Les forums / Le dernier Miyasaki

Par ThePatrick Le 07/09/2004 - 10:28 (Modifier)
ThePatrick

Mais plus sérieusement, il y a aussi : quelque chose qui s'approche pour Miyazaki en termes de dislocation des paramètres de la continuité narrative, de la cohérence des époques, des lieux, à un équivalent du Twin Peaks-Fire walk with me de David Lynch. Un maelström qui sidère en même temps qu'il terrifie. La rage ivre du récit ne connaît aucun répit. Les décors ne cessent de permuter, des in- dividus fondent, le plancher s'ouvre sur l'abîme inversé du monde, les pièces du château tombent en ruine et se reconstruisent instantanément, Sophie parcourt des lambeaux du passé de Howl qui surgit d'un plan à l'autre en d'insolites métamorphoses. Le temps est sorti de ses gonds, la discordance et le fracas dionysiaque luttent avec les aspirations apolliniennes des personnages. Le cinéaste, démiurge, déploie, plie, froisse, rature, déchire son film sous nos yeux. [...] Après ça, qui embrase la cervelle, hormis avaler un sandwich au Lexomil avec un grand verre de Rohypnol pour tenter de trouver le sommeil, on ne voit pas bien ce qu'on peut faire. De quoi se poser la question, quand même. Là je m'attends à un truc tout fou sans queue ni tête, genre succesion de scènes bizarres. Ô_ô (et puis la référence à Twin Peaks, AAAARGL !)


Par Don Lope Le 07/09/2004 - 10:10 (Modifier)

Je comprends pas ta question; ils commencent l'article par "Le génie japonais de l'animation revient avec «Howl's Moving Castle», présenté en compétition. Un film baroque qui sidère par ses partis pris et la beauté de son imaginaire."


Par ThePatrick Le 06/09/2004 - 16:28 (Modifier)
ThePatrick

Et ça veut dire que c'est bien ? Confus:SConfus:S (la BO est pas mal du tout, sinon)


Par Don Lope Le 06/09/2004 - 16:20 (Modifier)