Les forums / [Films] Trainspotting

>>Canarde avait écrit: >>ouaouh! ça m'en bouche un coin. Merci pour ces hypothèses évocatrices. La seconde me parait plus proche de l'humour glaçant du film. Ne parie pas ton fric dessus quand même parce que vraiment, c'est un truc que j'ai lu dans un magazine ou entendu à la télé, une seule fois, à l'époque (on n'avait presque pas internet dans l'temps), et donc ça fait quasiment 20 ans que je n'ai plus revu la trace de cette explication-là. La version officielle ça a toujours été "activité compulsive étrange, incompréhensible pour les gens qui n'y participent pas", et liée à la pratique de l'observation des trains. Il me semblait même qu'une définition dans ce genre était donnée au début du film mais je confonds peut-être avec le fait que "Pulp Fiction" s'ouvre sur une définition de "pulp".

>>Professeur Enclume avait écrit: >>L'explication habituelle c'est qu'au Royaume Uni il y a des gens qui s'amusent à traîner dans les gares et noter les modèles des trains qui passent, avec les horaires, dans un carnet, à la manière de gens qui cherchent à observer différentes espèces d'oiseaux dans la nature puis notent ceux qu'ils ont vu. Vu de l'extérieur c'est une manie bizarre, un truc compulsif incompréhensible pour gens qui sont pas bien dans leur tête, une perte de temps, d'où la comparaison avec la dépendance à l'héroïne : ceux qui n'y ont pas goûté ne peuvent pas comprendre pourquoi s'injecter ça dans le sang à longueur de journée est une activité aussi passionnante. >> >>A l'époque de la sortie du film j'avais aussi lu une autre explication : comme un drogué ne peut pas se piquer indéfiniment au même point sur une même veine, à force de s'injecter de l'héroïne il va avoir différents "spots" le long de sa veine, qui finiront par ressembler au plan d'une ligne de train, avec ses arrêts indiqués par des points. Et donc, "trainspotting" est devenu un terme d'argot pour désigner le fait de prendre de l'héroïne et donc de te dessiner des lignes de trains sur les bras. ouaouh! ça m'en bouche un coin. Merci pour ces hypothèses évocatrices. La seconde me parait plus proche de l'humour glaçant du film.

L'explication habituelle c'est qu'au Royaume Uni il y a des gens qui s'amusent à traîner dans les gares et noter les modèles des trains qui passent, avec les horaires, dans un carnet, à la manière de gens qui cherchent à observer différentes espèces d'oiseaux dans la nature puis notent ceux qu'ils ont vu. Vu de l'extérieur c'est une manie bizarre, un truc compulsif incompréhensible pour gens qui sont pas bien dans leur tête, une perte de temps, d'où la comparaison avec la dépendance à l'héroïne : ceux qui n'y ont pas goûté ne peuvent pas comprendre pourquoi s'injecter ça dans le sang à longueur de journée est une activité aussi passionnante. A l'époque de la sortie du film j'avais aussi lu une autre explication : comme un drogué ne peut pas se piquer indéfiniment au même point sur une même veine, à force de s'injecter de l'héroïne il va avoir différents "spots" le long de sa veine, qui finiront par ressembler au plan d'une ligne de train, avec ses arrêts indiqués par des points. Et donc, "trainspotting" est devenu un terme d'argot pour désigner le fait de prendre de l'héroïne et donc de te dessiner des lignes de trains sur les bras.

Je viens de voir ce film que j'avais loupé à sa sortie et ça m'a quand même secoué ce monde sans espoir de types déjantés qui ne savent pas quoi faire de leur peau. Entre gags scatologiques, enfants morts, Vieux couples écossais, et seringues destructrices: Une violence tous azimuts et sans but. Mais qu'est-ce que ça veut dire Trainspotting? les québecois ont traduit ferrovipathes mais je ne comprends pas tout... quel rapport entre le train et le film? Moi je voyais plutôt "ceux qui s'évertuent à se salir " to train (s'entrainer) et spot (tache) qu'en pensez-vous? c'est un peu le lycée Papillon joue au jeu du dictionnaire...