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Personnellement, j'avais aimé Think Tank. Pure science avec un peu de fiction. Des cahiers en fin d'album indiquant toutes les sources d'inspiration et donc découverte de projets Darpa tous plus fous les uns que les autres. Un bonheur qui s'est malheureusement arrêté après trois volumes. Dessins gras en gris et blanc. Mon coup de coeur 2013, vraiment intelligent et réaliste avec un peu d'humour. Bien sûr le scénario révolutionne pas le genre mais au moins il y a pas de super héro. Autre coup de coeur : Cairo - fable moderne entre mille et une nuit et enquête. Un one shot efficace. Pas parfait mais sort du lot avec un peu d'humour (de Willow Wilson) J'aime bien Grandville de Talbot également. Steampunk et sherlock holmes animalier. Le trait est un peu gras mais les scénarii sont vraiment pas mal. Beaux livres aussi (versions UK cartonnées grand format, vraiment sympa). Je crois qu'ils commencent à paraître en France. Et puis bien entendu Drowntown. Dessin informatique léché. Production britannique de Robbie Morrison. Bonne SF qui rigole bien. Scénario très classique pour l'instant mais ça marche, rien de neuf sous le soleil mais dès la première page on est happé. Bien sûr il faut aimer le traitement informatique mais moi qui suis plutôt classique j'avoues que c'est bien fait tout même. Du gros blockbuster et on attend la suite. Format bd au lieu de comics aussi, ça m'a aidé )) Je vais refaire le tour de ma bibliothèque voir si j'en ai pas raté d'autres...
>>Le Grand A avait écrit: >>>>PAco avait écrit: >> >>>>Merci pour ces longues interventions super intéressantes >> >>Merci, de rien, ça fait plaisir. Disons que c'est un avis préventif car je ne peux pas imaginer que cette série ne débarque jamais en France. Elle n'est parue qu'en 2014 aux USA et l'intégrale des intégrales ne sortira qu'en octobre 2015. >> >>J'ai aussi lu dernièrement une série obscure de comics sur Spawn pas sortie en France. Mais c'était tellement naze et moche que celle-là je me suis dit que ça n'en valait pas la peine d'en parler. Oui, s'abstenir des fois c'est bien
>>PAco avait écrit: >>Merci pour ces longues interventions super intéressantes Merci, de rien, ça fait plaisir. Disons que c'est un avis préventif car je ne peux pas imaginer que cette série ne débarque jamais en France. Elle n'est parue qu'en 2014 aux USA et l'intégrale des intégrales ne sortira qu'en octobre 2015. J'ai aussi lu dernièrement une série obscure de comics sur Spawn pas sortie en France. Mais c'était tellement naze et moche que celle-là je me suis dit que ça n'en valait pas la peine d'en parler.
>>Conclusion : pas mémorable, intéressant, on oscille entre le bof et l’excellent. Dommage, j’imagine qu’il va falloir attendre Prometheus 2 pour en savoir plus. En même temps c’était prévisible. Cela m’aurait étonné que le comics en révèle trop. Merci pour ces longues interventions super intéressantes
Encore une série non publiée en France à l’heure actuelle alors qu’elle possède à mon humble avis un très fort potentiel commercial. Mais je ne vais trop ronchonner ce coup-ci, la série étant encore relativement récente. L’illustration que vous voyez ci-dessous est celle de la couverture de l’intégrale à paraître prochainement. Fire and Stone étant décliné en 5 séries, chacune ayant aussi son intégrale, il s’agit de l’intégrale des intégrales (+ de 480 pages avec bonus). L'illustration en entier: Le projet Fire and Stone, de quoi s’agit-il ? Fire and Stone est une série publiée par Dark Horse Comics ayant pour cadre les univers fictifs d’Alien, Predator et Prometheus. Chaque univers s’entrecroisant pour former une seule histoire. Chaque série est découpée en 4 issues (sauf pour Prometheus Omega qui est un one shot conclusif) formant un tout cohérent. Aucune des séries ne peut se lire individuellement, elles doivent être abordées dans l’ordre suivant : Fire and Stone: Prometheus (4 issues) Fire and Stone: Aliens (4 issues) (au choix cette série pourra ce lire en premier car elle est un prélude à Prometheus) Fire and Stone: Alien vs. Predator (4 issues) Fire and Stone: Predator (4 issues) Fire and Stone: Prometheus Omega L’histoire commence plus d’un siècle après les évènements survenus sur la planète lv-223 du film Prometheus où le professeur Elisabeth Shaw et l’androïde David partent à bord de l’engin spatial des Ingénieurs à la recherche de ces mystérieux créateurs. Une nouvelle équipe de Wayland Enterprise pose le pied sur lv-223. Officiellement la mission est de faire de la reconnaissance mais ce que le capitaine Angela Foster n’a pas dit à son équipage est qu’elle soupçonne Peter Wayland de n’être pas mort sur Terre mais sur lv-223. Après avoir mené son enquête elle est déterminée à faire la lumière sur les raisons qui ont conduit son patron à poser le pied sur cette lune désertique. Une lune qui n’est pas aussi désertique que le laisse supposer ses informations. Il semblerait qu’en l’espace d’une dizaine d’années seulement, la planète ait été terraformé, et devenue inhospitalière et dangereuse pour l’humain. Et cette substance noirâtre répandue un peu partout ne semble pas y être étrangère. Là débutent leurs ennuis… 1 Fire and Stone : Prometheus Je saluerais principalement une chose dans Fire and Stone : David Palumbo qui a dessiné quasiment toutes les illustrations de couverture de la saga et qui sont d’une beauté terrible. Il a très bien su capter l’atmosphère de la saga (il y a certaines illustrations qui font écho à d’autres plus anciennes parues à une autre époque). Pour le dessin de cette mini série Juan Ferreyra propose quelque chose d’assez lisse et propre, un petit côté cartoonesque qui ferait beaucoup d’effet ailleurs mais que j’ai trouvé ici pas spécialement approprié à l’ambiance du récit. Les aliens ne font pas peur, rien ne fait vraiment peur. Il y a cependant une recherche graphique intéressante sur le fusil des Ingénieurs, une arme très cool, ainsi que sur les vaisseaux. Pour le scénario je suis plutôt déçu. Je pensais que cette série était censée apporter des réponses et faire office de chaînon manquant entre les films Prometheus et Alien le huitième passager, ce que déjà promettait Prometheus mais on sait maintenant que Ridley Scott avait décidé de partir sur autre chose. Or j’ai envie de prévenir les lecteurs sur le contenu de Fire and Stone. Jamais cette série ne fera la lumière sur le pourquoi du comment du film Alien 1. D’ailleurs, F&S Prometheus débute en l’an 2219, donc bien après Alien 1 (qui se passe en 2122). Fire and Stone a simplement pour projet de raconter un énième récit d’horreur. En cela Fire and Stone : Prometheus est un peu calquer sur le modèle du film Prometheus, une petite déception donc. 2 Fire and Stone : Aliens Dans l’ordre chronologique des évènements, c’est en fait la première série. L’histoire commence en 2179 sur la planète lv-446 et raconte la fuite d’humains suite à l’attaque des Aliens. Pour ceux qui suivent et qui auront compris, la série est donc en fait une sorte de récit parallèle au film Aliens le retour. Les humains ont bâti une colonie sur lv-446 (la planète du Alien 1 donc) et se feront massacré comme on le sait. Mais pas tous ! Certains sont parvenus à s’enfuir et se poseront en catastrophe sur lv-223 (la planète de Prometheus donc). Et leurs ennuis vont commencer… Déjà je trouve que c’est foutrement mal expliqué, si on n’est pas fan de la saga il n’y a aucun moyen de faire un rapprochement entre les films et les comics, c’est juste bordélique. De plus je suis déçu par ce scénario. Il y a avait là le moyen d’expliquer le scénario d’Alien 1 : si c’était des humains partis de lv-223 avec un vaisseau d’Ingénieur vers lv-446, et avant 2122, là on avait les explications sur le premier Alien. Mais non. Alors pour l’histoire de ce F&S Aliens je n’ai pas trouvé ça génial. Encore une fois, on prétend apporter des explications alors qu’en fait les personnages se posent les mêmes questions que dans le film Prometheus sans que des réponses soient apportées. Enfin, se sont plus des précisions sur certaines suppositions dont on se doutait dans le film. A quoi sert cette substance noire ? C’est une technologie ultra perfectionnée servant pour la terraformation agissant comme un mutagène en accéléré. Ce qui explique qu’il y ait désormais de la vie sur lv-223 alors que quelques années auparavant il n’y avait que du désert. Mais sinon, point de vue survival horror c’est plat, laborieux et ça manque de crédibilité. Le dessin de Patric Reynolds est en revanche un de ceux que j’ai préféré. Un trait hachuré, encrage profond, très comics américain. Dommage que les aliens ne soient pas spécialement flippant (les cadrages, peut être pas toujours judicieux ?). 3 Fire and Stone: Alien vs. Predator Les Predators font leur entrée en scène mais n’ont encore qu’un rôle mineur. Je ne vais pas rentrer dans les détails du scénario car il faut déjà à ce moment là avoir lu les précédents volumes, donc c’est un peu compliqué à expliquer la situation. Ce que je peux dire c’est que l’histoire se déroule entièrement dans l’espace, que les aliens et les Predators se mettent bien méchamment sur la gueule, c’est bien trippant. Mais pour le scénario, celui-là est à mon sens le moins bon : que de bavardages inutiles ! Pitié, les deux bad guys qui soliloquent sur des questions métaphysico-existentielles pendant qu’ils sont en train de se battre, c’est d’une chiantise ! J’ai trouvé ça prétentieux pour le coup. C’est le genre d’interrogations que je place dans un Prometheus. Mais pour un Alien vs. Predator je veux juste du fun et de la baston. Le dessin d’Ariel Olivetti ne m’a pas plu pour les mêmes raisons que F&S Prometheus : trop propre, trop éclairé, trop lisse, pas dans l’ambiance, pas approprié. Mais c’est joli sinon. 4 Fire and Stone : Predator Pour le scénario Joshua Williamson a peut être écrit selon moi la meilleure des 5 séries. L’histoire débute là où les évènements de F&S Prometheus s’étaient arrêtés. Galgo le mercenaire sans foi ni loi est de retour sur lv-223. Et c’est bien contre son grès car il ramène dans la soute de son vaisseau un Predator en quête d’un gibier qui lui apportera la gloire éternel : un Ingénieur. Contre sa volonté Galgo endosse un rôle de sidekick comique et devient l’acolyte, et petit à petit l’ami du Predator. Ce duo impossible est tordant, vachement fun et complémentaire. On assistera à un duel d’anthologie : Ingénieur vs. Predator. Pour le dessin de Christopher Mooneyham, c’est spécial. Il me rappelle certains vieux comics Star Wars du début des années 90, La Guerre des Sith. Ça fait un peu mélange de vieillot et de moderne, sans plus, sans moins. 5 Fire and Stone : Prometheus Omega L’ultime conclusion de cette saga qui réuni l’alliance des survivants humains, le Predator et la créature hybride pour affronter la pondeuse Alien et peut être enfin comprendre les mystères de lv-223. Pour moi cette fin pose plus de questions qu’elle n’en résous. Le scénariste ne parvient pas être très clair sur les explications de la montagne vivante. En fait la réponse semble se trouvait à l’endroit où est situé la carcasse du vaisseau Prometheus. Une forme vivante s’est développée autour et poussée jusqu’à devenir cette montagne vivante. Mais pour avoir vu le film je ne pige pas trop de quoi il s’agit là. Enfin bon, sinon j’ai bien aimé le message de fin mais j’espère quand même que ce n’est pas ça la réponse ultime aux questionnements des personnages. En gros, les Ingénieurs nous auraient créé tout simplement parce qu’ils le pouvaient. Point barre, enjoy life and be happy en somme. Pour ce qui est du dessin réaliste d’Agustin Alessio, il a fait mouche. Je ne le connaissais pas mais maintenant je vais le suivre. Apparemment il a surtout bossé chez Marvel. Je trouve qu’il y a certaines planches où il fait montre d’une technicité vraiment impressionnante. On dirait carrément du HR. Giger. En tout cas dans son ensemble c’est une série recommandable pour les amateurs de la saga. On n’a malheureusement jamais fait mieux en termes d’adaptation comics d’Alien et de son univers étendu. Conclusion : pas mémorable, intéressant, on oscille entre le bof et l’excellent. Dommage, j’imagine qu’il va falloir attendre Prometheus 2 pour en savoir plus. En même temps c’était prévisible. Cela m’aurait étonné que le comics en révèle trop.
>>Jetjet avait écrit: >>>>Le Grand A avait écrit: >>>>>>Jetjet avait écrit: >>>>>>la couverture me rappelle d'autres bd parues chez Soleil ! >>>>>> >>>>>>Ca sera ptet acheté par un éditeur. En tous cas merci pour la jolie découverte (je connaissais pas du tout). >>>> >>>>Je pense que si un jour elle devait être publié ça pourrait être chez Milady qui a déjà traduit la série Hercule les guerres Thraces, de l'éditeur Radical Publishing. La série Locke&Key vient aussi de chez Radical. >>>>Ce n'est pas un gros éditeur comme DC ou Marvel mais il commence à se tailler une place. Le film Hercule avec Dwayn Johnson sorti en 2014 est une adaptation du comics de Radical (adaptation foiré, certes, mais au moins ça montre qu'ils commcent à avoir les moyens d'entrer dans la guerre des adaptations comics). Le film SF Oblivion est aussi produit par Radical. >>>>Et puis, Radical Publishing n'a un catalogue très fourni encore, donc je ne comprends pas que cette série soit passée entre les mailles du filet. >>>>Vu que toutes les semaines on a les sempiternels comics de super héros DC et Marvel qui inondent les librairies. Un peu de nouveauté quoi merde. >> >>Merci pour ton retour c'est effectivement très intéressant. Je suis comme toi agacé par l'omniprésence des superslips DC/Marvel qui monopolisent toute l'attention alors que bien d'autres oeuvres alternatives mériteraient d'être mentionnées. D'où l'importance de ton post et de ta chronique. Merci à toi de t'être arrêté et intéressé à mon avis (ouf! j'ai eu peur que tout le monde s'en foute ). C'est un sujet qui mériterai qu'on l'étoffe nous autres bédéphiles. Il y a pléthore de comics VO jamais parvenu jusque sur notre continent (mais les verra t-on un jour ?). Peut être qu'on pourrait créer un onglet supplémentaire sur la page d'accueil où l'on mettrai comme une liste de sujet avec tous ces comics VO que l'on découvre. Un sujet pour un comics, et tout le monde pourrait intervenir dans le sujet. Cela éviterai en plus de mélanger avec le reste de la database du site. ça ferait comme une section à part rangeant tout ce qui n'a pas encore été traduit.
>>Le Grand A avait écrit: >>>>Jetjet avait écrit: >>>>la couverture me rappelle d'autres bd parues chez Soleil ! >>>> >>>>Ca sera ptet acheté par un éditeur. En tous cas merci pour la jolie découverte (je connaissais pas du tout). >> >>Je pense que si un jour elle devait être publié ça pourrait être chez Milady qui a déjà traduit la série Hercule les guerres Thraces, de l'éditeur Radical Publishing. La série Locke&Key vient aussi de chez Radical. >>Ce n'est pas un gros éditeur comme DC ou Marvel mais il commence à se tailler une place. Le film Hercule avec Dwayn Johnson sorti en 2014 est une adaptation du comics de Radical (adaptation foiré, certes, mais au moins ça montre qu'ils commcent à avoir les moyens d'entrer dans la guerre des adaptations comics). Le film SF Oblivion est aussi produit par Radical. >>Et puis, Radical Publishing n'a un catalogue très fourni encore, donc je ne comprends pas que cette série soit passée entre les mailles du filet. >>Vu que toutes les semaines on a les sempiternels comics de super héros DC et Marvel qui inondent les librairies. Un peu de nouveauté quoi merde. Merci pour ton retour c'est effectivement très intéressant. Je suis comme toi agacé par l'omniprésence des superslips DC/Marvel qui monopolisent toute l'attention alors que bien d'autres oeuvres alternatives mériteraient d'être mentionnées. D'où l'importance de ton post et de ta chronique.
>>Jetjet avait écrit: >>la couverture me rappelle d'autres bd parues chez Soleil ! >> >>Ca sera ptet acheté par un éditeur. En tous cas merci pour la jolie découverte (je connaissais pas du tout). Je pense que si un jour elle devait être publié ça pourrait être chez Milady qui a déjà traduit la série Hercule les guerres Thraces, de l'éditeur Radical Publishing. La série Locke&Key vient aussi de chez Radical. Ce n'est pas un gros éditeur comme DC ou Marvel mais il commence à se tailler une place. Le film Hercule avec Dwayn Johnson sorti en 2014 est une adaptation du comics de Radical (adaptation foiré, certes, mais au moins ça montre qu'ils commcent à avoir les moyens d'entrer dans la guerre des adaptations comics). Le film SF Oblivion est aussi produit par Radical. Et puis, Radical Publishing n'a un catalogue très fourni encore, donc je ne comprends pas que cette série soit passée entre les mailles du filet. Vu que toutes les semaines on a les sempiternels comics de super héros DC et Marvel qui inondent les librairies. Un peu de nouveauté quoi merde.
Etrange que cette série parue chez Radical Publishing (Hercule et les guerres Thraces…) en 3 issues, en 2010, n’ait pas toujours pas été édité en France alors qu’elle possède à mon sens pas mal de qualités. Marre des « marveleries » et autres super héros de DC Comics. Mais qu’attendent les éditeurs français je vous le demande ?! D’autant qu’entre temps Aladdin legacy of the lost est sorti sous la forme d’une intégrale de 152 pages comprenant en plus de l’histoire de 132 pages, un sketch book et une interview du scénariste, Ian Edginton plusieurs fois nommé aux Eisner Awards, excusé du peu. From the mystical city of Shambhalla to the ends of the Earth comes a tale of magic, mystery and the motivations of power. It is the world of Ala ad-Din, better known as ALADDIN. Thief, gambler, liar and cheat, Aladdin's reckless soul falls under the eye of the sorcerer Qassim, who has spent his life scouring the sands for the Dreaming Jewel. This lost relic of shattering power will enable Qassim to steal the magic of the Djinn of the Lamp and reshape the world in his own malicious design. But to do so, he requires a mystical ability carried within Aladdin's blood...power that not even Aladdin himself knows about. Et donc de quoi ça parle ? De la même façon que le célèbre dessin animé des studios Disney est une adaptation d’un conte des Milles et une nuit, Aladdin legacy of the last est une autre adaptation du même conte, mais dans un tout autre genre. Mis à part le fait que la trame est sensiblement la même que celle du film dans sa première moitié (après tout, c’est une adaptation donc il est normal qu’il y ait des ressemblances avec le film), le reste n’a pas grand-chose à voir. On va dire que jusqu’au moment où Aladdin revient dans son bled en prince richissime pour en mettre plein la vue à la princesse, la trame est très similaire à ce qu’on connaît tous du conte. Mais déjà l’ambiance n’a rien à voir. Disney voulait en faire un grand dessin animé pour les tout petits, pari réussi. Ian Edginton a pour ambition d’écrire une histoire de fantasy, de sword & sorcery orientale dans un ton penchant vers le young adult : pari réussi. On garde l’aspect duo pseudo-amoureux entre Aladdin et la princesse Soraya et une construction longue à mettre en place mais nécessaire. On n’évite pas certains clichés et trucs un peu neuneu très téléphoné mais j’ai aussi prévenu que c’était du Young Adult, donc à vous de voir si vous pouvez le tolérer. Mais ensuite on rentre dans le récit épique. Pour retrouver sa dulcinée kidnappée par le sorcier perfide Qassim (sorte d’Yrkoon revanchard qui rêve d’un nouvel âge d’or melnibonéen ), Aladdin va devoir conclure un pacte avec une reine arachnide des profondeurs de Shambhalla, s’allier avec un transfuge d’un autre conte des Milles et une Nuit, Sinbad. Sinbad-Aladdin, le cross-over, yeeeeeah ! Les deux héros vont allier leurs forces dans un but commun et le jeune voleur apprendra beaucoup aux côtés de l’aventurier aguerri et expérimenté. Le scénario prend une tournure inattendue avec l’apparition d’un nouveau Djinn, étoffant un peu plus la mythologie de ce monde ancien et « post-apo ». Entre aventures et combats grandioses contre des créatures issues d’un bestiaire de bon aloi, golems et autres kraken, le récit atteint son point culminant dans une cité perdue millénaire, lors de la confrontation des deux Djinns dans un duel digne des titanomachies. Epicness to the max ! Seulement, il y a un hic. Pas fan du dessin. Trop informatisé, à la limite du supportable. La tâche est coupée en deux : Patrick Reilly s’occupe de la première partie (issue 1 et moitié du 2), et Stjepan Sejic est en charge de la suite et fin. Pour Patrick Reilly : j’ai largement préféré son dessin qui est très réaliste (trop peut être) mais un poil sombre. Cependant c’est un très bon dans son style, un tueur. Ce mec à un talent de graphiste dingue. Je surkiffe son interprétation du Djinn, entre le Balrog Jacksonien et un je-ne-sais-quoi de dieu aztèque. Il est supra-cool ce personnage. Contre Patrick Reilly : pas de bol pour lui, il a hérité de la partie la moins fun du récit. J’aurais bien aimé le voir à l’œuvre dans la partie du récit débridée orientée sword & sorcery. Pour Stjepan Sejic : on perd en qualité graphique ce qu’on gagne en luminosité. Son coloriage est plus enjoué, j’apprécie. Et globalement j’ai bien apprécié sa vision architecturale de la cité ancienne ainsi que du bestiaire. Il y a une vraie recherche des cadrages originale pour donner de la vie à un dessin qui semble de prime abord figé. Une réussite. Contre Stjepan Sejic : un dessin trèèèès spécial. Tout le monde n’appréciera pas mais personnellement l’impression que cela m’a faite, surtout pour les personnages, est celle d’une capture d’écran de mauvais effets spéciaux 3D de films d’animation de début des années 2000. C’est peut être méchant dit comme ça mais vraiment, beaucoup trop d’informatique là-dedans, trop modélisé 3D à mon goût. Des perspectives dégueulasses où j’ai eu une impression d’images superposées les unes sur les autres pour donner une fausse impression de profondeur. Vraiment chelou comme dessin… mais encore une fois, mon avis concerne surtout les personnages au premier plan. Les décors sont eux, excellents. Dommage, vraiment, le scénario est bon, c’est dans la réalisation que ça pêche, pas mon truc. Un mix entre les deux dessins en prenant le meilleur de chacun aurait été énorme. Bonus : il y a plusieurs couvertures pour chaque numéro (3 issues en tout) avec différents artistes ayant participé au projet. Et en matant la couverture du tome 3, j’étais là à me demander « ptain qu’est-ce que c’est beau cette illustration. On dirait du Luis Royo (je suis un grand amateur du bonhomme). C’est même confondant ». J’ouvre donc le livre est regarde les noms figurant au casting, et là : « illustration de couverture : Luis Royo ». Aaaah ! Savoir qu’un tel artiste a participé à cette série est un gage de qualité. Non mais vraiment, que foutent les éditeurs français pour traduire ce très sympa one-shot ?! Y en a qui font pas leur boulot… et pas d’excuse, ça date de 2010 !
Je copie ici l'avis de lacasebd sur Breach car il s'agit d'une série parue uniquement aux US et pas en France : 80’s, Reagan est au pouvoir, Madonna se trémousse à « oualpé » dans Playboy et le programme Starwars bat son plein. Manque de bol, c’est aussi l’époque de la guerre froide où les Américains et les Soviétiques s’adonnent à leurs sports favoris : la course à l’armement et l’avancée scientifique. Bref comme on dit par chez nous : « À celui qui a la plus grosse », thème on ne peut plus machiste. Le Major Zanetti est un militaire pur jus bien patriote comme il faut mais pas trop, père de famille et qui opère, en plus, en tant qu’un des responsables d’une expérience militaro-scientifique assez foireuse ; d’ailleurs le jour J, suite à un problème technique, tout part en couille et presque tout le monde périt dans l’expérience (badaboum). Unique survivant, et après un coma d’une bonne vingtaine d’années le coupant du monde, il se réveille enfermé dans un caisson, où il apprendra qu’il a perdu non seulement sa femme, son fils, ses amis, son chien, son chat, ses poils, une décoloration, un mal de tête de chien, une bonne déprime mais aussi sa propre identité lors du cataclysme (yeahhh) ; bon, tout n’est pas super noir non plus, il a tout de même gagné au change un super pouvoir qui tuera malheureusement tous ceux qui l’approchent, le condamnant à une solitude certaine… Oui bon, c’est pas la fête. Isolé, manipulé et dépossédé d’une partie de sa propre humanité, il cherchera à se reconstruire mais c’est sans compter sur de terribles pertes de mémoire et les étranges créatures cauchemardesques qui font fi des humains sur leur passage… Initialement la saga avait été commandée par DC Comics pour refaire le reboot de Captain Atom et relancer la saga du même nom, parce que bon restons sérieux, PERSONNE ne connait Captain Atom !!! (si si, j’insiste, personne). Mais pour une raison obscure ($$$) et sûrement parsemée de droits d’auteur, le projet fut sabordé. Du coup, comme le scénario était déjà sous le coude et pas bancal, il n’en fallait pas plus pour que le récit soit adapté et publié. Bonne idée leur en a pris car l’on est loin des histoires à la moralité patriotique déversées par la culture US (ouf !). L’histoire commence de manière classique avec une tragédie, un accident et une menace à affronter. Bien loin de cette trame conventionnelle, les auteurs nous abreuvent ici d’une histoire beaucoup plus savoureuse, humaine et complexe. Au-delà de la lutte entre le bien et le mal, le personnage principal est vraiment fascinant : un héros torturé, tragique, puissant et qui se voit lui-même en tant qu’une menace. Dès les premières cases, on sent que l’on a des personnages consistants, avec une vraie épaisseur ; les auteurs arrivent à imprégner un rythme assez particulier loin de ceux où l’on peut rencontrer de l’esbroufe en slip rouge et des canons manichéens du super-héros. Il faut dire que la dream-team aux commandes de cette saga de deux volumes est composée de Bob Harras pour le scénario, un gars qui a visiblement bien bourlingué dans le monde des comics US, et au dessin Marcos Martin, un autre gars super talentueux qui a déjà reçu le prix Will Eisner en 2012 parce qu’il dessine trop bien. Je ne serais pas exhaustif si je ne mentionnais pas le travail d’encrage d’Alvaro Lopez et la mise en couleur par les studios « Javier Rodriguez ». Au niveau du visuel, Marcos Martin fournit un travail dantesque parsemé d’une certaine frénésie impactant jusqu’à la découpe des dessins elle-même. Bref, du tout bon. Se terminant par un cliffhanger de haut-niveau, cet intégral de plus de 250 pages en deux volumes est malheureusement inédit en français mais disponible en anglais aux éditions DC Comics et en espagnol chez ECC. Perso, je vous le conseille. En conclusion, Bob Harras, Marcos Martin, Breach : clairement un cocktail explosif qui nous livre une fable servie par un trait dynamique au style défoulatoire et d’une efficacité brute. À conseiller aux amateurs du genre.
Me suis encore fait avoir. Une série avec un pitch racoleur et intriguant, le tout illustré par de superbes couvertures. Déjà le synopsis est trompeur. On nous parle d’invasion alien avec ces gigantesques tours qui se sont implantées un peu partout sur Terre 10 années auparavant sans quasiment jamais donner le moindre signe d’activité. Mais en vérité les aliens, ils ne sont présents que dans le 4ème de couverture, tout cela ne relève que de suppositions. D’ailleurs ces « arbres », s’ils hantent bien les 6 premiers volumes que j’ai lus, ils restent toujours plus ou moins dans l’ombre et ils n’ont pour l’instant pas grand-chose à voir avec la choucroute. La construction narrative fait penser à du Christophe Bec, plusieurs tranches de vie décrites et qui s’enchaînent sans transition. Trop de personnages à mon goût et dont, je le dis, on en a rien à carrer. Le chinois qui se rend dans une mégalopole pour connaître ses premiers émois sexuels avec des trans, une jeune italienne qui veut apprendre à se battre auprès d’un vieil homme mystérieux, un milliardaire qui n’apparaît que durant l’introduction du premier numéro… Qu’est-ce qu’on en a s’couer de ces âneries ?! C’est vraiment troooop long à mettre en place. En plus le scénario est plombé par un truc complètement incohérent qui moi me gêne beaucoup : dans le premier numéro, on assiste à une catastrophe dans la ville de Rio où « l’arbre » rejette ce qui ressemble à un liquide acide, tuant presque tous les habitants de la ville. Et pourtant dans les autres endroits où sont implantées ces tours, personne ne semble se dire « tiens si ça trouve nos tours aussi vont sécréter de l’acide, on ferait mieux de foutre le camp ». Non non, tout le monde attend gentiment que ça leur tombe sur la gueule, aucun plan d’évacuation, pas de panique. J’ai entendu dire que la série devait originellement se terminer en 6 volumes mais qu’un second arc poursuivra finalement l’aventure. J’espère bien, parce que l’intro est plutôt comac. J’espère que l’auteur envisage de passer un peu plus à l’action parce qu’on s’ennui à mourir à lire les personnages monologuer dans leur coin, ou les dialogues sont plus pompeux et prétentieux les uns que les autres, la voix off inutile et qui raconte du rien, Ellis se regarde écrire. Le dessin de Howard est intéressant mais pas ma came. Le trait hachuré et la mise en couleur légère montre que la série se veut être une série à ambiance. Des fois on oscille entre dessin détaillé ou juste esquissé. C’est particulier mais ça dénote une vrai style personnalisé, je pense que les amateurs de comics américains devraient s’y retrouver. PS : Je poste mon avis ici en attendant une future sortie. Je ne sais pas trop si elle est prévue en France, j’ai lu février 2015 quelque part. Si c’est le cas je copierai mon avis en le modifiant pour qu’il paraisse plus clair, plus propre. J’imagine qu’une sortie est prévue puisque j’ai lu les 6 premiers numéros en français. Note [1*]
Fallout : New Vegas - All Roads - Note : 3/5 Dans un monde post-apocalyptique, ravagé par la guerre nucléaire, vous découvrirez le personnage de Benny, le parton d'un casino du nouveau Las Vegas. Celui-ci partira mener une mission peu ordinaire : assassiner un coursier dans le désert du Mojave. Dans "All Roads" vous en apprendrez un peu plus sur ce personnage, sur les Grands Khans et sur les Toxs. Après lecture, je pense que cette bande dessinée ne s'adresse qu'aux fans du jeu vidéo (d’ailleurs à l'origine on ne la trouvait qu'avec la version collector du jeu). Pour les autres, elle n'apporte rien au genre (mais ne coute que 3$...). L'histoire de cette Bande dessinée prend place avant l'introduction de New Vegas. Elle ne donne pas véritablement de réponse sur l'intrigue du jeu et son scénario n'est pas très original (elle se résume à la poursuite de ce courrier). Le dessin quant à lui est plutôt bon, on voyage dans du comics à la sauce Mad Max. Pour résumer vous passerez un bon moment si vous êtes fans de la série, sinon passez votre chemin.
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