Les forums / BD d'occasion, vraiment ?
ce débat sur le rachat et la vente des bd d'occasion me rapelle que la semaine dernière, j'ai revendu des romans dans une bouquinerie. Des romans au format poche qui neuf coutent tout de même selon l'édition et leur pagination entre 6 et 10 euros, on me les repris pour 1€, soit entre 1/6 et 1/10 de leur valeur initiale...
>>pierig avait écrit:
>>>>ArzaK avait écrit:
>>>>... quand on rachete même une seule bd, il faut écrire cela dans un carnet officiel avec l'identité, adresse et numéro national de l'acheteur, la loi nous l'oblige, cela décourage ceux qui essaient de nous vendre de la marchandise volée et et cela fait office de facture...
>>
>>Ah ben j'ai déjà vendu des bds à plusieurs libraires et aucun ne m'a demandé mon nom ou mon numéro national
et ben, ils ne sont pas très réglo, en Belgique en tout cas, ils doivent normalement avoir une trace écrite de tous leurs rachats...
>>pierig avait écrit:
>>
>>Ah ben j'ai déjà vendu des bds à plusieurs libraires et aucun ne m'a demandé mon nom ou mon numéro national
Ni demandé la pointure des pieds ? :S
(c'est vai, chez Pême Mêle, lors d'un rachat, ils copient la carte d'identité)

>>ArzaK avait écrit:
>>... quand on rachete même une seule bd, il faut écrire cela dans un carnet officiel avec l'identité, adresse et numéro national de l'acheteur, la loi nous l'oblige, cela décourage ceux qui essaient de nous vendre de la marchandise volée et et cela fait office de facture...
Ah ben j'ai déjà vendu des bds à plusieurs libraires et aucun ne m'a demandé mon nom ou mon numéro national
>>Puma avait écrit: >>>>ArzaK avait écrit: >> >>>> >>>>voili, voilou.... alors non, les libraires ne sont pas tous des voleurs, ... >> >> >>Je ne trouve pas non plus ! On est libre ! Le libraire propose et on accepte, ou on refuse et on se débrouille autrement. Je ne vois pas où est le problème ni où il y a vol !! >> >>Il est évident que dans un stock d'occase, peut-être le quart des BD ne se vendront jamais ou à bien trop long terme et encombrerons le commerce .... cela à évidemment un coût, un pourcentage du loyer et autre charges ... >> >>Maintenant, évoquer le coup de la tva ... je ne suis pas sûr que ce type d'achat/vente soit toujours très officialisé, un peu comme les repas au restau où l'on doit avant de partir mendier pour obtenir sa souche tva en plus de sa note .... euh... ben, je ne sais pas comment les autres font, mais dans ma librairie tout est clair, que cela soit pour le rachat et la vente... quand on rachete même une seule bd, il faut écrire cela dans un carnet officiel avec l'identité, adresse et numéro national de l'acheteur, la loi nous l'oblige, cela décourage ceux qui essaient de nous vendre de la marchandise volée et et cela fait office de facture... pour ce qui est de la revente, avec l'informatique et l'utilisation d'un programme où tous les articles, y compris les occases, sont encodés, y'a pas moyen de vendre un seul truc en black... sur les livres en Belgique, la TVA n'est que de 6% aussi... c'est pas comme la restauration ou d'autres secteurs ou la tva à 21 % encourage le black...
>>Puma avait écrit: >>>>merlin2812 avait écrit: >> >>>> Le pire, pele-mele (les bruxellois connaissent), 2,5 euros la bd, ca donne carrément pas envie. ... >> >>J'ai liquidé chez Pêle-Mêle 7 BD assez nulles de chez Soleil ... elles étaient "nickels", ils me les ont repris à 3,5 € la BD ! >> >>(Les 2,5 € sont peut-être pour les formats standards de Dupuis-Dargaud-Lombard) 3.5 c'est le prix auquel on reprend généralement les grand format... qui sont revendus 7 ou 7.5 suivant l'état...
>>ArzaK avait écrit: >> >>voili, voilou.... alors non, les libraires ne sont pas tous des voleurs, ... Je ne trouve pas non plus ! On est libre ! Le libraire propose et on accepte, ou on refuse et on se débrouille autrement. Je ne vois pas où est le problème ni où il y a vol !! Il est évident que dans un stock d'occase, peut-être le quart des BD ne se vendront jamais ou à bien trop long terme et encombrerons le commerce .... cela à évidemment un coût, un pourcentage du loyer et autre charges ... Maintenant, évoquer le coup de la tva ... je ne suis pas sûr que ce type d'achat/vente soit toujours très officialisé, un peu comme les repas au restau où l'on doit avant de partir mendier pour obtenir sa souche tva en plus de sa note ....
>>merlin2812 avait écrit: >> Le pire, pele-mele (les bruxellois connaissent), 2,5 euros la bd, ca donne carrément pas envie. ... J'ai liquidé chez Pêle-Mêle 7 BD assez nulles de chez Soleil ... elles étaient "nickels", ils me les ont repris à 3,5 € la BD ! (Les 2,5 € sont peut-être pour les formats standards de Dupuis-Dargaud-Lombard)
>>Messire l'Inconnu avait écrit: >>Un petit fil suite à ma visite (désespérante) chez un libraire de BD d'occasions dernièrement. J'ignore comment cela se passe en France mais dans mon plat pays, il y a de quoi se poser des questions. A voir les prix affichés sur ces albums, peut-on encore parler d'occasion ? J'ai vu un album de la série Arcanes à 10 €, un FOG à 7,50 €, etc... >>Quand il n'y a plus que deux à trois euros de différence d'avec un album neuf, où est donc l'occase, la bonne affaire ? Dans la poche du libraire, assurément, car en plus dans le même temps, lorsque vous revendez un de vos albums (et je ne parle pas de Bob et Bobette mais des Delcourt ou des Glénat) dans un état impeccable, il vous le reprend à même pas un quart de sa valeur ! Ce qui n'empêche pas ces libraires d'empoigner votre tas d'albums tel un morceau de bidoche avec un soupir difficilement contenu (ça les ennuient d'acheter ? Ils devraient alors penser à changer de métier. Ils préfèrent vendre, évidemment) et, le considérant un long moment avec un silence plein d'hésitation, vous lâche : 12 € ! Ce qui vous donne ironiquement la sensation que ce sont eux qui vous rende service. Un comble ! >>Quand je me retrouve dans ce genre de scène, je me dis que je ferais tout aussi bien d'acheter dorénavant mes albums...à l'hypermarché du coin. Et dire qu'on s'afflige toujours de la mort du petit commerce. Certains le méritent bien. >> >>Bref, que ce soit en tant qu'acheteur ou vendeur, vous êtes perdant (dans le second cas, je le savais depuis longtemps mais dans le premier, c'est plutôt nouveau). Et le cas n'est pas isolé. J'ai pu observer la même chose chez d'autres "dealers" (le terme ne me paraît pas injurieux, du coup) et jusqu'aux marchés de BD d'occases des festivals où les prix ne sont guère plus engageants. >>En en ce qui concerne le problème de la (re)vente, on va me dire qu'il y a toujours la solution de s'adresser à des particuliers selon vos propres tarifs mais encore faut-il les trouver ces acheteurs, et dans un délai qui ne renvoie pas aux calendes grecques. Autant n'acheter que du neuf alors - si vous en avez les moyens - et si dorénavant certains albums m'encombrent, autant les distribuer gratuitement dans la rue aux passants. >>Je n'aurai pas ainsi l'impression de me faire entuber. >> puisque je suis le seul libraire du coin, je vais répondre... t'es peut-être tombé sur des libraires peu sympathiques mais globalement, oui, le rachat d'une bd d'occasion se fait toujours plus ou moins au quart du prix du neuf... pour les revendre vers un prix qui soient plus ou moins la moitié du prix du neuf... soit une marge qui, TVA déduise, puisse tourner aux alentours de 50%... pourquoi 50%? ca peut sembler beaucoup, mais je t'assure que c'est peu quand on sait la marge que d'autres types de commerces peuvent se faire sur les textiles ou l'alimentaire... c'est pas spécialement beaucoup quand on sait qu'une bd d'occasion peut parfois rester 2-3 ans en magasin avant d'être vendue! le rayon d'occasion, c'est souvent pour le libraire une grosse masse d'argent qui dort... d'où la nécessité d'être très sélectif quand on rachète quelque chose, je ne reprends jamais quelques chose pour "faire plaisir" au client, je ne le rachète que si j'estime pouvoir le vendre à plus ou moins brève échéance... et puis surtout un rayon d'occasion n'est rentable pour un libraire que si une bd vendue en occasion lui rapporte plus ou pratiquement la même chose que la même bd vendue en neuf... sans cette condition-là, il ne sert pas à grand chose d'avoir un rayon d'occasion qui concurence tout en étant moins rentable le rayon des bd neuves... alors oui, il peut sembler peu intéressant de revendre ses bds à un libraire, si vous arrivez à vendre vos bd directement à un autre particulier, ce sera bien sûr financièrement plus intéressant, mais "vendre" est un métier, cela prend du temps, il faut trouver l'"amateur" et l'"amateur" ne se trouve que quand on a un vrai pas de porte avec un loyer, des charges et une TVA à payer... voili, voilou.... alors non, les libraires ne sont pas tous des voleurs, ils font leur métier, les prix auquels ils rachètent les choses ne dépendent souvent pas d'eux mais d'un marché dans lequel, s'ils rachètent trop bas, personne ne leur vend plus rien de très intéressant, s'ils rachètent trop haut, leur rayon d'occase n'a pas la rentabilité nécessaire... chaque libraire doit trouver le bon équilibre entre ces deux choses...
>>Alix avait écrit: >>Comme le dit enclume, c'est effectivement vrai pour d'autres domaines. l'exemple des jeux videos est d'ailleurs assez representatif. Je ne revends plus de jeux en boutique, c'est trop l'arnaque. >> >>Bon, il faut quand meme se rappeler que nos jeux/BDs/etc... prennent de la place sur leurs etageres, et que cet espace n'est pas gratuit. Il faut bien le payer le loyer de la boutique, le salaire des vendeurs, les factures, etc... si ils ne se faisaient que 1 euros de benef' par BD, ca vaudrait pas vraiment le coup... >> >>Je revends quand meme souvent des BDs que je ne veux plus garder, pour faire de la place sur mes etageres... Ce que tu dis s'applique aux libraires. Il faut bien qu'ils vivent aussi, et se faire 1 euro de bénéfice sur chaque BD n'est pas folichon. L'intérêt du libraire, c'est de trouver à coup sûr des BDs dans un état souvent parfait à un prix un peu réduit. Bien sûr, il est possible de trouver des BDs à prix encore plus réduits avec d'autres particuliers (braderies, vide-greniers, internet...), mais dans ces cas-là, trouver une BD en très bon état est plus difficile. Je n'essaie pas de défendre corps et âme les libraires, il en existe des pas honnêtes, mais il faut essayer de les comprendre. Pour ma part, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais acheté une BD à l'état neuf. Je sais, si tout le monde faisait comme moi, ce serait la mort de l'industrie de la bande-dessinée, mais vu que mon budget est très serré (je suis étudiant), je ne peux pas me permettre ce genre de dépenses. Et avouons-le, quand on voit une BD à 13 (le dernier Blake et Mortimer par exemple) ou même 15 euros, il y a de quoi hésiter. Un livre de poche dépasse rarement les 5 euros, et les mangas sont moins chers aussi, ce qui peut expliquer une part de leur succès. L'inflation du prix des biens culturels en général (regardez l'évolution du prix d'un billet de cinéma) est une chose à prendre en considération. Je me souviens avoir lu dans "Bodoï" un article qui disait que l'industrie de la bande-dessinée "marchait sur la tête"...

Comme le dit enclume, c'est effectivement vrai pour d'autres domaines. l'exemple des jeux videos est d'ailleurs assez representatif. Je ne revends plus de jeux en boutique, c'est trop l'arnaque. Bon, il faut quand meme se rappeler que nos jeux/BDs/etc... prennent de la place sur leurs etageres, et que cet espace n'est pas gratuit. Il faut bien le payer le loyer de la boutique, le salaire des vendeurs, les factures, etc... si ils ne se faisaient que 1 euros de benef' par BD, ca vaudrait pas vraiment le coup... Je revends quand meme souvent des BDs que je ne veux plus garder, pour faire de la place sur mes etageres...
...l'occasion c'est un peu la même chose dans tous les domaines, c'est loin d'être limité à la BD. Amenez votre bagnole à un garage pour la fourguer, vous verrez le gars tourner lentement autour en la regardant avec l'air du type qui pensait avoir tout vu et tout vécu et qui malgré ça se surprend à être encore surpris et dégoûté par ce que vous venez de lui coller sous les yeux, et qui finira par vous proposer du bout des lèvres la moitié de la somme que vous demandez, en précisant que son offre est "très généreuse" en plus. Allez au Score Game vendre vos jeux d'occaz, un vendeur boutonneux les examinera sous toutes les coutures en tirant la gueule comme si vous veniez de lui chier dans les bottes, avant de vous lâcher que c'est 1 € par jeu, 2 € si vous prenez des bons d'achat Score Game plutôt que du cash... Retournez dans la boutique le lendemain, vous retrouverez vos jeux étiquetés à 10, 15, 20 €, ça fait plaisir... Finalement le mieux pour pas être trop perdant c'est peut-être de troquer entre particuliers...
>>Enfin, je me dis de plus en plus souvent que le plus facile reste tout de même d'acheter les series que je suis neuve, à leur sortie. Parfaitement d'accord avec cette remarque. J'ai un copain qui tiens une boutique de BD près de chez moi, et j'avoue qu' j'ai la même sensation que le monsieur du premier post. Une BD de 9 € rachetée à 2 € pour être revendue à 6 ou 7... ben... non merci. J'ai acheté quelques BD d'occase sur le net, c'est là que j'ai eu le meilleur prix, sans avoir de mauvaises surprises. Mais au final, rien de mieux que le neuf, en faisant tout pour ne pas se planter (perso, j'y arrive à plus de 95%, donc ça va).
Je partage entierement ton opinion... je me fais souvent cette reflexion quand je fais les bouquinistes... Mais bon, restons tout de meme honnete, une difference de 3 ou 4 euros sur un bd, ca fait tout de meme 30%, je me dis toujours que pour le prix de 3 bd neuves, je peux en avoir 4 en occasion! Et souvent dans un état impeccable. La vente... idem. Je connais un bouquiniste qui achete à "bon prix" disons 4 euros, mais il selectionne vraiment trop, il devient difficile de lui vendre quoi que ce soit. Le pire, pele-mele (les bruxellois connaissent), 2,5 euros la bd, ca donne carrément pas envie. Bref, j'en arrive à me dire qu'il vaut mieux pas se planter dans ses achats, ou effectivement offrir les bds qu'on apprécie pas! Bref, un loisir honéreux. Pour revenir aux achats, faut pas oublier non plus que beaucoup de mag font un pourcentage interessant sur les nouveautés, ce qui renforce dans l'idée que les occaze n'en sont pas vraiment... A méditer. Enfin, je me dis de plus en plus souvent que le plus facile reste tout de même d'acheter les series que je suis neuve, à leur sortie.
Un petit fil suite à ma visite (désespérante) chez un libraire de BD d'occasions dernièrement. J'ignore comment cela se passe en France mais dans mon plat pays, il y a de quoi se poser des questions. A voir les prix affichés sur ces albums, peut-on encore parler d'occasion ? J'ai vu un album de la série Arcanes à 10 €, un FOG à 7,50 €, etc... Quand il n'y a plus que deux à trois euros de différence d'avec un album neuf, où est donc l'occase, la bonne affaire ? Dans la poche du libraire, assurément, car en plus dans le même temps, lorsque vous revendez un de vos albums (et je ne parle pas de Bob et Bobette mais des Delcourt ou des Glénat) dans un état impeccable, il vous le reprend à même pas un quart de sa valeur ! Ce qui n'empêche pas ces libraires d'empoigner votre tas d'albums tel un morceau de bidoche avec un soupir difficilement contenu (ça les ennuient d'acheter ? Ils devraient alors penser à changer de métier. Ils préfèrent vendre, évidemment) et, le considérant un long moment avec un silence plein d'hésitation, vous lâche : 12 € ! Ce qui vous donne ironiquement la sensation que ce sont eux qui vous rende service. Un comble ! Quand je me retrouve dans ce genre de scène, je me dis que je ferais tout aussi bien d'acheter dorénavant mes albums...à l'hypermarché du coin. Et dire qu'on s'afflige toujours de la mort du petit commerce. Certains le méritent bien. Bref, que ce soit en tant qu'acheteur ou vendeur, vous êtes perdant (dans le second cas, je le savais depuis longtemps mais dans le premier, c'est plutôt nouveau). Et le cas n'est pas isolé. J'ai pu observer la même chose chez d'autres "dealers" (le terme ne me paraît pas injurieux, du coup) et jusqu'aux marchés de BD d'occases des festivals où les prix ne sont guère plus engageants. En en ce qui concerne le problème de la (re)vente, on va me dire qu'il y a toujours la solution de s'adresser à des particuliers selon vos propres tarifs mais encore faut-il les trouver ces acheteurs, et dans un délai qui ne renvoie pas aux calendes grecques. Autant n'acheter que du neuf alors - si vous en avez les moyens - et si dorénavant certains albums m'encombrent, autant les distribuer gratuitement dans la rue aux passants. Je n'aurai pas ainsi l'impression de me faire entuber.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site