographie", du Polonais Z. Najder, lequel évoque assez longuement le douloureux épisode congolais, >>- "Vingt années au Congo" d'A. Delcommune - Belge, lui aussi - et le Journal du dr. Briart" - Français -, témoignages de deux hommes au service de Léopold qui donnent un très bon aperçu de ce qui se tramait au Congo à cette époque. >> >>La seule source anglo-saxonne utilisée est le brulôt d'A. Hochschild, "Les fantômes du roi Léopold". Hochschild est un journaliste américain qui s'est fortement documenté, un style d'écriture typiquement anglo-saxon, efficace et coup de poing. Il n'en reste pas moins que son enquête est sérieuse et passionnante. Le gouvernement américain, à l'époque des faits, n'avait aucune visée sur le Congo. C'est même le premier Etat à avoir officiellement reconnu l'existence de l'Etat indépendant du Congo. A la Conférence de Berlin de 1884-85, où l'on dit que les puissances occidentales se sont partagées l'Afrique, Léopold ne pouvait y siéger car non encore possesseur d'une colonie d'Afrique. Il était représenté, entre autres, par un Américain (dont j'oublie le nom) et un Anglais : Stanley. >> >>Deux mots maintenant sur Roger Casement, l'auteur du rapport qui a mis le feu aux poudres. En 1903, Casement est nommé consul britannique au Congo. Il connait bien le territoire, y ayant séjourné quelques années auparavant (cf Kongo). En Europe, avant son départ, puis à Boma (capitale de l'Etat indépendant), il ne cesse d'entendre dire qu'il se passe des choses terribles dans les forêts du Haut-Congo, et décide de partir pour un long périple afin de voir par lui-même. Ce qu'il découvre des exactions commises par les agents - belges pour la plupart - avec la complicité de la soldatesque indigène pour la cueillette et le transport de la sève d'hévéa dépasse l'imagination. Le rapport que Casement rédige et envoie à son gouvernement est sans appel. Je l'ai lu ce rapport ainsi que le journal que tenait Casement. Pourquoi aurait-il déformé les faits ? Casement était Irlandais, c'était un homme d'une grande indépendance d'esprit. Il le payera d'ailleurs très cher en rejoignant, durant la première guerre mondiale, les Irlandais hostiles à l'Angleterre et alliés aux Allemands. Arrêté puis détenu dans une prison anglaise en 1916, il sera condamné à mort et pendu pour haute trahison. >> >>Dernière source accablante pour Léopold et ses sbires : la lettre ouverte que lui envoya un certain George Washington Williams venu visiter le Congo en 1889, quelques mois avant l'arrivée de Conrad. Williams avait d'abord rencontré Léopold à Bruxelles avant de s'embarquer pour le Congo, il souhaitait trouver une terre promise pour tous les noirs d'Amérique victimes de la ségrégation (précisons que Williams était lui-même un afro-américain), et misait sur la belle entreprise philanthropique de Léopold en Afrique. Williams, confiant, remonte le fleuve de Kinshasa jusqu'à Stanley Falls (Conrad fera le même parcours, la même année), et ce qu'il découvre tout au long de son parcours du soi-disant humanisme du bon roi des Belges l'horrifie. Il écrit aussitôt à Léopold pour dénoncer la cruauté et la corruption des agents de l'Etat, lettre qui restera sans réponse. >> >>Voilà pour nos sources. >> >>Celà étant dit, je tiens à préciser que Kongo n'a jamais eu la prétention de vouloir dresser le bilan de l'aventure coloniale belge, ni de faire le portrait de Léopold II. C'est Joseph Conrad qui nous importait, Conrad et son récit "Au coeur des ténèbres". Si l'écrivain s'était aventuré au Congo-Brazzaville, à l'époque de la construction du Congo-Océan, eh bien nous aurions évoqué la cruauté et le racisme des colons français et l'effroyable bilan en pertes humaines de cet épouvantable chantier. >> >>Voilà, je termine en vous assurant que je n'ai aucun problème avec les critiques négatives de mes livres, encore faut-il qu'elles soient justifiées et respectueuses du travail des auteurs. Ce qui me navre, dans cette chronique, ce sont les arguments parfois fallacieux et souvent approximatifs qu'utilise Mc Arthur pour tenter d'établir la partialité de nos choix de lecture. Il semblerait qu'il n'aie pas réalisé qu'en cherchant à dénoncer notre soi-disant parti pris, c'est lui qui, au bout du compte, se révèle être terriblement partisan. >> Bonjour monsieur Perrissin, et merci pour votre réaction. Je prends note de vos remarques et critiques (légitimes pour certaines, dont les sources exploitées, honte à moi ) mais j'ai vraiment ressenti cet album comme un plaidoyer contre Léopold II, et non contre le colonialisme dans son ensemble. Par ailleurs, mes propres sources, qui me viennent principalement de mon père et de mon grand-père, et des extraits de livres de leurs bibliothèques qu'ils me mettaient sous les yeux à chaque fois qu'ils entendaient parler de colonialisme, et qui, donc, ne sont peut-être pas impartiales mais m'ont été fournies par des gens qui ont vécu sur le terrain (48 ans pour mon grand-père, 23 ans pour mon père, si on cumule les périodes passées au Congo belge puis en Afrique du Sud)) me donnent une autre image de cette période. Casement avait beau être irlandais, au moment où il rédige son rapport, il est au service de la couronne d'Angleterre. Qu'il ait lutté pour l'indépendance de son pays une décennie plus tard ne change rien au fait que son rapport a été réalisé à la demande de la Couronne. Et ce n'est peut-être pas innocent (mais là il s'agit d'une simple supputation) que la Couronne d'Angleterre ait demandé à un indépendantiste Irlandais de rédiger un rapport sur la manière dont une colonisation était gérée. Attention ! Je n'ai jamais dit que ce qu'il y décrivait était faux (je suis même convaincu du contraire, il y a suffisamment de sources pour confirmer les faits) mais bien que la mise en avant de ce rapport avait été une manœuvre britannique dirigée contre Léopold II (et je pense sincèrement que ce qui y est décrit pourrait convenir à la plupart des états coloniaux d'Afrique de l'époque). Les Américains ont été les premiers à reconnaître l'indépendance du Congo ? A nouveau, pour ce que j'en sais, ce sont les premiers également à avoir repris le contrôle des diverses exploitations sur le territoire après cette indépendance. Ce n'était donc peut-être pas par souci philosophique qu'ils ont encouragé cette indépendance. Léopold II n'avait pas le droit de siéger à la conférence de Berlin en 1885. C'est la raison pour laquelle il y fut représenté par un Anglais (Stanley) (j'ignorais par contre totalement qu'un Américain le représentait également, merci pour l'info). Mais cet Anglais n'était plus vraiment en odeur de sainteté auprès de la Couronne, si mes infos sont bonnes. Et, à nouveau si mes infos sont bonnes, cette manière d'agir restera au travers de la gorge des Anglais. Par ailleurs, peut-être pourriez-vous me confirmer (ou m'infirmer) que les Anglais ont bien lancé une expédition pour conquérir le Congo mais qu'ils ne sont arrivés qu'après que Stanley l'ait déjà revendiquée au nom de Léopold II ? Enfin dans votre album, vous mentionnez Tippo Top mais le rôle que vous lui donnez est celui d'un bouc émissaire (du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti). Ma vision du personnage est assez différente (et là, je ne pense pas me tromper). Quand j'ai lu ce passage, je me suis dit "Ah ben voilà ! Quand les colons belges perpétraient un massacre, ils accusaient Tippo Top mais lui n'a jamais été coupable de quoi que ce soit, à en croire ce livre". Vous ne dites pas qu'il n'a rien fait, mais vous ne dites pas non plus ce qu'il a fait et c'est sans doute la raison pour laquelle j'interprète ce passage de cette manière. Quoiqu'il en soit, je prends note de vos critiques et j'aurais dû mieux lire vos sources (je m'en excuse). je devrais également retourner écouter mon père et prendre note de ses sources pour mieux argumenter ma critique... mais là je n'en ai pas le courage. c'est la raison pour laquelle je vous propose de retirer mon avis, si cela peut vous faire plaisir. :: Mon plus grand tort lors de la rédaction de mon avis est d’avoir réagi sur le vif, de manière émotionnelle. J’aurais aimé que vous présentiez le Congo de Léopold II comme l’exemple type d’une colonisation de l’époque (avec toutes ses atrocités), j’ai cru (à tort manifestement) que vous en faisiez une exception… mais, surtout, je n'ai pas saisi que vous ne cherchiez qu’à raconter le parcours de Josef Conrad. Je ne pense pas, par contre, avoir une seule fois douté de votre sincérité ni de votre souci de documentation (ma seule critique à ce sujet vient du fait que vous ne mentionnez à aucun moment dans le dossier joint la tentative de colonie en Amérique du Sud, elle aussi financée par Léopold II – mais c’est totalement secondaire puisque le sujet du livre est le Congo. Simplement, puisque vous mentionnez les tentatives de prise de possession en Asie, j’ai été surpris que vous ne mentionnez pas la prise de possession en Amérique du Sud). Je regrette que vous pensiez que je vous trouvais partial. Je me suis certainement mal exprimé à ce sujet. Je ne vous trouve pas partial mais j’aurais voulu que le lecteur puisse comparer la situation au Congo de Léopold II avec la situation des pays voisins. Je ne doute pas, je dirais même plus : je suis sûr que ce qui est dit dans ces documents est exact (tant pour le journal de Conrad que pour le dossier Casement) mais, à la lecture de cet album et de son dossier, j’en suis venu à la conclusion que vous vouliez exprimer que la colonisation façon Léopold II était exceptionnelle de cruauté en comparaison aux autres. Et là, j’ai calé. Ce que vous dites pour le Congo de l’époque me semble on ne peut plus vrai… mais aussi être une généralité pour l’ensemble de la colonisation de l’Afrique. C’est là le nœud de ma critique. Ce ne sont pas vos propos sur le Congo qui me choquent mais l’absence d’une vision globale de la colonisation de l’Afrique, histoire de pouvoir comparer ce qui se passait au Congo avec ce qui se passait à la même époque dans les pays environnants. Autre exemple : vous mentionnez le fait que parmi les premiers colons belges se trouvaient une majorité d’aventuriers au passé douteux et de repris de justice. N’était-ce pas le cas ailleurs également ? J’ai relu mon avis et je ne vois aucun moment où j’affirme que vos propos sont faux. J’affirme par contre que ce qui se passait au Congo à l’époque n’était pas différent de ce qui se passait dans d’autres colonies de l’époque. Et j’affirme également que s’il y a autant de documents, rapports et autres journaux au sujet de Congo de Léopold II, ce n’est pas parce que la situation sur place était exceptionnelle mais bien parce que le fait que Léopold II avait une colonie dérangeait (et principalement les Anglais). Je demeure cependant un lecteur très respectueux de votre travail. Cet album ne change absolument pas mon opinion sur votre talent ni sur votre souci de véracité historique. Je continuerai donc à vous lire avec intérêt.
Bonjour, je tombe sur la chronique de Kongo d'un certain Mac Arthur et je ne peux m'empêcher de réagir (bien que ce ne soit pas dans mes habitudes). Si ce monsieur avait pris la peine de jeter un oeil à la bibliographie indiquée en fin d'ouvrage, il aurait pu constater que parmi nos sources figurent : - "Congo, mythes et réalités" de l'historien belge J. Stengers, qui n'est pas très tendre à l'égard de la politique coloniale de Léopold, - "Joseph Conrad, une biographie", du Polonais Z. Najder, lequel évoque assez longuement le douloureux épisode congolais, - "Vingt années au Congo" d'A. Delcommune - Belge, lui aussi - et le Journal du dr. Briart" - Français -, témoignages de deux hommes au service de Léopold qui donnent un très bon aperçu de ce qui se tramait au Congo à cette époque. La seule source anglo-saxonne utilisée est le brulôt d'A. Hochschild, "Les fantômes du roi Léopold". Hochschild est un journaliste américain qui s'est fortement documenté, un style d'écriture typiquement anglo-saxon, efficace et coup de poing. Il n'en reste pas moins que son enquête est sérieuse et passionnante. Le gouvernement américain, à l'époque des faits, n'avait aucune visée sur le Congo. C'est même le premier Etat à avoir officiellement reconnu l'existence de l'Etat indépendant du Congo. A la Conférence de Berlin de 1884-85, où l'on dit que les puissances occidentales se sont partagées l'Afrique, Léopold ne pouvait y siéger car non encore possesseur d'une colonie d'Afrique. Il était représenté, entre autres, par un Américain (dont j'oublie le nom) et un Anglais : Stanley. Deux mots maintenant sur Roger Casement, l'auteur du rapport qui a mis le feu aux poudres. En 1903, Casement est nommé consul britannique au Congo. Il connait bien le territoire, y ayant séjourné quelques années auparavant (cf Kongo). En Europe, avant son départ, puis à Boma (capitale de l'Etat indépendant), il ne cesse d'entendre dire qu'il se passe des choses terribles dans les forêts du Haut-Congo, et décide de partir pour un long périple afin de voir par lui-même. Ce qu'il découvre des exactions commises par les agents - belges pour la plupart - avec la complicité de la soldatesque indigène pour la cueillette et le transport de la sève d'hévéa dépasse l'imagination. Le rapport que Casement rédige et envoie à son gouvernement est sans appel. Je l'ai lu ce rapport ainsi que le journal que tenait Casement. Pourquoi aurait-il déformé les faits ? Casement était Irlandais, c'était un homme d'une grande indépendance d'esprit. Il le payera d'ailleurs très cher en rejoignant, durant la première guerre mondiale, les Irlandais hostiles à l'Angleterre et alliés aux Allemands. Arrêté puis détenu dans une prison anglaise en 1916, il sera condamné à mort et pendu pour haute trahison. Dernière source accablante pour Léopold et ses sbires : la lettre ouverte que lui envoya un certain George Washington Williams venu visiter le Congo en 1889, quelques mois avant l'arrivée de Conrad. Williams avait d'abord rencontré Léopold à Bruxelles avant de s'embarquer pour le Congo, il souhaitait trouver une terre promise pour tous les noirs d'Amérique victimes de la ségrégation (précisons que Williams était lui-même un afro-américain), et misait sur la belle entreprise philanthropique de Léopold en Afrique. Williams, confiant, remonte le fleuve de Kinshasa jusqu'à Stanley Falls (Conrad fera le même parcours, la même année), et ce qu'il découvre tout au long de son parcours du soi-disant humanisme du bon roi des Belges l'horrifie. Il écrit aussitôt à Léopold pour dénoncer la cruauté et la corruption des agents de l'Etat, lettre qui restera sans réponse. Voilà pour nos sources. Celà étant dit, je tiens à préciser que Kongo n'a jamais eu la prétention de vouloir dresser le bilan de l'aventure coloniale belge, ni de faire le portrait de Léopold II. C'est Joseph Conrad qui nous importait, Conrad et son récit "Au coeur des ténèbres". Si l'écrivain s'était aventuré au Congo-Brazzaville, à l'époque de la construction du Congo-Océan, eh bien nous aurions évoqué la cruauté et le racisme des colons français et l'effroyable bilan en pertes humaines de cet épouvantable chantier. Voilà, je termine en vous assurant que je n'ai aucun problème avec les critiques négatives de mes livres, encore faut-il qu'elles soient justifiées et respectueuses du travail des auteurs. Ce qui me navre, dans cette chronique, ce sont les arguments parfois fallacieux et souvent approximatifs qu'utilise Mc Arthur pour tenter d'établir la partialité de nos choix de lecture. Il semblerait qu'il n'aie pas réalisé qu'en cherchant à dénoncer notre soi-disant parti pris, c'est lui qui, au bout du compte, se révèle être terriblement partisan.
>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>>>Tiens, avis interessant de Mac Arthur sur Kongo >>>> >>>>Pas trop le temps de m'y interesser maintenant, mais j'espere y revenir... tu as des liens que je pourrai consulter sur le sujet ? Merci ! >> >>Je peux t'envoyer mon père. Il est né au Congo (mon grand père est parti en Afrique durant l'entre-deux-guerres, comme ingénieur) et a longtemps vécu en Afrique du Sud après que le Congo ait repris son indépendance en '60. Les problèmes nés de la colonisation et de la décolonisation (qui a été bien foirée aussi - quand tu penses que le paludisme avait pour ainsi dire disparu du Congo dans les années '50 et que c'est maintenant une des maladies les plus courantes du pays...) sont son dada. Si j'y pense, je lui demanderai des références de livres (le problème, c'est que si j'aborde le sujet avec lui, j'en ai pour quelques heures à devoir l'écouter ).
>>Alix avait écrit: >> >>Je n'en connais pas assez sur la question pour avoir un avis tranché. En fait c'est triste a dire mais mes connaissances se limitent aux BDs que j'ai lues sur le sujet... sur le Congo j'ai particulierement aimé Les Jardins du Congo et Kongo. >> Moi c'est de la série Alice et Léopold que je garde un bon souvenir parlant du Congo. Elle me rappelait ma propre jeunesse en Afrique. Mais on est plus dans la série jeunesse donc forcément pas très réaliste. Jimmy Tousseul aussi faisait ressortir une ambiance similaire mais le pays où il vit est plus un mélange entre Kenya, Tanzanie et Congo.
>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>>>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>>>Alix avait écrit: >>>>>>>>Tiens, avis interessant de Mac Arthur sur Kongo >>>>>>>> >>>>>>>>Pas trop le temps de m'y interesser maintenant, mais j'espere y revenir... tu as des liens que je pourrai consulter sur le sujet ? Merci ! >>>>>> >>>>>>Je peux t'envoyer mon père. Il est né au Congo (mon grand père est parti en Afrique durant l'entre-deux-guerres, comme ingénieur) et a longtemps vécu en Afrique du Sud après que le Congo ait repris son indépendance en '60. Les problèmes nés de la colonisation et de la décolonisation (qui a été bien foirée aussi - quand tu penses que le paludisme avait pour ainsi dire disparu du Congo dans les années '50 et que c'est maintenant une des maladies les plus courantes du pays...) sont son dada. Si j'y pense, je lui demanderai des références de livres (le problème, c'est que si j'aborde le sujet avec lui, j'en ai pour quelques heures à devoir l'écouter ). >>>> >>>>Il pourrait aussi etre interessant d'en parler a l'auteur, meme si la discussion risque de devenir compliquée >> >>Pas trop envie d'en discuter des heures (mon père m'a saoulé durant des années avec ce sujet) mais si tu lis le dossier en fin d'album tu verras que les auteurs disent bien que Léopold II a "acheté" le Congo alors que le gouvernement n'en voulait pas (ce qui sous-entend qu'il lui en a parlé avant - et même proposé), et ensuite qu'il a été forcé de le leur céder. Tu ne trouves pas bizarre qu'un gouvernement qui ne veut pas d'un territoire force son possesseur à le lui céder ? Ben si dit comme ca... >>Actuellement, il est de bon ton d'incriminer Léopold II de tous les maux de la colonisation (il est même cité parmi les plus grands criminels de l'histoire). Personnellement, je continue à croire qu'il n'était pas pire qu'un autre, sans doute trop ambitieux pour la Belgique (il avait des rêves de grandeur démesurés) mais faut pas charrier, avec toutes ses colonies, l'Angleterre et sa Reine ont encore plus de mort sur la conscience (ce qui ne l'excuse en rien). Je n'en connais pas assez sur la question pour avoir un avis tranché. En fait c'est triste a dire mais mes connaissances se limitent aux BDs que j'ai lues sur le sujet... sur le Congo j'ai particulierement aimé Les Jardins du Congo et Kongo. Mais bon, ton avis me rappelle quand meme qu'il faut multiplier ses sources avant d'avoir un avis definitif sur une question
>>Alix avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>Alix avait écrit: >>>>>>Tiens, avis interessant de Mac Arthur sur Kongo >>>>>> >>>>>>Pas trop le temps de m'y interesser maintenant, mais j'espere y revenir... tu as des liens que je pourrai consulter sur le sujet ? Merci ! >>>> >>>>Je peux t'envoyer mon père. Il est né au Congo (mon grand père est parti en Afrique durant l'entre-deux-guerres, comme ingénieur) et a longtemps vécu en Afrique du Sud après que le Congo ait repris son indépendance en '60. Les problèmes nés de la colonisation et de la décolonisation (qui a été bien foirée aussi - quand tu penses que le paludisme avait pour ainsi dire disparu du Congo dans les années '50 et que c'est maintenant une des maladies les plus courantes du pays...) sont son dada. Si j'y pense, je lui demanderai des références de livres (le problème, c'est que si j'aborde le sujet avec lui, j'en ai pour quelques heures à devoir l'écouter ). >> >>Il pourrait aussi etre interessant d'en parler a l'auteur, meme si la discussion risque de devenir compliquée Pas trop envie d'en discuter des heures (mon père m'a saoulé durant des années avec ce sujet) mais si tu lis le dossier en fin d'album tu verras que les auteurs disent bien que Léopold II a "acheté" le Congo alors que le gouvernement n'en voulait pas (ce qui sous-entend qu'il lui en a parlé avant - et même proposé), et ensuite qu'il a été forcé de le leur céder. Tu ne trouves pas bizarre qu'un gouvernement qui ne veut pas d'un territoire force son possesseur à le lui céder ? Actuellement, il est de bon ton d'incriminer Léopold II de tous les maux de la colonisation (il est même cité parmi les plus grands criminels de l'histoire). Personnellement, je continue à croire qu'il n'était pas pire qu'un autre, sans doute trop ambitieux pour la Belgique (il avait des rêves de grandeur démesurés) mais faut pas charrier, avec toutes ses colonies, l'Angleterre et sa Reine ont encore plus de mort sur la conscience (ce qui ne l'excuse en rien).
>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>>>Tiens, avis interessant de Mac Arthur sur Kongo >>>> >>>>Pas trop le temps de m'y interesser maintenant, mais j'espere y revenir... tu as des liens que je pourrai consulter sur le sujet ? Merci ! >> >>Je peux t'envoyer mon père. Il est né au Congo (mon grand père est parti en Afrique durant l'entre-deux-guerres, comme ingénieur) et a longtemps vécu en Afrique du Sud après que le Congo ait repris son indépendance en '60. Les problèmes nés de la colonisation et de la décolonisation (qui a été bien foirée aussi - quand tu penses que le paludisme avait pour ainsi dire disparu du Congo dans les années '50 et que c'est maintenant une des maladies les plus courantes du pays...) sont son dada. Si j'y pense, je lui demanderai des références de livres (le problème, c'est que si j'aborde le sujet avec lui, j'en ai pour quelques heures à devoir l'écouter ). Il pourrait aussi etre interessant d'en parler a l'auteur, meme si la discussion risque de devenir compliquée
>>Alix avait écrit: >>Tiens, avis interessant de Mac Arthur sur Kongo >> >>Pas trop le temps de m'y interesser maintenant, mais j'espere y revenir... tu as des liens que je pourrai consulter sur le sujet ? Merci ! Je peux t'envoyer mon père. Il est né au Congo (mon grand père est parti en Afrique durant l'entre-deux-guerres, comme ingénieur) et a longtemps vécu en Afrique du Sud après que le Congo ait repris son indépendance en '60. Les problèmes nés de la colonisation et de la décolonisation (qui a été bien foirée aussi - quand tu penses que le paludisme avait pour ainsi dire disparu du Congo dans les années '50 et que c'est maintenant une des maladies les plus courantes du pays...) sont son dada. Si j'y pense, je lui demanderai des références de livres (le problème, c'est que si j'aborde le sujet avec lui, j'en ai pour quelques heures à devoir l'écouter ).
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