Les forums / BDs en anglais - vos avis
Tiens-tiens ! Mes ouïes-mes ouïes (dit le poisson !) ! Je m'y colle. Merci pour le tuyau, ô Alix, l'omnipotent ) >> Alix avait écrit : >> Dis Bruno deux des séries dont tu parles ci-dessous sont parues en francais : >>https://www.bdfugue.com/the-massive-t-1 >>https://www.bdfugue.com/the-bunker-tome-1 >> >> Donc tu peux créer les fiches, non ?
Dis Bruno deux des séries dont tu parles ci-dessous sont parues en francais : https://www.bdfugue.com/the-massive-t-1 https://www.bdfugue.com/the-bunker-tome-1 Donc tu peux créer les fiches, non ?
The Roles We Play J’ai acheté ce roman graphique un peu au hasard en librairie, intrigué par le titre et la couverture (et la mention « Lauréat du Prix Jhalak 2022 »), et je ressors ravi de ma lecture. Sabba Khan nous propose une longue introspection sur son statut de migrant de deuxième génération (ses parents ont émigré du Cachemire). La réflexion est profonde et philosophique, elle analyse de nombreux thèmes comme l’intégration, la perte des repères, la religion, le besoin d’appartenir, et surtout le chasme qui se créer entre elle et sa famille, entre ses traditions et la vie moderne au Royaume-Uni. Ma lecture fut stimulante et enrichissante, j’aimerais vraiment rencontrer l’autrice pour la remercier d’avoir pris le temps d’expliquer son dilemme de façon aussi détaillée. La mise en image peut sembler austère et simpliste au premier regard, mais elle est remplie de petites trouvailles narratives qui démontrent une maitrise du medium assez surprenante pour une première œuvre (Sabba Khan est architecte de formation). Une chouette lecture, j’espère que l’autrice réalisera d’autres BDs ! Note : 4/5 + coup de coeur. La fiche de l'album sur le site de l'éditeur : https://myriadeditions.com/books/the-roles-we-play/ Des images de l'album sur le site de l'autrice : https://sabbakhan.com/The-Roles-We-Play-UK-What-is-Home-Mum-US
Gone Jock n’est plus à présenter - il a mis en image de nombreux comics (Batman - Sombre Reflet, Wytches). « Gone » est toutefois sa première série en tant qu’auteur complet, et il a choisi le nouvel éditeur américain DSTLRY (prononcé « Distillery ») pour la publier. Les termes « classique mais efficace » décrivent parfaitement l’histoire proposée, qui ancre son récit sur le thème de la division entre pauvres et super riches. Ces derniers se prélassent sur des vaisseaux de croisière de luxe pendant que la populace crève de faim. Notre protagoniste Abi fait partie de cette dernière catégorie, et pille avec ses amis les vaisseaux en question pour pouvoir se nourrir… mais tout dérape quand elle voit plus gros que son ventre. L’intrigue est bien construite, enjouée et, il faut le dire, plutôt portée sur l’action. L’exploration des entrailles de l’énorme vaisseau est sympa et me rappelle un peu le manga « Blame ! ». Abi est plutôt attachante, la lecture est fluide, bref, une lecture agréable. Par contre l’histoire met du temps à décoller, j’ai lu les 2 premiers tomes VO, soit presque 100 pages, et j’ai l’impression de toujours me trouver dans l’introduction. Je note aussi des scènes peu plausibles (le saut en parachute en début de tome 2). Je dois pourtant avouer m’être pris au jeu, et je lirai certainement la suite. Graphiquement, c’est du beau boulot. Le format inédit des éditions DSTLRY (216 x 275 mm, soit plus grand qu’un comics traditionnel) met vraiment en valeur le dessin et le découpage de Jock. Dommage que certains personnages masculins se ressemblent un peu trop. Une série science-fiction grand spectacle, dans la lignée de la collection Neopolis chez Delcourt (Sillage, Travis etc.) Note : 3/5 (je monterai à 4 si la suite tient ses promesses). Des planches sur le site de l’éditeur DSTLRY : https://dstlry.co/products/gone-1-cover-a Parution française non annoncée
World Appartment Horror. Katsuhiro Otomo/Kon Satoshi. Comédie/Seinen. 2019-2020. Un abrutis moyen, maquereau au service d'une organisation criminelle, est sommé par son chef Yakuza d'expulser les immigrés clandestins qui occupent une bicoque délabrée, en plein centre ville, afin de pouvoir la faire raser. Complètement inconscient de l'ampleur de la tâche, le pauvre couillon va se coltiner une troupe de bonhommes absolument pas bilingues, sinon l'étudiant fauché définitivement simplet, tout en gérant l'affection très romantiquement envahissante de sa "régulière", enceinte et euphorique ! S' ajoutent à ses difficultés son prédécesseur complètement azimuté (et armé !), un exorciste hors de prix ainsi qu'une hypothétique divinité vacharde, bien décidée à continuer de squatter les lieux ! ... C'est très simple et très rigolo ; et le dessin de Satoshi Kon, extraordinairement punchy de spontanéité et de maitrise, tout en conservant une rigueur factuelle proprement époustouflante de maitrise, ajoute encore au dynamisme des scènes, extrêmement bien mises en page -qualité si banale dans le Manga qui continue à échapper à la plupart des auteurs/dessinateurs Européens ?! Plein de trouvailles humoristiques (le clin d’œil à Friedkin !!) et même un ou deux plans magnifiquement poétiques (la déesse Amaterasu !). Réussi jusqu'à la dernière image, qui confirme le gaguesque de l'ensemble. C'est l'adaptation d'un film réalisé par Otomo ; et je me demande vraiment ce que ça pourrait donner -même en V.O., je suis sûr que ça doit valoir le coup : tous ces personnages hystériques !
Fichier joint : 4-o.jpg
Where the body was Le nouveau polar du trio magique Brubaker/Phillips/Phillips m’a beaucoup plu. Brubaker s’éloigne un peu de son style habituel, et propose une enquête de voisinage intrigante mettant en scène une multitude de personnages racontant la même histoire, à savoir les évènements qui ont amené à la découverte d’un corps dans ce petit cul-de-sac habituellement calme. Le ton est très humain, on découvre petit à petit les secrets inavouables du voisinage, les drogués, la petite fille marginale qui fourre son nez dans les affaires des autres, et une aventure extra maritale représentée de façon assez explicite. La narration est aux petits oignons, avec des va-et-vient parfaitement orchestrés, notamment grâce à la mise en couleur judicieuse de Sean Phillips. Tout s’emboite parfaitement, et la fin est bien amenée, logique et satisfaisante. Le début de l’album propose un trombinoscope bien pratique, mais aussi une petite carte du voisinage montrant l’agencement des maisons, preuve de la rigueur narrative employée par l’auteur. J’ai passé un excellent moment de lecture. Pas le meilleur album de ces auteurs, mais un bon cru, assurément. Note : 4/5 Parution chez Delcourt le 15 mai 2024 https://imagecomics.com/comics/releases/where-the-body-was-hc
The Bunker. Joshua Hale Fialkov/Joe Infurnari. Hoarse and Buggy Production. 2013/2014. https://readcomiconline.li/Search/Comic Quelques amis décident de fêter leur diplôme de fin d'étude en enterrant une "capsule temporelle" dans les bois. À l'endroit choisi, ils découvrent un bunker souterrain plein de documents indubitablement issus du futur et manuscrits par eux-même, leur enjoignant de modifier le cours des évènements, sous peine de provoquer la fin du monde... Sur un pitch de départ assez casse-gueule (et usé jusqu'à l'os...), l'auteur réussi à tisser une trame pas mal prenante ; surtout grâce au mystère entretenu autour des évènements prévus ainsi qu'au travers des relations qu'entretiendront -ou entretiennent déjà ?!- les héros. La temporalité, bien bousculée pour le coup (écho des évènements à venir et présents des protagonistes présentés dans le désordre en fonction des points de vus de chacun...!), ajoute au dynamisme du récit, et on suit la progression de l'histoire avec curiosité tant l'angle choisi -intime sans être romantique : très rare- est parfaitement maitrisé. Un sens de l'écriture et de la dramaturgie qui va à l'essentiel : l'action ne perd pas de temps et on avance sans avoir besoin, à chaque chapitre, de dix pages d'explications. Les personnages, pleins de sensibilité et de profondeur, font la différence essentielle de ce puzzle de Science-Fiction, finalement original tant le coeur du propos est décalé d'avec la ligne classique du genre. Pas d'emphase ni de grandiloquent, ici ; et même la touche philosophique finale est assortie : humaine. Le graphisme frôle le croquis (surtout après les débuts) et est très expérimentalement encré et colorisé en demi-teintes imprécises, renforçant l'ambiance au détriment du détail. Là aussi, l'accent est mis sur les êtres, et non les choses ; mais j'ai trouvé l'équilibre pas mal réussi ; même si je suis persuadé que le format papier présente beaucoup mieux l’œuvre que son pendant numérique (trop grand). Différent. À découvrir si on aime les histoires de paradoxes temporels prétextes à l'exploration de l'âme ; même aussi Lambda que celles-ci. À noter néanmoins que, comme de nombreux autres Comics "à thème" parcourus ces temps derniers -pas forcément récents, d'ailleurs-, beaucoup trahissent via leur formulation narrative (texte et dessin) le média principalement visé pour leur exposition principale désirée : la série télévisée. On se surprend quelques fois à feuilleter ce qui n'est rien de plus qu'un story-board plus ou moins élaboré... Le graphisme choisi pour The Bunker, par ses choix artistiques plutôt courageux car peu commerciaux, en fait un Comics à part entière ; mais le procédé semble devenu une habitude ; souvent dommageable pour l’œuvre, qui y perd en authenticité.
Fichier joint : The_Bunker.jpg
More Than Human. L'adaptation BD du roman éponyme de Theodore Sturgeon -MA référence en matière de Science-Fiction humaniste et philosophique. Doug Moench parvient à conserver la quasi-totalité du texte original, se permettant juste quelques raccourcis sémantiques afin d'en raccourcir les paragraphes : le format choisi l'y aide car les phylactères sont absents de cette adaptation. L'histoire est écrite sous chaque case ; mais il s'agit pourtant bien d'une Bande-Dessinée : découpage des planches et multiplication des points de vues, tout est fait pour instaurer un rythme de lecture. Pas de grandes illustrations à caractère purement esthétique, ici -sinon vers la fin, plutôt introspective. C'est dynamique ! Le grand Alex Niño y est évidemment aussi pour quelque chose : beaucoup moins élaboré que d'habitude, son dessin gagne ici en puissance et vérité, offrant à l'ensemble -mais surtout aux personnages !- une authenticité parfaitement en raccord avec le ton du roman de ce grand amoureux de la vérité humaine. Publiée pour la première fois en 1978, l'adaptation bénéficie d'une colorisation assez expérimentale, et même psychédélique -certains diront "criarde", et ils n'auront pas tort. Personnellement, je la trouve très raccord, elle aussi, avec l'univers décrit : c'est avant tout l'enfance et la jeunesse qui colorent le propos de l'auteur originel ; et le rendu, parfois complètement surréaliste, accentue l'impression onirique liée aux souvenirs de ces époques, si subjectivement lointaines tant la perception du temps est étirée, à ces âges. Ceci s'ajoute à l'esthétique très originale de l'artiste, si personnelle, renforçant (si c'était encore possible !) l'atmosphère d'étrangeté de l'ensemble ; parfaitement assortie, elle aussi, au sentiments que procurent les contes imaginaires du grand écrivain. La couverture -extraordinaire- de Michael Kanarek fait sa part pour ajouter à l'osmose de ce "tout", décidément hors-normes ; ce qui, étant donné le message intrinsèque de toute l’œuvre de Theodore Sturgeon, confirme l'intelligence -et le profond respect- de cet hommage BDessinné. https://readcomiconline.li/Comic/Heavy-Metal-Presents-Theodore-Sturgeon-s-More-Than-Human Publié par Simon & Schuster, pour la version Américaine de Métal Hurlant. 1978-1979.
Fichier joint : More_Than_Human.jpg
The Massive. Un truc génIAAAL comme c'est pas permis ! Quelques activistes écologistes se retrouvent au premier rang pour assister à la fin du monde. À coups de flash-back pas du tout handicapants pour le déroulé de l'histoire proprement dite, tant ils sont riches d'informations captivantes ET sur les personnages ET sur la réalité du monde où nous vivons (rappel plein de sens étant donné le sujet abordé), les auteurs nous offrent une course-poursuite maritime pleine de péripéties très excitantes tout en nous confrontant à beaucoup de vérités primordiales extrêmement bien introduites par le récit. Les personnages sont profonds et sensibles, même les plus secondaires ; et leurs interactions et affrontements sont tous sauf gratuits. Les dialogues sont particulièrement bien troussés : pas une bulle de perdue ! Une épopée dont le jusqu'au-boutisme finit par sonner presque biblique dans sa démesure, pourtant assez réaliste ; et le scénariste se permet même un écart (que je trouve assez couillu, tant le contexte est "sérieux" ; mais que d'autres, j'en suis sûrs, qualifieront de racoleur...) qui touche tout à la fois au fantastique et au mythologique... La série n'en avait nul besoin pour être d'avantage passionnante ; mais cela ne fait que lui faire "embrasser" -et éclater, par la même occasion- un cadre plus large que le contexte originel ne le laissait supposer. Et pourquoi pas, après tout, puisque tout le reste y passe ?! Le dessin est plus qu'honnête quasi tout le long des TRENTE tomes (!), n'accusant quelques faiblesses que lors du passage d'encreurs moins doués que les dessinateurs eux-mêmes. Le rythme de parution force néanmoins quelques planches moins léchées que les autres -surtout vers la fin- mais le "look" général est très figuratif et les personnages comme les décors sont parfaitement "équilibrés". La colorisation n'est pas en reste, pleine de parti-pris. Beaucoup d'atmosphère dans ces planches parfaitement composées : une leçon d'efficacité propre au Comic-Book, et dont pas mal de monde devrait s'inspirer. https://readcomiconline.li/Comic/The-Massive Publié par Dark Horse Comics, 2012 - 2014. Scénario : Brian Wood. Dessin : Kristian Donaldson/Dave Stewart - Gary Brown/Dave Stewart - Gary Erskine/Jordy Bellaire - Declan Shalvey/Jordy Bellaire - Danijel Zezelj/Jordy Bellaire. Assez incroyablement, le style choisi au départ est conservé jusqu'à la fin : c'est le même "esprit" qui guide les artistes -et qui contribue à la réussite de la série, aussi. Remarquable. Il existe une série composée d'épisodes se situant avant l'histoire originale. À priori, c'est du même calibre ; mais je m'y attaquerais -peut-être ?!- une autre fois : je ne suis pas fan du procédé.
Fichier joint : The_Massive.jpg
Merci pour l'ajout de docu ! >> Bruno avait écrit : >> ... CHOUETTE ! Merci. >> Alors voilà, juste parce que c'est la première fois que je suis "happé" (jusqu'à la fin) par un truc pareil : une série d'interviews de personnes banales -et quelques autres haut-placées- qui nous offrent leurs différents points de vue sur les raisons (il faut d'ailleurs se faire la sienne propre) qui ont poussé un citoyen ordinaire à une démarche officielle extraordinaire ; et les réflexions (morales ? Éthiques ?...) qui divisent l'opinion publique tout au long de l'affaire discutée. >> Graphiquement simple dans la présentation (des têtes parlantes ! Sans rire !) mais extrêmement talentueux niveau efficacité (intervenants prodigieusement bien croqués, en quelques coups de crayons), je n'en suis pas encore revenu de m'être à ce point "englouti" dans cette lecture très émouvante et pas gratuite du tout : si on y croit, ça aurait tendance à remuer pas mal les méninges... Enfin, moi, ça m'a surtout remué "le dedans". >> Alors ça a d'abord été publié en Espagne, si j'ai bien compris : DIBBUKS EDICIONES, en 2018 ; puis pour le marché Anglo-Saxon via EUROPE COMICS, en 2020. L'auteur/artiste signe COLO. Quatre tomes. >>https://readcomiconline.li/Comic/Animal >> Complètement à part mais absolument pas hermétique ; il faut juste comprendre, dés les premières pages, qu'on va vers du "pas classique"... >> >> Des extraits des 4 tomes VO sur le site de Europe Comics : >>https://www.europecomics.com/album/part-1-2/ >>https://www.europecomics.com/album/part-2-2/ >>https://www.europecomics.com/album/part-3/ >>https://www.europecomics.com/album/part-4/ >> (il faut cliquer sur la couv en gauche. Si le page ne s'affiche pas, rafraichissez, le server semble peiner).
... CHOUETTE ! Merci. Alors voilà, juste parce que c'est la première fois que je suis "happé" (jusqu'à la fin) par un truc pareil : une série d'interviews de personnes banales -et quelques autres haut-placées- qui nous offrent leurs différents points de vue sur les raisons (il faut d'ailleurs se faire la sienne propre) qui ont poussé un citoyen ordinaire à une démarche officielle extraordinaire ; et les réflexions (morales ? Éthiques ?...) qui divisent l'opinion publique tout au long de l'affaire discutée. Graphiquement simple dans la présentation (des têtes parlantes ! Sans rire !) mais extrêmement talentueux niveau efficacité (intervenants prodigieusement bien croqués, en quelques coups de crayons), je n'en suis pas encore revenu de m'être à ce point "englouti" dans cette lecture très émouvante et pas gratuite du tout : si on y croit, ça aurait tendance à remuer pas mal les méninges... Enfin, moi, ça m'a surtout remué "le dedans". Alors ça a d'abord été publié en Espagne, si j'ai bien compris : DIBBUKS EDICIONES, en 2018 ; puis pour le marché Anglo-Saxon via EUROPE COMICS, en 2020. L'auteur/artiste signe COLO. Quatre tomes. https://readcomiconline.li/Comic/Animal Complètement à part mais absolument pas hermétique ; il faut juste comprendre, dés les premières pages, qu'on va vers du "pas classique"... Des extraits des 4 tomes VO sur le site de Europe Comics : https://www.europecomics.com/album/part-1-2/ https://www.europecomics.com/album/part-2-2/ https://www.europecomics.com/album/part-3/ https://www.europecomics.com/album/part-4/ (il faut cliquer sur la couv en gauche. Si le page ne s'affiche pas, rafraichissez, le server semble peiner).
Fichier joint : Animal.jpg
>> Bruno avait écrit : >> Coucou ! >> On peut poster une Bande Dessinée en Anglais avec un avis/descriptif, dans cette rubrique ; ou bien alors je n'ai rien compris ?! ö Sur le forum, ici, oui, c'est le but de ce sujet... je suis le seul à le faire ces jours ci, mais c'est ouvert à tout le monde ! je peux rajouter des liens/images mo ici tu preferes...
>> Bruno avait écrit : >> Coucou ! >> On peut poster une Bande Dessinée en Anglais avec un avis/descriptif, dans cette rubrique ; ou bien alors je n'ai rien compris ?! ö Ici, sur ce forum, oui. Mais pas de création de fiche tant que la BD en question n'est pas publiée en version traduite en français.
Sortie chez Delcourt le 15 mai 2024 https://www.bdfugue.com/canary >> Alix avait écrit : >> Canary >> >> Scott Snyder a signé un contrat avec ComiXology Originals (la branche éditoriale de Amazon) pour réaliser plusieurs séries disponibles exclusivement sur la plateforme Kindle, avant d’être publiées en version papier par Dark Horse Comics. Après les excellents Clear et La Nuit de la Goule, je découvre « Canary », et je ressors encore une fois ravi de ma lecture. >> >> L’histoire débute comme un western assez classique, avec un duo de personnages (un Marshall et un scientifique) qui viennent faire des relevés scientifiques dans une ancienne mine abandonnée, située près d’un bled paumé : Canary. L’ambiance tourne rapidement à l’horreur vaguement lovecraftienne, avec des découvertes de plus en plus inquiétantes, une société secrète, et surtout le passé trouble du protagoniste principal. L’intrigue est prenante et bien racontée, j’ai avalé les chapitres avidement. >> >> La mise en image est réussie. Le trait est maitrisé et lisible, les scènes d’horreur sont parfaitement retranscrites, avec notamment des double-planches du plus bel effet. La mise en couleur participe grandement à l’ambiance du récit – j’aime beaucoup les ciels orangés. >> >> « Canary » est une histoire certes classique, mais prenante et très bien dessinée. Encore un excellent moment de lecture. >> >> Note : 4/5 >> >> Des planches sur le site Amazon UK : >>https://www.amazon.co.uk/Canary-comiXology-Originals-Scott-Snyder-ebook/dp/B09B1HH8PJ >> >>
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site