Les forums / Dimitri
je dois être dans une catégorie proche du con d'Amok.
(je savais pas que t'était une fille, momok ? :S)
faut pas commencer à être con, non plus. Qu'est-ce qu'on en a à faire qu'il montre les femmes, les noirs ou les asthmatiques sous tel ou tel jour ? Faut quand même avoir un regard critique (dans le bon sens du terme), il essaie pas non plus d'hypnotiser le lecteur les femmes sont des puuutes, les feeeemmes sont des puuuuuutes, quoi ! Que ce soit de l'humour, que ce soit très sérieux ou encore autre chose (p'têt qu'il s'était fait larguer trois fois de suite par des nanas qui se sont tirées avec des noirs et qu'il en a conçu une certaine rancoeur), c'est une caractéristique de son travail, et pis vala. Ah, au passage, Tezuka il dessine les noirs de façon très typée, avec des grosses lèvres et tout. Et Tezuka Productions met en préface de ses bouquins un petit texte expliquant que non, c'est pas du racisme, tout ça parce que sur un sujet comme ça, les gens réagissent n'importe comment.
Je viens de lire "Les Mange-Merde" aussi... Les Noirs y sont soit des tueurs soit des abrutis, ils ont de grosses lèvres rouges façon "Banania", et parlent comme dans "Tintin au Congo"... Ah et puis il y a les femmes aussi... La seule femme de "Pognon's Story" est une nymphomane qui finit offerte (contre son gré) par un général à ses hommes comme pute du régiment. Et le personnage principal trouve que finalement, c'est un bon sort, pour elle. Et dans "Les Mange-Merde" les seuls personnages féminins sont des timbrées qui attaquent des hommes avec des ciseaux pour les castrer... Il aime pas les femmes non plus alors, Dimitri ?
...je viens de lire "Pognon's story" de Dimitri, par curiosité... Au début de l'histoire, le personnage principal embarque sur un cargo où les membres d'équipage se voient attribuer leur grade par la commandante en fonction de leurs performance sexuelles. Et le Noir de l'équipage (qui parle comme les Noirs de "Tintin au Congo" : "Bonjou' Missié Pat'on !") a le grade de... balayeur. Faut-il en déduire que Dimitri pense que les Noirs baisent mal ? Ou que de toutes façons ils ne sont bons qu'à balayer ?

dans le genre polémique sur l'antisémitisme, l'importance et la non-importance du truc, y a un article bien, là : http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=1239 (lire aussi les deux échanges, en bas)
d'un article de BDParadisio : L'occasion est trop belle de saluer le travail de nos amis de Bodoï. Comme beaucoup, je connais Dimitri depuis de nombreuses années et l'ai découvert à travers le « Goulag ». Comme beaucoup, je me suis rendu compte au fil des albums « sérieux » de cet auteur qu'il s'attachait principalement à la seconde Guerre Mondiale. Et qu'il ne dédaignait pas raconter les histoires en adoptant la position de « l'ennemi ». Comme beaucoup j'ai lu « Kursk » à la manière d'une « Histoire de l'Oncle Paul ». Son côté presque désuet m'avait touché, son aspect journal de bord m'avait étonné, de même que l'authenticité qui s'en dégageait, mais je n'avais pas eu le coup de foudre. Surprise, à la lecture du dossier paru dans le Bodoï de juillet ! Dimitri sort de l'ombre, accepte de parler d'une période de sa vie jusque là tenue secrète et de faire le parallèle avec le livre « Le soldat oublié » (400.000 exemplaires, chez Robert Laffont, écrit sous le pseudo de Guy Sajer en 1967), un livre dans lequel un jeune soldat français racontait « sa » guerre sous l'uniforme...allemand ! Et cet éclairage stupéfiant vient comme une gifle réveiller le lecteur de « Kursk ». Si Dimitri raconte l'horreur, la guerre, la mort et l'honneur perdu depuis tant d'années, c'est parce qu'il a vécu la guerre dans le mauvais camp et s'est retrouvé enrôlé dans l'armée allemande de 1942 à 1945. Le jeune Alsacien qu'il était est revenu vivant par miracle, mais après avoir côtoyé l'horreur absolue, les pires combats que des hommes se soient livrés. Et après avoir perdu à la fois ses illusions et son honneur. Le dossier de Bodoï n'est pas seulement remarquable. Il est presque indispensable pour qui veut lire « Kursk ». A tel point que Glénat eût été inspiré en livrant cet album avec le mode d'emploi. Car c'est tout de même la première fois que Dimitri s'y livre à la première personne. A 73 ans, il a jugé qu'il pouvait laisser tomber le masque. On ne peut que saluer son courage. pour en savoir plus...
le signe de ralliement du ministre sur la couverture de la grand messe prêche peut être pour le second dégré.
Sans le connaitre, je dirais que Dimitri peut pas écrire des choses pareilles, sous couvert d'un éditeur, sans que ce soit de la provoc. Ou alors les deux entrent dans la troisième catégorie d'Amok. Qqun connait cet éditeur et son genre de publication (plutôt genre Charly Hebdo ou fluide glacial,...) ?
ce n'est pas la première fois que je lis une remarque du genre de celle de Ro... Dans un vieux numéro de BoDoï peut-être. Sans critiquer ni Ro, ni porter un jugement sur l'homme et l'auteur (que je ne connais pas), il faut savoir qu'il est depuis un bail dans le métier, qu'il a débuté comme assistant de Jijé, qu'il a fait des trucs enfantins sous son vrai nom, Mouminoux (j'ai posté une BD de cette époque), et qu'il a radicalisé et politisé son oeuvre tout en prenant le pseudo de Dimitri.
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