Les forums / [Livres] Vos romans SF et Fantasy preferés
Mercedes Lackey avec ses livres dans le même univers : Les Hérauts de Valdemar. Série Med Fantastique où les sentiments, ce que ressentent les personnes sont vraiment prenant. Une de ses trilogies, le hérauts est gai et pour autant dans son écriture, elle ne le fait pas ressentir. On le sait par les sentiments qu'il a et les relations mais sinon, ca ne se ressent pas dans l'histoire. Univers contenant plusieurs trilogies, sur des périodes différents, parfois deux trilogies autour d'un même personnage.
"Les Enfants D'Icare". Arthur C. Clarke. 1953. ... Je continue à donner dans le lieu commun ! Et je colle une autre couverture inspirée de Tibor Csernus : j'adore son travail !! Mais quelle claque, ce récit "prophétique" qui décrit l'accession de l'Humanité à son "Âge D'Or" grâce (à cause !) d' extraterrestres débarqués pile-poil au bon moment. L'intro, "longagne", est un peu inutile à la compréhension du livre ; mais l'auteur semble avoir tenu à préciser les contextes sociaux-économiques présidant à l'arrivée des "Suzerains". Sinon, le reste se lit d'une traite, car on ne peut qu'être dévoré de curiosité quant aux raisons du comportement asocial de ces envahisseurs, dont la bienveillance indubitable est pourtant maintes fois prouvées (et plutôt précisément !) par Arthur C. Clarke : la façon dont est réglée la tradition de la Corrida, par exemple... Juste jouissif. La démonstration extrapole l'idée de cette "évolution planétaire" jusqu'à ses conséquences vertigineuses de logique (dans ce contexte S.F.) et, même si "l'aventure" hors-planète du téméraire Jan Rodricks nous distrait un temps, par ses descriptions spectaculaires d'un monde-relais des Suzerains plein de bizarreries très originales (...!), cela n'amortit en rien l'énormité de la conclusion inévitable du roman. Tout comme lui, on revient du voyage abasourdi par la maestria de l'écrivain -et, je l'avoue, la boule au ventre. Chef-d’œuvre du genre.
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>> Bruno avait écrit : >> ...! J'ai confondu "États d'Urgence" avec Turbulences ! Surtout que, ce dernier, je ne m'en rappelle qu'à peine... Genre : je CROIS que je l'ai lu, d'après son résumé... Pas bon, ça : faut que je commence les exercices mnémotechniques, décidément ouaïllaïllaïlleu... >> Cela-dit, je ne trouve pas que le bouquin soit climato-sceptique : plutôt anti-alarmiste et "sachons bon-sens garder". Turbulences, c'est une histoire de complots industriels autour de la fabrication d'avions. Très intéressant, on sent que Crichton se renseignait beaucoup avant d'écrire. Etats d'urgence était pas forcément illisible du fait de son climato-scepticisme, et j'aime bien son côté, comme tu dis, "anti-alarmiste". Mais Crichton était réputé pour aller prendre la parole dans des congrès scientifiques (il avait tellement étudié le sujet), ce qui ne plaisait pas à tout le monde, car il avait quand même - je crois - tendance à remettre en cause la réalité du réchauffement climatique. En tous cas, à dire que l'Homme n'avait pas une grande responsabilité dedans, que c'était un phénomène naturel (car on sort d'un petit âge glaciaire se terminant au XIXe), et il avait pas mal d'arguments qu'il exposait au gré de son roman. On en pense ce qu'on veut, je ne suis pas un dogmatique et cela n'a rien enlevé à mon plaisir de lecture, car il faut indéniablement reconnaître que Crichton a un sens de la narration extraordinaire. Pas pour rien qu'il a été adapté au cinéma par des grands noms comme Steven Spielberg, Blake Edwards, Robert Wise, John McTiernan, Barry Levinson ou Richard Donner, c'est pas rien !
...! J'ai confondu "États d'Urgence" avec Turbulences ! Surtout que, ce dernier, je ne m'en rappelle qu'à peine... Genre : je CROIS que je l'ai lu, d'après son résumé... Pas bon, ça : faut que je commence les exercices mnémotechniques, décidément ouaïllaïllaïlleu... Cela-dit, je ne trouve pas que le bouquin soit climato-sceptique : plutôt anti-alarmiste et "sachons bon-sens garder". >> Josq avait écrit : >> >> Bruno avait écrit : >> >> Jurassic Park. Michael Crichton. 1990. >> >> Juste parce que c'est un truc que j'ai souvent relu, avec plaisir... Véritable intérêt pour l'intrigue ou fascination morbide ?! >> >> De cet auteur, je ne connais que quatre autres œuvres : "La Variété Andromède", lue très jeune et qui m'avait beaucoup impressionné par sa froideur scientifique, non dénuée d'un certain enseignement, et le potentiel cataclysmique de son intrigue ; "Sphère", une historiette de S.F. qui aurait gagné à être écourtée : le format roman vraiment trop long pour le sujet, si simple. "Congo", une aventure en pleine jungle ; pas passionnante mais néanmoins originale. Et, enfin, Turbulences : une dénonciation peu excitante mais assez croustillante (... Voir la fin...!) de la puissance politico-financière des lobbies, même les mieux intentionnés -ici, ce sont les écologistes qui font les frais de la démonstration. Le gars est manifestement au service de la "vérité scientifique" -diplômé de la Harvard Medical School, quand même !- et son approche documentée offre une accroche "crédible" très séduisante à ses récits. >> >> Mais Jurassic Park est vraiment le plus excitant parmi ceux-là. L'intro est punchy comme c'est pas possible ; le contexte est explicité très dynamiquement : le résumé documentaire du début, vertigineux d'angoisses rétrospectives quant à sa plausibilité (si raccord avec les dérives actuelles concernant la toute-puissance des laboratoires pharmaceutiques...) nous situe en quelques pages le soucis de l'auteur (l'impossibilité pour l'Homme d'être digne de sa créativité) ; et l'idée du parc mirifique est exploitée jusqu'au trognon : horreur et humour juxtaposés juste comme il faut. >> >> Bien sûr, le film est assez jouissif en tant que tel ; mais la dynamique des personnages est fatalement mieux exploitée dans le roman et, assez curieusement, certains survivants de ces pages ne passent pas le cap à l'écran : il y a là encore matière à dénoncer le politiquement correct -si tordu !- de Hollywood. >> >> Une lecture très distrayante et aussi très aboutie : même en chapitres et paragraphes, ça reste du grand spectacle et on en a plein les yeux. >> >> Jurassic Park est absolument brillant, j'ai plusieurs fois usé le bouquin aussi ! >> Mais de lui, dans le registre SF, il faut aussi lire Sphère, un récit haletant d'une intensité que j'ai rarement lu en bouquin, et Prisonniers du temps, plus historique que réellement SF (mais c'est quand même une histoire de voyage dans le temps). Avec Jurassic Park (et Le Monde perdu la suite de JP, à lire également, peut-être même meilleure que le premier tome, j'hésite), c'est ses meilleures oeuvres, selon moi ! >> >> J'avais adoré Etat d'urgence, aussi, très bien foutu, mais je pense que le climato-scepticisme affiché du bouquin est devenu vraiment désuet aujourd'hui...
>> Bruno avait écrit : >> Jurassic Park. Michael Crichton. 1990. >> Juste parce que c'est un truc que j'ai souvent relu, avec plaisir... Véritable intérêt pour l'intrigue ou fascination morbide ?! >> De cet auteur, je ne connais que quatre autres œuvres : "La Variété Andromède", lue très jeune et qui m'avait beaucoup impressionné par sa froideur scientifique, non dénuée d'un certain enseignement, et le potentiel cataclysmique de son intrigue ; "Sphère", une historiette de S.F. qui aurait gagné à être écourtée : le format roman vraiment trop long pour le sujet, si simple. "Congo", une aventure en pleine jungle ; pas passionnante mais néanmoins originale. Et, enfin, Turbulences : une dénonciation peu excitante mais assez croustillante (... Voir la fin...!) de la puissance politico-financière des lobbies, même les mieux intentionnés -ici, ce sont les écologistes qui font les frais de la démonstration. Le gars est manifestement au service de la "vérité scientifique" -diplômé de la Harvard Medical School, quand même !- et son approche documentée offre une accroche "crédible" très séduisante à ses récits. >> Mais Jurassic Park est vraiment le plus excitant parmi ceux-là. L'intro est punchy comme c'est pas possible ; le contexte est explicité très dynamiquement : le résumé documentaire du début, vertigineux d'angoisses rétrospectives quant à sa plausibilité (si raccord avec les dérives actuelles concernant la toute-puissance des laboratoires pharmaceutiques...) nous situe en quelques pages le soucis de l'auteur (l'impossibilité pour l'Homme d'être digne de sa créativité) ; et l'idée du parc mirifique est exploitée jusqu'au trognon : horreur et humour juxtaposés juste comme il faut. >> Bien sûr, le film est assez jouissif en tant que tel ; mais la dynamique des personnages est fatalement mieux exploitée dans le roman et, assez curieusement, certains survivants de ces pages ne passent pas le cap à l'écran : il y a là encore matière à dénoncer le politiquement correct -si tordu !- de Hollywood. >> Une lecture très distrayante et aussi très aboutie : même en chapitres et paragraphes, ça reste du grand spectacle et on en a plein les yeux. Jurassic Park est absolument brillant, j'ai plusieurs fois usé le bouquin aussi ! Mais de lui, dans le registre SF, il faut aussi lire Sphère, un récit haletant d'une intensité que j'ai rarement lu en bouquin, et Prisonniers du temps, plus historique que réellement SF (mais c'est quand même une histoire de voyage dans le temps). Avec Jurassic Park (et Le Monde perdu la suite de JP, à lire également, peut-être même meilleure que le premier tome, j'hésite), c'est ses meilleures oeuvres, selon moi ! J'avais adoré Etat d'urgence, aussi, très bien foutu, mais je pense que le climato-scepticisme affiché du bouquin est devenu vraiment désuet aujourd'hui...
Jurassic Park. Michael Crichton. 1990. Juste parce que c'est un truc que j'ai souvent relu, avec plaisir... Véritable intérêt pour l'intrigue ou fascination morbide ?! De cet auteur, je ne connais que quatre autres œuvres : "La Variété Andromède", lue très jeune et qui m'avait beaucoup impressionné par sa froideur scientifique, non dénuée d'un certain enseignement, et le potentiel cataclysmique de son intrigue ; "Sphère", une historiette de S.F. qui aurait gagné à être écourtée : le format roman vraiment trop long pour le sujet, si simple. "Congo", une aventure en pleine jungle ; pas passionnante mais néanmoins originale. Et, enfin, Turbulences : une dénonciation peu excitante mais assez croustillante (... Voir la fin...!) de la puissance politico-financière des lobbies, même les mieux intentionnés -ici, ce sont les écologistes qui font les frais de la démonstration. Le gars est manifestement au service de la "vérité scientifique" -diplômé de la Harvard Medical School, quand même !- et son approche documentée offre une accroche "crédible" très séduisante à ses récits. Mais Jurassic Park est vraiment le plus excitant parmi ceux-là. L'intro est punchy comme c'est pas possible ; le contexte est explicité très dynamiquement : le résumé documentaire du début, vertigineux d'angoisses rétrospectives quant à sa plausibilité (si raccord avec les dérives actuelles concernant la toute-puissance des laboratoires pharmaceutiques...) nous situe en quelques pages le soucis de l'auteur (l'impossibilité pour l'Homme d'être digne de sa créativité) ; et l'idée du parc mirifique est exploitée jusqu'au trognon : horreur et humour juxtaposés juste comme il faut. Bien sûr, le film est assez jouissif en tant que tel ; mais la dynamique des personnages est fatalement mieux exploitée dans le roman et, assez curieusement, certains survivants de ces pages ne passent pas le cap à l'écran : il y a là encore matière à dénoncer le politiquement correct -si tordu !- de Hollywood. Une lecture très distrayante et aussi très aboutie : même en chapitres et paragraphes, ça reste du grand spectacle et on en a plein les yeux.
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Blanc Comme La Nuit. Catherine A. Quenot. 1991. ... À ne pas confondre avec le roman de Ann Cleeves, qui possède le même titre ?! Un livre à l'ambiance très originale, par son mix rural/Fantastico-Horrifique (la campagne Corse ! Rien que ça !) autant que par la dimension plus paranormale introduite par les rapports Psi entretenus par les faux jumeaux. Alors oui : c'est stylistiquement très pompé sur du Stephen King de base, côté mise en vedette des enfants (très bien "dessinés") et opposition innocence/horreur ; mais c'est aussi beaucoup plus poétique dans les descriptions : le côté "naturaliste" du Mal est particulièrement bien rendu ! À contrario, là où notre Américain a souvent tendance à s'étaler, et pas toujours à bon escient (le final de Shining...!), cette histoire aurait mérité une bonne cinquantaine de pages de plus pour véritablement exploiter toute la richesse de la situation des personnages ; car sa conclusion, plutôt flippante, aurait été encore plus goûteuse si elle n'avait pas été aussi abrupte... Le jeune Nicholas -mais tout le monde l'appelle Nyx- pressent que l'été va apporter des changements dans la vie si tranquille de son village de "montagne" ; et même les regards que lui renvoie sa mère semblent confirmer ses craintes/espoirs... Peut-être, d'ailleurs, ces touristes qui ont loué une chambre sont-ils même, en toute innocence, le vecteur inévitable de ce qui va arriver ? Ce sera amusant de faire connaitre à leurs enfants les environs. Surtout la maison de "La Vouivre"... De Catherine A. Quenot, j'ai aussi lu "... Si tu m'aimes" : une histoire de jalousie d'outre-tombe qui, cette fois-ci par contre, souffre un peu de la longueur du récit, même si l'angle très original (la chatte !) donne aussi un goût inusité à ce dernier. Ça fait aussi beaucoup moins peur, hein !
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Le Monde Inverti. Christopher Priest. 1974. Un avis pour saluer sa mémoire. Auteur découvert par hasard grâce à cet ouvrage, si original dans son sujet et la mise en scène de ce dernier : deux réalités se télescopent via la rencontre de deux personnages, chacun aux prises avec des difficultés à priori insurmontables mais qui, en efforçant d'assimiler l'un-l'autre leurs situations respectives (quasi incompréhensibles car inféodées à des logiques physiques antinomiques !) devront communiquer sur des bases plus terre-à-terre -et donc humaines. C'est passionnant, pourvu qu'on ne se laisse pas décourager par l'aspect "dingue" du côté SF du bouquin, aussi élaboré qu'à la limite du crédible : la cité mobile imaginée par Christopher Priest, et en quête perpétuelle du si improbable "Optimum", est aussi terrifiante dans sa gestion rigoriste qu'elle semble magique par sa situation au sein de sa temporalité "cardinale" ; et les conséquences bien concrètes qui en résultent sur l'organisation sociale de ses habitants donnent véritablement le vertige... La scène où le héros "passe" ce point virtuel malgré lui est un grand moment de pur délire littéraire. Unique. Je ne connais qu'un seul autre roman de cet auteur : "Futur Intérieur", et n'en suis pas ressorti pareillement conquis ; mais la richesse de ce "Monde Inverti." m'assure de trouver dans la liste de ses œuvres d'autres perles au moins équivalentes.
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>> Bruno avait écrit : >> Tout le monde doit déjà connaitre mais, bon... >> Des Fleurs Pour Algernon. Daniel Keyes. 1959. >> Via un procédé narratif (brillant d'intelligence et résolument courageux, quant à sa démarche absolument pas commerciale) qui démultiplie la puissance et l'intérêt de l’œuvre, on suit "de l'intérieur" le parcours durement réaliste d'un jeune homme -"retardé mental" comme on disait, à l'époque- soumis à une expérience sensée supprimer son handicap de naissance... Et l'expérience réussit. >> Radiographie impitoyable de l'humanité ordinaire et constat franc et direct de la vérité "sociale" de nos interactions, le roman de Daniel Keyes nous offre -à coups de poings dans le ventre...- une des œuvres de Science-Fiction (ici juste un prétexte) les plus singulière et les plus puissante sur la condition de la nature humaine, au travers d'un texte dépouillé de toute fioriture ou fantaisie étant donné l'originalité absolue de sa forme imposée. >> Unique et bouleversant. Un classique, mais très bon, je confirme
Tout le monde doit déjà connaitre mais, bon... Des Fleurs Pour Algernon. Daniel Keyes. 1959. Via un procédé narratif (brillant d'intelligence et résolument courageux, quant à sa démarche absolument pas commerciale) qui démultiplie la puissance et l'intérêt de l’œuvre, on suit "de l'intérieur" le parcours durement réaliste d'un jeune homme -"retardé mental" comme on disait, à l'époque- soumis à une expérience sensée supprimer son handicap de naissance... Et l'expérience réussit. Radiographie impitoyable de l'humanité ordinaire et constat franc et direct de la vérité "sociale" de nos interactions, le roman de Daniel Keyes nous offre -à coups de poings dans le ventre...- une des œuvres de Science-Fiction (ici juste un prétexte) les plus singulière et les plus puissante sur la condition de la nature humaine, au travers d'un texte dépouillé de toute fioriture ou fantaisie étant donnée l'originalité absolue de sa forme imposée. Unique et bouleversant.
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... J'enfonce sans doute des portes ouvertes, ici, tant est populaire l’œuvre de Marion Zimmer-Bradley. J'ai attaqué le cycle de Ténébreuse par son second tome : " Reine Des Orages ", essais assez unique en son genre au moment de sa parution par l'harmonie vraiment miraculeuse de son mix Science-Fiction/Fantasy, alchimie franchement indigeste la plupart du temps -et pas du tout ma tasse de thé, à priori ! Un livre offert par hasard et qui m'a proprement ravi, tant l'adroit mélange de para-psychologie, psychologie ET sociologie ET aventure (!) est incroyablement bien troussé, et nourrit l'intrigue de manière très ludique au travers d'un récit plein de passions et de rebondissements -et de neige, car on se gèle, sur cette planète ! Après quelques temps (et années !), j'ai enfin pu me procurer le début de cette saga, assez inégale dans ses épisodes, au niveau de l'écriture et de l'inspiration, tant les goûts de l'auteur la portent au romantisme le plus débridé (!) ; mais qui réserve néanmoins quelques autres tomes très réussis : "Le Loup Des Kilghard", "Redécouverte", les quatre livres consacrés aux Amazones Libres, "L'Épée Enchantée"/"La Tour Interdite", "L'Étoile Du Danger", "La Captive Aux Cheveux De Feu", "Soleil Sanglant", "L'Héritage D'Hastur", "Les Casseurs De Monde". Je n'ai pas encore lu "Le Soleil Du Traitre". "La Planète Aux Vents De Folie" démarre quelques jours après l'atterrissage en catastrophe d'un astronef sur une planète inconnue loin, très loin des galaxies répertoriées par l'Humanité. Embarqués comme futurs colons, les passagers décident de s'installer -malgré des conditions climatiques assez sévères- alors que les membres de l'équipage militent pour une tentative de remise en état du vaisseau. Loin de se cantonner à cette intrigue bilatérale (vue et revue et pas franchement intéressante...), Marion Zimmer-Bradley, utilisant l'idée vraiment géniale -et qui trahit bien la culture de sa jeunesse !- d'une particularité de l'écosystème de ce monde étranger pour transformer les perceptions et réflexions de ses personnages, amène l'histoire à des niveaux créatifs résolument nouveaux et, en 1972, assez explicites dans leurs propos libertaires pour "révolutionner" le genre, plutôt timide dans son exploration -du moins sérieuse- sur le sujet de la sexualité "autre". Mais, bien sûr, cela n'est pas le seul attrait du livre, ni du cycle : absolument époustouflante de beauté (les quatre lunes bigarrées !) et d'inventivité (les matrices, idée passionnante à peine effleurée lors du premier tome), Ténébreuse, dans sa variété très créative et implacable, est la véritable maitresse du récit et impose ses rythmes et péripéties, offrant un contexte plausible et franchement dynamique aux aventures des colons, bien obligés de s'adapter pour survivre -et de plus d'une façon : rien que les risques écologiques engendrés par leur seule présence sur la planète façonneront leur politique et mœurs... Surtout qu'il semble qu'ils ne soient pas les seuls êtres intelligents de ces vallées, forêts et montagnes, encerclées par un glacier gigantesque -les deux-tiers de la planète !-, et qu'ils baptiseront : "Le Mur Autour Du Monde". Œuvre incontournable dans le genre S.F. car vraiment très personnelle, et très divertissante en même temps. Et le côté un peu "Soap" (si on aime !) apporte un plus émotionnel à la continuité des avatars subits par les colons... Et par leurs descendants. Et oui !
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J'ai découvert les éditions Monsieur Toussaint Louverture avec leur série Blackwater l'année dernière (que je recommande d'ailleurs) et là j'ai attaqué leur série Swan Song, très sympa aussi ! C'est du post-apo dans des Etats-Unis dévastés par les bombes, et si j'ai l'impression de voir vers où l'histoire se dirige, je ne sais pas du tout comment on va y arriver ni pour quelles raisons. Très sympa et carrément prenant !
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