Auteurs et autrices / Interview de Kara

Nous avions rencontré Kara il y a deux ans, au début de l'aventure du Bleu du Ciel. Ses travaux ont pas mal avancé depuis, et il nous parle en avant-première de son prochain album et de ses projets.

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Kara Alors Kara, c’est bientôt la sortie du tome 2 du Bleu du Ciel. Que nous réserves-tu ? On en saura plus sur Lilith ? Il va y avoir un invité spécial dans ce tome 2…
Certains l’attendaient comme… le Messie ! Et cela tombe bien car il s’agit de Jésus. Sachant que jusqu’ici tous les rôles principaux de mes récits étaient tenus par des femmes, le premier personnage masculin à tenir le haut de l’affiche est une figure historique et religieuse des plus connues au monde.

Durant plus de la moitié de l’album, le lecteur est ainsi invité à revivre lors d’un long flash-back un épisode tragique mais essentiel de la vie de Lilith. Celle-ci est, je le rappelle pour vos lecteurs, l’une des vampires les plus âgées de son espèce avec pas moins de 35 000 ans. Dans des circonstances assez chaotiques, elle rencontre Jésus avec qui elle confronte sa vision même de la religion. Cela donne des dialogues assez denses et introspectifs sur notre spiritualité, notre vision du monde et son évolution.

Accéder à la BD Le Bleu du Ciel Mais attention, ce second tome est aussi un récit d’aventures avec de nombreuses scènes d’action. C’est ce qui a d’ailleurs constitué l’un des défis de ce volume : réussir un équilibre cohérent entre action et réflexion.

Ainsi toute la première partie de l’album se passe en 1998, quelques heures donc après la fin du premier volume. La cité de Providence est partiellement en ruine et Lilith, Salomé (la démone au service du Diable) et Tristan (le loup-garou protecteur de Lilith) décident de partir à la rescousse de Deborah, autrement dit le Diable, emprisonnée par une faction de démons rebelles. Cette faction est tenue par un étrange gamin qui nourrit une haine particulière envers l’humanité.

Hors, lorsque celui-ci donne ses raisons, le lecteur est alors soumis au doute. L’un d’eux qui a d’ailleurs lu en avant-première cette partie a même déclaré : « tu es sûr que c’est lui le vrai méchant de l’histoire ?… Parce que… Ces arguments se tiennent ! ». Bien entendu, moralement, je ne suis pas d’accord avec les méthodes expéditives du dit gamin, mais les origines mêmes de sa colère sont assez troublantes et jouent sur l’ambiguïté de la frontière séparant nos notions de bien et de mal. Le tout dans un monde où le manichéisme pur ne suffit plus à tout cataloguer de manière claire et morale. J’avance donc des pistes de réflexions dans un récit de conflits d’intérêts où chacun pense avoir raison au final. A tort… ou à raison !

Extrait Le Bleu du Ciel T2 On va voir la cité antique de Jérusalem de façon très détaillée visiblement, tu as travaillé d’arrache-pied pour que ce soit millimétré…
Encore un autre défi : recréer une Jérusalem qui soit à la fois très fidèle aux dernières reconstitutions archéologiques, mais aussi possédant des décors complètement imaginaires et spectaculaires les mieux intégrés possible au contexte historique.

J’ai pour cela utilisé deux types de documentations : des livres historiques, des reportages avec reconstitutions en images de synthèse, et aussi des films hollywoodiens tels que Ben Hur. Pour ce dernier, bien qu’il soit un grand classique du cinéma, on peut dire que la reconstitution du Temple d’Hérode ou encore de la forteresse d’Antonia est totalement fantaisiste ! Mais tellement classe en même temps. C’est cet équilibre entre documentation et fantaisie que j’ai recherché à travers mes diverses reconstitutions.

Par exemple, j’ai redessiné le Temple d’Hérode le plus fidèlement possible pour son aspect extérieur. Je l’ai même éclairé selon sa position par rapport à la course du Soleil ! Par contre, pour les salles en intérieur, j’ai utilisé mon imagination. En effet, selon les reconstitutions que j’ai pu voir, l’ensemble n’était constitué dans l’ensemble que de longues et monotones enfilades de salles voûtées. Pas très « cinématographique » en somme. J’ai donc juste repris la forme (probable) des chapiteaux de leurs colonnes et inséré le tout dans un ensemble certes fantaisiste, mais que j’espère « plausible et cohérent » avec l’architecture de l’époque.

La même méthode a été appliquée pour la ville. Les toits de la plupart des bâtiments étaient (là encore en théorie) plutôt plats. J’ai donc garni ceux-ci de terrasses verdoyantes, plus graphiques mais là encore, architecturalement plausibles.

De plus, il faut aussi différencier les scènes réelles des scènes « oniriques », celles où durant certains dialogues ou monologues, l’imagination des protagonistes s’envole dans des visions architecturales totalement imaginaires et destinées à soutenir symboliquement leurs discours. On voit ainsi dans mon récit une reconstitution très imagée de La Tour de Babel.

Extrait Le Bleu du Ciel T2 En fait, j’ai appliqué à cette reconstitution d’un site antique la même recette que pour la création de mes décors du 20ème siècle. Nous en avions déjà parlé dans une précédente interview d’ailleurs. En résumé, dans les films de science fiction de la seconde moitié du 20ème siècle, on nous promettait qu’en l’an 2000, nous aurions des voitures volantes, des buildings de plusieurs kilomètres de haut, des pistolets à rayons laser, etc. L’an 2000 est déjà loin derrière nous et quid de tout cela ? Oui nous avons des téléphones portables dans nos poches et après ? Les villages plusieurs fois centenaires sont toujours là, on vit toujours comme au Moyen-âge dans certains pays du tiers monde où l’on utilise toujours la charrue et les bœufs pour les cultures, au Japon on croise des geishas traditionnelles dans des métros ultramodernes, et on creuse toujours les trous… avec des pelles !

Ainsi pour moi, une reconstitution d’époque (incluant les décors, costumes, atmosphères et lumières, voire parfois la façon de penser probable de l’époque), ne doit pas être forcément « homogène ». Trop d’homogénéité fait perdre de l’humanité au final. Oui, j’ai reconstitué Jérusalem parfois de façon très fidèle (autant que faire se peut), jusqu’à la forme des remparts proche du célèbre Mont Golgotha. Mais je me suis dit qu’à cette époque aussi, il devait y avoir des architectes un peu originaux, ou de simples passants un peu fantaisistes ne s’habillant pas forcément comme tout le monde. Transposons cette façon de voir dans n’importe quel film de SF récents comme Ghost in The Shell par exemple : on y croise des androïdes plus humains que les hommes déambulant dans un bon vieux marché aux fruits, entourés d’une cacophonie de buildings futuristes et de masures délabrées. Quel bordel ! Mais un bordel vivant, car humain !

Ainsi donc, quand bien même ma vision de l’antiquité serait historiquement erronée, je pense que mélanger reconstitution précise et un peu de fantaisie apporte au moins un peu d’âme à l’ensemble, non ?

Accéder à la fiche de Le Bleu du Ciel As-tu fait des rajustements par rapport au tome 1, ou t’en tiens-tu à ton idée de départ ?
Par rapport à mon idée de départ, j’ai rajouté nombres de sous-intrigues sur les personnages secondaires. En fait, en dessinant l’histoire au fur et à mesure, je prends conscience de certaines possibilités de développement. Le plus dur étant d’intégrer ces nouvelles idées à l’intrigue de façon cohérente.

J’écris un synopsis de base pour chaque volume, et ensuite, je décortique chaque scène au niveau du découpage, des dialogues, des décors à concevoir, etc. C’est au moment de l’exécution du dessin où plus en amont, au story board, que je trouve de nouvelles idées à insérer. On me suggère aussi parfois de nouvelles approches comme celle de rajouter plus d’action entre les phases de dialogues. Ainsi la première rencontre entre Lilith et Jésus devait être assez calme au départ. J’ai rajouté une scène d’introduction plus spectaculaire et cela donne finalement plus de tension dramatique, tout en ne dénaturant pas le propos de départ. De même, j’ai inséré quelques scènes d’action hollywoodiennes dans la première partie de l’album comme une course poursuite en voiture au final assez spectaculaire et acrobatique ! Du genre de celles que l’on ne peut faire qu’en images de synthèse dans un film, la cascade réelle étant bien trop dangereuse à faire en réel !

Graphiquement, j’ai encore affiné mon trait. Je travaille au porte mine 0,3 mm, ce qui me permet de travailler plus en détail les décors et les drapés entre autres, idem pour les visages et les chevelures.

Il y aura bien 3 tomes au final ?
Absolument. Je pense d’ailleurs que pour le troisième tome, j’affinerai encore plus mon trait. Je tendrai peut-être vers quelque chose de plus « réaliste ». Je fais des études en ce sens.

Extrait Le Bleu du Ciel T2 Tiens, un truc marrant, tu fais peu de croquis pour tes planches, mais la couverture t’a demandé de nombreuses versions. Pourquoi ce décalage ?
Pour deux raisons :
La première raison est que je voulais absolument intégrer le personnage de Jésus sur la couverture. Ce qui n’était pas facile car étant une personnalité à manier avec précaution. Il fallait faire quelque chose de respectueux, de presque solennel, tout en montrant clairement son importance dans ce volume. Il s’agit tout de même du second rôle juste derrière Lilith qui est l’héroïne. L’équilibre n’a pas été aisé à trouver. En voyant cette couverture, on a finalement quelque chose de simple mais efficace. Et justement, faire simple peut être paradoxalement très compliqué.

La seconde raison est plus personnelle. En fait, la couverture est essentielle à la carrière et la présentation d’un ouvrage. Sur une couverture, il faut « résumer » le livre, en donner une idée la plus juste possible. Quand je fais une couverture pour d’autres ouvrages, généralement, je trouve toujours très vite des idées. Mais pour mes propres livres, c’est beaucoup plus compliqué ! Car étant l’auteur, j’ai envie de tout mettre sur la couverture ! Mais il faut faire des choix. Et tout choix implique un renoncement.

En tout cas, après plusieurs essais, j’ai suggéré entre entres de mettre un décor assez détaillé en arrière-plan par exemple. Ce qui n’était pas arrivé depuis mon premier album "Gabrielle" ! Un comble pour quelqu’un comme moi qui considère les décors comme un élément essentiel, et que je mets souvent en avant dans mes albums.

En tous cas, le résultat est plutôt bien apprécié de tous. Et tous la trouvent bien plus réussie que la couverture du tome 1 ! OUF !

Couverture Réalités Il y a 1 an et demi sortait "Réalités", ton premier album où tu ne dessines pas. Comment s’est passée la collaboration avec Masa ?
En fait, cet album est né d’un fantasme de fan : à la fin des années 90, quand je voyais certaines illustrations en couleurs d’auteurs nippons, je me demandais ce que cela donnerait sur un album grand format classique. Quand j’ai vu le second cycle de "Ghost in The Shell" avec des incroyables pages couleurs, je me suis diy que c’était vraiment possible !

Puis en 2000-2001, j’ai rencontré Vanessa, la future femme de Masa. Elle était à un an de partir le rejoindre au Japon. C’est elle qui a assuré de manière exemplaire la communication entre Masa et moi. L’aventure a donc commencé.
Mais quelle aventure !

Au départ, Masa devait faire un album personnel moitié couleurs, moitié N & B et en format comics pour mon premier éditeur Pointe Noire. Je devais juste superviser l’ensemble. L’album était à moitié fini quand l’éditeur a fermé ses portes ! Le projet d’une collaboration franco-nippone fut proposé alors à Soleil qui donna son accord à condition que cela soit moi cette fois qui m’occupe du scénario. Le projet "Réalités" est donc né.

Cependant, pourquoi cet album a-t’il mis aussi longtemps à sortir ? Pour différentes raisons. Tout d’abord à l’époque, Masa travaillait à plein temps dans une société de jeux vidéo. Il ne pouvait donc travailler sur Réalités que le soir en rentrant du travail, et la nuit ! Imaginez le rythme de fou que cela impliquait humainement parlant !

Extrait Réalités On peut se dire aussi que la rapidité légendaire des auteurs de mangas au Japon aurait pu compenser. Mais là encore, je tiens à mettre un bémol à cette légende justement : certes nombreux sont les auteurs nippons étant des bêtes de travail et ayant parfois une productivité hors du commun ! Mais il faut voir qu’ici nous parlons non pas d’un manga au format poche, mais d’une BD grand format ! Cette fameuse productivité est soutenue par le fait que ces mêmes auteurs travaillent aussi avec de nombreux assistants très talentueux ! Jusqu’à parfois plus d’une dizaine ! Hors Masa a travaillé seul sur les planches en N & B ! Il a tout fait tout seul, sans aucune aide informatique même pour les méchas et les décors d’une très grande complexité. A ce niveau-là, je le dis, il a accompli un véritable exploit… surtout qu’il s’agissait de sa première BD professionnelle !

Ensuite, concernant la couleur, nous avons du trouver un terrain d’entente sur les teintes à choisir. Rien que pour le monstre du milieu de la BD, il a fallu faire pas moins de 13 essais finalisés avant de choisir enfin la bonne teinte ! Masa colorait ainsi les personnages et en France, nous nous occupions des décors, le tout en échangeant nos fichiers via le net et en haute résolution.

Extrait Réalités Bref, cela ne fut pas facile, mais cela fut une belle aventure humaine…

Es-tu prêt à recommencer ce type de collaboration ?
Absolument… mais pas dans les mêmes conditions. Réalités nous a permis d’acquérir un certain sens… de la réalité justement ! Ainsi, si nous devons retenter une telle collaboration internationale, nous prendrons sans doute un auteur qui d’une : travaillera à plein temps sur un projet, et de deux : s’occupera aussi des couleurs. Je m’occuperai alors uniquement du scénario. De même travailler en tant que scénariste avec un auteur français n’est pas exclu non plus.

Quant à Masa, celui-ci est désormais illustrateur indépendant au Japon et pour le moment, il n’a plus le temps de se lancer dans un projet similaire. Mais nous sommes toujours en contact bien entendu.

Quels sont tes projets ?
Actuellement, je commence les premières recherches pour mon troisième album du "Bleu du Ciel". Je commencerai les planches sans doute à la mi-avril.

Pour l’après Bleu du Ciel, nous réfléchissons avec Soleil sur un projet de BD jeunesse et grand public, au graphisme manga. Attention, il s’agira toujours de faire du grand format et en couleurs. Le scénario sera peut-être d’ailleurs confié à une tierce personne. Les pourparlers sont en cours…

Cela ne veut pas dire pour autant que j’arrêterai de faire des BD introspectives ou philosophiques, c’est juste que nous avons envie d’essayer quelque chose de différent après Le Bleu du Ciel.

Extrait Le Bleu du Ciel T2 Sur ton blog, tu passes beaucoup de temps à expliquer tes planches : le positionnement, les ombres, le choix des couleurs… Tu n’as jamais été tenté par l’enseignement ?
Mais je fais de « l’enseignement » !
Plus précisément, j’anime tout au long de l’année des ateliers ponctuels de BD où de « manga ». Ces ateliers se déroulent la plupart du temps dans des médiathèques et même s’ils s’adressent à tous les âges, les participants sont à 90% des enfants ou de jeunes ados. Certains sont franchement doués et même s’ils sont influencés par leurs lectures mangas, ils ont tout de même des univers assez personnels parfois. Les ateliers durent entre 2 et 4 heures selon la demande, et peuvent s’étaler sur plusieurs jours. On me dira qu’il est un peu dur pour des enfants de rester 4 heures d’affilée sur une chaise, et pourtant, je peux vous assurer que parfois, quand vient l’heure de la fermeture de la médiathèque, certains sont encore très concentrés sur leurs dessins et refusent presque de partir !

Pour ceux qui voudraient connaître les dates de ces ateliers (où si certains bibliothécaires veulent me contacter), je les invite à consulter l’agenda de mon blog, colonne de droite.

Poster Nadia Tiens, parles-nous un peu de "Nadia et le secret de l’Eau bleue", cette adaptation du manga éponyme que tu es en train de réaliser tout seul au fond de ton garage ?
« N’attendez pas qu’on vous donne la caméra, prenez-la ! » disait Tarantino…
Début des années 90, je découvre une série TV animée nippone steam punk avec pour la première fois dans l’histoire de l’animation japonaise, une héroïne noire-métisse. Et une héroïne diablement sexy qui plus est, qui fit fantasmer plus d’un ado pré-geek à l’époque ! La série est très réussie et annonce la carrière d’un génie en devenir, Ideaki Anno, qui réalisera quelques années plus tard le mythique projet Evangelion !

Les années passent et étant devenu auteur de BD, l’idée même de faire du cinéma amateur me titille. Je passe sur plusieurs projets et je me dis que quitte à ne faire peut-être qu’un seul « film » dans ma vie, autant essayer de faire une adaptation live d’une de mes séries cultes (pour mes histoires personnelles, j’ai la BD pour ça !). Aujourd’hui, avec un caméscope et un PC domestique, il est désormais possible de se faire son petit film de SF chez soi avec des potes. Certains films amateurs circulant actuellement sur le Net sont de véritables bijoux n’ayant parfois rien à envier à des grosses productions hollywoodiennes ! Le célèbre Capitaine Albator s’est vu ainsi adapté par un team espagnol, dans un pilote d’une qualité incroyable, mélangeant acteurs réels et décors 3D. Les italiens ont tentés de faire leur Goldorak mais ont dû abandonner en cours de route. Restent quelques plans circulant sur Youtube à tomber à la renverse. Les américains ont de leur côté des fans films de Star Wars et de Star Trek, avec même parfois les acteurs de la série originale !

Extrait Nadia Bien entendu, si la BD est mon métier, je suis totalement novice en matière de cinéma. Mais je me lance tout de même ! Je suis autodidacte en 3D, et à chaque plan que je filme, j’essaye de m’améliorer sans cesse. Cependant, je le redis, la BD est mon métier et je n’ai que peu de temps libre à consacrer à mon film. Même si celui-ci ne dépassera sans doute pas les 5 mn (ce sera une sorte de faux trailer, comme un film pilote en fait), je ne peux y travailler qu’une à deux journées par mois dessus, voir moins ! Priorité à mon gagne-pain. Mais lorsque je travaille sur ce film, j’apprends aussi des choses que j’essaye ensuite de réinjecter dans mes projets pros, même indirectement comme par exemple pour les bandes annonces de mes BD (Dont celle du Bleu du Ciel 2 que je suis en train de boucler au moment où j’écris ces lignes.)

Concernant le film lui-même, je n’ai aucun budget. Un ami membre d’une team de films amateur (et travaillant de son côté sur un Stargate s’annonçant superbe) fait office de cameraman. La musique sera par contre complètement originale puisque composée par un musicien de talent qui a déjà œuvré sur certaines des bandes annonces de mes BD (Réalités notamment). L’actrice principale quant à elle est une amie de longue date qui fabrique ses propres costumes pour participer à des cosplays (sorte de carnavals/bals costumés sur le thème de l’animation nippone, les jeux, le cinéma, etc. durant les salons BD/mangas). Nombreux sont les fans qui voient en elle un sosie quasi parfait de la Nadia originale !

Les premières photos du film sont visibles sur mon blog, et je ne pense pas me tromper en affirmant que celui-ci ne sera pas disponible sur la toile avant au moins 2010 ! Patience donc…

Kara, merci.
C’est moi qui vous remercie !



A voir aussi : L'interview de 2007
Interview réalisée le 04/04/2009, par Spooky.