Les forums / Sexisme dans la BD

Par Jetjet Le 08/09/2015 - 17:41 (Modifier)
Jetjet

>>Altaïr avait écrit: >>>>Spooky avait écrit: >>>>>>Altaïr avait écrit: >>>>>>Ah ouais c'est tellement affligeant ces femmes qui s'en prennent plein la gueule et qui osent le dire. Quel monde de merde quand même, elles peuvent pas souffrir en silence, non ? >>>> >>>>Je crois que tu n'as pas compris le message de Jetjet... >> >>Salut Spooky Sourire >> >>S'il parlait des témoignages alors en effet j'avais mal compris son message et je lui présente mes plus plates excuses. >> >>Sinon, il y a du beau monde dans ce collectif : http://bdegalite.org/creatrices/ Bon je crois que je vais me coucher, personne comprend rien à ce que je dis Pleure Merci Spooky Sourire


Par Altaïr Le 08/09/2015 - 16:45 (Modifier)

>>Spooky avait écrit: >>>>Altaïr avait écrit: >>>>Ah ouais c'est tellement affligeant ces femmes qui s'en prennent plein la gueule et qui osent le dire. Quel monde de merde quand même, elles peuvent pas souffrir en silence, non ? >> >>Je crois que tu n'as pas compris le message de Jetjet... Salut Spooky Sourire S'il parlait des témoignages alors en effet j'avais mal compris son message et je lui présente mes plus plates excuses. Sinon, il y a du beau monde dans ce collectif : http://bdegalite.org/creatrices/


Par Spooky Le 08/09/2015 - 16:34 (Modifier)
Spooky

>>Altaïr avait écrit: >>Ah ouais c'est tellement affligeant ces femmes qui s'en prennent plein la gueule et qui osent le dire. Quel monde de merde quand même, elles peuvent pas souffrir en silence, non ? Je crois que tu n'as pas compris le message de Jetjet...


Par Altaïr Le 08/09/2015 - 16:21 (Modifier)

>>Jetjet avait écrit: >>>>Spooky avait écrit: >>>>Un collectif contre le sexisme dans la BD vient de se monter. >> >>Je devrais en rire si ce n'était que de la fiction mais c'est juste affligeant. Hallucinant de connerie.... monde de merde. Ah ouais c'est tellement affligeant ces femmes qui s'en prennent plein la gueule et qui osent le dire. Quel monde de merde quand même, elles peuvent pas souffrir en silence, non ?


Par Jetjet Le 08/09/2015 - 15:49 (Modifier)
Jetjet

>>Canarde avait écrit: >>>>Jetjet avait écrit: >>>>>>Spooky avait écrit: >>>>>>Un collectif contre le sexisme dans la BD vient de se monter. >>>> >>>>Je devrais en rire si ce n'était que de la fiction mais c'est juste affligeant. Hallucinant de connerie.... monde de merde. >> >>Ne sois pas si affligé : il s'agit seulement d'un ras-le-bol face à ceux qui confondent le symbole et la réalité. >>Le symbole de virilité comme celui de féminité existent, mais il n'ont pas a être plaqués sur les gens comme des étiquettes. S'ils restent à leur place , ils ont un rôle, s'ils deviennent des tiroirs dans lesquels on classe les gens, cela devient étouffant et stérile. Effectivement, d'ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi les femmes sont moins rémunérées à poste égal en France sans que personne ne s'en offusque... Abérrant. En colère.


Par Canarde Le 08/09/2015 - 15:30 (Modifier)
Canarde

>>Jetjet avait écrit: >>>>Spooky avait écrit: >>>>Un collectif contre le sexisme dans la BD vient de se monter. >> >>Je devrais en rire si ce n'était que de la fiction mais c'est juste affligeant. Hallucinant de connerie.... monde de merde. Ne sois pas si affligé : il s'agit seulement d'un ras-le-bol face à ceux qui confondent le symbole et la réalité. Le symbole de virilité comme celui de féminité existent, mais il n'ont pas a être plaqués sur les gens comme des étiquettes. S'ils restent à leur place , ils ont un rôle, s'ils deviennent des tiroirs dans lesquels on classe les gens, cela devient étouffant et stérile.


Par Jetjet Le 08/09/2015 - 10:48 (Modifier)
Jetjet

>>Spooky avait écrit: >>Un collectif contre le sexisme dans la BD vient de se monter. Je devrais en rire si ce n'était que de la fiction mais c'est juste affligeant. Hallucinant de connerie.... monde de merde.


Par Spooky Le 08/09/2015 - 10:26 (Modifier)
Par Canarde Le 21/05/2015 - 16:41 (Modifier)
Canarde

>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Canarde avait écrit: >>>>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>>>Noirdésir avait écrit: >>>>>> >>>>>>>>Parmi de multiples - mauvaises raisons celle-ci: les femmes sont plus "absentes " que les hommes, pour des raisons naturelles (lorsqu'elles tombent enceinte et qu'elles accouchent), et pour des raisons "sociétales", de mentalité: ce sont très majoritairement des femmes qui prennent des congés maternité et/ou qui s'arrêtent pour garder les enfants malades (société machiste, mais aussi parce que leurs salaires sont souvent plus faibles que ceux de leur mari, on "sacrifie donc moins pour le ménage": ce qui est donc un cercle vicieux pour notre propos). pour ces raisons, les femmes ont une carrière moins "dynamique", bénéficient de moins d'avancement qu'un homme avec même diplôme, puisque cette carrière est "retardée" par ces "absences". >>>>>>>>Et du coup (mais cela est encore moins justifiable), certains patrons "anticipent" cette inégalité, et privilégient pour les postes à responsabilité des hommes, qu'ils pensent plus présents, moins "perturbés" par des tâches "ménagères"... >>>>>>>>Ce n'est qu'une raison, mais elle joue beaucoup. Et elle a ses racines dans les mentalités: pourquoi l'homme ne garderait-il pas les enfants (maladie, congé maternité) ? >>>>>>>> >>>>>>>>Il y a d'autres raisons aussi... >>>>>> >>>>>>Entièrement d'accord avec toi. Il faut aussi ajouter à cela le fait que dans un couple, la femme accepte fréquemment un poste à mi-temps quand le salaire d'un TP et d'un MT sont jugés suffisants pour le couple. C'est un très mauvais calcul à terme et, du coup, les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de trop petites pensions... qui est une conséquence indirecte de ce choix de couple. >>>>>> >>>>>>Maintenant, à la place de l'embaucheur, très sincèrement, si tu as le choix entre deux personnes à l'expérience et aux compétences équivalentes et que tu sais que, statistiquement, l'un des deux pourrait être absent 1/4 du temps sur les 7, 8 premières années tandis que l'autre devrait être opérationnel 94% du temps sur la même période, qui choisis-tu ? >>>>>> >>>>>>A mes yeux, ce n'est pas du sexisme mais de la gestion responsable. Je travaille dans un secteur social "à risques" et dès qu'une employée est enceinte, elle est mise en écartement et ne vient donc plus travailler. Nous avons une psy employé chez nous depuis 5 ans. Sur ces 5 années, elle a eu 3 enfants. Avec les écartements et les congés d'allaitement, elle n'a pas presté 12 mois depuis son engagement. Par contre, la psy qui l'a remplacée lors de ses deux dernières grossesses compte maintenant 2,5 ans d'expérience et est plus au courant de la législation et des obligations administratives du secteur que l'autre. Mais la première engagée a un salaire calculé sur une expérience égale à 5 ans (car les périodes d'écartement sont comptabilisées comme des périodes prestées) tandis que l'autre n'a que 2,5 ans d'expérience. Il s'agit de deux femmes mais, très clairement, on se dit que l'on a engagé la mauvaise en CDI. Pourtant, et très logiquement, tu ne peux pas demander lors de l'engagement si la personne que tu engages compte avoir 1, 2, 3, 4, 8 enfants. Alors, pour ne pas courir ce genre de risque, on se dit qu'on ne devrait engager que des femmes ménopausées ou des hommes. ce n'est pas très élégant mais c'est comme ça. >>>>>> >>>>>>Et, à nouveau, je ne vois pas où est la discrimination sexiste Confus >>>>>> >>>>>>J'en reviens toujours à la même conclusion : celle que c'est au sein du couple que la mentalité doit changer, avec des hommes qui priseraient les emplois à mi-temps tandis que les femmes devraient se concentrer sur les temps pleins. >>>> >>>>Tout-à-fait d'accord que le choix des employeurs a sa logique qui est tournée vers le profit et la rentabilité. Conclusion, je ne vois pas d'évolution possible, à part mettre les hommes enceints de temps en temps... Mais est-ce cela que nous cherchons? Un moyen technique pour obtenir une égalité totale? >>>> >>>>Où sommes nous capables, comme depuis des milliers d'années, de considérer que l'argent n'est pas en réalité la mesure de toute chose: Une majorité de femmes préfère avoir plus de temps pour elle et leur famille, et moins d'argent. Je pense qu'elles ont (nous avons ) été éduquées pour faire passer la famille avant l'individu. Et les hommes non. >>>>Le problème c'est que cette éducation étaient fondée sur un couple uni jusqu'à la mort. Or le divorce fait que si tu te retrouves seule, avec des enfants sur les bras, peu d'expérience professionnelle, et plus tard une retraite minuscule: tu es dans la merde. >>>> >>>>Conclusion :je ne voudrait pas paraître pétiniste mais il faudrait soit remettre la famille au centre de l'éducation et non l'individu (surtout chez les garçons) soit faire des phalanstères (mais je doute que cette solution séduise la majorité, être élevé dans une crèche collective perpétuelle nous parait un peu froid) >>>> >>D'accord avec toi mais pourquoi, face à ce défi, revenir en arrière ? Ne peut-on pas faire montre de créativité ? Si les hommes étaient soumis aux même règles que les femmes dans les congés liés à la venue d'enfants, on gommerait déjà une partie du décalage. Madame tombe enceinte ? Monsieur et madame doivent prendre des congés de longueur équivalente (écartement, maternité, allaitement...) avec des pertes de salaire équivalente, des maintiens de droit similaires, etc... On se rapprocherait de ce qui est d'application dans les pays nordiques. Dans les faits, le surcoût engendré est compensé par l'obligation pour l'employeur d'engager un chômeur indemnisé et, à terme, par la perte d'ancienneté dans le calcul des pensions. >> >>La question est alors : sommes nous prêts à gagner moins d'argent pour vivre plus souvent ensemble ? Je connais plus d'un couple que cela arrange bien de ne se voir qu'après le boulot... ou moins encore en fonction des horaires de chacun. Et puis, est-ce que l'homme d'aujourd'hui accepterait de plus s'occuper de ses enfants et du ménage ? Et est-ce que la femme d'aujourd'hui accepterait de laisser aux hommes une plus grande place dans ces domaines ? >> >>Le problème est vaste mais à mes yeux dans nos sociétés il n'est pas consécutif à une forme de sexisme. Au contraire, c'est parce que l'égalité homme/femme est de plus en plus d'application que de nouveaux problèmes se posent. Avant, madame restait à la maison et éduquait les enfants tandis que monsieur allait travailler. Le salaire de monsieur suffisait à couvrir les frais du foyer et on restait unis car une séparation signifiait pour madame la perte de toute forme de revenu et pour monsieur... rien de dramatique. Là on pouvait parler de société phallocrate. >> >>Aujourd'hui, madame peut opter pour une carrière professionnelle.. mais doit mettre un frein à ses envies familiales. Et monsieur peut se consacrer à ses enfant... en acceptant une perte de revenus. C'est mieux accepté dans la société mais ces choix individuels sont toujours difficiles à prendre (conditionnement, image de soi, peur de l'inconnu, etc...). Eh bien je suis heureuse d'être entièrement d'accord avec toi (comme quoi mon esprit de contradiction a des limites finalement...) par ailleurs, si on obligeait les hommes à prendre un congés de parent, ils pourraient aussi le prendre en décalé, genre à l'adolescence, quand il faut tenir les limites fermement...


Par Mac Arthur Le 21/05/2015 - 15:08 (Modifier)
Mac Arthur

>>Canarde avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>Noirdésir avait écrit: >>>> >>>>>>Parmi de multiples - mauvaises raisons celle-ci: les femmes sont plus "absentes " que les hommes, pour des raisons naturelles (lorsqu'elles tombent enceinte et qu'elles accouchent), et pour des raisons "sociétales", de mentalité: ce sont très majoritairement des femmes qui prennent des congés maternité et/ou qui s'arrêtent pour garder les enfants malades (société machiste, mais aussi parce que leurs salaires sont souvent plus faibles que ceux de leur mari, on "sacrifie donc moins pour le ménage": ce qui est donc un cercle vicieux pour notre propos). pour ces raisons, les femmes ont une carrière moins "dynamique", bénéficient de moins d'avancement qu'un homme avec même diplôme, puisque cette carrière est "retardée" par ces "absences". >>>>>>Et du coup (mais cela est encore moins justifiable), certains patrons "anticipent" cette inégalité, et privilégient pour les postes à responsabilité des hommes, qu'ils pensent plus présents, moins "perturbés" par des tâches "ménagères"... >>>>>>Ce n'est qu'une raison, mais elle joue beaucoup. Et elle a ses racines dans les mentalités: pourquoi l'homme ne garderait-il pas les enfants (maladie, congé maternité) ? >>>>>> >>>>>>Il y a d'autres raisons aussi... >>>> >>>>Entièrement d'accord avec toi. Il faut aussi ajouter à cela le fait que dans un couple, la femme accepte fréquemment un poste à mi-temps quand le salaire d'un TP et d'un MT sont jugés suffisants pour le couple. C'est un très mauvais calcul à terme et, du coup, les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de trop petites pensions... qui est une conséquence indirecte de ce choix de couple. >>>> >>>>Maintenant, à la place de l'embaucheur, très sincèrement, si tu as le choix entre deux personnes à l'expérience et aux compétences équivalentes et que tu sais que, statistiquement, l'un des deux pourrait être absent 1/4 du temps sur les 7, 8 premières années tandis que l'autre devrait être opérationnel 94% du temps sur la même période, qui choisis-tu ? >>>> >>>>A mes yeux, ce n'est pas du sexisme mais de la gestion responsable. Je travaille dans un secteur social "à risques" et dès qu'une employée est enceinte, elle est mise en écartement et ne vient donc plus travailler. Nous avons une psy employé chez nous depuis 5 ans. Sur ces 5 années, elle a eu 3 enfants. Avec les écartements et les congés d'allaitement, elle n'a pas presté 12 mois depuis son engagement. Par contre, la psy qui l'a remplacée lors de ses deux dernières grossesses compte maintenant 2,5 ans d'expérience et est plus au courant de la législation et des obligations administratives du secteur que l'autre. Mais la première engagée a un salaire calculé sur une expérience égale à 5 ans (car les périodes d'écartement sont comptabilisées comme des périodes prestées) tandis que l'autre n'a que 2,5 ans d'expérience. Il s'agit de deux femmes mais, très clairement, on se dit que l'on a engagé la mauvaise en CDI. Pourtant, et très logiquement, tu ne peux pas demander lors de l'engagement si la personne que tu engages compte avoir 1, 2, 3, 4, 8 enfants. Alors, pour ne pas courir ce genre de risque, on se dit qu'on ne devrait engager que des femmes ménopausées ou des hommes. ce n'est pas très élégant mais c'est comme ça. >>>> >>>>Et, à nouveau, je ne vois pas où est la discrimination sexiste Confus >>>> >>>>J'en reviens toujours à la même conclusion : celle que c'est au sein du couple que la mentalité doit changer, avec des hommes qui priseraient les emplois à mi-temps tandis que les femmes devraient se concentrer sur les temps pleins. >> >>Tout-à-fait d'accord que le choix des employeurs a sa logique qui est tournée vers le profit et la rentabilité. Conclusion, je ne vois pas d'évolution possible, à part mettre les hommes enceints de temps en temps... Mais est-ce cela que nous cherchons? Un moyen technique pour obtenir une égalité totale? >> >>Où sommes nous capables, comme depuis des milliers d'années, de considérer que l'argent n'est pas en réalité la mesure de toute chose: Une majorité de femmes préfère avoir plus de temps pour elle et leur famille, et moins d'argent. Je pense qu'elles ont (nous avons ) été éduquées pour faire passer la famille avant l'individu. Et les hommes non. >>Le problème c'est que cette éducation étaient fondée sur un couple uni jusqu'à la mort. Or le divorce fait que si tu te retrouves seule, avec des enfants sur les bras, peu d'expérience professionnelle, et plus tard une retraite minuscule: tu es dans la merde. >> >>Conclusion :je ne voudrait pas paraître pétiniste mais il faudrait soit remettre la famille au centre de l'éducation et non l'individu (surtout chez les garçons) soit faire des phalanstères (mais je doute que cette solution séduise la majorité, être élevé dans une crèche collective perpétuelle nous parait un peu froid) >> D'accord avec toi mais pourquoi, face à ce défi, revenir en arrière ? Ne peut-on pas faire montre de créativité ? Si les hommes étaient soumis aux même règles que les femmes dans les congés liés à la venue d'enfants, on gommerait déjà une partie du décalage. Madame tombe enceinte ? Monsieur et madame doivent prendre des congés de longueur équivalente (écartement, maternité, allaitement...) avec des pertes de salaire équivalente, des maintiens de droit similaires, etc... On se rapprocherait de ce qui est d'application dans les pays nordiques. Dans les faits, le surcoût engendré est compensé par l'obligation pour l'employeur d'engager un chômeur indemnisé et, à terme, par la perte d'ancienneté dans le calcul des pensions. La question est alors : sommes nous prêts à gagner moins d'argent pour vivre plus souvent ensemble ? Je connais plus d'un couple que cela arrange bien de ne se voir qu'après le boulot... ou moins encore en fonction des horaires de chacun. Et puis, est-ce que l'homme d'aujourd'hui accepterait de plus s'occuper de ses enfants et du ménage ? Et est-ce que la femme d'aujourd'hui accepterait de laisser aux hommes une plus grande place dans ces domaines ? Le problème est vaste mais à mes yeux dans nos sociétés il n'est pas consécutif à une forme de sexisme. Au contraire, c'est parce que l'égalité homme/femme est de plus en plus d'application que de nouveaux problèmes se posent. Avant, madame restait à la maison et éduquait les enfants tandis que monsieur allait travailler. Le salaire de monsieur suffisait à couvrir les frais du foyer et on restait unis car une séparation signifiait pour madame la perte de toute forme de revenu et pour monsieur... rien de dramatique. Là on pouvait parler de société phallocrate. Aujourd'hui, madame peut opter pour une carrière professionnelle.. mais doit mettre un frein à ses envies familiales. Et monsieur peut se consacrer à ses enfant... en acceptant une perte de revenus. C'est mieux accepté dans la société mais ces choix individuels sont toujours difficiles à prendre (conditionnement, image de soi, peur de l'inconnu, etc...).


Par Canarde Le 21/05/2015 - 14:00 (Modifier)
Canarde

>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Noirdésir avait écrit: >> >>>>Parmi de multiples - mauvaises raisons celle-ci: les femmes sont plus "absentes " que les hommes, pour des raisons naturelles (lorsqu'elles tombent enceinte et qu'elles accouchent), et pour des raisons "sociétales", de mentalité: ce sont très majoritairement des femmes qui prennent des congés maternité et/ou qui s'arrêtent pour garder les enfants malades (société machiste, mais aussi parce que leurs salaires sont souvent plus faibles que ceux de leur mari, on "sacrifie donc moins pour le ménage": ce qui est donc un cercle vicieux pour notre propos). pour ces raisons, les femmes ont une carrière moins "dynamique", bénéficient de moins d'avancement qu'un homme avec même diplôme, puisque cette carrière est "retardée" par ces "absences". >>>>Et du coup (mais cela est encore moins justifiable), certains patrons "anticipent" cette inégalité, et privilégient pour les postes à responsabilité des hommes, qu'ils pensent plus présents, moins "perturbés" par des tâches "ménagères"... >>>>Ce n'est qu'une raison, mais elle joue beaucoup. Et elle a ses racines dans les mentalités: pourquoi l'homme ne garderait-il pas les enfants (maladie, congé maternité) ? >>>> >>>>Il y a d'autres raisons aussi... >> >>Entièrement d'accord avec toi. Il faut aussi ajouter à cela le fait que dans un couple, la femme accepte fréquemment un poste à mi-temps quand le salaire d'un TP et d'un MT sont jugés suffisants pour le couple. C'est un très mauvais calcul à terme et, du coup, les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de trop petites pensions... qui est une conséquence indirecte de ce choix de couple. >> >>Maintenant, à la place de l'embaucheur, très sincèrement, si tu as le choix entre deux personnes à l'expérience et aux compétences équivalentes et que tu sais que, statistiquement, l'un des deux pourrait être absent 1/4 du temps sur les 7, 8 premières années tandis que l'autre devrait être opérationnel 94% du temps sur la même période, qui choisis-tu ? >> >>A mes yeux, ce n'est pas du sexisme mais de la gestion responsable. Je travaille dans un secteur social "à risques" et dès qu'une employée est enceinte, elle est mise en écartement et ne vient donc plus travailler. Nous avons une psy employé chez nous depuis 5 ans. Sur ces 5 années, elle a eu 3 enfants. Avec les écartements et les congés d'allaitement, elle n'a pas presté 12 mois depuis son engagement. Par contre, la psy qui l'a remplacée lors de ses deux dernières grossesses compte maintenant 2,5 ans d'expérience et est plus au courant de la législation et des obligations administratives du secteur que l'autre. Mais la première engagée a un salaire calculé sur une expérience égale à 5 ans (car les périodes d'écartement sont comptabilisées comme des périodes prestées) tandis que l'autre n'a que 2,5 ans d'expérience. Il s'agit de deux femmes mais, très clairement, on se dit que l'on a engagé la mauvaise en CDI. Pourtant, et très logiquement, tu ne peux pas demander lors de l'engagement si la personne que tu engages compte avoir 1, 2, 3, 4, 8 enfants. Alors, pour ne pas courir ce genre de risque, on se dit qu'on ne devrait engager que des femmes ménopausées ou des hommes. ce n'est pas très élégant mais c'est comme ça. >> >>Et, à nouveau, je ne vois pas où est la discrimination sexiste Confus >> >>J'en reviens toujours à la même conclusion : celle que c'est au sein du couple que la mentalité doit changer, avec des hommes qui priseraient les emplois à mi-temps tandis que les femmes devraient se concentrer sur les temps pleins. Tout-à-fait d'accord que le choix des employeurs a sa logique qui est tournée vers le profit et la rentabilité. Conclusion, je ne vois pas d'évolution possible, à part mettre les hommes enceints de temps en temps... Mais est-ce cela que nous cherchons? Un moyen technique pour obtenir une égalité totale? Où sommes nous capables, comme depuis des milliers d'années, de considérer que l'argent n'est pas en réalité la mesure de toute chose: Une majorité de femmes préfère avoir plus de temps pour elle et leur famille, et moins d'argent. Je pense qu'elles ont (nous avons ) été éduquées pour faire passer la famille avant l'individu. Et les hommes non. Le problème c'est que cette éducation étaient fondée sur un couple uni jusqu'à la mort. Or le divorce fait que si tu te retrouves seule, avec des enfants sur les bras, peu d'expérience professionnelle, et plus tard une retraite minuscule: tu es dans la merde. Conclusion :je ne voudrait pas paraître pétiniste mais il faudrait soit remettre la famille au centre de l'éducation et non l'individu (surtout chez les garçons) soit faire des phalanstères (mais je doute que cette solution séduise la majorité, être élevé dans une crèche collective perpétuelle nous parait un peu froid)


Par Mac Arthur Le 21/05/2015 - 08:54 (Modifier)
Mac Arthur

>>Noirdésir avait écrit: >>Parmi de multiples - mauvaises raisons celle-ci: les femmes sont plus "absentes " que les hommes, pour des raisons naturelles (lorsqu'elles tombent enceinte et qu'elles accouchent), et pour des raisons "sociétales", de mentalité: ce sont très majoritairement des femmes qui prennent des congés maternité et/ou qui s'arrêtent pour garder les enfants malades (société machiste, mais aussi parce que leurs salaires sont souvent plus faibles que ceux de leur mari, on "sacrifie donc moins pour le ménage": ce qui est donc un cercle vicieux pour notre propos). pour ces raisons, les femmes ont une carrière moins "dynamique", bénéficient de moins d'avancement qu'un homme avec même diplôme, puisque cette carrière est "retardée" par ces "absences". >>Et du coup (mais cela est encore moins justifiable), certains patrons "anticipent" cette inégalité, et privilégient pour les postes à responsabilité des hommes, qu'ils pensent plus présents, moins "perturbés" par des tâches "ménagères"... >>Ce n'est qu'une raison, mais elle joue beaucoup. Et elle a ses racines dans les mentalités: pourquoi l'homme ne garderait-il pas les enfants (maladie, congé maternité) ? >> >>Il y a d'autres raisons aussi... Entièrement d'accord avec toi. Il faut aussi ajouter à cela le fait que dans un couple, la femme accepte fréquemment un poste à mi-temps quand le salaire d'un TP et d'un MT sont jugés suffisants pour le couple. C'est un très mauvais calcul à terme et, du coup, les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de trop petites pensions... qui est une conséquence indirecte de ce choix de couple. Maintenant, à la place de l'embaucheur, très sincèrement, si tu as le choix entre deux personnes à l'expérience et aux compétences équivalentes et que tu sais que, statistiquement, l'un des deux pourrait être absent 1/4 du temps sur les 7, 8 premières années tandis que l'autre devrait être opérationnel 94% du temps sur la même période, qui choisis-tu ? A mes yeux, ce n'est pas du sexisme mais de la gestion responsable. Je travaille dans un secteur social "à risques" et dès qu'une employée est enceinte, elle est mise en écartement et ne vient donc plus travailler. Nous avons une psy employé chez nous depuis 5 ans. Sur ces 5 années, elle a eu 3 enfants. Avec les écartements et les congés d'allaitement, elle n'a pas presté 12 mois depuis son engagement. Par contre, la psy qui l'a remplacée lors de ses deux dernières grossesses compte maintenant 2,5 ans d'expérience et est plus au courant de la législation et des obligations administratives du secteur que l'autre. Mais la première engagée a un salaire calculé sur une expérience égale à 5 ans (car les périodes d'écartement sont comptabilisées comme des périodes prestées) tandis que l'autre n'a que 2,5 ans d'expérience. Il s'agit de deux femmes mais, très clairement, on se dit que l'on a engagé la mauvaise en CDI. Pourtant, et très logiquement, tu ne peux pas demander lors de l'engagement si la personne que tu engages compte avoir 1, 2, 3, 4, 8 enfants. Alors, pour ne pas courir ce genre de risque, on se dit qu'on ne devrait engager que des femmes ménopausées ou des hommes. ce n'est pas très élégant mais c'est comme ça. Et, à nouveau, je ne vois pas où est la discrimination sexiste Confus J'en reviens toujours à la même conclusion : celle que c'est au sein du couple que la mentalité doit changer, avec des hommes qui priseraient les emplois à mi-temps tandis que les femmes devraient se concentrer sur les temps pleins.


Par Noirdésir Le 20/05/2015 - 22:24 (Modifier)
Noirdésir

>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>>>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>Sinon, dans les faits, je ne connais pas de cas où un salaire est décidé en fonction du sexe. Vous pourriez me donner des exemples concrets ? >>>> >>>>Y a quand meme pas mal d'etudes qui montrent qu'il existe bien un ecart, a age et position similaire. Je te laisse trouver ca sur Google. >>>> >>>>La difference se reduit, mais elle est toujours nette. >>>> >>>>Apres, les causes sont multiples et complexes... >> >>Les études, on leur fait dire ce que l'on veut. Selon une étude très sérieuse, le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière française Rire >> >>A chaque fois que je tombe sur ce genre d'étude (et j'en ai lu quelques unes car, justement, le sujet m'intéresse) je retrouve les mêmes constantes : les inégalités apparaissent là où les salaires peuvent se négocier ou lorsqu'ils sont agrémentés de prime à la performance (dans le domaine de la vente, par exemple). Il n'est donc pas question de sexisme ou de discrimination de la part de l'offreur mais bien de capacité à négocier et/ou de priorité de la part du demandeur. >> >>Une femme accepterait plus facilement un salaire inférieur si la fonction lui plait. Un homme accepterait plus facilement de faire des heures supplémentaires si elles sont bien rémunérées. Tu as encore des dizaines de nuances mais je ne vois pas où il y a discrimination basée sur le sexe de l'interlocuteur. Juste une question de priorité chez chacun et sans doute les hommes sont-ils plus attirés par l'argent (symbole de puissance) et les femmes par une fonction "épanouissante". Comme tu dis, il y a des causes multiples et complexes à cet écart de salaire... et c'est la raison pour laquelle je ne parviens pas à y voir une simple cause sexiste. En tous les cas, dans mon entourage, je ne connais aucun cas où une femme est moins payée qu'un homme parce qu'elle est une femme. Parmi de multiples - mauvaises raisons celle-ci: les femmes sont plus "absentes " que les hommes, pour des raisons naturelles (lorsqu'elles tombent enceinte et qu'elles accouchent), et pour des raisons "sociétales", de mentalité: ce sont très majoritairement des femmes qui prennent des congés maternité et/ou qui s'arrêtent pour garder les enfants malades (société machiste, mais aussi parce que leurs salaires sont souvent plus faibles que ceux de leur mari, on "sacrifie donc moins pour le ménage": ce qui est donc un cercle vicieux pour notre propos). pour ces raisons, les femmes ont une carrière moins "dynamique", bénéficient de moins d'avancement qu'un homme avec même diplôme, puisque cette carrière est "retardée" par ces "absences". Et du coup (mais cela est encore moins justifiable), certains patrons "anticipent" cette inégalité, et privilégient pour les postes à responsabilité des hommes, qu'ils pensent plus présents, moins "perturbés" par des tâches "ménagères"... Ce n'est qu'une raison, mais elle joue beaucoup. Et elle a ses racines dans les mentalités: pourquoi l'homme ne garderait-il pas les enfants (maladie, congé maternité) ? Il y a d'autres raisons aussi...


Par Mac Arthur Le 20/05/2015 - 16:02 (Modifier)
Mac Arthur

>>Alix avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Sinon, dans les faits, je ne connais pas de cas où un salaire est décidé en fonction du sexe. Vous pourriez me donner des exemples concrets ? >> >>Y a quand meme pas mal d'etudes qui montrent qu'il existe bien un ecart, a age et position similaire. Je te laisse trouver ca sur Google. >> >>La difference se reduit, mais elle est toujours nette. >> >>Apres, les causes sont multiples et complexes... Les études, on leur fait dire ce que l'on veut. Selon une étude très sérieuse, le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière française Rire A chaque fois que je tombe sur ce genre d'étude (et j'en ai lu quelques unes car, justement, le sujet m'intéresse) je retrouve les mêmes constantes : les inégalités apparaissent là où les salaires peuvent se négocier ou lorsqu'ils sont agrémentés de prime à la performance (dans le domaine de la vente, par exemple). Il n'est donc pas question de sexisme ou de discrimination de la part de l'offreur mais bien de capacité à négocier et/ou de priorité de la part du demandeur. Une femme accepterait plus facilement un salaire inférieur si la fonction lui plait. Un homme accepterait plus facilement de faire des heures supplémentaires si elles sont bien rémunérées. Tu as encore des dizaines de nuances mais je ne vois pas où il y a discrimination basée sur le sexe de l'interlocuteur. Juste une question de priorité chez chacun et sans doute les hommes sont-ils plus attirés par l'argent (symbole de puissance) et les femmes par une fonction "épanouissante". Comme tu dis, il y a des causes multiples et complexes à cet écart de salaire... et c'est la raison pour laquelle je ne parviens pas à y voir une simple cause sexiste. En tous les cas, dans mon entourage, je ne connais aucun cas où une femme est moins payée qu'un homme parce qu'elle est une femme.


Par Alix Le 20/05/2015 - 15:01 (Modifier)
Alix

>>Mac Arthur avait écrit: >>Sinon, dans les faits, je ne connais pas de cas où un salaire est décidé en fonction du sexe. Vous pourriez me donner des exemples concrets ? Y a quand meme pas mal d'etudes qui montrent qu'il existe bien un ecart, a age et position similaire. Je te laisse trouver ca sur Google. La difference se reduit, mais elle est toujours nette. Apres, les causes sont multiples et complexes...