Les forums / Craig Thompson (Blankets, Habibi, ...)
j'aime bien les gars qui vantent les croyances monothéiste par rapport aux polythéismes (très présent en Asie et au Japon notament) qu'ils regardent d'un oeil méprisant... parce que si avant, l'homme avait plusieurs dieux, maintenant, il a un seul dieu mais dix mille religion... et c'est finalement aussi con...
Tout ça, c'est le bordel, alors le mieux c'est d'admettre une fois pour toutes que Dieu n'existe pas et puis basta !
Et bien voilà, excuse-moi... "Le marlou" a été vérifié et effectivement c'est l'inverse. Je m'en excuse tout simplement. Pour les religions issues de la Réforme j'ai trouvé ceci qui est très intéressant et clair : Les principales Eglises issues de la Réforme L'anglicanisme, le baptisme, le luthéranisme, le presbytérianisme et la tradition réformée, qui récusent unanimement certains aspects du catholicisme, se caractérisent par des conceptions doctrinales et des usages liturgiques particuliers. L'anglicanisme Cette forme tempérée de protestantisme a encore aujourd'hui comme base doctrinale les 39 articles d'orientation calviniste: pour les anglicans, l'Ecriture est l'autorité unique en matière de foi, le baptême et la Cène sont les deux sacrements, et il n'existe aucune obligation de célibat ecclésiastique. Des éléments catholicisants subsistent cependant dans la liturgie et le principe épiscopal est maintenu. Différents courants existent dans les Eglises anglicanes: - le courant High Church (appelé aussi anglo-catholicisme), qui valorise la tradition de l'Eglise ancienne, insiste sur l'importance de l'épiscopat et de la succession apostolique, défend les ornements liturgiques et, d'une manière générale, les usages (comme la célébration de l'eucharistie le dos tourné à l'assistance) qui rapprochent l'anglicanisme du catholicisme; - le courant Low Church , qui insiste, au contraire, sur le fait que l'anglicanisme est issu de la Réforme. Il défend une conception plus fonctionnelle de l'épiscopat et souhaite une liturgie simple, dépouillée. Il se méfie souvent des tentatives de rapprochement avec Rome. Marqué par le puritanisme au XVII e siècle, puis par un mouvement, le Réveil, au XIX e siècle, le courant Low Church insiste particulièrement sur l'autorité des textes bibliques; - le courant Broad Church , qui est proche sur certains points du courant Low Church (notamment, leur conception du ministère est identique), mais il interprète la Bible de façon libérale et veut accompagner théologiquement la modernité. L'Eglise d'Angleterre est la plus importante des Eglises anglicanes, également présentes en Afrique du Sud (l'évêque sud-africain noir Desmond Tutu a reçu le prix Nobel de la paix en 1984), en Australie, au Canada, aux Etats-Unis d'Amérique (sous le nom de Protestant Episcopal Church) et en Nouvelle-Zélande. Le baptisme Dès le XVI e siècle, des groupes minoritaires, voire pourchassés à l'intérieur même du protestantisme, refusaient le baptême des enfants et estimaient que ce sacrement devait être lié à une démarche consciente de conversion. Dans cette perspective, l'Eglise est l'assemblée locale des fidèles ayant reçu le baptême à l'âge adulte. Ce baptême s'effectue aujourd'hui par immersion. Les baptistes insistent sur l'autorité de la Bible et sur l'importance du maintien des principales doctrines chrétiennes dans une société sécularisée. Ils n'ont pas d'instances dirigeantes supralocales, même s'ils peuvent se regrouper sous une forme fédérative. Du baptisme est né, au début de ce siècle, le pentecôtisme, pour lequel, grâce au baptême de l'Esprit, Dieu accorde des dons promis dans la Bible: une puissance qui guérit les maladies et qui transforme la vie des gens. Les baptistes constituent le groupe protestant le plus important aux Etats-Unis d'Amérique (parmi les baptistes sont à signaler Martin Luther King et les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton), et ils sont présents dans de nombreux autres pays. Le luthéranisme La confession de foi la plus importante du luthéranisme est la Confession d'Augsbourg (1530), rédigée par Philip Melanchthon (1497-1560). On y trouve les affirmations centrales du protestantisme: autorité souveraine de la Bible, salut par la grâce, sacerdoce universel des croyants, etc. Les Eglises luthériennes confièrent aux princes l'organisation des Eglises et un certain rôle de surveillance. La doctrine des «deux règnes» (le spirituel et le temporel) insiste sur l'autonomie du temporel et ses responsabilités propres en ce qui concerne l'ici-bas. Elle fut facteur de sécularisation et de modernité, mais elle aboutit souvent, au cours de l'histoire, à une attitude plutôt passive des luthériens face aux pouvoirs politiques. La foi des luthériens donne une place à la sensibilité: l'intérêt pédagogique des images est, en général, admis, et une grande place est faite aux cantiques. Le principal sujet de débat entre luthériens et réformés a porté sur le sacrement de la Cène: pour les luthériens, le pain et le vin ne se transforment pas en substance du Christ, comme dans la doctrine catholique (transsubstantiation), ils sont véritablement corps et sang du Christ (à la différence de la doctrine réformée). C'est ce que l'on appelle la consubstantiation. On trouve, d'autre part, dans le luthéranisme actuel, une tendance proche de la High Church anglicane. Les luthériens sont majoritaires en Allemagne et en Scandinavie. Mais il existe aussi des Eglises luthériennes en France, aux Etats-Unis d'Amérique et dans plusieurs pays d'Afrique. Le presbytérianisme et la tradition réformée Les presbytériens représentent une lignée issue de Jean Calvin (le premier terme est anglo-saxon, le second est en usage en Europe occidentale). Les confessions de foi des Eglises presbytériennes et réformées ont souvent revêtu un caractère national, comme en témoignent la Confession d'Ecosse, la Confession helvétique, la Confession de La Rochelle (pour la France). Les doctrines principales de ces Eglises sont identiques à celles des Eglises luthériennes, mais elles considèrent que, lors de la Cène, la présence réelle du Christ dans les éléments du pain et du vin est d'ordre spirituel: elle s'opère par le Saint-Esprit et non par une transformation du pain et du vin. Le calvinisme se distingue également par son insistance sur la gloire de Dieu, qui s'est traduite au XVI e siècle par la croyance en la «prédestination» de chaque être humain au «salut» ou à la «damnation». Ce fut alors un facteur d'affranchissement à l'égard d'un pouvoir qui s'affirmait de droit divin: le destin religieux était entre les mains de Dieu seul. Mais l'expression donnée à cette croyance fut contestée à partir du XVII e siècle (notamment par la tendance arminienne) et, aujourd'hui, une majorité de réformés croient que le salut est offert à tous les êtres humains, ce qui assouplit cette doctrine. Affirmant que tout doit concourir à la gloire de Dieu, le calvinisme favorisa l'esprit d'entreprise, la conduite méthodique, l'ardeur au travail. Il développa un état d'esprit démocratique, notamment par son organisation interne, qui consiste en une succession d'instances collégiales, du local au national, et qui associe laïcs et pasteurs dans le gouvernement des Eglises. Cependant, la propension de certains de ses membres à se prendre pour le «peuple élu» entraîna un certain mépris racial (notamment à l'égard des Indiens d'Amérique du Nord), voire des pratiques de discrimination (Afrique du Sud). On trouve des Eglises réformées dans d'autres régions du monde anglo-saxon (en Ecosse, par exemple), en Hongrie, en Suisse, en France et dans le tiers-monde.
Fub dit n'importe quoi: le catholiscime, qui a à sa tête le pape sauf pour ceux qui n'ont pas reconnus Vatican II, est une branche de l'église chrétienne qui elle compte également l'église réformée (protestante) aux multiples branches: méthodistes, luthériens voire évangélistes, etc... Les orthodoxes font également partie de la chrétienté si je ne m'abuse mais ne sont pas catholiques. C'est pas du pinaillage mais tu fais un peu le marlou alors que tu ne connais visiblement pas trop le sujet. A ce propos j'ai déjà essayé de me faire expliquer la différence entre les différentes branches anglicanes, luthériennes, méthodistes etc... et les gars à qui j'ai demandé ça (des Américains croyant pourtant) m'ont juste répondu: "Only Marketing". Donc si quelqu'un a plus d'explications je suis preneur.
>>Fubuki avait écrit: >>HUM, là c'est purement du pinaillage ! >>car être chrétien c'est appartenir au catholicisme obligatoirement car elle a pour autorité suprème le pape. Heu je croyais que c'etait l'inverse non? Cad etre catho c'est etre chretiens ... mais etre chretiens, c'est tres general, ca englobe les cathos, les protestants, ... Non je dis une connerie?
le terme chretien concerne les catho oui, mais pas uniquement. or, dans blankets, il ne s'agit pas de catho il me semble. ce n'est donc pas du pinaillage, mais bien une rectif d'erreur.
>>Don Lope avait écrit: >>C'est pas une famille ultra catho mais ultra chrétienne. HUM, là c'est purement du pinaillage ! car être chrétien c'est appartenir au catholicisme obligatoirement car elle a pour autorité suprème le pape. Et effectivement dans Blankets il s'agit des évangélistes. Qui appliquent à la lettre les principes évangéliques.
même, je pense, même si ce n'est pas précisé par Thompson... L'espèce de simplicité de la lecture des évangile fait penser aux évangélistes ( pour vous donner une idée, en Europe, y'a que les témoins de Jéhovah pour faire des lectures et des interprétations aussi idiote et premier degré des textes de la Bible...)
Blankets est élu "coup de coeur du mois". RTL a décidé de donner un coup de coeur à une bd chaque fin de mois, il y avait déjà eu "ou le regard ne porte pas..." On a eu le droit à des petits bouts d'itw de Craig Thompson qui est étonné du succès et de l'universalité de son bouquin etc. etc. Et bien sûr ils ont fait le super jeu de mots blankets de veau
>>>Quel dommage que les traducteurs se soient sentis obligés de nous traduire le titre "Blankets" par "Manteau de neige"... Cet ajout de sous-titre idiot n'est pas forcément le fait du traducteur, c'est peut-être la maison d'édition qui s'est dit que le mot Blankets ne signifiait rien pour le grand public français (qui aurait pu croire que la BD parlait de plats de viande en sauce), que ça ne serait pas assez "parlant" et donc pas assez vendeur, et qui a décidé d'ajouter un complément de titre en français.
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