Les forums / Avis sur livres illustrés

Par Blue Boy Le 10/12/2015 - 23:03 (Modifier)
Blue Boy

>>Ro avait écrit: >>Je recopie ici l'avis de Blue Boy sur Marie-Antoinette - Carnet secret d'une reine : >> >> >>Avis posté par Blue Boy >>Note : 4/5 >> >>Dans cet ouvrage bénéficiant d’une édition très soignée, Benjamin Lacombe a joliment illustré le journal intime de Marie-Antoinette, femme célèbre et controversée devenue un véritable mythe. On peut y lire certaines lettres authentiques de la reine, auxquelles viennent s’ajouter celles, fictives, du Comte Fersen avec qui elle entretenait une relation privilégiée. >> >>Attention, ceci n’est pas une BD, mais plutôt un beau-livre illustré. Recueil des écrits intimes de la célèbre reine à la destinée tragique, ce superbe ouvrage est agrémenté des dessins magnifiques de Benjamin Lacombe, sous le regard de l’historienne Cécile Berly. Dans un style inspiré de ce qui pouvait se faire à l’époque, l’auteur y apporte une touche moderne, à la fois drôle et originale, un tantinet surréaliste, avec toujours un sens du détail et une minutie extraordinaire. Il semble notamment s’être beaucoup amusé avec les perruques portées à l’époque à la Cour de Versailles, perruques dont on ne sait vraiment si elles étaient si extravagantes ou si c’est Benjamin Lacombe qui a forcé le trait… >> >>Mais au fil des pages, on découvre sous cet humour à la fois grinçant et bienveillant les angoisses d’une reine, pauvre petite fille riche, angoisses qui vont aller en s’amplifiant jusqu’au dénouement que l’on connaît. Et on en vient à se prendre d’empathie et de compassion pour cette femme qui décidément semble avoir payé, avec son mari, pour toutes les frasques de ses prédécesseurs. Emprisonnée seule, elle fut guillotinée quelques mois après Louis XVI. Jamais elle ne put lui dire adieu, pas plus qu’à ses enfants. Loin du portrait hautain qu’en a fait l’Histoire, Marie-Antoinette se révèle une femme attachante et plutôt humaine. Certes on pouvait sans doute lui reprocher ses toilettes et ses fêtes coûteuses alors que le peuple français endurait la misère, il n’empêche que la souveraine fut la plupart du temps une victime, de sa naissance à sa mort. En effet, par le jeu des alliances diplomatiques, Marie-Antoinette fut arrachée à l’âge de 15 ans à son Autriche natale pour aller épouser un homme qu’elle n’avait jamais vu dans un pays qui lui était étranger. >> >>En dehors de l’aspect graphique remarquable, l’ouvrage est à lire, ne serait-ce que pour se rendre compte que, toute compréhensible qu’elle fût, suite aux excès d’une monarchie dispendieuse et égoïste, la Révolution française et ses initiateurs n’en étaient pas moins d’une cruauté terrible. Et tant qu'à faire, quelques infos complémentaires : Marie-Antoinette, Carnet secret d’une Reine Textes et illustrations : Benjamin Lacombe Préface, conseils et relecture : Cécile Berly Editeur : Soleil Collection : Métamorphose 96 pages - 24,95 € Parution : 3 décembre 2014


Par Ro Le 10/12/2015 - 14:08 (Modifier)
Ro

Je recopie ici l'avis de Blue Boy sur Marie-Antoinette - Carnet secret d'une reine : Avis posté par Blue Boy Note : 4/5 Dans cet ouvrage bénéficiant d’une édition très soignée, Benjamin Lacombe a joliment illustré le journal intime de Marie-Antoinette, femme célèbre et controversée devenue un véritable mythe. On peut y lire certaines lettres authentiques de la reine, auxquelles viennent s’ajouter celles, fictives, du Comte Fersen avec qui elle entretenait une relation privilégiée. Attention, ceci n’est pas une BD, mais plutôt un beau-livre illustré. Recueil des écrits intimes de la célèbre reine à la destinée tragique, ce superbe ouvrage est agrémenté des dessins magnifiques de Benjamin Lacombe, sous le regard de l’historienne Cécile Berly. Dans un style inspiré de ce qui pouvait se faire à l’époque, l’auteur y apporte une touche moderne, à la fois drôle et originale, un tantinet surréaliste, avec toujours un sens du détail et une minutie extraordinaire. Il semble notamment s’être beaucoup amusé avec les perruques portées à l’époque à la Cour de Versailles, perruques dont on ne sait vraiment si elles étaient si extravagantes ou si c’est Benjamin Lacombe qui a forcé le trait… Mais au fil des pages, on découvre sous cet humour à la fois grinçant et bienveillant les angoisses d’une reine, pauvre petite fille riche, angoisses qui vont aller en s’amplifiant jusqu’au dénouement que l’on connaît. Et on en vient à se prendre d’empathie et de compassion pour cette femme qui décidément semble avoir payé, avec son mari, pour toutes les frasques de ses prédécesseurs. Emprisonnée seule, elle fut guillotinée quelques mois après Louis XVI. Jamais elle ne put lui dire adieu, pas plus qu’à ses enfants. Loin du portrait hautain qu’en a fait l’Histoire, Marie-Antoinette se révèle une femme attachante et plutôt humaine. Certes on pouvait sans doute lui reprocher ses toilettes et ses fêtes coûteuses alors que le peuple français endurait la misère, il n’empêche que la souveraine fut la plupart du temps une victime, de sa naissance à sa mort. En effet, par le jeu des alliances diplomatiques, Marie-Antoinette fut arrachée à l’âge de 15 ans à son Autriche natale pour aller épouser un homme qu’elle n’avait jamais vu dans un pays qui lui était étranger. En dehors de l’aspect graphique remarquable, l’ouvrage est à lire, ne serait-ce que pour se rendre compte que, toute compréhensible qu’elle fût, suite aux excès d’une monarchie dispendieuse et égoïste, la Révolution française et ses initiateurs n’en étaient pas moins d’une cruauté terrible.


Par Alix Le 13/03/2014 - 11:19 (Modifier)
Alix

L'album Pornopia n'etait pas une BD, je supprime la fiche, mais je mets les deux avis ici, car ils sont tres interessants Sourire Plus d'infos sur le site de l'editeur


Avis posté par Eric2Vzoul Note : 4/5 Le titre annonce sans équivoque le contenu de l'ouvrage. Brüno est familier des incursions dans des genres variés, polar noir dans Tyler Cross, aventures historiques dans Commando colonial, littérature dans Nemo ou dans Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle, western dans Junk, science fiction dans Biotope… Il n'hésite pas non plus à se hasarder dans les genres marginaux, comme dans Lorna qui rend hommage aux séries Z de la veine Roger Corman, ou dans Inner City Blues, série digne des meilleurs films de la blaxploitation. Pornopia lui permet de livrer sa vision du genre pornographique. Son style de dessin épuré est reconnaissable du premier coup d'œil. Avec une simplicité et une précision quasi médicale, il décrypte tous les clichés du genre. L'album n'est pas vraiment une bande dessinée mais plutôt un recueil d'illustrations, puisqu'il n'y a pas de scénario, mais depuis quand le X en a-t-il besoin ? 154 images réalisées en noir, blanc et bleu occupent chacune une page de ce beau livre de format carré. Chacune est une sorte de photographie instantanée d'une situation pornographique, de la plus simple à la plus extrême. Brüno fait le tour de tous les clichés du X : starlettes roulées comme des déesses, éphèbes fortement membrés, accessoires variés, positions dont l'imagination le dispute à une souplesse de contorsionniste, petites et grandes perversions… L'ouvrage fait mouche et les illustrations sont magnifiques. Comme Brüno épure son dessin jusqu'à le réduire aux seuls traits essentiels, il dématérialise l'acte sexuel, introduisant une distance entre le lecteur et les acteurs des images, dont les performances apparaissent de plus en plus surréalistes au fil des pages. La répétition des scènes hard devient toutefois un peu lassante. Cette accumulation de viandes offertes érode l'intérêt de la chose. Finalement, un scénario, même s'il n'est qu'un fil directeur débile entre scènes hard, n'est pas si inutile dans une œuvre pornographique de moyenne durée. Mais on peut aussi feuilleter Pornopia sans suivre d'ordre défini. Un bel ouvrage, à réserver aux adultes !
Avis posté par herve Note : 4/5 J’ai découvert Brüno avec le dytique Biotope, puis j’ai trouvé que son talent explosait avec la version noir & blanc de Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle, sans oublier Tyler Cross, que je considère comme le meilleur album de l’année 2013 . Mais ici, changement de décor, changement de format, mais le style reste et heureusement que le style reste, c’est ce qui fait la force de cet ouvrage. Sans aucun doute, il s’agit d’un livre dérangeant, à milles lieues de ce que nous propose habituellement Brüno. Tout est dans le titre, « Pornopia », où Brüno nous livre froidement et avec talent toutes les figures que l’on peut trouver dans la pornographie. Sur près de 160 pages, l’ensemble du canon du porno est présenté : triolisme, sado-masochisme, fist-fucking, sodomie (à la fois masculine et féminine), gang-bang, bandage, doggystyle, fellation et gros seins…le tout avec comme thème majoritaire celui de l’inter-racial. Cet ouvrage est un véritable hommage au cinéma porno, qui loin des livres d’Ardem, de Bruce Morgan, d’Iggor & Boccère voire de Giovanna Casotto, semble plus tourné vers l’esthétisme de Varenne que vers le gonzo. Pourtant, certaines pages sont assez crues mais le style de Brüno sauve ce livre de la vulgarité. En effet, malgré les planches sont tout, sauf vulgaires. Pas de commentaire, pas de numérotation des pages, pas de thème précis, juste une succession d’images brutes, d’images fortes, d’images explicites qui font de cet ouvrage un magnifique Art-Book à ne pas mettre entre toutes les mains. En tout cas, un livre de Brüno, cela ne se refuse pas…. alors cédez à la tentation. Cela vaut le coût !


Par Spooky Le 26/11/2013 - 10:19 (Modifier)
Spooky

Ici reposent les oiseaux est écrit par Anne-Fleur Drillon, et illustré par Etienne Friess. Il reproduit les carnet d'un savant fou, Ernest Sémaphore, qui sur une île tropicale déserte, a laissé libre cours à son imagination et créé des oiseaux mécaniques, avec des caractères et des caractéristiques très différents. Chaque "espèce" est représentée par un texte explicatif sur le comportement de l'oiseau, des illustrations le mettant en scène (y compris des recherches). Citons le Hululeur nocturne, à l'allure de hibou, fabriqué à partir de vieux transistors qui se déclenchent de manière impromptue, le Colibricoleur, composé essentiellement d'un bidon d'huile, aussi maladroit qu'hyper-actif, ou encore le Pélican à vapeur, qui nettoie les eaux polluées grâce à son bec qui peut s'ouvrir démesurément. Des illustrations en double page et la présentation rapide d'essais ratés, sans oublier de véritables présentations d'oiseau qui ont inspiré nos deux auteurs donnent un véritable cachet à l'ouvrage, qui a un coté steampunk assumé.
Blanche raconte l'histoire d'une petite fille du même prénom, créée par un couple de vieillards dans un pays lointain (la Russie ou son double fantasmé), à partir d'une matriochka de neige sur laquelle on a posé deux pierres bleues en guise d'yeux. Blanche est une petite fille délicate et gentille, et redonne l'espoir à ce couple stérile, qui sait que leur bonheur sera de courte durée... Ici les textes, en rimes, sont illustrés par des bustes ou des illustrations pleine page (mais pas seulement) en noir et blanc, parcourues par des poissons, qui donnent un côté onirique à ce conte. Troublant.


Par Noirdésir Le 25/02/2013 - 23:50 (Modifier)
Noirdésir

Les métiers secrets de la bande dessinée Est-ce de la bande dessinée, peut-on se demander en feuilletant ce livre ? En effet, les 29 métiers secrets de la bande dessinée présentés ici le sont à chaque fois dans une double page comprenant le texte à gauche et un dessin l’illustrant à droite. Mais il y a parfois un texte et des bulles dans ledit dessin. Mais on est en fait bien dans la bande dessinée, parce que cet album, publié par La boîte à bulles à l’occasion de leurs dix ans d’existence, est un bel hommage à ce neuvième art. Des métiers parfois farfelus y sont présentés, mais on y lit quand même en filigrane ce qui fait un album. On croit y voir aussi certaines réflexions critiques. De l’absurde, mais aussi du sérieux donc (deux métiers existent réellement : scénariste et coloriste) dans cette liste improbable. Je me joins à Trondheim, qui regrette dans une courte préface que ne soient pas présentés d’autres métiers encore plus farfelus : il y a là matière à délires c’est certains ! Je verrais bien un "souffleur de bulles", ou alors un "sculpteur de phylactères" par exemple enrichir cette liste de métiers… C’est amusant sans être poilant, mais ça se lit avec plaisir. Et c’est un joli cadeau que nous fait La boîte à bulles avec cet album. Je dis bien cadeau, car le prix – 1 euro ! ne laisse aucune excuse pour se priver de cette lecture. Même si "l’évaluateur de prix" ne sera peut-être pas content, lui.


Par Spooky Le 28/10/2011 - 19:30 (Modifier)
Spooky

Joan, ancien de la maison Dupuis, s'est amusé à détourner des pochettes légendaires de l'histoire du rock en y incorporant Lucie (d'où le titre : Lucie in the Skeud), son personnage fétiche, une punkette à couettes Sourire Certains détournements sont sympas, on retrouve avec plaisir des pochettes d'albums des Dead Kennedys, Nirvana, Pink Floyd, Queen, Bob Marley... Environ toutes les 5 pochettes, on voit Lucie dans une planche "classique", découvrir les designs des pochettes, discutant avec son disquaire ou son dessinateur, Joan. C'est sympathique, ça rappellera de bons souvenirs à de nombreux fans de rock Sourire


Par Superjé Le 18/10/2011 - 22:51 (Modifier)

"Quel Bazar chez zoé" Un livre illustré qui ne se démarque pas vraiment de la production habituelle des albums pour enfants. L'histoire est vraiment très courte, et les dessins plutôt naïfs : 3/5


Par Superjé Le 23/06/2011 - 23:54 (Modifier)

>>L'Ymagier avait écrit: >>Collection du Carrousel (Dupuis) comme ça a l'air d'une belle collection quand même, je copie mes infos complémentaires du fdtedr à ici : 1 Boule et Bill -9- (Carrousel) -1- Boule et Bill en pique-nique 2 Saki et l’ours - Saki et l’ours 3 Petit Noël -c1- Joyeuses Pâques pour mon petit Noël 01/1966 4 Schtroumpfs (Carrousel) -1- Le petit canard des Schtroumpfs 11/2008 ( rééd ) 5 Petit Noël -c2- Les étranges amis de Noël 01/1966 6 Une journée chez les indiens Une journée chez les indiens 01/1966 7 Foufi -HS1- Foufi et le tapis enchanté 01/1966 8 Bigoudi -1- Le petit hérisson frisé ! 01/1966 9 Colin le menuisier -9- Colin le menuisier 01/1967 10 Schtroumpfs -2- Le moulin des schtroumpfs 11/2008 (rééd ) 12 Foufi -HS2- Foufi et Kifkif le petit bourricot 01/1967 13 Bigoudi -2- Julie la taupe qui voulait pêcher la lune 01/1967 14 Légende du désert (La) La légende du désert 01/1967 15 Alain et le Nid Perdu Alain et Le Nid Perdu 01/1967 16 Bigoudi -3- Le ballon de bigoudi 01/1967 18 Cirque Est Là (Le) - Le Cirque Est Là 01/1968 21 Foufi -HS3- Foufi et la lampe d'or 01/1968 22 Irvic - Irvic et les Poissons 01/1968 23 Antoine - Antoine et l'anneau magique 01/1968 24 Bonhommet et Tilapin -3 - Tilapin fait du Sport 01/1968 25 Marc et Lucy Chez les Bêtes -1- Popsi L' Ecureuil 01/1968 26 Irvic - Irvic et la mouette 01/1968 27 A.B.C. des animaux A.B.C. des animaux 01/1968 28 Boule et Bill -9- (Carrousel) -2- La Maison perdue 01/1968 30 Baladins (Les) Les baladins 01/1969 34 Quatre saisons avec Plum-Plum Quatre saisons avec Plum-Plum 01/1969 35 Genette et le chat (La) La genette et le chat 01/1969 36 Boule et Bill -3- Boule et Bill à la montagne 01/1969 38 Schtroumpfs (Carrousel) -3- Les Schtroumpfs et les jouets 11/2008 (rééd ) 41 J'apprends à compter J' apprends à Compter 01/1970 42 Légende du Renne blanc (La) La légende du Renne blanc 01/1970 43 Bébé Antoine - Bébé Antoine et Parasol dans "Vive le Roi " 01/1970 44 Patatou l' Hippopotame 01/1970 45 Guillot le musicien Guillot le musicien 01/1970 47 Pierrot et Son Auto Rouge 01/1971 voir ici : hop et là : http://www.bdgest.com/forum/toute-la-liste-de-la-collection-carrousel-chez-dupuis-t23534.html


Par L'Ymagier Le 23/06/2011 - 20:50 (Modifier)

Collection du Carrousel (Dupuis) Ca… il n’y en a pas beaucoup qui possèdent les albums de cette « Collection du Carrousel ». C’est pour avoir rencontré le fils de Jacques Devos (Génial Olivier) et bavardé avec lui que –par hommage- j’avise cette série. Il s’agit d’une vraiment belle collection –difficile à réunir- de 48 albums parus entre 1966 et 1971. Il s’agissait d’histoires, de contes, pour les enfants de 6 à 10 ans. Le tout en beaux albums de format à l’italienne et cartonnés. « Bof » –me direz-vous- « et alors » ?… Et alors ?… hé hé hé… Des noms de scénaristes ?…Delporte, Hausman, Peyo, Will, Degotte, Kiko, Devos… et autres encore. Des dessinateurs ?… boum !… Roba, Franquin, Hausman, Will, Peyo, Salvérius, Macherot, Kiko, Degotte… et autres aussi. Hé oui : la crème des éditions Dupuis était ici représentée. Lorsque je parcours des festivals BD, je vois parfois des petites affichettes chez certains vendeurs du style « recherche collection Carrousel » preuve que –au vu des scénaristes et dessinateurs y présents- elle commence à être très recherchée. Mais les albums dans tout ça ?… De chouettes tomes, solides, reliés « à la ficelle » chacun contenant une belle histoire sur une vingtaine de pages. De chouettes contes pour petits… et grands. Ca se lit vraiment de bon coeur. A noter qu’aucun des albums ne concerne des personnages réalistes. Bien fait. Dépaysant. J’ai relu avec plaisir quelque chose « d’autre ». Ah que oui !…


Par Spooky Le 19/06/2011 - 10:26 (Modifier)
Spooky

>>Ro avait écrit: >>>>Spooky avait écrit: >>>> >>>>Weta Workshop, la maison de production créée par Peter Jackson, nous propose un aperçu d'un univers entièrement inventé par Greg Broadmore. Pastiche des fictions des années 1920 et 1930, c'est un drôle d'objet, contenant des posters de propagande aux relents colonialistes, des fiches techniques pour des pistolets à rayons et des tanks, ainsi que quelques pages de vraie bande dessinée vantant les exploits de l'un des meilleurs représentants de cet esprit, Lord Cockswain. >>>> >> >>Du fait de la présence des pages de BD, tu ne penses pas pouvoir l'enregistrer sur BDT ? Il y en a assez peu au regard de l'ensemble :s


Par Ro Le 19/06/2011 - 10:02 (Modifier)
Ro

>>Spooky avait écrit: >> >>Weta Workshop, la maison de production créée par Peter Jackson, nous propose un aperçu d'un univers entièrement inventé par Greg Broadmore. Pastiche des fictions des années 1920 et 1930, c'est un drôle d'objet, contenant des posters de propagande aux relents colonialistes, des fiches techniques pour des pistolets à rayons et des tanks, ainsi que quelques pages de vraie bande dessinée vantant les exploits de l'un des meilleurs représentants de cet esprit, Lord Cockswain. >> Du fait de la présence des pages de BD, tu ne penses pas pouvoir l'enregistrer sur BDT ?


Par Spooky Le 19/06/2011 - 09:37 (Modifier)
Spooky

Weta Workshop, la maison de production créée par Peter Jackson, nous propose un aperçu d'un univers entièrement inventé par Greg Broadmore. Pastiche des fictions des années 1920 et 1930, c'est un drôle d'objet, contenant des posters de propagande aux relents colonialistes, des fiches techniques pour des pistolets à rayons et des tanks, ainsi que quelques pages de vraie bande dessinée vantant les exploits de l'un des meilleurs représentants de cet esprit, Lord Cockswain. C'est un peu inattendu comme ouvrage, mais plutôt jouissif, tant l'ensemble est pétri d'humour. L'auteur fait preuve d'une belle technique graphique, dans un monde steampunk à l'ambiance pulp ; c'est un ouvrage qui plaira à nombre d'amateurs.


Par Belhou Le 18/06/2011 - 18:05 (Modifier)

Découvrez la ballade des quatres saisons du jeune Crocodilo.... Laurent Audouin est un illustrateur qui s'est déjà essayé à la BD (une exposition lui été consacrée à Paris en janvier 2011). Mais son milieu de prédilection est le livre pour enfants, dans lequel il créa Crocodilo. Crocodilo par ses interactions avec l'univers qui l'entoure mène un voyage à travers les saisons. Les quelques touches d'humour et d'autodérision allègent l'ensemble et n'en font pas un livre "moralisateur". Un bel album aux dessins acidulés et tout en rimes, qui plaira surtout aux petits. 4 tomes sont disponibles, de sujets variables. Par Laurent Audouin Paru le 12 juin 1999 ISBN: 2-8006-7116-5 Editeur: Hemma


Par Superjé Le 17/06/2011 - 18:19 (Modifier)

Un choix de sept histoires parmi les plus célèbres d'Edgar Poe : "Le scarabée d'or", Le Portrait ovale, "Le puits et le pendule", "La barrique d'Amontillado", "Petite discussion avec une momie", "Le cœur révélateur", Double assassinat dans la rue Morgue. L'œuvre d'Edgar Allan Poe fut connue en France très tôt, grâce à Charles Baudelaire qui en fit la traduction. Par Edgar Allan Poe (illustration de Jame's Prunier) Gallimard Jeunesse/Chefs-d'oeuvres universels ISBN : 2-07-050357-7 Je suis content d'avoir découvert l'univers de Poe, au travers ce recueil parsemé des sublimes illustrations de Prunier et de notes historiques intéressantes. Même si je n'est pas adoré toutes les nouvelles, l'ambiance un peu malsaine qu'instaure Poe dans chacune d'elle en font des récits prenants et finalement, agréables à lire. Pour les amateurs de Poe...et ceux qui veulent le lire pour la première fois.


Par Spooky Le 05/02/2011 - 11:40 (Modifier)
Spooky

Chez Scutella, éditrice angoumoisine, Nicolas Poupon propose un conte illustré. Fleur est une jeune femme qui ne grandit pas. Lassée des remarques sur sa taille, notre petite héroïne part à l’aventure pour découvrir le pays des Géants, où tout lui semble merveilleux et beau, loin des critiques. Elle rencontre alors Gontran, un géant timide et à la recherche de la perle rare : une souffleuse ! Fleur accepte de remplir la mission de souffleuse à l’oreille de Gontran, et tous deux découvrent le savoir et le plaisir d’être ensemble, jusqu’au jour où Gontran tombe amoureux de la belle Eléonore… Fleur de géant est un chouette conte sur la différence, le pouvoir des livres et des histoires, l'amour... C'est écrit de façon très dynamique, pas cucul pour un sou, bref, ça parlera bien aux jeunes enfants. Petit défaut, j'ai trouvé ça un chouïa long. Par contre Nicolas Poupon se débrouille bien avec le principe du conte "moral", son histoire est vraiment charmante. Et les illustrations qu'il propose sont vraiment chouettes, mention spéciale à certaines pleines pages ou double pages qui font, je crois, l'objet de tirés à part. Un joli conte.