Les forums / [Festival] Angoulême 2016

Par iannick Le 07/01/2016 - 15:42 (Modifier)
iannick

>>Altaïr avait écrit: >>@iannick : évidemment que les auteurs ont besoin de ces prix, ou même que de ces nominations... comment ils bouffent et se font connaitre du grand public sans ça ? Angoulême est le seul festival de BD convenablement médiatisé... >>Oui 15% de femmes... si tu veux du pro-rata, ça fait normalement, sur 30 personnes, 3-4 nominées. Sans ocmpter la "mission" du festival de faire découvrir des auteurs peut-être moins ocnnus du grand public mais ayant marqué la profession malgré tout. >>Et le "il y aura toujours quelqu'un pour crier au machisme" - le collectif qui a dénoncé cette sélection pour le grand prix, c'est 150 personnes derrière. Et un tiers des nominés ont décidé de boycotter. C'est pas un épiphénomène issu d'un vague péquin. >> >>Le FIBD s'est couvert de ridicule sur cette histoire. >>Et il faudra m'expliquer en quoi c'est "politiquement correct" de pointer du doigt le sexisme 0_o... >> >>'fin bref. >> Pour moi, le choix doit se porter uniquement sur les compétences/talents de chacun et de chacune. Que ça soit une femme ou un homme, je m'en balance grave ! Relis un peu ce que j'ai écrit : Je suis d'accord pour encourager un(e) auteur(e) en créant un prix. Mais, après, un(e) auteur(e) ne vivra que s'il a un public fidèle et prêt à le suivre, ce ne sont pas -à mon avis- les prix qui le feront vivre (sauf s'il en collectionne une centaine dans l'année Clin d mais bon...). 'fin bref.


Par Altaïr Le 07/01/2016 - 15:35 (Modifier)

@iannick : évidemment que les auteurs ont besoin de ces prix, ou même que de ces nominations... comment ils bouffent et se font connaitre du grand public sans ça ? Angoulême est le seul festival de BD convenablement médiatisé... Oui 15% de femmes... si tu veux du pro-rata, ça fait normalement, sur 30 personnes, 3-4 nominées. Sans ocmpter la "mission" du festival de faire découvrir des auteurs peut-être moins ocnnus du grand public mais ayant marqué la profession malgré tout. Et le "il y aura toujours quelqu'un pour crier au machisme" - le collectif qui a dénoncé cette sélection pour le grand prix, c'est 150 personnes derrière. Et un tiers des nominés ont décidé de boycotter. C'est pas un épiphénomène issu d'un vague péquin. Le FIBD s'est couvert de ridicule sur cette histoire. Et il faudra m'expliquer en quoi c'est "politiquement correct" de pointer du doigt le sexisme 0_o... 'fin bref.


Par iannick Le 07/01/2016 - 15:14 (Modifier)
iannick

Les femmes ne représentent que 15% de la profession. S'il y a (encore) un homme qui est nommé alors il y aura toujours une qui dira que c'est du sexisme ou du machisme... :S Bon après, tout ça, je m'en fous. Ces prix, pour moi, c'est plus ou moins du copinage (comme au cinéma)... Les auteurs n'ont pas besoin de ça quand ils ont du succès, le plus important, c'est la reconnaissance du public. Je suis plus favorable quand il s'agit de donner (ou quand un festival donne) un coup de pouce à un jeune auteur ; après, c'est le public qui suit ou pas...


Par Spooky Le 07/01/2016 - 14:48 (Modifier)
Spooky

>>Mac Arthur avait écrit: >>Il reste à espérer qu'au moins une femme se retrouvera dans le top 30 des votes :S >> Je reprends l'argument de Gérard Guéro : "Grand Prix du FIBD, votez pour Ange. Vous en avez rêvé, maintenant vous pouvez. Vous hésitez entre un auteur et une auteure ? Ça tombe bien, on est les deux !"


Par Mac Arthur Le 07/01/2016 - 14:31 (Modifier)
Mac Arthur

Il reste à espérer qu'au moins une femme se retrouvera dans le top 30 des votes :S


Par Mac Arthur Le 07/01/2016 - 13:51 (Modifier)
Mac Arthur

Communiqué de presse 7 JANVIER 2016 LA PAROLE AUX AUTEUR.E.S ! À l’issue des débats intervenus depuis deux jours sur l’absence d’auteures dans la liste des Grands Prix potentiels, le Festival a pris la décision d’inviter l’ensemble des auteur.e.s de bande dessinée à voter librement pour désigner comme lauréat.e l’auteur.e de leur choix. Libre arbitre aux auteur.e.s Franchissant une étape ultime dans la démocratisation de la désignation du Grand Prix (après les réformes intervenues en 2013 et 2014), le Festival soumet donc au libre arbitre absolu des auteur.e.s l’élection du lauréat/de la lauréate, et ce, dès cette édition 2016. Aucune liste de noms de créateurs/créatrices du 9e Art ne sera, par conséquent, proposée à leur vote, et il leur reviendra de choisir, en toute liberté, le nom du confrère ou de la consoeur qu’ils/elles souhaitent élire en tant que Grand Prix.* Le Festival espère ainsi que le processus d’évolution en cours de féminisation de la création dans le domaine de la bande dessinée trouvera, au moment que les auteur.e.s eux/elles mêmes jugeront opportun, une forme de reconnaissance via ce Grand Prix. Le Festival, soutien de la création au féminin Le Festival tient également à réaffirmer avec force que c’est à l’aune d’autres actions conduites par lui qu’il convient d’apprécier sa relation aux créatrices de bande dessinée d’aujourd’hui (le Grand Prix relevant, par sa nature même, d’une démarche qui prend en compte l’oeuvre d’un.e auteur.e sur un temps long). À cet égard, le Festival tient à rappeler qu’au delà de toutes les preuves que l’on peut trouver, dans son histoire récente, de sa capacité à promouvoir des auteures, le meilleur marqueur de sa démarche pour l’édition 2016 reste sa Sélection Officielle. Celle-ci présente dix livres réalisés par des auteures. Ce sont ces oeuvres que le Festival invite aujourd’hui le public et les journalistes à découvrir. Elles incarnent, à ses yeux, avec celles des autres auteurs en sélection, le présent et l’avenir de la bande dessinée. Les auteur.e.s au coeur Depuis son origine, il y 42 ans, le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a été tourné vers les auteur.e.s. Ils ou elles sont au centre de sa raison d’être et de sa démarche de médiation avec le public, précisément pour promouvoir leur création. C’est bien dans cette perspective que le Festival s’inscrit, avec cette nouvelle évolution du mode de désignation du Grand Prix. Il espère qu’une fois encore, les auteur.e.s, en votant, lui accorderont leur confiance et lui apporteront un soutien égal à celui qu’il s’efforce de leur manifester. *Sur un plan pratique, de nouveaux aménagements du site web dédié au vote (réservé aux seul.e.s auteur.e.s) va être réalisé par le Festival dans les jours prochains. Il s’accompagnera de la mise en place d’un processus de vote adapté, afin de garantir les meilleures conditions possibles pour l’élection au Grand Prix du 43e Festival international de la bande dessinée.


Par Blue Boy Le 06/01/2016 - 22:17 (Modifier)
Blue Boy

ci-dessous le CP diffusé par le festival qui me semble plutôt de bonne foi (et je ne crois pas qu'on puisse me taxer de macho...) LE FESTIVAL D’ANGOULÊME AIME LES FEMMES… MAIS NE PEUT PAS REFAIRE L’HISTOIRE (de la bande dessinée) « La Sélection Officielle du Festival d’Angoulême 2016 ne comprend aucune femme cette année ! Comment un tel oubli est-il possible ? ». Voilà, en synthèse, l’objet de discussions et de polémiques qui se développent depuis hier. Sauf que… sauf qu’il faut y regarder de plus près, ou plutôt de plus haut et de plus loin en arrière. De quoi est-il question ? De la liste des auteurs sélectionnés au titre de la désignation du « Grand Prix du Festival ». Qu’est-ce que « le Grand Prix » ? Un prix qui vient couronner un.e auteur.e pour l’ensemble de son oeuvre et sa contribution à l’évolution de la bande dessinée. En ce sens, il ressemble à l’inscription des groupes de rock au « Rock’n’Roll all fame » ou à un César d’honneur. Les lauréats de ces trois dernières années incarnent la nature de ce Prix. Ils se nomment, Willem, Bill Watterson, Katsuhiro Otomo, … Ces artistes réalisent des créations depuis plusieurs décennies. Lorsque l’on remonte dans ce laps de temps pour regarder quelle était la place des hommes et des femmes, dans le champ de la création, en matière de bande dessinée, force est de constater qu’il y très peu d’auteures reconnues. Si l’on observe la bande dessinée franco-belge, qui nous est la plus proche, et que l’on regarde des marqueurs générationnels, tels que les périodiques Tintin, Spirou, Pilote, A suivre, Métal Hurlant, Fluide Glacial, … il est objectivement beaucoup plus rapide de compter leurs auteures (presque sur les doigts de la main) que leurs auteurs. Le Festival ne peut pas refaire l’histoire de la bande dessinée. Si l’on veut juger de l’action du Festival par rapport aux auteures au regard du temps présent, c’est vers sa Sélection Officielle qu’il convient de se tourner (elle prend en compte les livres parus pendant l’année écoulée). Pour l’édition 2016 de l’événement, celle-ci fait apparaître des créatrices dans une proportion tout à fait significative (25% des livres alors que la représentation de celles-ci parmi l’ensemble des auteur.e.s est inférieure à 15%). Le Festival ne se contente pas de sélectionner des auteur.e.s, il les prime aussi. Même si elles doivent tout à leur propre talent, le Festival a joué un rôle important dans l’émergence d’auteures comme Marjane Satrapi ou Julie Maroh (dont les oeuvres ont été portées à l’écran et couronnées de succès). Il promeut également des auteures par ses expositions, ses concours, ses spectacles, ses rencontres (au 42e Festival, Lisa Mandel, entourée de consoeurs, organisait avec succès une rencontre happening sur le thème « La place des hommes dans la bande dessinée » ; pour l’édition 2016, il en est prévue deux dont les intitulés sont « Les femmes dans la bande dessinée française et suédoise » et « Trait féminin, trait masculin, venez deviner qui a dessiné quoi ? »). Le Festival constitue bien, par conséquent, un espace de débat où cette question est régulièrement abordée. Il est lui-même un acteur volontariste de la cause des auteures, qu’il ne veut pas néanmoins desservir en les catégorisant ou en s’inscrivant dans une discrimination positive, qui n’aurait pas de sens en matière artistique. Ainsi, il y a deux ans, lorsqu’il a changé le mode de désignation de son Grand Prix en faisant élire celui-ci par l’ensemble des auteur.e.s de bande dessinée professionnel.le.s (soit un collège de l’ordre de 3 000 votants), le Festival a introduit dans la liste des sélectionnés des auteures : Marjane Satrapi et Posy Simmonds. Il se trouve que celles-ci ont recueilli très peu de votes et sont arrivées dans les dernières. C’est ainsi qu’elles ont été sorties de la liste (conformément au règlement). Même si le Festival déplore que sa relation aux auteures puisse être considérée, en la circonstance, par le prisme réducteur du Grand Prix, il comprend très bien qu’aujourd’hui des femmes et des hommes soient sensibles à cet enjeu de la présence des créatrices dans la bande dessinée. Il comprend également que la dimension symbolique qui s’attache à lui, en tant qu’événement phare, puisse être l’occasion, pour elles et eux, de faire entendre cette préoccupation et la défense de cette cause. Et si finalement, ce débat d’aujourd’hui permettait de la faire avancer concrètement et constituait un marqueur pour les années à venir, le Festival aurait apporté sa contribution. En conséquence, le Festival va, sans enlever aucun autre nom, introduire de nouveau des noms d’auteures dans la liste des sélectionnés au titre du Grand Prix 2016.


Par sloane Le 06/01/2016 - 17:30 (Modifier)
sloane

J'ai entendu à la radio ce matin que Riad Sattouf se retirait car il n'y a pas de femme dans la sélection. Mesdames je vous aime mais au bout d'un moment ça devient du politiquement correct et méfions nous en. J'aurais bien voté pour Béatrice TillierSourire Post Scriptum : A 16h 34 "Le Monde" annonce que le festival revoit sa liste pour y inclure des femmes. Diktat de la bien "pensence" quand tu nous tient et non je ne suis pas mysogine n'y un gros macho sans cœur.


Par Spooky Le 06/01/2016 - 16:25 (Modifier)
Spooky

>>Gaston avait écrit: >>J'ai verifier et Sfar a obtenu un prix symbolique en 2003. Comme Bretecher en fait. Je vois pas trop l'interet de ne pas compte les prix symboliques parce que si un meme auteur peut avoir un grand prix et un prix symbolique, cela devient n'importe quoi. Un meme auteur peut donc avoir deux prix alors que plusieurs auteurs n'ont auront jamais. Ouais. Tiens pour info, dix noms parmi les 30 proposés ont demandé à en être retirés.


Par Gaston Le 05/01/2016 - 17:41 (Modifier)
Gaston

>>Spooky avait écrit: >>>>Gaston avait écrit: >>>>Claire Bretecher a eu le grand prix en 1982. >> >>En 1983 en fait, et c'était un grand prix symbolique. >> >> >>>>Et puis qu'est-ce que Sfar fait dans la liste? Il n'a pas deja eu le prix? Confus >> >>Toi tu confonds Sfar et Trondheim... J'ai verifier et Sfar a obtenu un prix symbolique en 2003. Comme Bretecher en fait. Je vois pas trop l'interet de ne pas compte les prix symboliques parce que si un meme auteur peut avoir un grand prix et un prix symbolique, cela devient n'importe quoi. Un meme auteur peut donc avoir deux prix alors que plusieurs auteurs n'ont auront jamais.


Par Spooky Le 05/01/2016 - 16:23 (Modifier)
Spooky

>>Gaston avait écrit: >>Claire Bretecher a eu le grand prix en 1982. En 1983 en fait, et c'était un grand prix symbolique. >>Et puis qu'est-ce que Sfar fait dans la liste? Il n'a pas deja eu le prix? Confus Toi tu confonds Sfar et Trondheim...


Par Gaston Le 05/01/2016 - 15:23 (Modifier)
Gaston

>>Spooky avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Bête question : qui aurais-tu vu, comme femme ? Perso, là comme ça, je n'ai aucun nom de femme de bd ayant une carrière conséquente derrière elle et connue d'un public plus ou moins large qui me vient à l'esprit (auteure complète ou simple scénariste car si je dis pas de connerie, cette sélection privilégie ces deux aspect de la profession). >> >>Claire Brétécher. Kaoru Mori. Isabelle Dethan. Annie Goetzinger... >> >>Pénélope Bagieu. Non je déconne pour cette dernière. >> >> Claire Bretecher a eu le grand prix en 1982. J'aime bien Isabelle Dethan, mais je ne suis pas certains si elle a marquer la bande dessinee. Je pourrais voir plusieurs mangas comme Rumiko Takahashi, Yuu Watase ou Riyoko Ikeda (qui ne fait plus de mangas depuis longtemps, mais il me semble qu'elle a une influence dans l'industrie). Dans les comics, il y a peut-etre Gail Simone, mais elle est scenariste et c'est pas cette annee que Angouleme va donner le prix a un scenariste peut importe son sexe. Et puis qu'est-ce que Sfar fait dans la liste? Il n'a pas deja eu le prix? Confus


Par Mac Arthur Le 05/01/2016 - 14:47 (Modifier)
Mac Arthur

>>Spooky avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Bête question : qui aurais-tu vu, comme femme ? Perso, là comme ça, je n'ai aucun nom de femme de bd ayant une carrière conséquente derrière elle et connue d'un public plus ou moins large qui me vient à l'esprit (auteure complète ou simple scénariste car si je dis pas de connerie, cette sélection privilégie ces deux aspect de la profession). >> >>Claire Brétécher. Kaoru Mori. Isabelle Dethan. Annie Goetzinger... >> >>Pénélope Bagieu. Non je déconne pour cette dernière. >> >> Rigole mais si ça se trouve, ce sera la première de ta liste à être nommée. Claire Brétécher, j'aime pas mais pourquoi pas ? C'est vrai. Annie Goetzinger, bof bof bof... Aucun album marquant à mes yeux et un style graphique qui a du mal à résister au poids des ans. les deux autres, je t'avoue avoir dû taper leur nom dans la recherche pour savoir ce qu'elles avaient fait ! Je ne sais pas si Kaoru Mori a fait autre chose que les trois séries postées sur bdtheque mais, sinon, c'est quand même fort léger pour déjà sacrer sa "carrière". Quant à Isabelle Dethan, et même si j'ai bien aimé certains de ses récits, je ne trouve pas qu'elle a une patte qui la sorte de la masse. Perso, en y réfléchissant plus longuement, je me dis que s'il y en a une que je verrais bien être nommée à l'avenir, c'est Séverine Gauthier. J'aime beaucoup de ses récit et je trouve qu'elle a un style et un univers à elle, donc une vraie personnalité. Mais ses plus grands succès sont destinés à la jeunesse et ce style sera toujours snobé dans ce type de sélection. Mais des phénomènes de l'édition (des gens qui vendent et dont on reconnait le trait au premier coup d'oeil) telles que Marion Montaigne, Pénélope Bagieu ou Margaux Motin la précéderont sans doute dans ce genre de concours. Honnêtement, l'absence de femmes dans la sélection ne me choque pas, tout simplement parce que cette sélection concerne de "vieux" auteurs en règle générale, auxquels s'ajoutent quelques phénomènes vendeurs (Riad Satouf, par exemple dans la sélection présente). Et, hormis Brétécher que tu cites, je ne vois pas de femme actuellement suffisamment estimée (ce qui n'a rien à voir avec leur talent, on parle ici de notoriété, d'image d'épinal, d'icône devant laquelle le peuple se prosternera en disant fièrement à son voisin de palier : "j'ai acheté le dernier album de trucmuche" parce que trucmuche a un nom déjà entendu par ailleurs et donc plus facilement mémorisable). Si dans 10, 15 ans, il n'y a toujours pas de femmes dans la sélection, là je trouverai ça bizarre. Actuellement, et vu que la sélection privilégie des gens nés avant 1965 (et bien plus vieux encore, pour une grosse part d'entre eux), je ne suis pas surpris.


Par Spooky Le 05/01/2016 - 14:47 (Modifier)
Spooky

>>Alix avait écrit: >>Franchement je ne participe pas à la grande envolée féministe sur FB, parce que je trouve tout simplement qu'il est difficile de trouver des exemples d'auteur femme ayant suffisamment influencé la BD pour obtenir un ''Grand Prix''. >> >>Les auteurs que tu cites ci-dessus ne le méritent pas selon moi. >> >>Il y a des très bonnes "auteuses", oui, bien sûr. Qui méritent de gagner des prix, bien sûr. Mais un ''Grand Prix'' ? >> >>Apres c'est peut-être la conséquence d'un courant masculin dans l'industrie, mais si c'est le cas, ca date pas d'hier, mais la sélection en question n'y est pour rien... Non, mais elle entretient cet état. Tu trouves que Bendis, Sattouf et Matsumoto ont leur place aussi ?


Par Alix Le 05/01/2016 - 14:26 (Modifier)
Alix

>>Spooky avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Bête question : qui aurais-tu vu, comme femme ? Perso, là comme ça, je n'ai aucun nom de femme de bd ayant une carrière conséquente derrière elle et connue d'un public plus ou moins large qui me vient à l'esprit (auteure complète ou simple scénariste car si je dis pas de connerie, cette sélection privilégie ces deux aspect de la profession). >> >>Claire Brétécher. Kaoru Mori. Isabelle Dethan. Annie Goetzinger... >> >>Pénélope Bagieu. Non je déconne pour cette dernière. Franchement je ne participe pas à la grande envolée féministe sur FB, parce que je trouve tout simplement qu'il est difficile de trouver des exemples d'auteur femme ayant suffisamment influencé la BD pour obtenir un ''Grand Prix''. Les auteurs que tu cites ci-dessus ne le méritent pas selon moi. Il y a des très bonnes "auteuses", oui, bien sûr. Qui méritent de gagner des prix, bien sûr. Mais un ''Grand Prix'' ? Apres c'est peut-être la conséquence d'un courant masculin dans l'industrie, mais si c'est le cas, ca date pas d'hier, mais la sélection en question n'y est pour rien...