Cette série s'annonce comme une dystopie des plus classiques.
En effet, le scénario obéit aux du genre : une catastrophe qui décime une partie de l'humanité / une poignée de survivants / un gouvernement de type dictatorial qui reprend les manettes / la révolte de quelques humains.
C'est d'ailleurs le principal intérêt de la série (il n'est jamais trop tôt pour initier les plus jeunes à ce genre de science-fiction).
L'histoire fonctionne bien.
Au niveau du découpage et des dessins, je suis un peu moins fan : avec leurs grands yeux "de type dessin de manga", on a parfois l'impression que les personnages louchent, ce qui n'est pas assurément pas le but recherché.
Une nouvelle série jeunesse pleine d'humour, avec un joli dessin, de jolies couleurs...
Les nouvelles séries jeunesse autour de la magie, ce n'est pas ce qui manque. En général, malheureusement, elles tombent souvent dans la facilité, que ce soit au niveau de la qualité du dessin, de la faiblesse du scénario, ou d'une mise en page faiblarde.
Si l'histoire de départ de "Brume" n'est pas des plus innovantes (la petite sorcière qui va se révéler), bravo aux deux auteurs d'avoir pu / su / voulu renouveler le genre.
Et puis notre petite Brume possède un caractère bien trempé, un humour insolent, qui plaira à tous les amateurs de Mortelle Adèle.
Franchement, tout est bien et à sa place dans cette bd.
Sortie en avril 2022, cette bd fait l'unanimité parmi les lecteurs de BD.
Et pourtant :
Pourtant il faut passer l'étape du résumé : "encore une histoire sordide d'immeuble squatté ?", "encore un polar ?"
Pourtant il faut passer l'étape de l'image de couverture avec cet énigmatique immeuble orange qui barre l'horizon.
Pourtant il faut passer les premières vignettes, très grises et très sombres.
C'est une histoire à tiroirs, qui commence et finit par la réunion d'une bande de braqueurs qui vient de se faire le bureau de poste du coin, et qui va entamer le partage des gains. L'un d'eux remarque une drôle de peinture accrochée au mur, signée d'un drôle de peintre "Faustino, le peintre fou".
C'est l'occasion pour le chef de la bande de raconter cette histoire. Une histoire de crime, de vengeance, de caïds, de banlieue, de flics. Une histoire d'amour aussi, et l'histoire sombre tragique de ce peintre, reclus volontaire dans cet immeuble.
Le scénario est impeccable dans sa maitrise et sa noirceur. L'album se dévore très facilement.
Et le dessin. C'est extrêmement rare que je sois séduite par un dessin. Là, tout est juste. Un dessin expressionniste qui s'accorde à merveille aux propos.
C'est véritablement un très bel album.
En voilà une bande dessinée épatante.
L’histoire, d’abord : une subtile relecture du Petit Poucet à la sauce d’aujourd’hui couplée avec un road-movie endiablé raconté par les différents adultes rencontrés par nos sept fugueurs.
Le découpage n’est pas en reste, de même que le dessin, à la fois très moderne et très lisible. Tiens j’en profite pour donner un petit coup de chapeau virtuel au dessinateur / coloriste : ce qu’il a fait sur cet album est impressionnant.
C’est mon coup de cœur.
C'est une bd toute simple : un format carré, un gaufrier adapté, une mise en couleurs classique, des petits tutoriels pour apprendre à dessiner les héros de l’histoire.
C’est une bd toute simple pour les petits lecteurs avides d’aventures chevaleresques.
C’est une bd toute simple sur laquelle se sont penchés trois auteurs de comics, dont le scénariste de graphic novel, James Sturm. Il est par ailleurs professeur de bandes dessinées et directeur de l’école « Center for Cartoon Studies ». C’est donc un monsieur tout à fait sérieux qui a écrit cette petite friandise à l’humour potache.
C'est une bd toute simple qui mérite son 4 * !
C’est d’abord un joli album à l’italienne, marque de fabrique des publications des éditions de la Gouttière à destination des plus petits.
C’est ensuite une jolie évocation des couleurs de l’automne : du roux, du feu et du mordoré. C’est aussi les animaux de la forêt dessinés à la manière des artistes de Disney.
C’est enfin une jolie histoire toute mignonne et toute simple sur ces gens ronchons, grognons, grincheux, bougons, qui peuvent aussi se révéler des personnes providentielles malgré tout !
Les Maîtres des îles, ce sont ces grandes familles de colons installées depuis des générations aux Antilles, ces riches planteurs spécialisés dans la culture de la canne à sucre, et qui doivent leur prospérité à leur main d’œuvre gratuite, leurs esclaves.
L’histoire commence en 1846, aux toutes fins de l’esclavage, qui sera aboli en Martinique en 1848.
A travers ce diptyque, on va suivre la vie et les prises de positions d’Eliza, en butte au patriarcat de sa famille, à son grand-père particulièrement réactionnaire et opposé à tout changement dans sa propriété.
Sur cette trame très classique, la force de Piatzszek est de nous distiller des éléments propres à cette époque de transition. La situation complexe des noirs, par exemple, selon qu’ils sont esclaves, marrons (esclaves en fuite), affranchis et nouveau propriétaire d’une plantation, ou mêmes avocats.
On assiste également aux bouleversements économiques à venir : la fin de l’esclavage ira de pair avec l’industrialisation de la canne à sucre. C’est aussi la fin d’un modèle économique où le sucre ne provient plus uniquement de la canne à sucre, mais aussi de la betterave sucrière, produite en métropole.
Et le dessin ? Et bien c’est sûrement là que le bât blesse. Il est inégal, sûrement. Peut-être trop classique pour cette histoire qui ne l’est pas tant que ça.
En conclusion : Avec une histoire qui tient la route, une envie irrépressible de se documenter plus avant sur la situation de la Martinique avant l'abolition de l'esclavage, c'est un album que je vous recommande (comme toutes les BD de Piatzszek, du reste).
"Cadet d’une famille de quatorze enfants, mon père a l’habitude de se faire respecter avec les poings. À 18 ans, galvanisé par un titre de champion de France Espoir, il interpella ma mère dans la cour de la filature Badin [à Barentin, en Seine-Maritime] pour lui raconter un rêve qu’il avait fait la nuit même : l’épouser. Durant dix-sept ans, ma mère accompagna ses victoires et ses défaites. Pourtant, de leur histoire je ne me souviens que des disputes, de mon père fou de rage, fou d’amour, fou de jalousie, fou d'une violence qui le dépassait." - Résumé Futuropolis
J'ai lu cette bd hier, et j'en suis encore toute émue. C'était pas une bd facile à "faire" pour les auteurs. Je sais pas comment Kris s'est débrouillé pour "fictionnariser" une histoire vraie, vécue par une petite fille devenue femme, une histoire de liens qui se délient, qui se relient entre une fille et son père. Je ne sais pas comment il a fait pour traiter ça avec respect pour tout le monde, sans pathos, avec pudeur mais sans froideur. Je ne sais pas non plus comment Vincent Bailly a fait pour ingérer cette histoire, ces personnages qui ont existé. Dépasser la caricature de ce père souvent violent, ce type qui prend autant de place, mais dans le fond est tellement fragile. J'ai aimé le dessin de Vincent. Cette aquarelle, ces jaunes qui illuminent les cases et ces rouges de violence. J'ai aimé cette aquarelle transparente qui laissent voir les traits, les bouilles, les sourires, les désarrois. Cette bd là, c'est ce que j'aime trouver dans une bd. Une intelligence, un respect, une humanité chez les auteurs. Je n'ai pas encore visionné le film.
Et puis il y a un deuxième thème, que l'on aperçoit après, un peu comme un parfum (vous savez les notes de tête, de coeur et de fond ), c'est l'importance du film. Le film super 8 des souvenirs de famille, donc forcément de joie de la petite fille. Et le film qu'elle fait, adulte, de son père. Et le fait qu'on la voit parler à son père, en même temps qu'elle le fait son film. Un peu comme si elle avait besoin de sa caméra pour entrer en contact avec lui. Et ça, pour moi, ça me laisse une impression bizarre. Le lien se reconstruit, certes. Un lien indirect, tout de même, un début de lien bien fragile.
A la fin de l'album, une superbe postface écrite par Barbara Pellerin, qui rend hommage au travail tout en nuance de Kris et Vincent.
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La Bulle
Cette série s'annonce comme une dystopie des plus classiques. En effet, le scénario obéit aux du genre : une catastrophe qui décime une partie de l'humanité / une poignée de survivants / un gouvernement de type dictatorial qui reprend les manettes / la révolte de quelques humains. C'est d'ailleurs le principal intérêt de la série (il n'est jamais trop tôt pour initier les plus jeunes à ce genre de science-fiction). L'histoire fonctionne bien. Au niveau du découpage et des dessins, je suis un peu moins fan : avec leurs grands yeux "de type dessin de manga", on a parfois l'impression que les personnages louchent, ce qui n'est pas assurément pas le but recherché.
Brume
Une nouvelle série jeunesse pleine d'humour, avec un joli dessin, de jolies couleurs... Les nouvelles séries jeunesse autour de la magie, ce n'est pas ce qui manque. En général, malheureusement, elles tombent souvent dans la facilité, que ce soit au niveau de la qualité du dessin, de la faiblesse du scénario, ou d'une mise en page faiblarde. Si l'histoire de départ de "Brume" n'est pas des plus innovantes (la petite sorcière qui va se révéler), bravo aux deux auteurs d'avoir pu / su / voulu renouveler le genre. Et puis notre petite Brume possède un caractère bien trempé, un humour insolent, qui plaira à tous les amateurs de Mortelle Adèle. Franchement, tout est bien et à sa place dans cette bd.
Les Assiégés
Sortie en avril 2022, cette bd fait l'unanimité parmi les lecteurs de BD. Et pourtant : Pourtant il faut passer l'étape du résumé : "encore une histoire sordide d'immeuble squatté ?", "encore un polar ?" Pourtant il faut passer l'étape de l'image de couverture avec cet énigmatique immeuble orange qui barre l'horizon. Pourtant il faut passer les premières vignettes, très grises et très sombres. C'est une histoire à tiroirs, qui commence et finit par la réunion d'une bande de braqueurs qui vient de se faire le bureau de poste du coin, et qui va entamer le partage des gains. L'un d'eux remarque une drôle de peinture accrochée au mur, signée d'un drôle de peintre "Faustino, le peintre fou". C'est l'occasion pour le chef de la bande de raconter cette histoire. Une histoire de crime, de vengeance, de caïds, de banlieue, de flics. Une histoire d'amour aussi, et l'histoire sombre tragique de ce peintre, reclus volontaire dans cet immeuble. Le scénario est impeccable dans sa maitrise et sa noirceur. L'album se dévore très facilement. Et le dessin. C'est extrêmement rare que je sois séduite par un dessin. Là, tout est juste. Un dessin expressionniste qui s'accorde à merveille aux propos. C'est véritablement un très bel album.
L'Enfant océan
En voilà une bande dessinée épatante. L’histoire, d’abord : une subtile relecture du Petit Poucet à la sauce d’aujourd’hui couplée avec un road-movie endiablé raconté par les différents adultes rencontrés par nos sept fugueurs. Le découpage n’est pas en reste, de même que le dessin, à la fois très moderne et très lisible. Tiens j’en profite pour donner un petit coup de chapeau virtuel au dessinateur / coloriste : ce qu’il a fait sur cet album est impressionnant. C’est mon coup de cœur.
Les Aventures d'Edouard et son chevalier Tête-Ronde
C'est une bd toute simple : un format carré, un gaufrier adapté, une mise en couleurs classique, des petits tutoriels pour apprendre à dessiner les héros de l’histoire. C’est une bd toute simple pour les petits lecteurs avides d’aventures chevaleresques. C’est une bd toute simple sur laquelle se sont penchés trois auteurs de comics, dont le scénariste de graphic novel, James Sturm. Il est par ailleurs professeur de bandes dessinées et directeur de l’école « Center for Cartoon Studies ». C’est donc un monsieur tout à fait sérieux qui a écrit cette petite friandise à l’humour potache. C'est une bd toute simple qui mérite son 4 * !
Sous les arbres
C’est d’abord un joli album à l’italienne, marque de fabrique des publications des éditions de la Gouttière à destination des plus petits. C’est ensuite une jolie évocation des couleurs de l’automne : du roux, du feu et du mordoré. C’est aussi les animaux de la forêt dessinés à la manière des artistes de Disney. C’est enfin une jolie histoire toute mignonne et toute simple sur ces gens ronchons, grognons, grincheux, bougons, qui peuvent aussi se révéler des personnes providentielles malgré tout !
Les Maîtres des îles
Les Maîtres des îles, ce sont ces grandes familles de colons installées depuis des générations aux Antilles, ces riches planteurs spécialisés dans la culture de la canne à sucre, et qui doivent leur prospérité à leur main d’œuvre gratuite, leurs esclaves. L’histoire commence en 1846, aux toutes fins de l’esclavage, qui sera aboli en Martinique en 1848. A travers ce diptyque, on va suivre la vie et les prises de positions d’Eliza, en butte au patriarcat de sa famille, à son grand-père particulièrement réactionnaire et opposé à tout changement dans sa propriété. Sur cette trame très classique, la force de Piatzszek est de nous distiller des éléments propres à cette époque de transition. La situation complexe des noirs, par exemple, selon qu’ils sont esclaves, marrons (esclaves en fuite), affranchis et nouveau propriétaire d’une plantation, ou mêmes avocats. On assiste également aux bouleversements économiques à venir : la fin de l’esclavage ira de pair avec l’industrialisation de la canne à sucre. C’est aussi la fin d’un modèle économique où le sucre ne provient plus uniquement de la canne à sucre, mais aussi de la betterave sucrière, produite en métropole. Et le dessin ? Et bien c’est sûrement là que le bât blesse. Il est inégal, sûrement. Peut-être trop classique pour cette histoire qui ne l’est pas tant que ça. En conclusion : Avec une histoire qui tient la route, une envie irrépressible de se documenter plus avant sur la situation de la Martinique avant l'abolition de l'esclavage, c'est un album que je vous recommande (comme toutes les BD de Piatzszek, du reste).
Mon père était boxeur
"Cadet d’une famille de quatorze enfants, mon père a l’habitude de se faire respecter avec les poings. À 18 ans, galvanisé par un titre de champion de France Espoir, il interpella ma mère dans la cour de la filature Badin [à Barentin, en Seine-Maritime] pour lui raconter un rêve qu’il avait fait la nuit même : l’épouser. Durant dix-sept ans, ma mère accompagna ses victoires et ses défaites. Pourtant, de leur histoire je ne me souviens que des disputes, de mon père fou de rage, fou d’amour, fou de jalousie, fou d'une violence qui le dépassait." - Résumé Futuropolis J'ai lu cette bd hier, et j'en suis encore toute émue. C'était pas une bd facile à "faire" pour les auteurs. Je sais pas comment Kris s'est débrouillé pour "fictionnariser" une histoire vraie, vécue par une petite fille devenue femme, une histoire de liens qui se délient, qui se relient entre une fille et son père. Je ne sais pas comment il a fait pour traiter ça avec respect pour tout le monde, sans pathos, avec pudeur mais sans froideur. Je ne sais pas non plus comment Vincent Bailly a fait pour ingérer cette histoire, ces personnages qui ont existé. Dépasser la caricature de ce père souvent violent, ce type qui prend autant de place, mais dans le fond est tellement fragile. J'ai aimé le dessin de Vincent. Cette aquarelle, ces jaunes qui illuminent les cases et ces rouges de violence. J'ai aimé cette aquarelle transparente qui laissent voir les traits, les bouilles, les sourires, les désarrois. Cette bd là, c'est ce que j'aime trouver dans une bd. Une intelligence, un respect, une humanité chez les auteurs. Je n'ai pas encore visionné le film. Et puis il y a un deuxième thème, que l'on aperçoit après, un peu comme un parfum (vous savez les notes de tête, de coeur et de fond ), c'est l'importance du film. Le film super 8 des souvenirs de famille, donc forcément de joie de la petite fille. Et le film qu'elle fait, adulte, de son père. Et le fait qu'on la voit parler à son père, en même temps qu'elle le fait son film. Un peu comme si elle avait besoin de sa caméra pour entrer en contact avec lui. Et ça, pour moi, ça me laisse une impression bizarre. Le lien se reconstruit, certes. Un lien indirect, tout de même, un début de lien bien fragile. A la fin de l'album, une superbe postface écrite par Barbara Pellerin, qui rend hommage au travail tout en nuance de Kris et Vincent.