Les forums / Avis droles et drole d'avis

ce patate Alors si jamais quelqu'un d'autre lit ce petit album, on va encore entendre la rengaine "oui mais c'est court gnagnagna, et pour 3,10 euros c'est super cher je me suis ruiné aïe ma pauvre famille et en plus j'ai la rougeole". Oui j'ai pas d'argent, et en plus mon pull est troué , tu veux pas m'acheter des bd ?

Je n'ai pas du tout le même avis que Remys sur cette BD. Quand j'ai lu "on n'a pas le temps de s'attacher ou de découvrir qui est qui", j'ai été plutôt surprise. C'est peut-être parce que je connaissais bien les personnages à l'avance? Et puis, l'auteur de Pinocchio, c'est Carlo Lorenzini, mais on le connaît quand même mieux par son pseudo: Carlo Collodi. Si ça vous intéresse: TEXTE_ICI

pour vos interprétations, ça éclaire quelque peu mon brouillard

mon cher Don Lope ! Faut avouer que la première fois je suis ressorti du film plutôt largué ... ... mais j'ai trouvé le film tellement beau, il avait une sorte de magnétisme (esthétisme + BO envoutante) qui m'a poussé à le revoir plusieurs fois et à le décortiquer pour mieux le comprendre. (et puis Laura Helena Harring ... :

Si ça peut te rassurer j'ai pas pigé grand chose à la première vision et c'est le cas de toutes les personnes que je connais. Marv? Ca n'empèche que c'est un film esthétiquement sublime même si on pige rien au début.

tu vas nous potasser tout ça et te refaire un visionnage du film

Comme le dit Lynch faut faire gaffe à la clé bleu (signe que le contrat est rempli) et au cendrier. Y a des scènes qui semblent s'enchainer ou le cendrier n'est pas à la même place (voire une fois ou Naomi Watts n'a pas les mêmes fringues). C'est qu'en fait elles ne se suivent pas chronologiquement. C'est super fin, falait vraiment que Lynch le souligne dans les indices qu'il donne au début du DVD.

(et qui ne se veut en rien définitive, c'est juste une possibilité) "...COMPOSITION La première partie (premier 2/3 du film) est un rêve. Elle va jusqu'au Silencio, ouverture de la boite bleue et retour de la tante de Betty qui trouve un appartement vide. La deuxième partie (dernier 1/3 du film) est la réalité. Elle commence lorsque Diane se réveille (!), on la voit allongée sur son lit. La voisine passe la voir pour récupérer ses affaires... HISTOIRE Dans la réalité (2eme partie), Diane Selwynn (la blonde) sort avec Camilla Rhodes (la brune). Camilla rompt, Diane est encore très amoureuse. Camilla invite Diane à une soirée organisée par Adam (le réalisateur) et elle pendant laquelle ils annoncent leur mariage. Diane, jalouse et humiliée, engage le lendemain un tueur à gage (dans le resto Winkies) pour faire tuer Camilla. Une fois le crime commis, Diane est rongée par le remords. On voit ses rêves(1ere partie)... Elle passe d'un rêve à l'autre mais tous révèlent ses fantasmes. Le meurtre contre Camilla aurait échoué. Camilla a juste perdu la mémoire, lui revient et retombe amoureuse d'elle ! Mais de ses rêves positifs où elle essaie de se cacher la vérité ressort brutalement la culpabilité. L'épisode du Silencio exprime qu'elle réalise que tout ça n'est qu'une illusion et que Camilla est bien morte. Assaillie par le remords, elle se suicide d'une balle de revolver... PREUVES QUE LA PREMIERE PARTIE EST UNE REVE ? 1) La clé... Dans la première partie, elle est triangulaire, mystérieuse et elle va avec une boîte bleue (purement imaginaire). Dans la deuxième, c'est une bête clé bleue en métal qui indique juste que le meurtre a été commis. La boîte bleue est donc le symbole du meurtre dans le rêve... 2) Dans la première partie comme dans des rêves, on passe d'une scène à l'autre comme des rêves qui se succèdent... 3) Chaque rêve s'explique précisément par ce qu'elle a vécu dans la réalité (pendant la soirée à la villa-piscine et le jour ou elle engage le tueur au Winkies). 4) Le Silencio est aussi un message qui s'adresse au spectateur. "No hay banda, no hay orchestra", il n'y a pas de groupe, il n'y a pas d'orchestre. On croit que la chanteuse chante vraiment (illusion), en fait elle meurt et le chant continue... On réalise en même temps que Diane est dans son rêve, que la belle image qu'elle s'est recréée est une illusion et que Camilla comme la chanteuse est bien morte. Le message au spectateur est "tout ça n'était qu'un rêve". 5) Le tout début de la première partie, les premières images du film : des danseurs de boogie sur fond violet. C'est le début du rêve de Diane : on apprend qu'elle a gagné un concours de boggie dans sa province qui lui a permis de venir à Hollywood. 6) La deuxième image du film : une femme allongée en train de dormir ! Diane... 7) La première image de la deuxième partie... Diane se réveille et va répondre à la voisine qui vient récupérer ses affaires. La critique du système Hollywoodien de Lynch. Dans le rêve, Hollywood est un paradis; dans la réalité un enfer ! 9) Les scènes étranges de la première partie évoquent l'univers des rêves : Grande pièce difforme du parrain de la mafia. Le cowboy dans son ranch. Le Silencio... 10) Comme dans l'analyse freudienne des rêves, on voit clairement le moi idéalisé (Betty), le surmoi (parents, culpabilité) et le ça (personnage noir, le mal, les pulsions de mort) 11) De nombreuses phrases de la première partie indiquent que c'est un rêve : Betty "je suis heureuse d'arriver dans ce lieu de rêve". Betty appelant Diane : "c'est étrange de s'appeler soi-même !"... INTERPRETATION DES REVES Elle se voit en Betty qui débarque à Hollywood et à qui tout réussit... C'est son "moi idéalisé". Ses parents sont fiers d'elle et le lui manifestent (les deux personnes âgées du début). C'est son "surmoi". C'est la bonne conscience qu'elle essaie de reconstruire en rêve Elle voit le tueur à gage comme un gros nul qui n'arrive pas à commettre un meurtre correctement. Elle le voit en un incapable, ce qui lui permet de croire que Camilla n'a pas été tuée. Adam est puni et humilié : - par sa femme (sexualité) - par les mafieux (pouvoir) - par le cowboy (symbole du cinéma américain) [on voit les personnages du cowboy et des mafieux du rêve dans la soirée mondaine réelle... D'ailleurs, le regard de Diane tombe sur un des mecs lorsqu'elle boit son expresso et qu'elle vient de se faire humilier. D'où, l'épisode du mafieux à l'expression qui "crache" sa haine à la place de Diane] Adam est forcé d'engager Camilla Rhodes (représentée par une autre blonde dans le rêve,) Le sens ? Adam n'aime pas vraiment Camilla, on lui a forcé la main. Camilla n'a pas de talent. [dans la réalité, on apprend que Camilla est une grande star et que Diane a toujours vécu dans son ombre et est une actrice ratée] [Camilla la blonde du rêve est dans la réalité, la femme qui vient lors de la soirée réelle embrasser Camilla la brune] La phrase qui hante Adam est "This is the girl" : c'est ce qu'on lui dit pour le forcer à engager Camilla Rhodes en lui présentant sa photo (épisode avec les mafieux). Dans la réalité, c'est Diane qui a apporté une photo de Camilla au tueur en lui disant "this is the girl", c'est elle qu'il faut tuer... C'est évidemment cette phrase qui vient la hanter dans son rêve Coco (la mère d'Adam) est réduite à une simple concierge ! Le personnage étrange qui meurt d'une crise cardiaque derrière le resto dans son rêve ? Elle l'a vue dans le resto Winkies derrière le comptoir au moment ou elle vient d'ordonner le meurtre... Le clochard noir est une femme (!) Il représente son ça, sa pulsion de mort qui s'est exprimée au Winkies. C'est lui qui possède la boîte bleue (symbole onirique du meurtre) C'est d'ailleurs de cette fameuse boîte bleue que s'échappent les deux petits personnages (ce sont les parents de Diane = son surmoi, sa culpabilité qui ressurgit) qui viennent jusqu'à l'appartement de Diane et l'attaquent (hallucinations)... Diane se suicide car elle ne les supporte plus, elle ne supporte plus sa culpabilité... LA REALITE Il y a juste au début de la deuxième partie un petit flash-back qui peut semer l'embrouille... On voit Diane se réveiller, la clé bleue est sur la table (signe que le meurtre a été commis) et l'appartement est en désordre, Diane rend à sa voisine le cendrier en forme de piano. Flash-back : (la clé bleue n'est plus sur la table et le cendrier-piano y est à nouveau) Diane et Camilla sont à moitié nues sur le canapé et Camilla lui explique que c'est la fin de leur histoire. Ensuite, Camilla invite Diane à la soirée. Elle la fait venir par un petit chemin. [c'est à ce même endroit dans son rêve qu'elle place la tentative d'assassinat contre Camilla] Diane croit que c'est romantique et que Camilla l'aime à nouveau, elle sourit, elle est heureuse. En fait, Camilla ne veut pas la faire entrer par la grande porte et ne veut pas être vue avec elle ! Première humiliation... Pendant la soirée, Diane parle d'elle avec Coco (la mère d'Adam) notamment... On apprend qu'elle est venue à Hollywood après avoir gagné un concours de danse boogie dans sa province [premières images du rêve] On apprend que sa tante est morte [c'est elle qu'elle revoit dans le rêve] Elle parle du film qu'elle rêvait de faire et dont Camilla lui a volé la vedette... Vieille humiliation qui ressort ! [le réalisateur est un certain Bob Brucknel ! C'est lui Qu'elle ridiculise dans son rêve lors de la scène de l'audition ou tout le mode la trouve géniale, sauf le réalisateur qui lui a l'air à côté de la plaque...] Elle réalise qu'elle doit sa carrière d'actrice (aussi minable soit-elle) à Camilla... Humiliation. Adam et Camilla annoncent triomphalement leur mariage... Humiliation. A ce moment, Diane boit son Expresso et voit le mafieux [cf épisode du rêve] Et Camilla embrasse une blonde ostensiblement devant Diane, pétrifiée de jalousie... Humiliation suprême. A ce moment, Diane voit le cow-boy [symbole dans son rêve du règlement de compte, du justicier, c'est lui qui dit encore "this is the girl"]..."

>>"oh, vous voyez, intel à telle époque ben il était là lui aussi, saleté de microprocesseurs

(K a une p'tite bite-euh, la lala lalère-euh !) Bin un film bizarre auquel je comprends rien, non ça ne me plaît pas... même s'il y a effectivement toute une richesse derrière. S'il faut deviner ou se creuser un peu la tête, d'accord, mais s'il faut quasiment réécrire le scénario dans sa tête, non merci. (Ah, et me compare pas à Arzak pour le cinoche, il va être tout vexé, j'y connais rien, moi, lui si O_o) >> Maintenant faut pas que tu croies que je te prends pour un débile parce que je sors une joke, faut pas que tu deviennes aussi susceptible que K. Bin à vrai dire je ne comprends pas (littéralement, hein, aucune autre connotation là-dedans) que tu ne comprennes pas. D'ailleurs y a même pas à comprendre, juste à accepter. C'est pas que je le prends mal, c'est vraiment que je comprends pas, là. *_O

Une petite explication de Mulholland Drive qui tient assez la route après quelques visonnages et les clés du film donné par Lynch. La première partie de l'histoire est un rêve/fantasme où la blonde se voit arrivant à LA, réussissant ses premiers pas dans le cinéma et prenant sous son aile protectrice la brune qui est amnésique. A partir du moment où elle ouvre la boite, c'est le retour à la réalité qui est bien différente. Réalité: la brune était son amante et a connu le succès alors qu'elle-même n'a pas réussi a percer. La brune la quitte pour se marier avec le réalisateur du film (le même que dans le rêve de la blonde où elle s'autopersuade que le réalisateur s'est vu imposer une actrice par la mafia, ce qui est bon pour son "égo"). La blonde décide donc de la faire liquider et engage un tueur. Ce dernier réussit puisqu'on voit vers la fin du film la clé sur la table de la blonde, signe du succès du contrat. Cette dernière ne le supporte pas et "fantasme" donc que rien n'est arrivé (cf le début de mon explication). Elle finit par sortir du rêve et se fait sauter la cervelle. Voilà, c'était pour faire court, ça te permettra peut-être de revoir ce fabuleux et sublime film avec un autre regard

tient donc, il existe des gens qui ont VRAIMENT aimé Lost Highway?!

tient donc, il existe des gens qui ont VRAIMENT aimé Lost Highway?!

T'as pas d'humour non plus Bon ça va j'arrête mais ça m'étonne de toi parce que Lost Highway aborde plein de thème qui auraient du te plaire (ubiquité, continuité du temps et recommencement, schizophrénie). J'aurais mis ma main à couper que c'était le genre de cinoche dont ArzaK et toi étaient friand, je me suis trompé. Maintenant faut pas que tu croies que je te prends pour un débile parce que je sors une joke, faut pas que tu deviennes aussi susceptible que K. (j'en profite il est pas là)

Marv, je veux bien... Bon, Naomi Watts elle est définitivement wiiiiiiiiiiiz, hein