Les forums / Les éditeurs qui disparaissent
>> Alix avait écrit : >> Le petit éditeur Vide Cocagne "s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière". >> >> Annonce complete sur FB (ici : https://www.facebook.com/photo?fbid=633207861273856&set=a.450911669503477) >> >> Nous aurions sans doute dû nous appeler les éditions 2022 ! >> >> Oui, la maison d’édition Vide Cocagne s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière, nous verrons bien comment nous évoluerons, ce que nous ferons. Sans regret, avec fierté. >> >> Mission accomplie ! >> >> Quand Thierry et moi avons créé Vide Cocagne en 2003, nous avions l’intention d’en faire un laboratoire qui nous permettrait de découvrir le métier d’auteur et d’éditeur, nous voulions développer notre art, chacun de notre côté mais ensemble, en se serrant les coudes, en s’associant. >> >> De notre point de vue, c’est donc une réussite, Thierry est un illustrateur et auteur de livres jeunesse reconnu, je suis l’auteur BD que je rêvais d’être ; des auteurs comme tous les autres, débordés, à flux tendus, se battant pour vivre de leur travail et pour qui, suivre la création de livres et gérer une maison d’édition avec une belle ambition devenait tout simplement impossible. >> >> D’autres nous ont rejoint en cours de route dans cette aventure associative, je pense principalement à Émile et Thomas qui développent maintenant la Maison et le Festival Fumetti, deux projets initialement impulsés par Vide Cocagne : des institutions en passe de devenir des acteurs essentiels dans le paysage de la bande dessinée française. Merci également à Terreur Graphique qui a intégré l’équipe en créant la revue puis la collection « Alimentation Générale ». Merci à eux pour leur aventure Vide Cocagne. >> >> Aujourd’hui, Mariane qui portait à bouts de bras l’association avec un grand mérite et une belle énergie a légitimement envie d’autres aventures professionnelles : nous la remercions d’avoir porté le rocher de Sisyphe/Vide Cocagne, aussi bien et aussi longtemps – pourtant qu’il était lourd à rouler ce rocher - et nous lui souhaitons une belle route. Merci à toi, Mariane ! >> >> Merci aux bénévoles qui ont un jour soutenu Vide Cocagne dans notre délire, impossible de citer tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin : mais un petit merci plus particulier à l’indéfectible président Stefan. Et des remerciements affectueux à Mathias et Vegas. >> >> Merci à tous les auteurs et autrices qui nous ont fait confiance. Nous avons essayé de défendre au mieux vos livres, nous n’aurons pas tout réussi mais nous aurons essayé. Notre catalogue est varié, joyeux, risqué, ambitieux, nous sommes fiers de tous ces beaux ouvrages et espérons qu’ils revivront ailleurs, d’une manière ou d’une autre. >> >> Enfin, évidemment, merci à tous ceux qui nous ont soutenus et qui ont défendu nos livres, diffuseurs, journalistes, libraires, festivals ; merci surtout surtout surtout à tous ceux qui ont acheté, lu et aimé nos livres. Merci à toi lecteur, lectrice, mon amour ! >> >> Partir un jour. >> >> Aujourd’hui, avec le départ de Mariane, nous avons pesé le pour et le contre : continuer, chercher quelqu’un d’autre ? Ou s’arrêter ? Nous avons choisi d’arrêter. >> >> Depuis un moment le système de la chaîne du livre, qui nous impose un rythme de parution élevé (pas de nouveauté, pas de rentrée d’argent), nous pesait. Nous voulions faire les choses plus simplement, plus librement, plus en accord aussi avec nos pensées, comme quand nous avons commencé avec des fanzines. >> >> Nous sommes avant tout des auteurs qui jouions à l’éditeur par amour des livres, mais les livres ont besoin d’un éditeur à temps plein, un éditeur qui mouille la chemise, qui va au front ! En tant qu’auteurs, nous avons maintenant des exigences, que nous peinions fortement à mettre en place en tant qu’éditeur ; ça devenait là encore trop compliqué d’avoir la double casquette. Sans regret donc, avec même un peu de soulagement tant la tâche est devenue ardue. >> >> J’en profite pour saluer nos collègues éditeurs indépendants à la Don Quichotte qui continuent le combat pour éditer de beaux livres. Plus particulièrement les éditeurs nantais bien sûr mais surtout les 6 Pieds Sous Terre pour leur soutien en festival ! J’invite au passage mes collègues auteurs à se pencher un peu plus sur les conditions d’édition d’un livre indépendant, ça n’est pas de tout repos non plus ! >> >> Tel le phœnix ? >> >> Ce n’est pas la première fois Vide Cocagne fait sa mue, c’est même dans sa nature : aussi nous ne fermons rien, nous laissons la porte ouverte, nous laissons l’association se reposer un peu et nous verrons bien ce que l’avenir lui réserve. >> >> Fabien Grolleau ahba merdoum... des gars de chez moi ça
Le petit éditeur Vide Cocagne "s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière". Annonce complete sur FB (ici : https://www.facebook.com/photo?fbid=633207861273856&set=a.450911669503477) Nous aurions sans doute dû nous appeler les éditions 2022 ! Oui, la maison d’édition Vide Cocagne s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière, nous verrons bien comment nous évoluerons, ce que nous ferons. Sans regret, avec fierté. Mission accomplie ! Quand Thierry et moi avons créé Vide Cocagne en 2003, nous avions l’intention d’en faire un laboratoire qui nous permettrait de découvrir le métier d’auteur et d’éditeur, nous voulions développer notre art, chacun de notre côté mais ensemble, en se serrant les coudes, en s’associant. De notre point de vue, c’est donc une réussite, Thierry est un illustrateur et auteur de livres jeunesse reconnu, je suis l’auteur BD que je rêvais d’être ; des auteurs comme tous les autres, débordés, à flux tendus, se battant pour vivre de leur travail et pour qui, suivre la création de livres et gérer une maison d’édition avec une belle ambition devenait tout simplement impossible. D’autres nous ont rejoint en cours de route dans cette aventure associative, je pense principalement à Émile et Thomas qui développent maintenant la Maison et le Festival Fumetti, deux projets initialement impulsés par Vide Cocagne : des institutions en passe de devenir des acteurs essentiels dans le paysage de la bande dessinée française. Merci également à Terreur Graphique qui a intégré l’équipe en créant la revue puis la collection « Alimentation Générale ». Merci à eux pour leur aventure Vide Cocagne. Aujourd’hui, Mariane qui portait à bouts de bras l’association avec un grand mérite et une belle énergie a légitimement envie d’autres aventures professionnelles : nous la remercions d’avoir porté le rocher de Sisyphe/Vide Cocagne, aussi bien et aussi longtemps – pourtant qu’il était lourd à rouler ce rocher - et nous lui souhaitons une belle route. Merci à toi, Mariane ! Merci aux bénévoles qui ont un jour soutenu Vide Cocagne dans notre délire, impossible de citer tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin : mais un petit merci plus particulier à l’indéfectible président Stefan. Et des remerciements affectueux à Mathias et Vegas. Merci à tous les auteurs et autrices qui nous ont fait confiance. Nous avons essayé de défendre au mieux vos livres, nous n’aurons pas tout réussi mais nous aurons essayé. Notre catalogue est varié, joyeux, risqué, ambitieux, nous sommes fiers de tous ces beaux ouvrages et espérons qu’ils revivront ailleurs, d’une manière ou d’une autre. Enfin, évidemment, merci à tous ceux qui nous ont soutenus et qui ont défendu nos livres, diffuseurs, journalistes, libraires, festivals ; merci surtout surtout surtout à tous ceux qui ont acheté, lu et aimé nos livres. Merci à toi lecteur, lectrice, mon amour ! Partir un jour. Aujourd’hui, avec le départ de Mariane, nous avons pesé le pour et le contre : continuer, chercher quelqu’un d’autre ? Ou s’arrêter ? Nous avons choisi d’arrêter. Depuis un moment le système de la chaîne du livre, qui nous impose un rythme de parution élevé (pas de nouveauté, pas de rentrée d’argent), nous pesait. Nous voulions faire les choses plus simplement, plus librement, plus en accord aussi avec nos pensées, comme quand nous avons commencé avec des fanzines. Nous sommes avant tout des auteurs qui jouions à l’éditeur par amour des livres, mais les livres ont besoin d’un éditeur à temps plein, un éditeur qui mouille la chemise, qui va au front ! En tant qu’auteurs, nous avons maintenant des exigences, que nous peinions fortement à mettre en place en tant qu’éditeur ; ça devenait là encore trop compliqué d’avoir la double casquette. Sans regret donc, avec même un peu de soulagement tant la tâche est devenue ardue. J’en profite pour saluer nos collègues éditeurs indépendants à la Don Quichotte qui continuent le combat pour éditer de beaux livres. Plus particulièrement les éditeurs nantais bien sûr mais surtout les 6 Pieds Sous Terre pour leur soutien en festival ! J’invite au passage mes collègues auteurs à se pencher un peu plus sur les conditions d’édition d’un livre indépendant, ça n’est pas de tout repos non plus ! Tel le phœnix ? Ce n’est pas la première fois Vide Cocagne fait sa mue, c’est même dans sa nature : aussi nous ne fermons rien, nous laissons la porte ouverte, nous laissons l’association se reposer un peu et nous verrons bien ce que l’avenir lui réserve. Fabien Grolleau
>> Alix avait écrit : >> >> sloane avait écrit : >> >> Grande et grosse discussion à Angoulême avec Fabrice Link auteur scénariste et adaptateur au Long Bec qui nous a communiqué son enthousiasme mais surtout sa tristesse de voir ce petit éditeur qui a produit de belles choses mourir de sa belle mais triste mort. Fabrice et tous les autres de ces belles éditions tu sais que la team BDthéque est avec vous. Bisous de Mac Arthur, Paco, Blue boy, Gruizzly, Calimerane, Kankr, Iannick, Ryle, Sloane, Yann, Ber, Little Miss Giggle, Alix, le chef du site et Julie qui n'a pas de pseudo mais un jour peut être. >> >> Bises au Long Bec >> >> Fabrice c'etait bien le mordu de foot assis a coté de moi un soir au Latitude ? L'auteur de Puzzler ? Super sympa... >> Du coup faut mettre toutes les series en cours en "abandonnées" ? Yep, c'est bien lui Alix
>> sloane avait écrit : >> Grande et grosse discussion à Angoulême avec Fabrice Link auteur scénariste et adaptateur au Long Bec qui nous a communiqué son enthousiasme mais surtout sa tristesse de voir ce petit éditeur qui a produit de belles choses mourir de sa belle mais triste mort. Fabrice et tous les autres de ces belles éditions tu sais que la team BDthéque est avec vous. Bisous de Mac Arthur, Paco, Blue boy, Gruizzly, Calimerane, Kankr, Iannick, Ryle, Sloane, Yann, Ber, Little Miss Giggle, Alix, le chef du site et Julie qui n'a pas de pseudo mais un jour peut être. >> Bises au Long Bec Fabrice c'etait bien le mordu de foot assis a coté de moi un soir au Latitude ? L'auteur de Puzzler ? Super sympa... Du coup faut mettre toutes les series en cours en "abandonnées" ?
>> sloane avait écrit : >> Grande et grosse discussion à Angoulême avec Fabrice Link auteur scénariste et adaptateur au Long Bec qui nous a communiqué son enthousiasme mais surtout sa tristesse de voir ce petit éditeur qui a produit de belles choses mourir de sa belle mais triste mort. Fabrice et tous les autres de ces belles éditions tu sais que la team BDthéque est avec vous. Bisous de Mac Arthur, Paco, Blue boy, Gruizzly, Calimerane, Kankr, Iannick, Ryle, Sloane, Yann, Ber, Little Miss Giggle, Alix, le chef du site et Julie qui n'a pas de pseudo mais un jour peut être. >> Bises au Long Bec Bien triste en effet, même si je ne connaissais pas trop cet éditeur...
Grande et grosse discussion à Angoulême avec Fabrice Link auteur scénariste et adaptateur au Long Bec qui nous a communiqué son enthousiasme mais surtout sa tristesse de voir ce petit éditeur qui a produit de belles choses mourir de sa belle mais triste mort. Fabrice et tous les autres de ces belles éditions tu sais que la team BDthéque est avec vous. Bisous de Mac Arthur, Paco, Blue boy, Gruizzly, Calimerane, Kankr, Iannick, Ryle, Sloane, Yann, Ber, Little Miss Giggle, Alix, le chef du site et Julie qui n'a pas de pseudo mais un jour peut être. Bises au Long Bec
le post de Spooky sur les éditions du Long Bec est édifiant, c'est la triste réalité du marché de la BD, l'arbre qui cache la forêt...
Les Editions du Long Bec, c'est terminé. Voici le communiqué de presse qu'elles ont envoyé à de nombreux media : La nouvelle s'est maintenant largement répandue, les Éditions du Long Bec ont cessé définitivement leur activité le 20 janvier. Le combat fut rude ces derniers mois, mais la chute continue des ventes et les taux de retour très élevés ont eu raison de mon enthousiasme, de mon énergie... et de tous les capitaux investis dans la société ! C'est bien entendu dramatique pour moi et pour la toute petite équipe qui m'entourait, mais aussi pour les nombreux auteurs avec qui j'ai eu la chance de travailler pendant ces 8 années d’existence. L'aventure se termine donc définitivement, car contrairement aux rumeurs qui semble-t-il ont circulé, aucun repreneur ne s'est manifesté, ni pour le catalogue, ni pour la marque « Long Bec ». 98 albums au catalogue, plus de 40.000 exemplaires vendus en 2019... Les éditions du Long Bec en liquidation judiciaire 2020, Année de la BD... réellement ? Alors que 2020 a été officiellement consacrée « Année de la Bande Dessinée » et que celle-ci ne s’est, selon les médias, jamais aussi bien portée, la réalité, en particulier pour les petits acteurs de ce secteur d’activité (c’est-à-dire la grande majorité des au-teurs et petits éditeurs), est tout autre. En effet, se contenter de regarder les bons chiffres de vente annoncés pour 2019 donne du marché de la BD une image totale-ment faussée, car ces chiffres intègrent notamment le dernier Astérix, qui, à lui seul, déforme la comparaison d’une année sur l’autre, puisqu’il ne sort un Astérix que tous les deux ans... Ces effets d’annonce masquent la réalité : la grogne – légitime - des auteurs de plus en plus précarisés, la surproduction toujours patente, les ventes moyennes au titre en baisse continuelle, et les taux de retours en constante augmentation. La bande dessinée est bel et bien en crise, du moins pour les petits éditeurs indépendants et la grande majorité des auteurs. Seuls s'en sortent les auteurs "bankables" et ceux qui tiennent les manettes de la diffusion et de la distribution, les gros éditeurs. Le système a atteint - et même dépassé - ses limites, un système qui concentre à lui seul toutes les interrogations économiques, sociales et environnementales qui agitent actuellement notre société de consommation. En fait, comme tout le secteur du livre, la BD est fondée sur une « économie de l’offre », avec un postulat simple : il faut pouvoir permettre à tous les livres d’être présents sur le marché, et les lecteurs pourront ainsi faire librement leur choix, en s’appuyant notamment sur le rôle prescripteur du libraire.Sauf que, dans ce contexte, la solution magique a cru être trouvée... dans la possibilité accordée aux libraires de « retourner » aux éditeurs et se faire rembourser par ces derniers tous les ouvrages non vendus. Néanmoins, ce système ne peut fonctionner que sur un marché en croissance, sinon on se retrouve très vite en « surproduction », de par la fuite en avant financière qu’entraîne ces retours. C’est exactement ce qui est arrivé dans le secteur de la BD ces dernières années (que ce soit sur les BD franco-belges, les romans graphiques, les mangas ou les comics) : il faut « produire » les albums de bande dessinée avant de penser à les vendre. Or un album de BD est très cher à « produire » : il faut d’abord payer les auteurs,sous forme d’avances sur droits, sans savoir a priori ce que sera le niveau effectif de ces droits. Ensuite, et c’est une conséquence directe de ce schéma « surproductif »,pour la très grande majorité des albums mis sur le marché, plus de 50% sont retour-nés à l’éditeur et malheureusement ne seront très souvent plus jamais revendus ; la plupart sont donc détruits. Seuls les « majors » de l’édition BD peuvent se permettre de payer des avances plus importantes à certains auteurs en comptant sur les grosses ventes d’autres auteurs.Et seuls ces majors peuvent imprimer deux fois plus de livres que « nécessaire » sans trop en souffrir. Ce n’est pas le cas des petits éditeurs. Cette fuite en avant se fait avec la complicité involontaire des libraires, qui se retrouvent noyés dans une offre pléthorique, dans laquelle seuls les titres de quelques gros éditeurs sont visibles et finalement vendus. Derrière la survie des petits éditeurs et la nécessaire pluralité de l’offre, il y a des femmes et des hommes, les auteurs. Si toutes les petites maisons d’édition BD disparaissent comme le Long Bec, les auteurs seront de plus en plus soumis à la logique purement financière des gros éditeurs. Une logique qui tend à « n’investir », en terme marketing notamment, que sur « ce qui pourrait marcher » ; dans un tel contexte, de moins en moins d’auteurs seront publiés ou soutenus. Et à côté des dimensions économique et sociale il y a également la question de l’environnement : le WWF a publié récemment un rapport alarmant sur l’industrie du livre,pointant justement la surproduction évidente de BD, qui génère au bout du compte un énorme gâchis de papier... Sans parler de l’empreinte carbone liée aux retours massifs d’albums (transport, destruction etc...). En tant que petite maison d’édition, nous déplorons cette logique économique qui en-traîne toute la chaîne du livre dans un engrenage mortifère. Ce système mériterait d’être remis à plat. Mais nous sommes fiers malgré tout d’avoir pu travailler avec autant d’auteurs talentueux et d’avoir permis à leurs albums d’exister.
>>Blue Boy avait écrit: >>>>Spooky avait écrit: >>>>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>>>Atrabile est en difficulté >>>> >>>>Oh c'est moche ça... >> >>ben du coup, ils n'ont pas disparu Et c'est tant mieux !
>>Spooky avait écrit: >>>>Mac Arthur avait écrit: >>>>Atrabile est en difficulté >> >>Oh c'est moche ça... ben du coup, ils n'ont pas disparu
>>Mac Arthur avait écrit: >>Atrabile est en difficulté Pas cool du tout... ça devient déprimant mais que faire ? Les gens ont moins de pognons et n'achètent que du Blake/Gaston/Astérix/13/Lanfeust.... Soutenir les petits éditeurs c'est aussi aller à la rencontre d'oeuvre extraordinaires et uniques. C'est bien pour celà que j'achète beaucoup de Cornélius entre autres...
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