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>> Alix avait écrit : >> >> Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement Tu noteras que quand on devient parent, on devient beaucoup plus sensible à certains sujets. Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant Interstellar notamment. Forcément, ma fille avait le même âge que Cooper. Idem quand j'ai vu Vice-Versa alors que ma fille rentrait dans l'adolescence et que je ressentais clairement qu'elle était en train d'abandonner ce qui faisait son âme d'enfant, de mon enfant, comme ce qui se passe dans le dessin animé. Et avant ça, c'était les 5 premières minutes de Là Haut puisque j'étais moi aussi marié et amoureux. Et avant ça, c'était la mort de Simba parce que moi aussi j'ai un papa.
>> Ro avait écrit : >> >> Alix avait écrit : >> >> >> >> Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel >> >> >> >> Elle ne m'a pas tant touché que ça parce que c'est loin d'être la première fois que je lis une histoire où l'on s'interroge sur la différence entre réalité et simulation, sur savoir si la réalité est quelque chose de concret ou juste la somme des sensations qu'on éprouve dans un milieu donné. Pour prendre la plus grand public d'entre elles, rappelle-toi Matrix et le traître qui préfère oublier ce qu'est la Matrice et simplement savourer la simulation d'un bon steak qu'elle permet de lui offrir. >> >> Sans parler de Total Recall, Ubik ,et autres récits de Philip K. Dick. >> "Je suis vivant et vous êtes morts" >> >> Dans le cycle de SF que j'adore, le cycle de la Culture de Iain Banks, il y a un roman qui imagine des enfers virtuels, des univers synthétiques où les esprits digitalisés des morts de différentes civilisations sont envoyés pour souffrir éternellement pour soutenir la culture même de ces civilisations, et punir ceux qui agissent mal durant leur vie. Plutôt que de compter sur un hypothétique "véritable" enfer divin, ils le créent eux-mêmes pour maintenir leur civilisation telle qu'ils l'entendent. Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement
>> Alix avait écrit : >> >> Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel >> Elle ne m'a pas tant touché que ça parce que c'est loin d'être la première fois que je lis une histoire où l'on s'interroge sur la différence entre réalité et simulation, sur savoir si la réalité est quelque chose de concret ou juste la somme des sensations qu'on éprouve dans un milieu donné. Pour prendre la plus grand public d'entre elles, rappelle-toi Matrix et le traître qui préfère oublier ce qu'est la Matrice et simplement savourer la simulation d'un bon steak qu'elle permet de lui offrir. Sans parler de Total Recall, Ubik ,et autres récits de Philip K. Dick. "Je suis vivant et vous êtes morts" Dans le cycle de SF que j'adore, le cycle de la Culture de Iain Banks, il y a un roman qui imagine des enfers virtuels, des univers synthétiques où les esprits digitalisés des morts de différentes civilisations sont envoyés pour souffrir éternellement pour soutenir la culture même de ces civilisations, et punir ceux qui agissent mal durant leur vie. Plutôt que de compter sur un hypothétique "véritable" enfer divin, ils le créent eux-mêmes pour maintenir leur civilisation telle qu'ils l'entendent.
>> Ro avait écrit : >> >> Alix avait écrit : >> >> On vient de finir de regarder DEVS, un téléfilm BBC (ecrit par Alex Garland) assez flippant qui parle de Big Data, IA et du contrôle qu'on les grosses boîtes d'informatique... c'est de la SF un peu parano, et très dérangeante... à regarder si le sujet vous intéresse. Je ne sais pas comment regarder ça en France par contre. >> >> >> >> La BA : https://www.youtube.com/watch?v=Fp9LMsI6uJ8 >> >> Suite à ton message, j'ai regardé Devs. Tu resumes tres bien mes pensées, notament sur le fait que les personnages ne peuvent pas controller leur futur, cet aspect m'a fortement derangé. Les quelques incoherences ou raccourcis techniques. Le coté over-stylisé est interessant mais parfois pesant. Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel Pas LA serie SF reference, c'est sur, mais a regarder pour tout fan de SF quand meme je pense... c'est pas trop long en plus.
>> Alix avait écrit : >> On vient de finir de regarder DEVS, un téléfilm BBC (ecrit par Alex Garland) assez flippant qui parle de Big Data, IA et du contrôle qu'on les grosses boîtes d'informatique... c'est de la SF un peu parano, et très dérangeante... à regarder si le sujet vous intéresse. Je ne sais pas comment regarder ça en France par contre. >> >> La BA : https://www.youtube.com/watch?v=Fp9LMsI6uJ8 Suite à ton message, j'ai regardé Devs. J'ai eu un peu de mal au départ à cause de la lenteur de la narration, et des assez nombreux effets de style artistique. Notamment, j'en suis venu à zapper systématiquement la minute d'introduction avant le titre en début d'épisode : elle m'a gonflé à chaque fois. Et de manière générale, les longs moments de silence et les personnages qui restent sans rien dire, avec des dialogues un peu poseurs, ça a continué à m'agacer un peu jusqu'à la fin de la série. De même que le concept du labo Devs lui-même avec ses lumières et tout : quel horrible environnement de travail ! Mais à côté de ça, je reconnais qu'il y a de l'idée et que c'est plutôt pas mal. La réalisation toute en lenteur est compensée par les quelques moments d'action qui sont amenés en contraste, avec souvent des musiques à contre-pied et des morts soudaines et réalistes. Et visuellement les images sont très belles. D'ailleurs sur le plan artistique, j'aime beaucoup l'idée des halos de lumière autour des séquoias qui leur donne des airs de colonnes coupées quand la nuit tombe. Et belle ambiance, à mi-chemin entre celle de Westworld et celle de Black Mirror. Maintenant sur le plan de l'idée SF qui est à la base du récit, je suis un peu mitigé. Ce n'est pas la première fois qu'on imagine un ordinateur capable de calculer et simuler Tout, au sens propre de Tout. Au niveau bouquins, "la Cité des permutants" a un concept similaire et date d'il y a bientôt 30 ans. Et je suis sûr qu'il y en a beaucoup d'autres, dont au moins une nouvelle d'Asimov. De l'intégrer dans l'ambiance des société High Tech de la nouvelle Silicon Valley de nos jours et des GAFA, ça la remet cependant au goût du jour avec un petit air de "menace qui vous pend au nez" face à ces compagnies monstrueuses qui poussent la technologie et autres IA de plus en plus loin. Mais deux choses me chagrinent. D'abord que comme le dit Stewart dans l'un des premiers épisodes, on a beau rêver de prouesses technologiques de plus en plus incroyables, il a raison de dire que pour calculer l'univers entier, il faut un ordinateur, quantique ou non, de la taille de l'univers entier. Mais bon, admettons pour le bien de l'histoire, qu'on accepte le postulat que ce soit possible. La magie du quantique ! Alors ensuite je n'ai pas su accepter le concept de futur figé et d'impossibilité de faire un choix. Cela contrevient à la logique de conséquences et d'effets qui est à la base de la programmation de cet ordinateur quantique. Car si quelqu'un peut voir le futur, comment cela ne peut-il pas l'affecter lui et le futur en question ? C'est la base de la physique quantique que de convenir que l'observateur altère l'observation. Savoir le futur affecte le déterminisme qui est si cher aux protagonistes de cette série. Comment accepter que quelqu'un qui se voit 10 secondes dans le futur lever le bras droit ne puisse pas choisir, ayant vu ça, de ne pas lever le bras droit ? Mais bon, là aussi, on va devoir admettre qu'effectivement ils n'ont pas le choix (jusqu'à ce que... évidemment.) pour se laisser porter par le récit. Et ce récit est plutôt bien fait, avec des cliffhangers de fin d'épisode qui donnent vraiment envie de savoir la suite, et un méchant (je parle du gars qui est envoyé agir sur le terrain) qu'on en vient vite à détester et à vouloir voir comment l'héroïne va s'en sortir. Pas mal, intelligent et beau sur le plan visuel et des ambiances malgré des lenteurs irritantes. PS: Oh, et je viens de penser à l'instant à une autre incohérence dans les dernières minutes du dernier épisode, mais là ce serait dévoiler un gros spoiler. Je dirai juste que si le bâtiment n'existe pas, alors la simulation diffère trop de la réalité pour être un nouveau point de départ sensé être identique. PPS : Ah, et je suis content, j'ai su reconnaître que Lyndon était joué par une actrice ! J'aime bien savoir que je peux assez souvent repérer qui est un homme et qui est une femme : je suis sûr que ça me servira un jour dans la vie !
>> Agecanonix avait écrit : >> >> Blue boy avait écrit : >> >> >> Agecanonix avait écrit : >> >> >> Plus jeune, j'étais un gros consommateur de séries, aujourd'hui, je n'en ai plus envie et je n'ai plus le temps de m'investir dans des saisons à rallonge, d'autant plus que je n'aime pas trop m'ingurgiter 5 voire 8 épisodes à la suite comme font certains amis, donc faut faire un choix, et mon choix est fait : je préfère écrire des critiques de films, des avis de BD, lire des Bd et voir des films, en plus de mes activités associatives... sinon si j'ai envie de remater mes séries vintage, vous allez rigoler, mais je ressors mes coffrets de Amicalement Vôtre, le Prisonnier, les Mystères de l'Ouest ou Chapeau melon et bottes de cuir... depuis sons of Anarchy, Hawaï 5-0, Californication et Bates Motel, je ne regarde plus de séries modernes. >> >> >> >> Je ne suis pas trop séries en temps normal mais le confinement m'a donné l'occasion d'en voir plus que d'habitude... >> >> Et le fait que tu mates de vieilles séries n'a rien de drôle, je te rassure ... Chapeau melon, le Prisonnier, les Mystères de l'ouest, c'est culte tout ça ! je rajoute Cosmos 1999, la Quatrième dimension, Colombo... j'en oublie... >> >> Je vois en toi le connaisseur cher Blue Boy >> je disais ça parce que parfois, je me fais railler pour mes "vieilles séries" par ceux qui ne matent que de la modernité comme WD, Vikings, GoT et autres, mais je n'y peux rien, j'ai grandi avec ces séries et elles me régalent toujours autant Oui, enfin il y a quand même des séries qui ont assez mal vieillies... J'ai revu quelques épisodes de l'agence tout risque, autant de balles tirées et d'explosion par épisode pour que le seul blessé toutes saisons confondues soit Baracuda qui se prend une caisse sur le pied ?! -_-' Ils rediffusent aussi l'homme qui valait plein de sous (le montant change selon le pays de diffusion ), ben il court toujours au ralenti quand il est sensé faire des pointes à 300km/h... C'est culte, mais je prends clairement moins de plaisir à revoir ces séries aujourd'hui par rapport à d'autres plus récentes qui auront de meilleurs effets spéciaux (sans que ce soit du got ou du walking dead) ou juste de très bon scénarios qui me captiveront genre this is us où les auteurs te mènent par le bout du nez sur tout un tas de fausses pistes et de surprises Moi aussi j'ai grandi avec la 5 et j'ai longtemps été fan de k2000, Mc Giver (dont le remake récent était relativement nul à mon sens), les mystères de l'Ouest (est ce que sincèrement ils auraient pas pu faire un effort sur les déguisements de Gordon ? On est vraiment les seuls à le reconnaître à chaque fois ? ) ou amicalement votre. Pas sûr de trouver autant de plaisir à les revoir aujourd'hui... Bon, moi aussi j'ai vieilli . Mais je pense que le principe de la série a évolué. A l'époque, chaque épisode était indépendant et il n'y avait pas d'histoire suivie (ou au mieux sur 2 épisodes max), limitant grandement le suspens. Aujourd'hui, les séries qui fonctionnent ont une histoire complète découpée en plusieurs épisodes. Tu as généralement des cliffhangers à la fin de chaque épisode, d'où le besoin de voir le suivant pour savoir comment l'histoire va évoluer. C'est du coup peut-être plus addictif et c'est pour ça que certains en regardent autant à la suite quand un seul mission impossible suffit (surtout qu'on sait qu'il va encore passer 10 minutes à choisir les agents pour cette mission, pour finalement toujours prendre les même )
>> Blue boy avait écrit : >> >> Agecanonix avait écrit : >> >> Plus jeune, j'étais un gros consommateur de séries, aujourd'hui, je n'en ai plus envie et je n'ai plus le temps de m'investir dans des saisons à rallonge, d'autant plus que je n'aime pas trop m'ingurgiter 5 voire 8 épisodes à la suite comme font certains amis, donc faut faire un choix, et mon choix est fait : je préfère écrire des critiques de films, des avis de BD, lire des Bd et voir des films, en plus de mes activités associatives... sinon si j'ai envie de remater mes séries vintage, vous allez rigoler, mais je ressors mes coffrets de Amicalement Vôtre, le Prisonnier, les Mystères de l'Ouest ou Chapeau melon et bottes de cuir... depuis sons of Anarchy, Hawaï 5-0, Californication et Bates Motel, je ne regarde plus de séries modernes. >> >> Je ne suis pas trop séries en temps normal mais le confinement m'a donné l'occasion d'en voir plus que d'habitude... >> Et le fait que tu mates de vieilles séries n'a rien de drôle, je te rassure ... Chapeau melon, le Prisonnier, les Mystères de l'ouest, c'est culte tout ça ! je rajoute Cosmos 1999, la Quatrième dimension, Colombo... j'en oublie... Je vois en toi le connaisseur cher Blue Boy je disais ça parce que parfois, je me fais railler pour mes "vieilles séries" par ceux qui ne matent que de la modernité comme WD, Vikings, GoT et autres, mais je n'y peux rien, j'ai grandi avec ces séries et elles me régalent toujours autant
>> Agecanonix avait écrit : >> Plus jeune, j'étais un gros consommateur de séries, aujourd'hui, je n'en ai plus envie et je n'ai plus le temps de m'investir dans des saisons à rallonge, d'autant plus que je n'aime pas trop m'ingurgiter 5 voire 8 épisodes à la suite comme font certains amis, donc faut faire un choix, et mon choix est fait : je préfère écrire des critiques de films, des avis de BD, lire des Bd et voir des films, en plus de mes activités associatives... sinon si j'ai envie de remater mes séries vintage, vous allez rigoler, mais je ressors mes coffrets de Amicalement Vôtre, le Prisonnier, les Mystères de l'Ouest ou Chapeau melon et bottes de cuir... depuis sons of Anarchy, Hawaï 5-0, Californication et Bates Motel, je ne regarde plus de séries modernes. Je ne suis pas trop séries en temps normal mais le confinement m'a donné l'occasion d'en voir plus que d'habitude... Et le fait que tu mates de vieilles séries n'a rien de drôle, je te rassure ... Chapeau melon, le Prisonnier, les Mystères de l'ouest, c'est culte tout ça ! je rajoute Cosmos 1999, la Quatrième dimension, Colombo... j'en oublie...
>> Mac Arthur avait écrit : >> >> Blue boy avait écrit : >> >> >> Mac Arthur avait écrit : >> >> >> >> Blue boy avait écrit : >> >> >> >> >> >> >> C'est exactement cela... cette série est inconfortable, dérangeante, voire terrifiante à certains moments. Avec sans doute une vision trop lucide sur notre monde pour être véritablement populaire. Un "miroir noir" de nos vies sous contrôle... >> >> >> >> >> >> Oui, c'est ça. Les auteurs mettent le doigt sur les dérives les plus glauques de nos sociétés. C'est bien observé, bien développé mais comme il s'agit de dérives qui, déjà à la base, me dérangent (l'épisode qui m'a tordu les tripes au point que je n'ai pas continué la série se consacrait à la télé-réalité), regarder cette série me donnait le sentiment d'être un spectateur-voyeur, à la fois révulsé par ce que je voyais mais aussi fasciné au point de continuer à regarder et donc à alimenter ce système (je sais pas si je suis clair). >> >> >> >> Tu es tout à fait clair Chacun son ressenti bien sûr, mais ça reste de la fiction (heureusement !). Toute la série te donne l'impression d'être voyeur ? Je ne vois pas trop en quoi, hormis l'épisode sur la téléréalité peut-être... pour moi être voyeur, c'est par exemple quand tu prends du plaisir à mater des vidéos live putaclic sur les réseaux sociaux (et moi-même je déteste ça), mais là c'est vraiment de la fiction, qui, si elle instaure une frontière ténue avec la réalité, a justement le mérite de faire réfléchir sur nos pratiques dans ce monde de plus en plus virtuel... >> >> >> >> Du coup, j'ai pu voir que le réalisateur ne souhaitait pas continuer la série, il dit : ""Pour le moment, je ne sais pas trop quel genre de personne arriverait à supporter des histoires de société qui s'écroulent comme ça, donc je ne suis pas en train de travailler sur des épisodes de Black Mirror." >> >> Ah mais j'ai trouvé les épisodes que j'ai regardés très bien foutus. Mais comme tu le dis, ça reste de la fiction et du divertissement. La question est donc de savoir si voir une jeune femme naïve se faire broyer par un système me divertit ou non. Ca me fascine, ça me donne à réfléchir sur le monde audiovisuel actuel (et on connait tous l'une ou l'autre 'vedette' de téléréalité trop conne, trop naïve, trop mal préparée qui s'est fait broyer de la sorte). Mais en même temps, ça me révulse, ça m'attriste, ça me dégoute. Donc voilà : j'ai pas été plus loin malgré les qualités de la série. Mais tu ne m'entendras jamais dire qu'il s'agit d'une mauvaise série. Elle est juste psychologiquement trop violente pour moi. Je comprends tout à fait.... dommage que tu te sois arrêté à cet épisode sur la téléréalité, il y a plein d'autres thématiques passionnantes, qui concernent plus les nouvelles technologies que le monde audiovisuel... les implants numériques, l'IA, la mémoire, le transhumanisme, les jeux vidéo... en même temps c'est vrai que tout cela a un côté effrayant...
Plus jeune, j'étais un gros consommateur de séries, aujourd'hui, je n'en ai plus envie et je n'ai plus le temps de m'investir dans des saisons à rallonge, d'autant plus que je n'aime pas trop m'ingurgiter 5 voire 8 épisodes à la suite comme font certains amis, donc faut faire un choix, et mon choix est fait : je préfère écrire des critiques de films, des avis de BD, lire des Bd et voir des films, en plus de mes activités associatives... sinon si j'ai envie de remater mes séries vintage, vous allez rigoler, mais je ressors mes coffrets de Amicalement Vôtre, le Prisonnier, les Mystères de l'Ouest ou Chapeau melon et bottes de cuir... depuis sons of Anarchy, Hawaï 5-0, Californication et Bates Motel, je ne regarde plus de séries modernes.
>> Blue boy avait écrit : >> >> Mac Arthur avait écrit : >> >> >> Blue boy avait écrit : >> >> >> >> >> C'est exactement cela... cette série est inconfortable, dérangeante, voire terrifiante à certains moments. Avec sans doute une vision trop lucide sur notre monde pour être véritablement populaire. Un "miroir noir" de nos vies sous contrôle... >> >> >> >> Oui, c'est ça. Les auteurs mettent le doigt sur les dérives les plus glauques de nos sociétés. C'est bien observé, bien développé mais comme il s'agit de dérives qui, déjà à la base, me dérangent (l'épisode qui m'a tordu les tripes au point que je n'ai pas continué la série se consacrait à la télé-réalité), regarder cette série me donnait le sentiment d'être un spectateur-voyeur, à la fois révulsé par ce que je voyais mais aussi fasciné au point de continuer à regarder et donc à alimenter ce système (je sais pas si je suis clair). >> >> Tu es tout à fait clair Chacun son ressenti bien sûr, mais ça reste de la fiction (heureusement !). Toute la série te donne l'impression d'être voyeur ? Je ne vois pas trop en quoi, hormis l'épisode sur la téléréalité peut-être... pour moi être voyeur, c'est par exemple quand tu prends du plaisir à mater des vidéos live putaclic sur les réseaux sociaux (et moi-même je déteste ça), mais là c'est vraiment de la fiction, qui, si elle instaure une frontière ténue avec la réalité, a justement le mérite de faire réfléchir sur nos pratiques dans ce monde de plus en plus virtuel... >> >> Du coup, j'ai pu voir que le réalisateur ne souhaitait pas continuer la série, il dit : ""Pour le moment, je ne sais pas trop quel genre de personne arriverait à supporter des histoires de société qui s'écroulent comme ça, donc je ne suis pas en train de travailler sur des épisodes de Black Mirror." Ah mais j'ai trouvé les épisodes que j'ai regardés très bien foutus. Mais comme tu le dis, ça reste de la fiction et du divertissement. La question est donc de savoir si voir une jeune femme naïve se faire broyer par un système me divertit ou non. Ca me fascine, ça me donne à réfléchir sur le monde audiovisuel actuel (et on connait tous l'une ou l'autre 'vedette' de téléréalité trop conne, trop naïve, trop mal préparée qui s'est fait broyer de la sorte). Mais en même temps, ça me révulse, ça m'attriste, ça me dégoute. Donc voilà : j'ai pas été plus loin malgré les qualités de la série. Mais tu ne m'entendras jamais dire qu'il s'agit d'une mauvaise série. Elle est juste psychologiquement trop violente pour moi.
>> Mac Arthur avait écrit : >> >> Blue boy avait écrit : >> >> >> C'est exactement cela... cette série est inconfortable, dérangeante, voire terrifiante à certains moments. Avec sans doute une vision trop lucide sur notre monde pour être véritablement populaire. Un "miroir noir" de nos vies sous contrôle... >> >> Oui, c'est ça. Les auteurs mettent le doigt sur les dérives les plus glauques de nos sociétés. C'est bien observé, bien développé mais comme il s'agit de dérives qui, déjà à la base, me dérangent (l'épisode qui m'a tordu les tripes au point que je n'ai pas continué la série se consacrait à la télé-réalité), regarder cette série me donnait le sentiment d'être un spectateur-voyeur, à la fois révulsé par ce que je voyais mais aussi fasciné au point de continuer à regarder et donc à alimenter ce système (je sais pas si je suis clair). Tu es tout à fait clair Chacun son ressenti bien sûr, mais ça reste de la fiction (heureusement !). Toute la série te donne l'impression d'être voyeur ? Je ne vois pas trop en quoi, hormis l'épisode sur la téléréalité peut-être... pour moi être voyeur, c'est par exemple quand tu prends du plaisir à mater des vidéos live putaclic sur les réseaux sociaux (et moi-même je déteste ça), mais là c'est vraiment de la fiction, qui, si elle instaure une frontière ténue avec la réalité, a justement le mérite de faire réfléchir sur nos pratiques dans ce monde de plus en plus virtuel... Du coup, j'ai pu voir que Charlie Brooker, créateur la série ne souhaitait pas continuer, il dit : ""Pour le moment, je ne sais pas trop quel genre de personne arriverait à supporter des histoires de société qui s'écroulent comme ça, donc je ne suis pas en train de travailler sur des épisodes de Black Mirror."
>> Blue boy avait écrit : >> C'est exactement cela... cette série est inconfortable, dérangeante, voire terrifiante à certains moments. Avec sans doute une vision trop lucide sur notre monde pour être véritablement populaire. Un "miroir noir" de nos vies sous contrôle... Oui, c'est ça. Les auteurs mettent le doigt sur les dérives les plus glauques de nos sociétés. C'est bien observé, bien développé mais comme il s'agit de dérives qui, déjà à la base, me dérangent (l'épisode qui m'a tordu les tripes au point que je n'ai pas continué la série se consacrait à la télé-réalité), regarder cette série me donnait le sentiment d'être un spectateur-voyeur, à la fois révulsé par ce que je voyais mais aussi fasciné au point de continuer à regarder et donc à alimenter ce système (je sais pas si je suis clair).
>> Guillaume.M avait écrit : >> Je viens de terminer : >> >> - La Casa de papel saison 4 (moins bien que 1 et 2, mais divertissant et personnages attachants) ; >> - The Mandalorian saison 1 (Star Wars a l’ancienne mais avec les moyens visuels d’aujourd’hui. Assez proche de Rogue One dans l’esprit) ; >> - Star Wars Rebels saisons 1 à 4 (Très belle surprise avec des recoupements qui donnent de la profondeur à l’univers Star Wars) ; >> - Altered Carbon saisons 1 et 2 (Bien tordu, bien pessimiste et bien cool) ; >> - Narcos Mexico saison 2 (Bien mais pas autant que Narcos). >> >> Je commence Final Space saison 1 (complètement barré mais drôle !) et Ozark saison 3 (les deux premières saisons sont au top. Dans l’esprit de Breaking Bad). >> >> Je vais sûrement saupoudrer le tout avec le documentaire sur Michael Jordan, The Last Dance ! La Casa de Papel, il se pourrait bien que je tente le coup...
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