Auteurs et autrices / Interview de Domas
Domas, jeune auteur talentueux et marseillais d'adoption, nous raconte son parcours BD, et nous présente avec enthousiasme sa nouveauté, « 3 minutes », à paraître en juin chez La Boîte à Bulles.
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Je suis auteur depuis une dizaine d’année, et Marseillais depuis une petite vingtaine... J’y suis arrivé pour mes études, Sciences, autant dire que j’avais le temps de dessiner vu qu’il y avait beaucoup de cours, et que je n’étais pas du tout attentif… Après avoir vainement essayé de faire une maîtrise de Mathématiques, j’ai décidé de faire ce qui me plaisait vraiment : m’enfermer dans ma chambre en fumant des pétards et en dessinant des BD super dark sur la vie, la mort, l’amour, tout ça, quoi.
Fort de cette crise d’adolescence, j’ai finalement dû reconnaître que tout ça ne me mènerait pas à grand-chose, vu que je ne me confrontais pas au principal : les lecteurs ! J’ai alors rencontré mes premiers potes qui faisaient des fanzines, et je me suis lancé là-dedans. En parallèle j’ai cherché un travail qui me permettrait d’avoir du temps pour dessiner, et là j’ai eu de la chance. Je me suis retrouvé à faire du dessin dans une association de formation à la Langue des Signes, et j’ai ainsi mis le doigt dans la BD semi-pro… Ensuite, de galère en coup de chance, j’ai fait mon bonhomme de chemin, qui pour l’instant ne m’a pas amené à quitter Marseille. J’y suis toujours, et j’y ai intégré le Zarmatelier, atelier de dessinateurs de BD, en 2002.
Tu m’as avoué (à Angoulême cette année) être né à La Tronche, prés de Grenoble… comme moi ! Toi aussi on t’a montré du doigt et jeté de pierres à l’école alors ?
Et ça n’arrête pas ! Mes potes marseillais ne quittant jamais le sud, ils ne connaissent pas cette magnifique bourgade grenobloise ! Heureusement à Marseille il n’y a pas trop de pierres, ils m’envoient plutôt des crottes de chien, c’est moins dur, et ça nettoie la ville.
Parle-nous du début de ta « carrière »…
Comme je le disais précédemment, j’ai commencé mes premières BD semi-pro avec des potes qui avaient monté une petite asso, « Les crevettes au Pastis », qui a publié mon premier album officiel (c'est-à-dire avec numéro d’ISBN et dépôt légal), « Les Love-Love ». J’y racontais sous forme de strip la rencontre et le quotidien d’un jeune couple. Pour l’anecdote, c’est le personnage des Love-love, Max, que je continue de faire évoluer dans Litost et, bientôt, 3 minutes. Après l’avoir laissé tomber pendant près de 10 ans, je suis revenu vers lui !
Entre temps, j’ai donc rencontré l’association de formation à la LSF, où j’ai travaillé pendant 2 ans. Nous avons lancé une série présentant la LSF et le monde des sourds (les aventures de Ambre et Arno), dont les aventures sont collectées en intégrale sous le titre PI, Enquêtes au pays des Sourds). Puis j’ai eu mes premiers boulots de dessinateurs de presse, métier que je continue aujourd’hui. J’ai donc décidé de voler de mes propres ailes… Et j’ai suivi le chemin d’Icare (boum !).
Ca a donc été la galère un petit moment, tout en continuant cependant à faire mon trou en tant que dessinateur de presse. Au bout d’un moment, ça m’a permis de vivre, ou de vivoter…
Puis j’ai rencontré Clément Baloup, à Marseille, et ensemble on a monté La Vie en rouge. Ce faisant, j’ai rencontré mon éditeur, Vincent Henry, à qui j’ai par la suite proposé Litost… Et aujourd’hui 3 minutes !
Ceci dit, ma carrière ne se résume pas à ça, en fait les BD nommées ci-dessus représentent même assez peu dans ma ‘carrière’ ! Pour vivre, je suis obligé de compter sur autre chose, vu que je ne suis édité que dans des maisons à petit tirage. L’avantage, c’est la liberté qu’on y a pour écrire, l’inconvénient, c’est qu’on ne peut pas s’en sortir financièrement. En parallèle, je bosse pas mal dans la communication, les BD d’entreprise ou de commande, les cours de BD… Le fait d’être en atelier génère une dynamique dans ce sens qui permet ainsi de vivre non pas de la BD directement, mais de tout ce qui tourne autour.
Puis vînt Litost, ta première BD « complète », publiée chez La Boîte à Bulles…
Complète… Alors disons dans le sens où c’est la première BD où je n’ai pas triché, où j’ai raconté honnêtement ce que je voulais dire, sans chercher à séduire, ou à être compris…
Litost est né d’une frustration d’auteur. En 2005-2006, j’ai essuyé pas mal de revers dans le milieu, avec des éditeurs qui viennent te chercher puis te jettent comme un malpropre. Petit à petit, ma frustration a commencé à me dégoûter de la BD, et j’envisageais même d’arrêter ! Pour m’accrocher, j’ai alors décidé de revenir à l’essentiel, faire une BD juste pour dire ce que je voulais dire, ce qu’il était indispensable que je sorte de moi, pour donner un sens à… ma vie, je suppose, mes échecs, ou mes choix. Bref, c’est comme ça qu’est née Litost, par ce besoin de dire des petites choses, que je publiais sur mon blog.
J’ai ensuite proposé ces pages à mon éditeur, sans trop y croire mais tout en espérant… Et ca lui a plu ! Je lui avais proposé une grosse centaine de pages, mais assez décousues. C’est là qu’il est intervenu (et c’est pour ça que j’ai tenu à le créditer sur le livre), en me proposant d’arranger ces pages afin d’en sortir un récit, quitte à ajouter certains passages et en supprimer d’autres. L’idée qu’il m’a proposée m’a séduit, et ainsi le projet s’est orienté vers l’histoire de la fin d’un amour, ce qui n’était pas forcément ce que je racontais au départ… Mais qui au final me satisfait !
La BD est sortie en mai 2008, et a eu un bon accueil, à la fois auprès de la presse et des lecteurs, même si les ventes ne sont pas exceptionnelles. Le côté intimiste et poétique du récit fait que les rencontres avec mes lecteurs prennent souvent une tournure personnelle, amicale… J’ai fait pas mal de rencontres enrichissantes, et qui m’ont rendu fier de ce que j’avais fait… A savoir parler de moi pour que les autres se voient en miroir. Et éventuellement se sentent moins seul.
Ton actualité, c’est 3 minutes, qui sort donc en juin, et fait plus ou moins suite à Litost… Encore une belle histoire d’amour… autobiographique ?
Je ne peux pas nier l’autobiographie, mais elle est relative ! Dans Litost, c’est un personnage seul, et ce qu’il pense… Ces pensées ne pouvaient être que les miennes, sous peine de ne pas être crédibles, et donc ce personnage, c’est moi ! Pour 3 minutes, il y a plus de personnages et, surtout, un vrai récit. Du coup la notion d’autobiographie est à la fois plus précise et plus floue… Disons qu'en ce qui concerne le personnage principal, Max, il s’agit effectivement de ce que j’ai vécu. Par contre, les autres personnages, même s’ils sont inspirés de personnages existants, suivent une trajectoire fictive. On n’est plus là dans la biographie, puisque j’invente. Mais pour inventer ces vies, je m’inspire… de la mienne, toujours dans un souci d’être crédible dans ce que je raconte. Tous les autres personnages sont basés sur ce que j’ai vécu à leur place… Et donc retour à l’autobio !
3 minutes est donc plus ou moins une suite à Litost, mais les histoires peuvent se lire indépendamment. Avoir lu Litost avant permet cependant de comprendre certaines références personnelles que je fais à mon propre univers… Mais passer à coté ne nuit pas au récit ! La lecture de Litost permet juste de mieux connaître, et comprendre, le personnage principal de 3 minutes, Max. Max est une projection de moi, et 3 minutes se passe au moment où Max finit d’écrire Litost…
Ce qui provoque le récit est une coïncidence qui s’est produite au moment où je, Max, notai(t)s les dernières pages de Litost, tard le soir, dans une rue… Tous les faits racontés me sont réellement arrivés, plus ou moins dans l’ordre où je les raconte. Et c’est pour ça, d’ailleurs, que j’ai fait cette BD. A force de raconter à mes proches comment j’ai rencontré celle qui depuis est devenue mon épouse, et à voir leurs réactions enthousiastes quand à la suite d’évènements qui ont vu mon couple se former, je me suis dit que j’avais là un récit qui pouvait intéresser des lecteurs… J’y ai rajouté un peu d’ingrédients, pour que l’histoire ne soit pas juste une histoire d’amour naissant, mais plutôt une histoire sur l’amour, qui naît, qui meurt, ou qui n’apparaît pas. L’idée n’était pas de dire « regardez comme j’ai de la chance », mais plutôt « regardez, la chance existe, j’en suis la preuve, alors pourquoi pas vous ?! ». Là où Litost disait « vous n’êtes pas seul dans la souffrance », 3 minutes veut éclairer un peu tout ça, et clore cette souffrance en montrant la disponibilité qu’elle permet.
Pour la forme, enfin, là où Litost faisait la part belle à la poésie, par sa forme et son ton, j’ai accentué ici un coté plus onirique. La métaphore de Pierrot Lunaire se posant la question de descendre ou non sur Terre, et surtout, pourquoi…
Je garde une narration assez aérienne, mais je laisse moins le lecteur s’égarer dans une forme poétique. Ce coup-ci, je sais où je veux aller, et je ne veux pas perdre le lecteur en route, au détour d’une page qui le laisse rêveur et rompt le rythme de mon récit ! Il ne s’agit donc plus de petites histoires éparses, mais d’une histoire fleuve, où chaque personnage présenté est suivi jusqu’au bout. Même si leur rôle peut être mineur, je ne voulais pas laisser un des personnages secondaires en plan. A la fin du récit, chacun a bouclé son histoire, et le récit a servi à tous. Aucun personnage n’est là pour servir le récit sans que le récit ne lui rende.
Enfin, j’ai fait 3 minutes très vite, avant d’avoir les premiers retours sur Litost. Je ne voulais pas que critiques ou compliments influencent ma manière de créer cette histoire, je voulais garder la même innocence que pour l’écriture de Litost. Sortir cela de moi tant que ça bouillonnait encore, sans chercher à plaire ou à séduire, juste à dire ce que j’avais à dire… De la même manière que pour Litost, j’ai donc envoyé un récit complet à mon éditeur, qui m’a alors poussé non pas à retravailler, ou à remoduler, mon récit, mais à l’élargir, à en dire encore plus. Toute la difficulté était alors de ne pas noyer mon récit dans du superflu. Pour autant, cette opinion m’a amené à ajouter certains passages qui densifient la teneur de mon propos, qui le font dépasser du cadre d’un simple récit d’amour…
J’aime beaucoup le fait que sur certaines planches, le bruit de fond de la télévision radote « consomme consomme consomme »… j’imagine qu’un grand romantique comme toi, ça vit d’amour et d’eau fraîche ;)
Ces « onomatopées » propres à la télé étaient déjà utilisées dans Litost.
Disons que mes histoires sont contemporaines, et racontent la solitude dans notre société pour un trentenaire moyen… Ce qui se manifeste souvent, pour nous autres ‘enfants de la télé’, par l’état larvaire devant la télé ! Du coup, je devais trouver un moyen de faire exister la télé, mais je voulais qu’elle ait un rôle, comme un personnage secondaire… Je cherchais au début à placer des pubs stupides, ou à en inventer, mais cela ne servait pas mon propos, au contraire je tombais dans mon propre piège…
En me posant vraiment la question de ce que je trouvais atroce dans cette solitude partagée avec la télé, je me rends compte que c’est qu’elle renvoie sans cesse au manque, alors qu’on croit qu’elle nous aider à le pallier. La télé nous pousse à consommer, par la pub bien sûr, mais surtout par l’image du monde qu’elle nous renvoie, à travers ses fictions, ses documentaires. Comme si le seul but de la télé était de nous vendre des trucs, et au premier plan du rêve. Mais tout ça ne nous est majoritairement pas accessible, les grosses voitures, les vacances au bout du monde, les Rolex avant 50 ans, et du coup on se retrouve frustré…
Bref, il n’y a que le passage sur les élections présidentielles que j’ai souhaité représenter, sans passer par cette abréviation du message télévisuel… Peut être parce que cette élection aussi a le même message au final, élevé au rang de politique gouvernementale : consomme.
Donc pour répondre à ta question, oui, un grand romantique comme moi pourrait vivre d’amour et d’au fraîche. Mais la société ne veut pas nous laisser à cet état, elle nous impose d’avoir des rêves supérieurs à nos besoins. Légalement, subliminalement, sournoisement… Et c’est dur de garder son indépendance, car cela suppose qu’on s’exclue d’un système, et l’exclusion est dure à vivre.
J’avoue que parfois, je me sens tenté d’essayer d’avoir un propos plus engagé, de dénoncer un peu plus tout ce qui me frustre. Mais je suis retenu par le fait que je ne suis pas sûr que cela soit mon rôle. Ou peut-être parce que je n’ai rien à proposer d’autre. Je n’aime pas la critique gratuite, j’aime la critique constructive, et pour l’heure je n’ai pas de société meilleure à proposer. Je veux juste proposer des moyens de mieux vivre dans la société qui nous entoure, en rêvant que quelqu’un nous la change, en mieux.
Comment s’est passée ta rencontre avec Vincent Henry, ton éditeur?
C’est Clément Baloup, qui était déjà édité chez lui, qui lui a proposé un projet que nous faisions ensemble, La Vie en rouge. Il a aimé le concept porno-gore de l’histoire, et a publié les deux tomes.
En parallèle, je lui montrais de temps en temps des dessins plus personnels, et c’est à l’occasion du festival d’Angoulême 2005, où il m’avait invité à dédicacer, qu’il a commencé à me dire qu’il aimerait que je m’oriente vers des récits plus intimistes. Il m’a fallu le temps pour, de mon coté, oser aller dans un style de dessin plus lâché que précédemment, puis je lui ai proposé quelques projets personnels… Mais un poil trop ! Pour autant, il aimait bien cette nouvelle forme graphique que j’explorais, et quand je suis arrivé à une plus grande maturité avec Litost, je lui a donc proposé… Il a accepté avec enthousiasme ! J’avais proposé ce projet à d’autres éditeurs ‘pro’, à tout hasard, mais je ne l’ai proposé qu’à un seul indé, lui.
Vincent a un rapport avec ses auteurs qui m’a mis en confiance avec lui. Quand il aime quelque chose, il l’assume, il défend, et il s’enthousiasme. De plus, il ne se cache pas derrière des propos ambigus, il a l’honnêteté de dire ses choix, et de les assumer. Enfin, s’il cherche à donner son point de vue, il ne l’impose jamais, dès qu’il sent qu’en face le propos est, lui aussi, assumé et, surtout, accompli. Ainsi, dans Litost, il a été le premier à dire qu’il n’avait pas tout compris, mais qu’il sentait que ce n’était pas la faute de ma narration, mais plutôt une sensibilité différente. Et que donc il n’avait pas à me faire changer des choses.
Pour 3 minutes, je suis allé directement à lui, et pas seulement à cause des clauses de préférence du contrat, que font tous les éditeurs. Mais parce que j’avais envie de continuer avec lui.
Parle-nous un peu de ta technique de dessin… comment travailles-tu ? D’où te viens cette chouette idée de représenter les émotions en rouge ?
Formellement, au niveau du dessin, je fais un rapide board pour poser ma page (quoique pour Litost, je ne faisais que rarement des boards). Je pose ensuite ma page sur ma feuille, avec un crayonné bleu (qui permet de ne pas avoir à effacer). Je ne pousse pas le dessin très loin, je positionne juste ma composition, je place les différents éléments essentiels de ma case, de ma page, de ma double page. Puis je passe à l’encrage, au pinceau, où là je finalise mon dessin, je pousse un peu plus les détails, ce qui me permet de garder une spontanéité que je perdrais si mon crayonné était trop précis. Je scanne ensuite mes pages, et je rajoute mes niveaux de rouge à l’ordi, en arrangeant des textures manuelles et des couleurs informatiques.
Factuellement, j’essaie de penser à ma page dans son ensemble. Une histoire ne se raconte pas que dans les cases, mais aussi dans l’interaction des cases entre elles, et au-delà des pages entre elles, voire de leur succession… Le sens de lecture, l’utilisation des cases, des pleines pages, des feuilles que l’on tourne, des dessins supplémentaires, des cabochons, de la couverture… Tout cela participe du récit, et j’essaie de le faire au mieux.
Quant à ce que je raconte, je n’ai pas de scénario pré-établi. Dans le cas de Litost, je partais sur un sentiment, une pensée. Dans le cas de 3 minutes, j’avais l’histoire, puisque je l’avais en partie vécue. Il ne me restait plus qu’à l’agencer ! Du coup, quand je réalise mes pages, j’essaie de les dessiner par scène entière, avec au fond de ma tête l’idée que je veux exprimer. Et je fais attention à bien exprimer ce que je veux dire, à ce que mon dessin soit le plus juste possible dans cette idée, et ma composition globale avec…
Pour faire une phrase compliquée, disons que mon leitmotiv est "ne cherche pas à dessiner ce que tu veux dire, cherche à dessiner ce que tu ressens ET souviens-toi de ce que tu veux dire" (quand j’ai pensé à cette phrase, je l’ai vite notée pour ne pas l’oublier… forcément !)
Du coup la couleur rouge ajoute à ce propos. Au départ, l’idée vient de mon éditeur, qui se disait qu’une bichro, ou une trichro, pourrait bien aller à mon récit. Mais je pense qu’il imaginait autre chose. Je me borne souvent à remplacer un trait noir par un trait rouge, afin de souligner mon propos, de l’accentuer.
Es-tu toi-même un gros lecteur de BD ? Quels sont tes coups de cœur du moment ? Tes auteurs préférés ? Ceux qui t’inspirent ?
Je ne lis pas énormément de BD, mais je suis quand même un lecteur… Ca marche par phases. A certains moments je ne lis pas et je regarde la télé, des films, ou des séries. D’autres moments je lis des livres, essentiellement des romans, puis pendant une autre phase je vais lire beaucoup de BD...
J’ai beaucoup de mal à choisir des BD en librairie, du coup ce sont souvent des amis qui me conseillent. Je lis sans distinction du classique franco-belge, de la nouvelle école européenne, de l’indé, des comics et des mangas, mais ma préférence va vers les indés européens et américains.
Mon dernier coup de cœur doit être le "Journal d’un Ingénu", le Spirou de Emile Bravo… C’était un régal à lire, assez classieux… Tout comme Tea Party de Nancy Péna, que j’ai découvert tardivement et qui m’a surpris par sa classe ! Après, il y a toute une série de "nouveaux auteurs" dont j’apprécie le travail, Alfred, Efix, Peeters… J’en oublie, forcément !
Au niveau des auteurs qui m’inspirent, que dire, entre ceux dont je suis conscient et ceux dont je ne me rends pas compte !? Disons que je pense en vrac à Spiegelman, Frank, Fred, Alan Moore, Baudoin… Je pense être directement influencé par le franco-belge, mais je préfère les formats et le découpage manga, ainsi que cette narration dilatée.
Pour conclure, disons qu’il y a deux ouvrages qui m’ont à la fois dégoûté de faire de la BD et enthousiasmé à me lancer là-dedans, simultanément, ce sont Maus, de Spiegelman, et Akira, de Otomo !
Quel sont tes projets en cours ou futurs, BD ou autre ?
J’aimerais développer certains personnages présents dans 3 minutes et Litost, en particulier les colocataires, et raconter un peu leur vie… Je pense aussi que 3 minutes aura une continuité !
En parallèle, je bosse sur des projets avec des scénaristes, d’ici la fin de l’année certains dossiers devraient partir, on verra ce que ça donne… D’ici là, je vais continuer la presse, et la communication, si la crise me le permet. Et si c’est le cas, je prendrai le temps de faire mes projets personnels tranquillement, sans contraintes…
Domas, merci !
Plaisir !
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