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Dead Dog's Bite Cet album intriguant a été comparé à la série « Twin Peaks » de David Lynch, que j’avais beaucoup appréciée, et j’y ai effectivement retrouvé les mêmes ingrédients : un bled paumé, une jeune fille disparue, une enquête mystérieuse, et surtout un ton décalé et une galerie de personnages hauts en couleurs. J’ai souvent souri voire ri lors de ma lecture – les conversations avec le bibliothécaire et le maire sont épiques. Le dénouement m’a un peu surpris, décontenancé même… Il est logique et bien amené, mais n’apporte pas toutes les réponses que j’espérais (bon, la comparaison avec David Lynch aurait dû me préparer à cette petite frustration). La mise en image est parfaite. Le trait gras et les couleurs donne un style un peu vintage au dessin, qui retranscrit parfaitement l’ambiance angoissante de l’histoire. J’aime beaucoup la représentation de la neige qui tombe, et les passages de nuit. La narration est aisée et parfaitement maitrisée. « Dead Dog’s Bite » (à ma connaissance le premier album complet de Tyle Boss) est une franche réussite, et propose une histoire originale et prenante. Note : 4/5 Retrouvez le resumé (en anglais) ainsi que quelques planches sur le site de Dark Horse : https://www.darkhorse.com/Books/3005-330/Dead-Dogs-Bite-HC
>> Maelström avait écrit : >> C' est étrange et intéressant à lire... Alors niveau graphisme c' est déroutant ! J' avoue avoir un peu de mal avec un style pareil. Mais coup de chapeau car le mélange des genres colle au scénar ! >> >> A lire rien que pour l' étrangeté du truc ! Je note >> P.S : Désolé de pas m' être présenté étant nouveau mais je sais pas du tout où ça se passe ! Ouais, je sais : Boomer !!! Bah, le sujet officiel est ici : https://www.bdtheque.com/forums/sujet/6209/bdphiles-qui-etes-vous Ou alors faut poster un bel avis, c'est sympa aussi comme arrivée
>> Alix avait écrit : >> >> Cacal69 avait écrit : >> >> J'adore le style graphique de David Mack que j'ai découvert sur Daredevil et Kabuki. Par contre, pas certain qu'il fasse l'unanimité. >> >> Ca fait un moment que je regarde Kabuki en librairie, mais les avis sont partagés quand meme, y compris le tiens... Pour Kabuki, le plaisir visuel est présent, par contre pour le scénario c'est plus compliqué ...... ça passe ou ça casse. Es-tu joueur ? Personnellement, je ne peux ni le recommander, ni le déconseiller
C' est étrange et intéressant à lire... Alors niveau graphisme c' est déroutant ! J' avoue avoir un peu de mal avec un style pareil. Mais coup de chapeau car le mélange des genres colle au scénar ! A lire rien que pour l' étrangeté du truc ! P.S : Désolé de pas m' être présenté étant nouveau mais je sais pas du tout où ça se passe ! Ouais, je sais : Boomer !!!
Cover Webmaster d’un site BD depuis 22 ans, et gros amateur de comics, je n’avais pourtant jamais lu de BD de l’auteur américain Brian Michael Bendis, sans doute traumatisé par les avis de Cassidy sur ses œuvres (voir Torso par exemple). Je découvre donc l’auteur dans cette collaboration avec David Mack, son ami de longue date, le duo ayant bossé ensemble pour Marvel. Cet album est cependant beaucoup plus personnel, et raconte une histoire que les auteurs avaient envie de raconter depuis longtemps, mais qui n’a failli jamais se faire (Bendis avait frôlé la mort en 2017). L’album sort enfin fin 2022, et on sent qu’ils y ont mis toutes leurs tripes. Le scenario est original au possible, avec cette histoire un peu foutraque de services secrets qui embauchent des auteurs de BD pour certaines missions délicates, ces derniers voyageant souvent d’un pays à l’autre sans éveiller les soupçons (et puis qui se méfierait d’un auteur de BD, hein ?). Ils greffent à leur histoire une réflexion sur l’art sans (trop) l’alourdir – une thématique qui me plait beaucoup. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture. La mise en image de David Mack est superbe – l’auteur change de style d’une page à l’autre, mais jamais gratuitement, et je dois avouer en avoir pris plein les yeux. Mention spéciale pour la couverture, qui m’a fait de l’œil en librairie. Un album vraiment original, que je recommande aux lecteurs et lectrices à la recherche d’une histoire qui sort des sentiers battus. Note : 4/5 (+ coup de coeur) La couverture et quelques planches sur le site de Dark Horse : https://www.darkhorse.com/Books/3009-364/Cover-Volume-1-TPB
Night Fever Après avoir publié 5 albums de Reckless en 2 ans (les fous), le trio anglo-américain « change d’air » et nous propose une histoire complète qui mijote dans l’esprit de Brubaker depuis 2010. Le ton est bien évidement sombre, cauchemardesque voire hallucinatoire - le protagoniste principal vit un véritable cauchemar éveillé, et les méandres du scenario perdent également le lecteur, jusqu’à un dénouement bien vu et cohérent, que je n’ai personnellement pas vu venir (même si c’est finalement assez évident). Par contre je n’ai pas compris un petit détail en fin d’album, lorsque le protagoniste rentre aux USA en avion. Mes recherches sur le web étant restées infructueuses, je ressors un poil décontenancé de ma lecture. Dommage. Le duo Phillips père et fils fonctionne à merveille, cela fait apparemment des années que Sean demande à Brubaker d’écrire une histoire se déroulant en Europe, et il se fait plaisir à représenter cette ville jamais nommée, mais rappelant beaucoup Paris. Un excellent album, malgré la scène pas très claire dont je parle ci-dessus. Note : 3/5
Briar J’aime beaucoup les contes revisités en BD (à commencer par le superbe Fables), je me suis donc procuré ce tome 1, aguiché par la chouette couverture et la promesse d’un concept intéressant, presque uchronique, dans le résumé en quatrième de couverture : et si La Belle au Bois Dormant ne s’était jamais réveillée, car son Prince Charmant avait autre chose à faire ? Et si elle se réveillait des années plus tard alors que son royaume est en ruines ? Le ton est un peu trop trash pour moi (gore, jurons incessants dans la VO), et je ne suis pas non plus fan de l’utilisation de mots compliqués voire pompeux pour donner un style faussement littéraire à la narration. Ceci dit, l’histoire est prenante (mais classique et linéaire), et les personnages sont attachants. On retrouve une bande hétéroclite à la « gardiens de la galaxie », et je dois avouer que j’ai passé un bon moment de lecture malgré tout, et que j'ai envie de connaitre la suite de leurs aventures. Le dessin est très joli dans le genre, et est superbement mis en valeurs par les couleurs. Une aventure fun et remplie d’humour, un peu dans la lignée de ce que fait Soleil en France. Je lirai la suite à l’occasion. Note : 3/5 Des planches VO ici : https://bigcomicpage.com/2022/09/28/review-briar-1-boom-studios/
Dune: The Waters of Kanly Brian Herbert et Kevin J. Anderson, coauteurs des romans préquelles de Dune, continuent d’adapter et de développer l’univers de Frank Herbert en BD, avec ce récit inédit suivant Gurney Halleck immédiatement après la défaite de Arrakeen. Chronologiquement les évènements se déroulent donc en parallèle à l’histoire originale. L’intrigue est simple mais efficace : il s’agit d’une bête histoire de vengeance (le mot « kanly » signifiant querelle, vendetta). Le récit est prenant et rondement mené, mais assez convenu. On retrouve aussi ce manque d’émotion, caractéristique récurrente de l’univers froid et calculé de Frank Herbert. Brian Herbert et Kevin J. Anderson s’associent à des dessinateurs différents pour chaque histoire, et c’est l’italien Francesco Mortarino (qui a bossé pour Marvel) qui prend ici les rênes. Son style est maitrisé et parfaitement adapté au récit… j’ai notamment apprécié les visages, qui donnent beaucoup de caractère aux personnages. Voilà, un album peu marquant, mais qui développe l’univers de Dune et qui intéressera sans doute les fans du roman original. Note : 3/5 Couvertures et planches sur le site de Boom! https://www.boom-studios.com/archives/dune-the-waters-of-kanly-1-first-look/
Grafity’s wall J’ai récemment lu et adoré Blue in green de Ram V et Anand RK, et j’étais impatient de découvrir leur première collaboration, qui avait vu le jour sur le site de financement participatif Unbound, avant d’être intégrée au catalogue de Dark Horse. L’histoire, composée de 4 chapitres, suit le quotidien de 4 jeunes (un par chapitre) un peu paumés qui tentent de trouver leur place dans le chaos de Mumbai, et qui réfléchissent à leur futur. C’est ce qui les rapproche (alors qu’ils ont finalement peu de choses en commun) spirituellement mais aussi physiquement, autour d’un morceau de mur sur lequel Suresh (aka Grafity) dessine. Les thèmes sont donc assez classiques et universels, mais le ton du récit est très juste, notamment la fin, qui n’en fait pas trop, et m’a beaucoup plu. La mise en image laisse perplexe. Les planches sont indéniablement belles. Elles fourmillent de détails, et la colorisation psychédélique est parfaite pour représenter les graffitis, mais aussi la fourmilière humaine qu’est Mumbai. Il y a pourtant des soucis sur les personnages, et notamment les visages, souvent grossièrement dessinés, et surtout qui changent trop d’une case à l’autre. Il en ressort une impression d’amateurisme, notamment en début d’album. Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup aimé cet album, véritable lettre d’amour de la part des auteurs, tous deux originaires de Mumbai (Anand RK y habite toujours). Note : 4/5 Sortie prévue chez Urban en Juillet 2023 : https://www.urban-comics.com/grafitys-wall/ Quelques planches VO sur le site de Dark Horse : https://www.darkhorse.com/Books/3005-557/Grafitys-Wall-Expanded-Edition-HC
The closet J’ai acheté cet album de James Tynion IV (The Department of Truth, Something is Killing the Children) pour lire le soir d’Halloween, aguiché par la superbe couverture aux tons horrifiques, et à ce titre je ressors déçu de ma lecture. On comprend en effet assez rapidement que les cauchemars de Jamie sont des manifestations de problèmes finalement assez terre-à-terre, à savoir les engueulades de ses parents. L’album propose certes une réflexion intéressante et pertinente sur les effets néfastes de nos comportements, nous parents, sur nos progénitures. Mais disons qu’il faut aussi s’enfiler des pages d’élucubrations d’un protagoniste un peu mou et pas toujours très attachant. La mise en image de Gavin Fullerton (inconnu au bataillon) est en tout cas réussie. Une lecture sympathique dans le genre roman graphique relationnel, mais passez votre chemin si vous êtes à la recherche d’une histoire horrifique. Note : 3/5 Des planches sur le site de Image : https://imagecomics.com/comics/releases/the-closet-1-of-3
Sortie chez Urban en février 2023 : https://www.urban-comics.com/newburn-tome-1/ >> Alix avait écrit : >> Newburn >> >> Les comics « polar noir » ont le vent en poupe : Criminal et ses spin-offs (Un été cruel), Reckless, Pulp, Goodnight paradise, November… deux grosses pointures du comics (Chip Zdarsky de Stillwater et Sex Criminals, et Jacob Phillips, coloriste attitré de Criminal) lancent donc une nouvelle série, et un nouveau héros : Easton Newburn, détective privé ex-flic. >> >> Le résultat ? Et bien c’est pas mal du tout, mais j’ai trouvé le début de ce premier tome un peu trop ordinaire et linéaire, malgré des personnages intéressants et bien campés. Et puis les derniers chapitres passent à la vitesse supérieure, et je suis resté sur une impression positive. Surtout que la mise en image de Jacob Phillips est superbe, dans un style assez proche de Criminal. >> >> Un petit 3/5 pour le moment, mais si le tome 2 continue sur la lancée de cette fin de tome 1, je passerai volontiers ma note à 4/5 ! >> >> >> >> Des planches sur le site de Image Comics : >>https://imagecomics.com/comics/releases/newburn-1 >>https://imagecomics.com/comics/releases/newburn-2 >>https://imagecomics.com/comics/releases/newburn-3
Sortie chez Urban en février 2023 : https://www.urban-comics.com/the-nice-house-on-the-lake-tome-1/ >> Alix avait écrit : >> The Nice House on the Lake >> >> James Tynion IV et Alvaro Martinez nous proposent le blockbuster DC Black Label de ce début d’année 2022 : The Nice House on the Lake. >> >> L’intrigue se présente sous la forme d’un huit clos tendu et oscille entre horreur et science-fiction. La place forte est faite au mystère : évènements inexplicables, motivation du personnage central, choix des invités, les symboles mystérieux attribués à chaque invité, et puis la maison elle-même et ses environs. Tous ces éléments fait qu’on se retrouve un peu avec une histoire à la « Lost » (la série télévisée), mais plus noire. Je ne peux pas en dire plus sans spoiler, mais je dois avouer que je me suis retrouvé scotché, malgré le côté déjà-vu. La narration est maitrisée, avec ces flashbacks judicieux qui introduisent chaque chapitre. Les personnages sont un peu irritants, mais bien campés et suffisamment charismatiques pour qu’on puisse les différencier facilement. >> >> La mise en image de Alvaro Martinez est parfaite et très moderne. >> >> Voilà, les histoires qui misent tout sur un mystère inexplicable et des codes narratifs bien précis peuvent facilement se casser la gueule ou finir en eau de boudin, mais moi, je lirai certainement la suite ! >> >> Note : 4/5 >> >> >> >> Des extraits (VO) ici : >>https://www.comicsbookcase.com/reviews-archive/nice-house-on-the-lake-1 >>https://www.polygon.com/reviews/22956748/nice-house-on-the-lake-best-horror-comics-james-tynion
Sortie en Janvier 2023 chez Glénat : https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/friday-tome-01-9782344055038 >> Alix avait écrit : >> Friday >> >> A force de lire obsessivement les polars de Brubaker (Criminal, Reckless), j’en oublierais presque qu’il s’essaye aussi à d’autres genre. Ici, il cite comme inspiration les romans « YA », c’est-à-dire « Young Adult » où typiquement un groupe d’enfants ou d’ados essayent de résoudre un mystère, enquêtent sur une disparition etc. Il préfère toutefois le terme « post-YA » : les protagonistes sont un peu plus âgés (une 20aine d’années), et le ton plus sombre. >> >> Le résultat ? Une enquête enjouée et remplie de mystère, des personnages attachants, un ton relativement adulte (il est question de relations amoureuses) et plutôt sombre, presque lovecraftien. J’ai englouti ce premier tome avidement, et j’attends la suite avec impatience. >> >> J’ai eu un peu de mal à me faire au dessin de Marcos Martin, la faute principalement à ces visages un peu écrasés. Il sert toutefois parfaitement l’histoire, et contribue grandement à l’ambiance inquiétante de cette petite bourgade oppressante. >> >> Ce tome 1 a gagné l’Eisner Award de la meilleure BD numérique en 2021, avant d’être publié en album par Image. Vivement le tome 2, et vivement une publication française ! >> >> Note : 4/5 >> >> >> >> Des planches : >>http://panelsyndicate.com/previews/friday001 >>http://panelsyndicate.com/previews/friday002 >>http://panelsyndicate.com/previews/friday003 >>http://panelsyndicate.com/previews/friday004 >>http://panelsyndicate.com/previews/friday005
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