Les forums / Un bon manga
"les mangas que j'ai lus" c'est rien que des histoires IDIOTES, des DIALOGUES niais, DES dessins tout pourris où LES personnages SE ressemblent TOUS, et que CA NE parle que de ROBOTS avec DES POUVOIRS psychiques qui COLLECTIONNENT des PETITES culottes d'ETUDIANTES nymphomanes avant DE s'AFFRONTER dans des duels de cartes A jouer d'OU sortent des MONSTRES sur fond de MYSTICISME de BAZAR ? Mais tout ça en METTANT des MOTS en MAJUSCULES tout le temps POUR faire SERIEUX bien sûr
"ça ne parle que de ROBOTS qui COLLECTIONNENT des PETITES culottes d'ETUDIANTES avant DE s'AFFRONTER dans des duels de cartes A jouer d'OU sortent des MONSTRES sur fond de MYSTICISME de BAZAR ?" Heu tu veux une autre liste pour te prouver que tu dis n'importe quoi? t'as pas la moitié des mangas de ce site qui correspondent à ce que tu dis.
mais est-ce que je peux quand même continuer à dire que le (la ?) MANGA, c'est rien que des histoires IDIOTES, des DIALOGUES niais, DES dessins tout pourris où LES personnages SE ressemblent TOUS, et que CA NE parle que de ROBOTS avec DES POUVOIRS psychiques qui COLLECTIONNENT des PETITES culottes d'ETUDIANTES nymphomanes avant DE s'AFFRONTER dans des duels de cartes A jouer d'OU sortent des MONSTRES sur fond de MYSTICISME de BAZAR ? Mais tout ça en METTANT des MOTS en MAJUSCULES tout le temps POUR faire SERIEUX bien sûr
vous saviez ce que pensent les japonais de la bd européenne...(qui est pratiquement inexistante au japon)... Voici un extrait de la prose de Boilet sur la question : qui est bien placé pour répondre, cet auteur est un français exilé au japon... (j'ai piqué ça sur Boilet.net) La bande dessinée japonaise accorde une importance particulière à l'HISTOIRE (ampleur des récits, variété des thèmes) et surtout à la NARRATION (sa fluidité, sa technique pour suggérer les sensations, les sentiments). Au Japon, devient mangaka celui qui, avant tout, a envie de RACONTER DES HISTOIRES, au contraire de la France où les auteurs de BD viennent à ce métier le plus souvent par GOÛT DU DESSIN. À l'opposé de la BD franco-belge, qui jusqu'aux années 90 se contentait de ressasser les mêmes univers de SF, historiques ou d'aventure, la manga a toujours privilégié le QUOTIDIEN. Sans doute une bonne moitié des histoires de la bande dessinée japonaise parlent simplement des hommes et des femmes, de leur vie quotidienne. Cet attachement au quotidien est pour moi la principale raison de son succès auprès d'un LARGE ÉVENTAIL DE LECTEURS : tandis que les univers de SF ou d'action des bandes dessinées franco-belge et américaine ne ciblent quasiment que les adolescents masculins, les histoires au quotidien de la manga touchent, au Japon, aussi bien les hommes que les femmes, autant les adolescents que les adultes. Elles lui ont permis de s'attacher un lectorat plus vaste que celui des seuls otaku : beaucoup de lecteurs japonais ne sont pas " otaku" (entendre "fan de manga", comme on peut être "collectionneur de timbres", "passionné de formule 1" ou "groupie de Smap (1)"), mais plus simplement des lecteurs curieux, ouverts, qui lisent une bande dessinée COMME ILS LIRAIENT UN ROMAN OU VONT AU CINÉMA... Un paradoxe est que ce quotidien, THÈME DE PRÉDILECTION DU CINÉMA FRANÇAIS, et plus généralement EUROPÉEN (par rapport notamment au cinéma d'Hollywood) a pendant longtemps été ABSENT DE LA BD, alors qu'il est depuis toujours LE FLEURON DE LA MANGA... LA MANGA TRADUITE EN FRANCE L'essentiel de la manga traduite en France depuis plus de dix ans est une MANGA COMMERCIALE ET GRAND PUBLIC POUR ADOLESCENTS, dans le prolongement des DESSINS ANIMÉS qui les ont précédés sur les petits écrans français. Il s'agit de récits d'aventure ou de SF, de séries à héros... Comme au Japon, ce type très ciblé de manga génère son phénomène otaku : presse spécialisée cosplay, etc. Une part de manga au quotidien est également traduite, mais il s'agit ici aussi essentiellement de manga pour adolescents, dans lesquelles le quotidien est traité de manière souvent dramatique et caricaturale, un quotidien plus proche d'Hélène et les garçons ou des home drama de la télé japonaise que de Chacun cherche son chat ou Omohide poroporo (2). La manga au quotidien qui me semble pouvoir toucher en France un public plus large que celui des seuls otaku est une manga plus adulte, au quotidien sans emphase ni stéréotype, une manga à ce jour pourtant pratiquement ignorée des lecteurs francophones, à part la récente traduction du Journal de mon père de Jirô Taniguchi, ou de l'Homme qui marche il y a quelques années.. LA BD Comparée à la manga, la BD privilégie le DESSIN. Ses auteurs sont avant tout ILLUSTRATEURS, souvent plus préoccupés par le graphisme que par le scénario. Les lecteurs eux aussi sont les premiers à confirmer cette "prime" au graphisme : un album au dessin flatteur, habile ou racoleur, trouvera toujours en France des acheteurs, même si l'histoire est stupide ou mal fichue... LA BD TRADUITE AU JAPON À part les traductions de quelques albums de Tintin, que l'on trouve parfois au rayon des livres d'images pour enfants des grandes librairies et qui semblent donc toucher un certain public (3), AUCUNE DES PUBLICATIONS DE BD FRANCO-BELGES AU JAPON DEPUIS PLUS DE DIX ANS N'A RENCONTRÉ DE FRANC SUCCÈS (4). Les noms de deux auteurs, Moebius et Bilal, sont pourtant aujourd'hui connus par la profession japonaise, et plus relativement par une partie du public. Cette reconnaissance n'est pas due aux ventes de leurs ouvrages (pour l'un et l'autre elles restent confidentielles), mais à la seule promotion de leur nom, une publicité orchestrée depuis la fin des années 80 par les éditeurs, la presse, les libraires et les institutions françaises. Les BD de ces deux auteurs n'ont pourtant que peu de chance de toucher un large public au Japon, ce LARGE ÉVENTAIL DE LECTEURS que j'évoquais precédemment... MOEBIUS Comme souvent avec la SF, les histoires de Moebius sont très connotées, il faut une culture et une nostalgie particulières pour les apprécier, à la fois une culture de la BD, une culture "de Moebius", mais aussi une nostalgie de la BD de la fin des années 70, en tous cas une culture et une nostalgie que la plupart des lecteurs japonais n'ont pas. Si Moebius est reconnu au Japon, c'est avant tout, et à juste titre, pour LA QUALITÉ DE SES DESSINS : ses albums touchent ainsi quelques rares otaku de BD, mais surtout des professionnels du dessin, graphistes, illustrateurs, éditeurs... Ils sont au Japon entre 5 et 6000. ENKI BILAL Outre pour ses films, Bilal est lui aussi avant tout apprécié au Japon pour ses dessins. Les récentes traductions du Sommeil du monstre et de la Trilogie Nikopol ont certes donné accès aux histoires, mais n'y ont pas changé grand chose: les lecteurs et critiques japonais y ont au contraire trouvé confirmation de leurs préjugés: "La BD, c'est TRÈS BIEN DESSINÉ, mais c'est STATIQUE et ENNUYEUX!" "INCOMPRÉHENSIBLE" aussi, dans le cas particulier de Bilal... La version japonaise du Sommeil du monstre était tirée à 6000 exemplaires chez Kawadeshobô en novembre 98, 4800 exemplaires avaient été vendus en décembre 2000 après deux ans d'exploitation et malgré une forte promotionSuite ici
de toute façon, j'ai toujours l'impression d'entendre les mêmes vieilles critiques sur le manga depuis 15 ans... et quand, à ces critiques faciles, tu réponds : "lisez Tezuka, s'il y a un mangaka essentiel à lire, c'est lui (surtout Le phénix)" et qu'on répond "Tezuquoi?" Je préfère laisser tomber... ça me fait toujours penser aux gens qui disent de la bd en général : "c'est immature, c'est toujours la même chose, c'est de la sous-littérature..." y'a pas de débat possible quand on ne parle pas de la même chose...
>>>mais la BD Japonaise est, dans son ensemble, beaucoup plus stereotypée que l'Européenne, faut pas deconner non plus. peut-être, parce que la bd au Japon c'est un très très gros marché et qu'il y a un rythme plus soutenu...d'où l'utilisation d'assistant...etc... mais en même temps, il faut se méfier de dire "dans son ensemble", parce que de notre point de vue, on a pas une vue d'ensemble, justement...et cela, aucun européen ne l'a, cette vue d'ensemble... impossible de faire le tour d'un marché extrêmement diversifié qui fait de la BD pour TOUS LES AGES (ce qui est loin d'être le cas de la bd européenne) et qui est à lui tout seul le plus gros marché mondial de la bd. Parce que concrètement, le public bdphile franco-belge est un public spécialisé, très restreint et qui a un certain âge... alors qu'au Japon, tout le monde lit des mangas...c'est aussi naturel pour eux que d'aller au cinéma ou écouter la radio... On ne publie donc ici que des choses qui sont suceptibles d'intéresser les lecteurs de bd européens...et donc pas de mangas qui s'adressent aux grand-mères, parce que chez nous, les grand mères ne lisent pas de bd...pas de manga qui s'intéressent à des problématiques typiquement japonaises...parce que ça risquerait d'être incompris... Alors, oui, comme toi, ça m'agace de voir arriver sur le marché français un énième Keshin, un millionième Dragon Ball bis...et je ne parle même pas des pokemon et autres trucs... mais rends-toi compte que ce que tu dis, on peut dire exactement la même chose de la bd américaine en ne considérant QUE les histoires de super-héros, mais alors on passe à côté de Chris ware, Seth, Thompson, Tomine, Clowes... bref tous les gars qui comptent vraiment dans le bd us pas mainstream...et qui eux sont heureusement traduit en français...
Oui mais Ro il est trop fort, alors il en aurait été capable ^____^ Chuis sure que ça existe un manga sur le bowling... y'avait bien le petit chef et Paul le pecheur après tout ! et j'ai déjà vu des mangas de mah-jong ^_^ Cela dit, Adachi fait des gistoires qui turnent autour du base-ball, de la natation, de la boxe ou de la GRS et c'est passionnant ^_^
passque un gosse de 13 ans qui arrive a envoyer une boule.. meme la rose... au plafond, ca fait peur.
Rigole pas : sais-tu que dans un bowling en Allemagne quand j'avais 13 ans environ, j'ai pêté le plafond avec ma boule de bowling ? Je l'ai prise en main façon lanceur de poids et hop, blam ! Dans le plafond en plâtre qui s'est cassé la gueule sur la piste... J'étais pas fier... PS : n'ouvre pas de grands yeux, je précise qu'il s'agissait d'un "mini-bowling" où la boule faisait la taille d'un petit ballon de hand-ball.
un bon manga sur le bowling. Avec des coups a la Olive et Tom, la boule qui se tord a cause de la vitesse, des traces de brulé sur le parquet,...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site