Les forums / Un bon manga
Sacré Boilet ! J'aurais dû lire plus attentivement tout à l'heure, il est vraiment drôle ce monsieur !! C'est vrai qu'au Japon, des BD avec des scénarios idiots mais des dessins racoleurs ça n'existe pas (par exemple il n'existe aucun, je dis bien aucun manga porno mettant en scène des jouvencelles aux seins surdimensionnées se faisant continuellement violer ou soumettre à des jeux SM, les mangas ne racontent que des jolies histoire très profondes) (une jolie histoire très profonde est une histoire racontant la vie sentimentale de Frédéric Boilet), y a qu'en France qu'on peut vendre des trucs pareils à ce public de con qui n'a rien compris à ce qu'est une bonne BD (une bonne BD étant une BD qui traite de la vie sentimentale de Frédéric Boilet).
Oui, je pourrais dire la meme chose de la bd US, mais je ne m' y connais absolument pas, donc je vais eviter de dire des conneries et de faire pleurer enclume. Et oui, bien sur, y a des ptits bijoux partout.
le: "LA BD Comparée à la manga, la BD privilégie le DESSIN. Ses auteurs sont avant tout ILLUSTRATEURS, souvent plus préoccupés par le graphisme que par le scénario. Les lecteurs eux aussi sont les premiers à confirmer cette "prime" au graphisme : un album au dessin flatteur, habile ou racoleur, trouvera toujours en France des acheteurs, même si l'histoire est stupide ou mal fichue... " Ca me fait doucement rigoler... Ca sentirait pas le gars qui n'a réussi à se libérer de ses frustrations de dessinateur maudit qu'au japon? Nonon, faut pas deconner, hein, on a beaucoup de chance d'avoir une bd aussi riche et audacieuse en Europe, moi je vous le dis ma brave dame...
JE VAIS LIRE DES MANGAS ! j'en ai peut être jamais lu, mais c'est parce qu'en les feuilletant, j'ai jamais eu envie d'aller plus loin. Je lis puis je posterai mes avis...
d'écouter un gars qui t'explique qu'il a trouvé au Japon une bd qui n'existait pas en France à l'époque, un public et des genres plus variés qu'en France et qu'il lui a été plus facile de s'imposer au japon qu'en France où il n'y avait dans un premier temps pas spécialement de place pour sa production parce qu'elle entrait pas dans les canons imposés par les éditeurs... Tu peux aussi refuser d'écouter le gars sans qui ni "Quartier Lointain", ni "L'homme sans talent" n'aurait peut-être jamais été traduit en français...
et puis y'a une différence entre donner son avis après la lecture d'une BD et généraliser sur des milliers de manga sans en avoir lu un seul
Merci à Arzak pour ses explications, ça m'a donné envie de creuser un peu du coté des mangas. Exj900: tu as résumé ce que je voulais dire. Enclume: tu devrais faire comme moi, lire autre chose que ping pong. Marv: "d'ici las bas": expression imagée typiquement du sud de la France. Ouvrir une bouche d'au moins 3 mètres si tu préfère. Patate: désolé d'être "lourd" Altaïr: merci de ton intervention spirituelle, comme d'abitude. bon, j'espère que j'ai oublié personne. je suis peut être un adolescent prépubère, mais je préfère les bd bien déssinées.
"Pourquoi préciser ? Boilet, lui, il dit pas "les mangas que j'ai lus" ou "les japonais que je connais" ou "les BD européennes que j'ai lues", il fait des généralités à chaque fois, alors pourquoi pas moi ? Parce que je suis pas Môôôssieur Boilet, l'expert de la bande dessinée et du Japon ?" parce qu'il a la chance (de par sa position géographique et le fait qu'il lise les mangas en japonais) d'avoir une vue moins partielle que nous de la production japonaise... je cite encore Boilet (même source) il explique comment il a découvert le manga J'ai découvert la manga au début des années 90, au Japon, en ayant accès à la globalité de la production, et non pas au seul catalogue des traductions françaises (à l'époque sporadiques, aujourd'hui plus nombreuses mais extrêmement parcellaires et ciblées). Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est le nombre d'ouvrages parlant du QUOTIDIEN. La manga, ses oeuvres, ses auteurs, ses lecteurs, m'apportaient ainsi la preuve que, comme le roman ou le cinéma, les histoires dessinées pouvaient parler des hommes et des femmes, du quotidien, et s'attacher de nombreux lecteurs. Mieux, je découvrais que c'était précisément GRÂCE À CE THÈME, le quotidien, que le lectorat japonais de la bande dessinée était si varié et si vaste, qu'il DÉPASSAIT CELUI DES SEULS OTAKU, au contraire des lecteurs de notre BD constitués en grande partie des seuls "fans" de genre. Ce que je voulais faire depuis des années dans la BD existait ainsi depuis toujours dans la manga, elle est donc devenue pour moi une source d'inspiration quasi inépuisable, et le Japon un terrain favorable pour créer et publier mes histoires... Voilà pourquoi, quand un lecteur ou un journaliste japonais me dit aujourd'hui que je fais de la Nouvelle Manga, j'ai envie de lui répondre que je ne suis pas le seul, puisque mon travail s'inspire ou a des affinités avec celui d'auteurs comme Yoshiharu Tsuge, Naito Yamada, Kiriko Nananan, Yoshitomo Yoshimoto et bien d'autres... Or, il se trouve que ces auteurs sont précisément ceux que les TRADUCTIONS FRANÇAISES IGNORENT. Il me semble que le terme Nouvelle Manga pourrait aider à combler ce manque, dans une stratégie de communication en France d'une manga adulte au quotidien. mais tu dis ce que tu veux, hein! si tu veux passer pour un mec obtus... c'est ton droit...
me faire traiter d'insensible par un gars qui trouve que Betty Blues c'est tout pourri, ben ça m'fait bien rigoler, d'abord
c'est vrai qu'avec tout ça j'ai oublié de parler des mangas qui parlent de samouraïs mutants hermaphrodites amateurs de bondage qui violent des démons avant de les découper en tranches par télékinésie. Mééééééééééééééheueueueuuu alleeeeeeeez-eueeeeeuuuuh, tout ça c'est que des blagues pour vous taquiner, je sais bien que c'est pas que ça le manga. Il y a aussi des sagas palpitantes sur le tennis de table.
il dit "la manga" et non "le manga" parce qu'il différencie les deux... la raison est expliquée dans la suite de son article... de son manifeste de "la nouvelle manga"
Pourquoi préciser ? Boilet, lui, il dit pas "les mangas que j'ai lus" ou "les japonais que je connais" ou "les BD européennes que j'ai lues", il fait des généralités à chaque fois, alors pourquoi pas moi ? Parce que je suis pas Môôôssieur Boilet, l'expert de la bande dessinée et du Japon ?
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