Auteurs et autrices / Interview de Pascal Croci
Auschwitz, Dracula, Marie-Antoinette, Michael Jackson… Le parcours graphique de Pascal Croci est complexe. Décryptage d’un esthète hors normes.
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Ce qui m’a mené à la bande dessinée ? Eh bien le cinéma. Je suis un grand cinéphile, mais pas très riche, et la bande dessinée c’est le chemin le plus court pour faire du cinéma. En plus tu ne peux pas en faire tout seul, tu as besoin d’acteurs, de plein de monde. En BD, tu passes 90% de ton temps à créer, au cinéma, c’est 12%, le reste du temps c’est du relationnel avec les producteurs, les acteurs, etc. Actuellement j’ai envie de faire un film, une adaptation libre de l’album Gloriande de Thémines. C’est l’histoire de la Duchesse d’Arpajon qui habite le château de Séverac, là où j’habite. J’ai écrit un scénario, que j’ai transposé en roman parce que je voulais faire au départ un storyboard des meilleures scènes du scénario. Je voulais adjoindre à ce storyboard un dossier sur les costumes, les lieux dessinés… De façon à avoir une bande dessinée d’un côté, mais aussi un vrai dossier à soumettre à un producteur. En attendant que ça puisse se faire, je me suis associé à un professeur agrégé de Lettres à la retraite, rencontré au festival de Massillac, qui va se charger des parties explicatives, pour en faire un vrai roman. Ca peut marcher sous cette forme-là, et séduire tout de même un producteur, car un scénario serait plus astreignant à lire.
En BD, tu apprends à dessiner tout : les costumes, les décors, les personnages. J’ai fait une école de dessin, mais en fait j’étais trop jeune, et du coup la directrice m’a demandé de faire du dessin industriel la première année. Il y avait un bon professeur de perspective, qui m’a appris beaucoup de choses. Ensuite j’ai voulu faire du dessin artistique, mais j’ai vite quitté la formation, car je trouvais qu’on n’avançait pas assez vite. J’ai fait du porte-à-porte avec mon carton à dessin ; j’ai fait un stage à Antenne 2, chez un éditeur religieux ensuite…
Tu as fait des illustrations dans la presse catholique ; toi-même, es-tu très croyant ?
C’était chez Fleurus et chez deux autres éditeurs de la même lignée. Je ne suis pas croyant, mais je m’intéresse beaucoup à la religion, pour avoir des notions chronologiques, des bases historiques…
Tu fais tes débuts en tant qu’auteur avec Siècle de sang, en 1994, chez… Soleil. Comment as-tu rencontré Richard D. Nolane ?
Je suis allé à Angoulême, une personne qui connaissait Mourad Boudjellal m’avait conseillé d’aller sur le stand de Soleil, j’ai proposé ce que je faisais… Il m’a proposé un scénario, je l’ai ramené, et même lu au Mc Donald’s ici (à Angoulême), en me disant que ça ne m’intéressait pas. Et en rentrant à Paris, j’ai appelé le scénariste, en lui demandant si je pouvais changer certaines scènes qui se passaient en intérieurs et je préférais les faire en extérieurs. Il m’a dit « aucun souci », ça s’est fait comme ça, assez naturellement, par chance.
Pourquoi la série a-t-elle été abandonnée ?
Eh bien parce que je voulais faire une histoire sur les vampires, ce que Mourad ne voulait pas, et que finalement faire la suite ne m’intéressait pas plus que ça. Bon, c’était un premier album, ça a permis qu’Emmanuel Proust me repère, c’était une bonne chose. Mais à l’époque chez Soleil, il y avait beaucoup de tomes 1, beaucoup moins de 2 ou 3. Et à l’époque, en 95, il y a eu Entretien avec un vampire, et je voulais faire un bouquin sur les vampires. Mourad avait accepté dans un premier temps, et puis il a changé d’avis.
Tu « disparais » ensuite pendant 5 ans ; qu’as-tu fait avant Auschwitz ? Tu avais mis à profit tout ce temps pour peaufiner ton projet ?
Même pas (rires). J’ai attendu de trouver un éditeur surtout. J’avais terminé Lady Tara Cornwall à l’étape du crayonné, le texte était terminé, et devait être édité par Zenda, qui entre temps avait été racheté par Glénat, qui m’avait affirmé que l’album sortirait, mais ça a fini en cul-de-sac. Après il a fallu repartir à zéro, sur une autre idée…
Pourquoi t’être attaqué à ce sujet si difficile ?
J’avais très envie de jouer à l’intervieweur, et je voulais en savoir plus à ce sujet, surtout après avoir vu le Shoah de Lanzmann. J’étais à Paris à l’époque, et j’avais remarqué que pour illustrer le sujet on montrait surtout aux enfants Nuit et brouillard, d’Alain Resnais ; je trouve préférable de montrer des extraits de Shoah, qui affiche plus de pudeur. Et que la mise en scène est plus épurée, ça permet moins de confusion entre le documentaire et la fiction. Pour constituer la matière de mon bouquin, j’ai rencontré plusieurs personnes, mais j’en ai retenu deux ou trois seulement. J’en parle de toute façon dans le dossier à la fin de l’album.
Mais si on doit parler du fond, je parlerais plutôt de Cesium 137, qui traite de ce que je nomme la pornographie macabre. Quand on va à Auschwitz, beaucoup de gens confondent le camp avec un train fantôme je pense. Il faudrait interdire les fameux aquariums, avec les cheveux, les vêtements, les prothèses… et concentrer la visite sur les bâtiments, et pas les endroits contenant les reliques ; ça appartient aux morts. J’ai entendu un père dire à son fils « viens voir cette salle, c’est encore mieux ! ». Il y a des circuits touristiques comme ça maintenant à Treblinka, Auschwitz, Tchernobyl… Il existe un véritable tourisme du macabre, il ne faut pas prendre en photo tout et n’importe quoi. Quand on visite ces endroits, il faut avoir une certaine pudeur, une certaine retenue. De même, de nombreuses personnes prennent beaucoup de risques pour aller visiter Pripiat, le village le plus proche de Tchernobyl, sans tenir compte de la radioactivité qui est toujours présente. On en a parlé récemment dans Le Monde.
Ton dessin a fait forte impression sur cet album. Quelles sont tes influences en la matière ?
Peut-être Hislaire et ses héritiers, pour le côté gothique, mais en bande dessinée, je ne saurais citer d’autres modèles. Je suis plus influencé par le cinéma, je pense à Polanski, j’essaye de traiter un thème différent à chaque livre, comme lui le fait à chaque film. J’apprécie la bande dessinée en général, mais je considère qu’il faut savoir dessiner pour faire de la bande dessinée. Ce n’est pas de l’art abstrait.
Depuis cet album, tu n’as pas quitté les Editions Emmanuel Proust ; quelles conditions t’offrent-elles ?
Il y a une relation de confiance avec Emmanuel, qui m’a fait confiance dès le départ ; je lui fais confiance aussi, même si on a des hauts et des bas tous les deux ; mais c’est bon de se disputer, on se retrouve quand même, il y a une vraie complicité. Je crois qu’il faut voir les fins de chacun : lui c’est de faire tourner une maison d’édition, moi de faire des albums à ma façon… Il me laisse une grande liberté, mais il y a des conciliations. Je le remercie pour cette symbiose sur le plan intellectuel et du travail, et cela fait que je n’ai pas forcément envie d’aller ailleurs.
Gloriande de Thémines prend place dans le village où tu résides… Tu voulais rendre hommage à cet endroit ?
Non… ça remonte à loin ; quand j’étais petit, je prenais le train de Paris à Rodez, puis de Rodez à Séverac ; la voie longeait une forêt qui était sur les hauteurs, et je me disais qu’un jour j’irais dans cette forêt. Plus tard, à Paris, j’ai fait un rêve, où je me voyais dans cette forêt, et où je m’arrêtais. J’ai raconté cette histoire à ma cousine, qui m’a révélé que Gloriande de Thémines a été assassinée dans cette forêt. J’ai voulu en savoir plus, je me suis renseigné, et cette coïncidence m’a donné envie de raconter cette histoire. Et maintenant j’ai envie de faire un film, centré sur une histoire d’amour en fait.
En 2005 et 2007, tu sors coup sur coup deux albums consacrés à Bram Stoker et à Vlad Tepes, qui forment un diptyque sur Dracula. Quelle est la genèse de ce projet ?
Mon intérêt pour Dracula date de mes 12 ans, lorsque j’ai vu La Marque du vampire, lors d’une séance de ciné-club à la télévision. Je suis allé voir ma libraire, elle m’a proposé le roman de Stoker, qui m’a beaucoup plu. Par contre je trouvais dommage qu’il n’y ait pas eu de suite. Avec Françoise-Sylvie Pauly, mon ex-compagne, nous avons écrit un roman, l’Invitée de Dracula pour réaliser notre rêve commun, faire une suite. On avait commencé chacun de son côté, avant de se connaître ; elle était partie en Roumanie, moi je m’étais documenté sur l’histoire véritable… Il y a, dans l’édition intégrale de Dracula, une nouvelle qui s’intitulait L’invité de Dracula, qui est en fait le premier chapitre. Stoker y fait mention d’une certaine Carmilla von Karstein. Il s’agissait d’une sorte d’hommage qu’il faisait à son ami Sheridan Le Fanu qui avait écrit Carmilla, autre classique de la littérature vampirique. Mais il a peut-être eu peur d’être accusé de plagiat, ce qui expliquerait que ce chapitre ait été enlevé de la version publiée de Dracula ; ensuite son épouse a demandé, à la mort de l’auteur, de rajouter ce chapitre. Suivant les éditions, ce segment se trouve donc au début, à la fin ou pas du tout dans le livre. Prochainement je vais adapter Carmilla.
Les ambiances de tes albums sont souvent pesantes, quand elles ne franchissent pas le seuil d’un fantastique plus typé XIXe que XXe siècle. Qu’est-ce qui fait que tu vas t’intéresser à un thème plutôt qu’un autre ? Pourquoi cette attraction pour des sujets sombres, voire macabres ?
Je suis né le Jour des morts, cela explique peut-être bien des choses ; c’est ce qu’on m’a dit un jour « les morts t’appellent pour faire ces histoires… » (rires). Les gens sont étonnés de me trouver aussi drôle, connaissant mes bouquins. Je crois que l’humour est un refuge. Je suis heureux quand je fais rire ou sourire quelqu’un. Après, c’est vrai que mes bouquins ne sont pas très drôles. Dracula est marqué, mais je ne cherche pas à analyser, dans ma vie, je ne cherche aucune analyse, aucun retour en arrière, sinon ce serait déprimant. Je prends les sujets qui me touchent, soit sur le fond, soit graphiquement… La première BD que j’ai réalisée, après le religieux, c’était Lady Tara Cornwall, qui est sortie en troisième position. A l’époque où je réalisais le scénario et le dessin, et ma mère m’a demandé quel était le sujet du livre ; je lui ai dit que c’était une histoire de jumeaux. Et là elle m’a révélé qu’elle avait perdu sa jumelle à trois mois. Peut-être que ça a joué dans mon inconscient…
Quelle va être ton actualité dans les semaines et les mois à venir ?
Avant Carmilla, j’ai Adolphe, l’adaptation du bouquin de Benjamin Constant, qui va sortir. Il y a eu une adaptation au cinéma, avec Adjani, Jean Yanne entre autres. Par rapport à mon histoire personnelle, j’ai voulu faire une histoire romantique, amoureuse et douloureuse. Ça soigne bien. Ça sortira en mai ou en septembre. Ensuite il y aura Carmilla, donc, puis mon roman, si je trouve un éditeur. Il y a bien sûr ce film, je pense qu’il ne serait pas trop coûteux à produire. J’ai déjà des propositions de différents producteurs, mais ça dépendra de qui se greffera dessus. J’ai fait une intrigue amoureuse à la Hitchcock, pas un vaudeville. Et un projet sur Hitler, dans la même veine qu’Auschwitz, c'est-à-dire avec un décalage entre l’image et le texte.
Ton album Cesium 137 est assez déroutant. Mettre ensemble Oradour sur Glane, Hiroshima, Tchernobyl et le 11 septembre, devait avoir un but, une raison…
En fait le personnage de la journaliste fait comme moi, un zapping entre les différentes catastrophes, pour les relier. Afin de faire ressortir ce que je nomme donc pornographie macabre. Je suis content de cet album, beaucoup de gens viennent me voir pour me parler du fond de ce livre, qui est plus important que le reste. C’est un livre sur l’image, sur la perversité. Emmanuel a émis des réticences, au départ, mais finalement il marche bien. Sur le plan du fond c’est mon meilleur livre ; au départ il devait être beaucoup plus fignolé, en couleurs, et finalement on l’a laissé tel quel, ça ressemblait plus à un documentaire. Il y a par exemple une série de croquis préparatoire sur Pripiat, qui devaient me permettre de faire des dessins plus amples, plus léchés ; et on les a laissés tels quels, car ça donnait plus une impression d’authenticité, comme si j’avais été sur place, rapidement, pour ne pas être touché par la radioactivité. Parfois des dessins imparfaits sont plus forts que des dessins finalisés.
Tiens, dirais-tu que le site de Pompéi relève de la pornographie macabre ?
Oui, comme tous les sites où il y a eu un drame. S’il n’y a que des bâtiments, ça va, mais s’il reste des corps, c’est malsain. Il y a des tour operators qui font des circuits Cracovie-Auschwitz, même le site de l’ancien World Trade Center est devenu une attraction touristique… Pour en finir avec ce sujet, le jour du 11 septembre, j’étais avec Françoise-Sylvie Pauly, on se baladait dans la campagne de l’Aveyron, et on avait une angoisse, mais on ne savait pas d’où elle venait. En rentrant chez nous, j’ai fait une chose que je ne fais jamais l’après-midi, j’ai allumé la télévision. Et on a vu ces deux tours s’effondrer. Drôle d’impression. Il y a peut-être des phénomènes inexpliqués, quand quelque chose ne va pas quelque part dans le monde, on le ressent peut-être.
Pourquoi avoir appelé un album Christ, alors que finalement Jésus n’y apparaît que très peu ?
C’est par rapport aux dix commandements, ce que tu dois faire à ton père, à ta mère, à ta sœur… Et comme c’était une histoire incestueuse, le titre est venu vite. Mais la justification est dans le troisième tome, qui ne sortira pas, puisqu’Emmanuel Proust ne veut pas publier de pornographie de ce type. Pourtant ce n’est pas gratuit, ça se justifie. Même si on n’est pas croyant, on est influencé par la culture judéo-chrétienne. Donc il y a une explication par rapport à tout ça.
L’album sur Michael Jackson dénote dans cette production… Comment as-tu convaincu Emmanuel Proust de l’éditer ?
Je ne suis pas un fan hystérique de Michael Jackson ; je l’apprécie comme danseur, c’était un extraterrestre. Quand il dansait, il avait un centre de gravité exceptionnel. Si on essaye de l’imiter, on se casse la figure. Dans Smooth Criminal, il y a une séquence où il se penche très en avant, c’est juste impossible. Sur scène, il le faisait avec ses danseurs, mais il y avait des effets spéciaux, des fils ou des chaussures spéciales. Il défiait la gravité terrestre. J’ai eu un grand plaisir à le dessiner, il était un peu comme un pantin désarticulé. J’ai travaillé d’après des images télé essentiellement ou de mémoire, j’ai évité de travailler d’après photos. J’avais du mal avec les parties « modernes », comme les rayons laser, j’ai dû faire des recherches graphiques, ce dont je n’ai pas trop besoin quand je fais la neige ou les arbres. J’étais content des images de Billie Jean, avec ce costume noir sur fond noir, l’une d’elles a d’ailleurs été choisie pour la couverture. Lui-même travaillait beaucoup l’image, mais aussi son corps, par le biais de la chirurgie esthétique. En trois tournées, il faisait avancer la chorégraphie, il inventait de nouveaux gestes. Emmanuel Proust n’était pas très fan de Jackson ; quand je lui ai présenté l’album, il était terminé, et il s’est dit « pourquoi pas, après tout ? ». Que l’album marche ou pas, finalement, peu importe, j’avais vraiment fait ça par passion, j’avais fait une maquette d’une scène mythique au 1/72ème en 1992, ce n’était pas du tout par opportunité parce que Jackson était mort. C’était légitime. Quant à l’histoire avec son médecin personnel, Emmanuel m’a laissé libre, malgré les risques de polémiques avec les Etats-Unis. Quand Jackson est mort, j’ai eu un coup de colère, je trouvais qu’il ne pouvait pas monter sur scène en étant aussi maigre. Je ne suis pas médecin, mais ça se voyait de suite pendant les répétitions qu’il n’était pas en état.
Il est à noter qu’à l’exception des deux albums sur Dracula, tu n’as fait que des one shots. C’est un choix conscient, du fait de l’évolution du marché de la BD, une demande de ton éditeur ? …
En fait j’avais envie depuis longtemps de faire le Dracula de Stoker. Mais Vlad Tepes m’a servi d’essai, graphiquement parlant, pour réaliser Dracula. Dracula est d’ailleurs mon meilleur livre graphiquement. En fait je fais des récits courts parce que je ne suis pas patient. En général 6 à 7 mois me suffisent. Quand tu commences une BD, tu découvres des personnages, des lieux, et très vite, il y a un côté répétitif. Je suis très admiratif de tous ceux qui font de la BD, car on n’y passe pas une semaine, mais beaucoup plus, ce n’est pas une couverture, ce n’est pas un tableau… L’illustration c’est différent, avec 15 dessins, et un texte, tu peux faire un livre. Tu peux en faire un tous les deux mois, par exemple. Mais une BD, c’est un marathon, surtout quand tu travailles tout seul. Pendant une période tu fais le crayonné, ensuite tu encres, tu fais la couleur ; et quand tu reviens au crayonné, tu as le trac parce que tu n’as pas fait de dessin depuis un moment ; idem pour les couleurs, etc. Je préfère procéder ainsi, pour ne pas me planter dans mon découpage.
On remarque qu’une bonne partie de ton œuvre est marquée par les figures féminines. Le mystère féminin te fascine-t-il toujours ?
J’aime tellement les filles que je vais changer de sexe, en devenir une (rires). Non, c’est plus simple, je préfère dessiner des filles que des garçons, et vu mon style, si je fais un garçon, il ressemblera à une fille, il sera ambigu. Michael Jackson me plaisait bien pour ça aussi, il a un côté androgyne. Les filles que je dessine ne ressemblent pas trop aux canons en vigueur dans la BD ; elles ne sont pas rondes ou enrobées, mais plutôt longilignes. Je n’aime pas dessiner les femmes qui « font femmes », je préfère les adulescentes ; il y en a de plus en plus d’ailleurs. C’est un peu pareil chez les garçons, beaucoup font plus jeunes dans les 20-30 ans.
Pascal, merci.
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