Les forums / [Vente BD] En ligne, enchères, planches originales ...
[Déplacé] >>GiZeus avait écrit: >>Chaque auteur a sa conception de la BD en général. Je ferai un parallèle avec le Parnasse dont la devise était "l'art pour l'art". Rien n'interdit à un auteur (ou plutôt dessinateur dans ce cas) de faire un scénario bidon avec un dessin super. Je partage l'avis de Ro concernant Bilal. La majorité des ventes se font sur leur réputation et pas forcément le message qu'elles véhiculent. A une chose près: avec des scénarios bidons, on vend la plupart du temps moins de bouquins et les séries finissent souvent prématurément, difficile de vivre de son art dans ces conditions (c'est un truc à finir par faire des couvertures en alimentaire à moins effectivement d'être remarqué). Rha là là, si le sieur Civiello pouvait trouver scénariste à son pinceau... Oh et puis pour rejoindre tout le monde. J'ai dit que j'étais content pour Bilal, qu'il se fasse des brouzoufs, mais je vais nuancer le propos: je n'aime pas ce qu'il fait, je ne comprends pas du tout l'engouement pour sa production (comme pour Pratt, mais bon, les goûts et les couleurs).
[Déplacé] >>eusèbio, Lapin Spooguiste avait écrit: >>>>GiZeus avait écrit: >>>>Je ne pense pas qu'en étant reconnu par l'élite on s'éloigne forcément du grand public. Je prends "Tintin" comme exemple. "Tintin" est tout de même LA BD grand public par excellence. Qui ne connait pas Tintin de nos jours? On peut opposer la même chose concernant Astérix. >>>>Après, si tu insinues que la BD va attirer une nouvelle vague d'intellectuels avant-gardistes qui voient en ce média une nouvelle façon de communiquer, je pense que ce n'est pas une mauvaise chose en soi, bien que la BD actuelle compte des productions de qualité. Watchmen en est un bon représentant. Et puis cela attirera un nouveau public, l'ancien découvrant au mieux un nouvel univers. >>Je ne pense pas du tout que la reconnaissance en elle-même de la BD comme un art à part entière par une élite (ou décrite par certains [eux-mêmes] comme telle) l'éloigne du grand public, je ne parlais que des planches. A vrai dire, au moins en France, la reconnaissance et la diffusion des cultures dites populaires par les médias passe par l'onction de certaines autorités "intellectuelles", ça permet de ne plus passer pour un attardé parce que l'on préfère les pleins et déliés de Natacha aux pleins et déliés des œuvres de la Pléiade. >>Après, qu'"une nouvelle vague d'intellectuels avant-gardistes" y voit une nouvelle façon de communiquer, peu me chaut, ils auront juste eu quelques siècles de retard. >> Idem, c'était juste pour illustrer un effet de mode. >>>>Concernant la rareté des planches, je partage ton scepticisme. La coquetterie des sommes acquises est un peu élevée pour moi (surtout en étant étudiant). Après il est normal que la BD, commençant à être reconnue comme un art particulier, commence à attirer les collectionneurs. C'est le même phénomène mais à une échelle moindre que pour la peinture ou sculpture. >>>>Il se pourrait donc que l'on retrouve des planches de BD dans un musée. Cependant ce serait une bonne chose pour la Bande Dessinée. >>>>Mais cela m'amène à anticiper quelque peu. Est-ce que tout cela ne contribuerait pas à privilégier la qualité visuelle au détriment du scénario pour obtenir une reconnaissance plus rapide? >>Je ne crois pas, un auteur de bande-dessinée fait justement de la bande-dessinée et si je ne m'abuse, cela exige découpage, narration, succession d'images (et même parfois du texte). C'est d'ailleurs ce qui fait que le verre est à moitié plein: il ne s'agit que de vente de dessins, de planches, tout cela est fragmenté, l'acheteur s'intéresse au côté graphique de la BD (même si dans l'article, on parle de passionnés, qui je veux bien l'accorder, voient autre chose que le dessin), cette reconnaissance me semble incomplète car uniquement esthétique, on vend Tintin et pas les Aventures de Tintin. Chaque auteur a sa conception de la BD en général. Je ferai un parallèle avec le Parnasse dont la devise était "l'art pour l'art". Rien n'interdit à un auteur (ou plutôt dessinateur dans ce cas) de faire un scénario bidon avec un dessin super. Je partage l'avis de Ro concernant Bilal. La majorité des ventes se font sur leur réputation et pas forcément le message qu'elles véhiculent.
[Déplacé] C'est quand même des conneries la spéculation artistique. Prenons le cas de Bilal, ce gars dessine bien, oui. Et même si je trouve ses oeuvres récentes moins belles et moins fines que son apogée graphique (à mes yeux) qui étaient entre la fin de "la trilogie nikopol" et le début de Le Sommeil du Monstre, il a une sacrée technique et ses oeuvres sont reconnaissables et belles, aussi bien comme peintures que comme planches de BD. Mais des auteurs avec une aussi belle technique, autant d'esthétisme et autant voire plus de personnalités, il y en a des dizaines dans le monde de la BD. Et si j'avais le choix, je n'achèterai sûrement pas en priorité du Bilal. Mais voilà, Bilal a fait beaucoup parler de lui, il a cotoyé le monde du cinéma, les magazines artistiques parlent de lui régulièrement, du coup... sa côte monte, elle a même explosé (1 M€ pour la vente de planches d'un album très moyen, merde quoi !). Simplement parce que c'est de lui qu'on a parlé et pas d'autres. L'article parle en comparaison de Nicolas de Crecy qui produit des planches et des illustrations autrement plus remarquables et personnelles à mes yeux : lui, ses oeuvres se vendent 30 fois moins cher. Et si on continue à parler de lui dans les médias, la même oeuvre deviendra soudainement aussi cher qu'une oeuvre de Bilal ? C'est de l'art ou un compteur médiatique pour savoir combien ça vaut ? Je suis bien conscient que ce marché de l'Art est le même dans tous les domaines artistiques, que ce sont ceux dont on parle qui deviennent les plus côtés tandis que d'autres de talents similaires sont souvent oubliés. (La Sirène des pompiers aborde un peu la chose d'ailleurs, pour rester dans le domaine de la BD) Mais je trouve ça presque aussi affligeant que les bonus des traders pour rester dans les M€... Et à côté de ça, je ne trouve nulle part de belles planches d'Andreas à acheter...
[Déplacé] >>GiZeus avait écrit: >>Je ne pense pas qu'en étant reconnu par l'élite on s'éloigne forcément du grand public. Je prends "Tintin" comme exemple. "Tintin" est tout de même LA BD grand public par excellence. Qui ne connait pas Tintin de nos jours? On peut opposer la même chose concernant Astérix. >>Après, si tu insinues que la BD va attirer une nouvelle vague d'intellectuels avant-gardistes qui voient en ce média une nouvelle façon de communiquer, je pense que ce n'est pas une mauvaise chose en soi, bien que la BD actuelle compte des productions de qualité. Watchmen en est un bon représentant. Et puis cela attirera un nouveau public, l'ancien découvrant au mieux un nouvel univers. Je ne pense pas du tout que la reconnaissance en elle-même de la BD comme un art à part entière par une élite (ou décrite par certains [eux-mêmes] comme telle) l'éloigne du grand public, je ne parlais que des planches. A vrai dire, au moins en France, la reconnaissance et la diffusion des cultures dites populaires par les médias passe par l'onction de certaines autorités "intellectuelles", ça permet de ne plus passer pour un attardé parce que l'on préfère les pleins et déliés de Natacha aux pleins et déliés des œuvres de la Pléiade. Après, qu'"une nouvelle vague d'intellectuels avant-gardistes" y voit une nouvelle façon de communiquer, peu me chaut, ils auront juste eu quelques siècles de retard. >>Concernant la rareté des planches, je partage ton scepticisme. La coquetterie des sommes acquises est un peu élevée pour moi (surtout en étant étudiant). Après il est normal que la BD, commençant à être reconnue comme un art particulier, commence à attirer les collectionneurs. C'est le même phénomène mais à une échelle moindre que pour la peinture ou sculpture. >>Il se pourrait donc que l'on retrouve des planches de BD dans un musée. Cependant ce serait une bonne chose pour la Bande Dessinée. >>Mais cela m'amène à anticiper quelque peu. Est-ce que tout cela ne contribuerait pas à privilégier la qualité visuelle au détriment du scénario pour obtenir une reconnaissance plus rapide? Je ne crois pas, un auteur de bande-dessinée fait justement de la bande-dessinée et si je ne m'abuse, cela exige découpage, narration, succession d'images (et même parfois du texte). C'est d'ailleurs ce qui fait que le verre est à moitié plein: il ne s'agit que de vente de dessins, de planches, tout cela est fragmenté, l'acheteur s'intéresse au côté graphique de la BD (même si dans l'article, on parle de passionnés, qui je veux bien l'accorder, voient autre chose que le dessin), cette reconnaissance me semble incomplète car uniquement esthétique, on vend Tintin et pas les Aventures de Tintin. >>Je suis pas encore quadra mais je suis envieux aussi de ces richards Ouais hein...
[Déplacé] >>eusèbio, Lapin Spooguiste avait écrit: >>En simplifiant et en exagérant la situation, ce que l'on gagne en reconnaissance, on le perd en accessibilité au grand public, une sorte d'élitisme en fin de compte. En gros, les jolies planches, pour les voir, faudra aller dans des musées alors que dans les festivals, on devra soit se satisfaire de 3è couteaux, soit de fac-similés (et dans ce cas, on a déjà les BD pour ça). On va m'opposer que les musées, c'est justement pour le public mais vous imaginez un festival BD sans expo de planches (les "grands" auteurs, c'est vachement bien quand même)? Je ne pense pas qu'en étant reconnu par l'élite on s'éloigne forcément du grand public. Je prends "Tintin" comme exemple. "Tintin" est tout de même LA BD grand public par excellence. Qui ne connait pas Tintin de nos jours? On peut opposer la même chose concernant Astérix. Après, si tu insinues que la BD va attirer une nouvelle vague d'intellectuels avant-gardistes qui voient en ce média une nouvelle façon de communiquer, je pense que ce n'est pas une mauvaise chose en soi, bien que la BD actuelle compte des productions de qualité. Watchmen en est un bon représentant. Et puis cela attirera un nouveau public, l'ancien découvrant au mieux un nouvel univers. Concernant la rareté des planches, je partage ton scepticisme. La coquetterie des sommes acquises est un peu élevée pour moi (surtout en étant étudiant). Après il est normal que la BD, commençant à être reconnue comme un art particulier, commence à attirer les collectionneurs. C'est le même phénomène mais à une échelle moindre que pour la peinture ou sculpture. Il se pourrait donc que l'on retrouve des planches de BD dans un musée. Cependant ce serait une bonne chose pour la Bande Dessinée. Mais cela m'amène à anticiper quelque peu. Est-ce que tout cela ne contribuerait pas à privilégier la qualité visuelle au détriment du scénario pour obtenir une reconnaissance plus rapide? >>Pensez-vous que c'est une évolution possible ou que je ne fais qu'entretenir un fantasme à deux balles (et que je suis vraiment très jaloux de ces quadra)? Je suis pas encore quadra mais je suis envieux aussi de ces richards
[Déplacé] Cet article me laisse rêveur. Rêveur non seulement parce qu'avec des sommes pareilles, j'imagine à peine toutes les BD que je pourrais m'offrir (et les murs de la maison qui iront autour de ma nouvelle bibliothèque), rêveur, parce que disons le franchement, je suis jaloux de "ces quadragénaires au fort pouvoir d'achat et aux postes d'influence" qui peuvent se permettre d'assumer leur passion jusqu'au bout, mais aussi un peu interrogatif. Je suis content que Bilal puisse envisager sa retraite avec sérénité (mais c'est à se demander comment se passent les vieux jours des auteurs qui ne vendent pas comme lui...), que la BD ait fini par trouver sa place comme art à part entière et dans les musées, mais de façon pragmatique, avec l'envolée des prix, des collections itinérantes comme celle de Franck Pé, déjà difficilement abordables pour les festivals, pourraient devenir totalement inaccessibles: imaginez les primes d'assurance, les conditions de sécurité exigées pour protéger ces œuvres devenues "officiellement" d'art dont la valeur marchande ne fait que s'envoler... En simplifiant et en exagérant la situation, ce que l'on gagne en reconnaissance, on le perd en accessibilité au grand public, une sorte d'élitisme en fin de compte. En gros, les jolies planches, pour les voir, faudra aller dans des musées alors que dans les festivals, on devra soit se satisfaire de 3è couteaux, soit de fac-similés (et dans ce cas, on a déjà les BD pour ça). On va m'opposer que les musées, c'est justement pour le public mais vous imaginez un festival BD sans expo de planches (les "grands" auteurs, c'est vachement bien quand même)? En même temps, j'irais peut-être plus souvent au musée. Pensez-vous que c'est une évolution possible ou que je ne fais qu'entretenir un fantasme à deux balles (et que je suis vraiment très jaloux de ces quadra)?
[Déplacé] L'association les Lutins Bleus connait, après 6 éditions de qualité, des difficultés pour continuer à organiser ce festival : des auteurs parmi les plus importants accueillis à Lorient ont offert de superbes oeuvres originales que vous trouverez en vente sur ebay.com à partir de ce soir vendredi 12 déc. Rossi (original de l'affiche de 2005) Masbou, Ferrandez, Sorel, Jung, B.LeFloch, Moreno, Juszezak. Faites vous plaisir tout en aidant une association dans son travail. lamarquezone.fr<:a> [...] l-285.html http://bullesanoriant.over-blog.com/
>>Altaïr avait écrit: >>article du NYTimes >> >>Une illustration de la puissance de frappe d'Amazon pour remettre au pas un éditeur qui lui deplait : Tous les livres hachette aux UK ont étés subitement rendus plus compliqués à acheter et les frais de ports sont devenus payants. Le crime d'Hachette UK ? Ne pas vouloir laisser une part plus importante des benefices à Amazon. >> En fait, l'article n'est pas clair. Ca parle de "market place", cad la partie "occaz" de Amazon. (un peu comme eBay) Donc a priori Amazon meme ne vendent plus du tout ces livres. Mais il est toujours possible de les acheter à d'autres internautes. Non ?
article du NYTimes Une illustration de la puissance de frappe d'Amazon pour remettre au pas un éditeur qui lui deplait : Tous les livres hachette aux UK ont étés subitement rendus plus compliqués à acheter et les frais de ports sont devenus payants. Le crime d'Hachette UK ? Ne pas vouloir laisser une part plus importante des benefices à Amazon.
Adieux les taux de change réels. Amazon re-sépare les zones afin de pouvoir localement monter ses prix. Souvenez vous de l'histoire des Zones au debut du DVD. C'est le meme theoreme commercial derriere : L'optimum de prix se calcule en fonction du profit. Plus vous baissez le prix, plus des gens achetent, plus vous gagnez d'argent, puis la tendance s'inverse et les revenus rediminuent: Il y a un prix optimal qui fournis les revenus max. Ce prix optimal depend de la zone commerciale. Typiquement il est plus elevé en Europe qu'en Asie/US. (Ca depend du nombre de clients potentiels, de leurs revenus, de leur psychologie, etc... ) Si vous etes sur un marché mondial, vous faites vos calculs avec une seule zone et vous fixez un seul prix. Maintenant par un tour de passe passe vous divisez le monde en deux zones et vous rendez difficile aux gens d'acheter dans la zone ou ils ne sont pas (dans le cas d'Amazon ca passe par un savant dosage des frais de ports) . Vous pouvez maintenant fixer deux prix et mieux "traire" vos marchés. Les revenus globaux augmentent.
tiens lu ce matin dans la rubrique "en direct du web" : Dollar faible : Amazon.fr préfère aligner certains prix sur la livre sterling !
>>Tu as regardé sur Amazon.co.uk ? >>L'euro est aussi fort face à la livre... Meme avec l'euro fort actuel, en passant par Amazon.UK ca reviens à 11euros + frais de ports internationaux. Ca n'est pas un hasard si on retombe toujours sur le meme prix a mon avis. Mais ca n'etait pas le cas il y a un an. Changement de strategie. Et on y perd !
Petit retour sur ce topic. Il est toujours possible d'acheter des BDs en anglais sur amazon.fr mais la politique tarifaire a changé. Avant on avait le meme prix qu'aux US et on pouvait pleinement exploiter le faible cours du dollar, maintenant les prix des sites sont differents. Soit on achete de la VO à bas prix sur amazon.com mais on mange des frais de ports assez importants et au final ca n'est pas interessant. Soit on achete la meme V0 sur amazon.fr mais la on a grosso modo 1$=1euro, soit bien moins interessant que le taux de change actuel de 1,6. Exemple : Tome 1 de Sin City en VO : 11$(7euros) sur Amazon.com ou 11 euros sur Amazon.fr (et 10 livres soit 13euros sur www.Play.com :S ) Zut... Si quelqu'un connait une meilleure cremerie, ca m'interresse.
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