Les forums / Le cas des séries auto-édités
>> gruizzli avait écrit : >> >> Je ne parle donc pas ici de la grande quantité d'auto-publication qui existe, mais de ce genre de cas qui commence à émerger en France. Entre autre, j'ai noté aussi que le blogueur Maliki est passé à l'auto-édition et semble bien en vivre (Laurel a beaucoup parlé de lui et de son modèle de publication), mais aussi Lisa Mandel qui développe maintenant les éditions Exemplaire, tentant de faire une rémunération plus juste des auteurs. La maison d'édition est justement décrite comme un mélange entre l'auto-édition et l'édition classique. >> >> Bref, je lançais le débat parce que justement il me semble que dans l'actualité la question de l'éditeur/l'auto-édition change un peu. Donc tu voudrais qu'on interdise l'enregistrement d'auto-publications d'auteurs qui n'ont jamais été publiés chez un éditeur auparavant, mais qu'on autorise celles d'auteurs ayant déjà été publiés auparavant chez un éditeur et qui sortent plus tard un album qu'ils auto-éditent eux-mêmes ? Je crois qu'en réalité, on a déjà accepté ce principe et qu'on a déjà plusieurs cas similaires enregistrés sur le site. Mais je n'arrive pas à trouver d'exemples dans l'immédiat.
>> >> >> Le tri deviendrait difficile, le travail de recensement dantesque et tout cela pour pas grand chose, tout le monde sait ici que le meilleur de la bd autoeditée ou les meilleurs blogs finissent généralement chez un vrai éditeur au final. >> >> >> >> Je plussois l'avis d'Arzak ! >> >> Pour avoir dû gérer des BD purement amateurs enregistrées sur BDT puis immédiatement bombardées de notes 5/5 par l'auteur et ses proches sur le site, et ensuite se faire engueuler parce qu'on empêche ces "artistes" de faire connaitre leur oeuvre au grand public, je plussois des deux mains. Justement, j'ai l'impression (et je peux me tromper) que les exemples que je donne sont bien différent. Il ne s'agit pas d'auteurs éditant une première fois, mais de personnes ayant déjà édités de nombreuses fois et choisissant volontairement de ne pas aller chez leur éditeurs pour sortir leurs BD, principalement pour des questions de rémunérations. Dans le cas de Boulet, il explique que cette publication en particulier (vu qu'il travaille par ailleurs sur d'autres BD comme Donjon) sera publiée différemment, puisque la plupart du travail éditorial est de son fait. Pour les Donjons, il se contente de dessiner et de laisser le travail éditorial à l'éditeur. C'est le même cas pour Laurel, qui voulait publier sa BD avec une véritable maison d'édition, mais qui a refusée deux propositions à cause du pourcentage de droit trop faible. On est donc dans un cas de figure bien différent de l'auteur cherchant à se publier avant tout, c'est bien plus un conflit entre les droits d'auteurs des maisons d'éditions et la rémunération (plus juste) voulu par certains auteurs. Je ne parle donc pas ici de la grande quantité d'auto-publication qui existe, mais de ce genre de cas qui commence à émerger en France. Entre autre, j'ai noté aussi que le blogueur Maliki est passé à l'auto-édition et semble bien en vivre (Laurel a beaucoup parlé de lui et de son modèle de publication), mais aussi Lisa Mandel qui développe maintenant les éditions Exemplaire, tentant de faire une rémunération plus juste des auteurs. La maison d'édition est justement décrite comme un mélange entre l'auto-édition et l'édition classique. Bref, je lançais le débat parce que justement il me semble que dans l'actualité la question de l'éditeur/l'auto-édition change un peu.
>> Noirdésir avait écrit : >> >> Alix avait écrit : >> >> C’est un problème épineux, sur lequel on revient souvent… il existe d’ailleurs un autre sujet ici, avec beaucoup d’interventions intéressantes : >> >>https://www.bdtheque.com/forums/sujet/119701/les-bd-auto-editees >> >> >> >> Le souci principal pour moi, c’est que si on commence à accepter certaines BDs autoéditées, il faudra toutes les accepter. Or, de nos jours, tout le monde peut dessiner comme une manche sur une feuille de dessin, puis éditer ça en bel album BD papier avec un ISBN etc. C’est pas juste une remarque hypothétique, on avait eu des trucs affreux postés sur le site, ce qui nous avait amené à imposer cette règle qui peut sembler injuste. >> >> >> >> Du coup, on accepte tout ? Et si non, on sélectionne comment ? sur quels critères vérifiables et justes ? >> >> >> >> Par ailleurs, dans le sujet ci-dessus, j’aime beaucoup le message d’Arzak : >> >> >> >> Je m'étonne du souci de Jas... De la part de quelqu'un qui n'est pas un utilisateur actif de bdtheque.... (0 avis). Enfin, soit, je voulais juste donner l' avis d'un libraire. La crise du livre ne touche pas vraiment le monde de la bd. On a jamais édité autant de livre que maintenant. Alors oui, il y a des auteurs, jeunes ou moins jeunes qui s'autoeditent parce qu'ils n'ont pas trouvés d'éditeur. Mais le rôle d'un éditeur est de sélectionner. C'est un filtre essentiel qui permet justement à des auteurs de vivre de leur métier. Et cette sélection est dèjà très large. Et si vous voulez mon avis de libraire, on édite trop. >> >> >> >> Le rôle d'un site comme bdtheque est alors de commenter cette diversité et de faire le tri. Demander aux utilisateurs de faire le tri des candidats à l'édition, c'est faire un pas en arrière et nier le rôle des éditeurs. >> >> >> >> Et puis entre nous, je vois déjà l'affaire : à peine déclarée ouverte aux bd autoeditées, la base de bdtheque va se retrouver envahie par de nombreux dessinateurs débutants vantant les qualités de leur bd sous divers pseudonymes et ne voyant bdtheque que comme un moyen en plus de faire leur pub. >> >> >> >> Le tri deviendrait difficile, le travail de recensement dantesque et tout cela pour pas grand chose, tout le monde sait ici que le meilleur de la bd autoeditée ou les meilleurs blogs finissent généralement chez un vrai éditeur au final. >> >> Je plussois l'avis d'Arzak ! Pour avoir dû gérer des BD purement amateurs enregistrées sur BDT puis immédiatement bombardées de notes 5/5 par l'auteur et ses proches sur le site, et ensuite se faire engueuler parce qu'on empêche ces "artistes" de faire connaitre leur oeuvre au grand public, je plussois des deux mains.
>> Alix avait écrit : >> C’est un problème épineux, sur lequel on revient souvent… il existe d’ailleurs un autre sujet ici, avec beaucoup d’interventions intéressantes : >>https://www.bdtheque.com/forums/sujet/119701/les-bd-auto-editees >> >> Le souci principal pour moi, c’est que si on commence à accepter certaines BDs autoéditées, il faudra toutes les accepter. Or, de nos jours, tout le monde peut dessiner comme une manche sur une feuille de dessin, puis éditer ça en bel album BD papier avec un ISBN etc. C’est pas juste une remarque hypothétique, on avait eu des trucs affreux postés sur le site, ce qui nous avait amené à imposer cette règle qui peut sembler injuste. >> >> Du coup, on accepte tout ? Et si non, on sélectionne comment ? sur quels critères vérifiables et justes ? >> >> Par ailleurs, dans le sujet ci-dessus, j’aime beaucoup le message d’Arzak : >> >> Je m'étonne du souci de Jas... De la part de quelqu'un qui n'est pas un utilisateur actif de bdtheque.... (0 avis). Enfin, soit, je voulais juste donner l' avis d'un libraire. La crise du livre ne touche pas vraiment le monde de la bd. On a jamais édité autant de livre que maintenant. Alors oui, il y a des auteurs, jeunes ou moins jeunes qui s'autoeditent parce qu'ils n'ont pas trouvés d'éditeur. Mais le rôle d'un éditeur est de sélectionner. C'est un filtre essentiel qui permet justement à des auteurs de vivre de leur métier. Et cette sélection est dèjà très large. Et si vous voulez mon avis de libraire, on édite trop. >> >> Le rôle d'un site comme bdtheque est alors de commenter cette diversité et de faire le tri. Demander aux utilisateurs de faire le tri des candidats à l'édition, c'est faire un pas en arrière et nier le rôle des éditeurs. >> >> Et puis entre nous, je vois déjà l'affaire : à peine déclarée ouverte aux bd autoeditées, la base de bdtheque va se retrouver envahie par de nombreux dessinateurs débutants vantant les qualités de leur bd sous divers pseudonymes et ne voyant bdtheque que comme un moyen en plus de faire leur pub. >> >> Le tri deviendrait difficile, le travail de recensement dantesque et tout cela pour pas grand chose, tout le monde sait ici que le meilleur de la bd autoeditée ou les meilleurs blogs finissent généralement chez un vrai éditeur au final. Je plussois l'avis d'Arzak !
C’est un problème épineux, sur lequel on revient souvent… il existe d’ailleurs un autre sujet ici, avec beaucoup d’interventions intéressantes : https://www.bdtheque.com/forums/sujet/119701/les-bd-auto-editees Le souci principal pour moi, c’est que si on commence à accepter certaines BDs autoéditées, il faudra toutes les accepter. Or, de nos jours, tout le monde peut dessiner comme une manche sur une feuille de dessin, puis éditer ça en bel album BD papier avec un ISBN etc. C’est pas juste une remarque hypothétique, on avait eu des trucs affreux postés sur le site, ce qui nous avait amené à imposer cette règle qui peut sembler injuste. Du coup, on accepte tout ? Et si non, on sélectionne comment ? sur quels critères vérifiables et justes ? Par ailleurs, dans le sujet ci-dessus, j’aime beaucoup le message d’Arzak : Je m'étonne du souci de Jas... De la part de quelqu'un qui n'est pas un utilisateur actif de bdtheque.... (0 avis). Enfin, soit, je voulais juste donner l' avis d'un libraire. La crise du livre ne touche pas vraiment le monde de la bd. On a jamais édité autant de livre que maintenant. Alors oui, il y a des auteurs, jeunes ou moins jeunes qui s'autoeditent parce qu'ils n'ont pas trouvés d'éditeur. Mais le rôle d'un éditeur est de sélectionner. C'est un filtre essentiel qui permet justement à des auteurs de vivre de leur métier. Et cette sélection est dèjà très large. Et si vous voulez mon avis de libraire, on édite trop. Le rôle d'un site comme bdtheque est alors de commenter cette diversité et de faire le tri. Demander aux utilisateurs de faire le tri des candidats à l'édition, c'est faire un pas en arrière et nier le rôle des éditeurs. Et puis entre nous, je vois déjà l'affaire : à peine déclarée ouverte aux bd autoeditées, la base de bdtheque va se retrouver envahie par de nombreux dessinateurs débutants vantant les qualités de leur bd sous divers pseudonymes et ne voyant bdtheque que comme un moyen en plus de faire leur pub. Le tri deviendrait difficile, le travail de recensement dantesque et tout cela pour pas grand chose, tout le monde sait ici que le meilleur de la bd autoeditée ou les meilleurs blogs finissent généralement chez un vrai éditeur au final.
>> PatrikGC avait écrit : >> >> Bref, je me posais la question de les intégrer ou non à la base de données de BDthèque. Je sais que c'est une particularité qui a été refusée jusque là mais je me permets de remettre le sujet sur le tapis. Outre la question d'un payement décent des auteurs, il s'agit également de BD qui ont eut un relatif succès (plus de 5.000 exemplaires pour les livres de Yatuu, tout de même) et qui pourraient mettre en avant les pratiques nouvelles de BD. >> >> >> >> Qu'en pensez-vous ? >> >> Il s'agit de BD publiées sur papier comme bien d'autres. >> >> Il existe depuis plusieurs décennies des BD qui ont été publiées à compte d'auteur. En quoi est-ce différent de la situation décrite ? Des quidams (souvent amateurs et/ou débutants) se sont retroussés les manches pour imprimer puis diffuser leur(s) création(s), en fanzines, en fascicules, voire en albums. Parfois, certains d'entre eux sont devenus connus, mais c'est ainsi qu'ils ont fait leur 1er pas. >> >> Qu'est-ce qui distingue techniquement l'autoédition de l'édition classique ? Bien des petits éditeurs sont très très proches du solitaire seul dans son coin qui essaye de faire connaître sa production. Faudrait-il avoir pignon sur rue avec une belle façade en verre sur au moins 10 étages pour être considéré comme vrai éditeur ? Du coup, que penses-tu de les intégrer sur BDthèque ?
>> Bref, je me posais la question de les intégrer ou non à la base de données de BDthèque. Je sais que c'est une particularité qui a été refusée jusque là mais je me permets de remettre le sujet sur le tapis. Outre la question d'un payement décent des auteurs, il s'agit également de BD qui ont eut un relatif succès (plus de 5.000 exemplaires pour les livres de Yatuu, tout de même) et qui pourraient mettre en avant les pratiques nouvelles de BD. >> >> Qu'en pensez-vous ? Il s'agit de BD publiées sur papier comme bien d'autres. Il existe depuis plusieurs décennies des BD qui ont été publiées à compte d'auteur. En quoi est-ce différent de la situation décrite ? Des quidams (souvent amateurs et/ou débutants) se sont retroussés les manches pour imprimer puis diffuser leur(s) création(s), en fanzines, en fascicules, voire en albums. Parfois, certains d'entre eux sont devenus connus, mais c'est ainsi qu'ils ont fait leur 1er pas. Qu'est-ce qui distingue techniquement l'autoédition de l'édition classique ? Bien des petits éditeurs sont très très proches du solitaire seul dans son coin qui essaye de faire connaître sa production. Faudrait-il avoir pignon sur rue avec une belle façade en verre sur au moins 10 étages pour être considéré comme vrai éditeur ?
Salut à tous, je me permet de remettre un sujet de débat : J'ai constaté récemment plusieurs auteurs venus notamment d'internet qui avaient fini par passer du côté des BD auto-éditées. Et je sais que la politique du site n'est pas de les intégrer, mais dans ce genre de cas, je me permet de demander une réflexion. En effet, comme le rappelle Boulet sur son site (https://www.exemplaire-editions.fr/projets/financement-participatif/rogatons), les auteurs touchent une fraction misérable de la vente d'un livre, et ce genre de choses à tendance à peser sur certains. Dans les cas que j'envisage, il y a Laurel avec sa BD "Comme convenu" et la suite "Califor-nid" qui est en prépublication sur son site (https://commeconvenu.com/), qui justement explique dans sa BD son refus de passer par des éditeurs classiques alors qu'elle a déjà fait sa BD, pré-publié, trouvé un public etc ..., mais que l'éditeur lui proposait un contrat ridicule. Il en est allé de même avec Yatuu et sa série "Erika et les princes en détresse", qui est née de l'envie de se retirer du circuit classique de publication après avoir constaté que cela ne lui apportait aucune forme de revenu stable ou décente. Mais du coup, pourquoi j'en parle ? Eh bien, avec les polémiques sur les droits d'auteurs, comme on a pu le voir à Angoulême d'ailleurs, je trouve ce débat d'actualité. Surtout que l'on ne parle pas de publication par un inconnu refusé par des éditeurs, mais d'auteur(e)s reconnus et qui refusent volontairement le circuit traditionnel pour aller charbonner par eux-même et faire une publication qui leur sera plus rentable (et tiens compte du fait qu'ils soient totalement à l'origine de la BD). Boulet, Laurel ou Yatuu ont déjà publiés, plusieurs fois, et son relativement connus dans leurs milieux, même en dehors du cercle des Blogs-BD. Bref, je me posais la question de les intégrer ou non à la base de données de BDthèque. Je sais que c'est une particularité qui a été refusée jusque là mais je me permets de remettre le sujet sur le tapis. Outre la question d'un payement décent des auteurs, il s'agit également de BD qui ont eut un relatif succès (plus de 5.000 exemplaires pour les livres de Yatuu, tout de même) et qui pourraient mettre en avant les pratiques nouvelles de BD. Qu'en pensez-vous ?
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