Je suis nettement déçue de cette lecture, je m’attendais à beaucoup mieux au vu des bonnes critiques d'ici et d'ailleurs, de plus j’apprécie plutôt bien ce genre de récits en général. Grosso modo le début jusqu’à une petite moitié est assez sympa même si on reste tout de même dans la surenchère, le nain est attachant et les dialogues tout en finesse. Puis arrive la seconde partie et c’est la déception, on tombe dans une boucherie totale sans intérêt qui verse tant et si bien dans les exagérations à tous niveaux que c’en est presque grotesque, alors que le récit s’encre, lui, bien dans la réalité. Récit qui par ailleurs manque cruellement d’originalité et de surprise, il est d’une banalité déconcertante, en dehors du fait d’avoir pris un nain pour personnage principal.
Concernant le graphisme c’est la même chose mais en moins pire, seules quelques scènes se déroulant dans le passé sont travaillées en une sorte de crayonnage pas beau du tout couleur diarrhée qui plus est. Ça tranche d'autant plus avec le beau dessin du reste de la B.D.
Un scénario qui mêle intelligemment Histoire, aventure et psychologie, avec l’arrivée des européens au Japon et la réaction des habitants face à cette civilisation si différente de la leur. Les deux premiers tomes sont assez durs à lire, de par leur violence, mais qui n’est pas gratuite, ce n’est pas du voyeurisme pour attirer du lectorat. C’est raconté de façon très réaliste et c’est ce qui me plait dans les scénarios de Takahashi, il reste toujours le plus proche possible de la réalité et surtout ne fait pas dans la moralité ou les bons sentiments, il pose les faits et c’est tout. Les personnages sont attachants mais ont aussi des défauts, ceux qui ont les mauvais rôles sont détestables mais peuvent aussi avoir des qualités, l'équilibre est parfait à tous les niveaux.
Graphiquement j’adore, il y a aussi certaines planches magnifiques. Si j’avais un reproche à faire ce sont les bouches un poil trop grandes que fait l’auteur à ses personnages, mais bon… ce n’est finalement qu’un détail.
Tome 9
Je me régale toujours autant, par contre les deux années de pause on fait que j'avais oublié certains éléments et je n'ai pas eu vraiment le temps ni l'envie de relire la série, surtout juste pour un seul tome, du coup la lecture est un peu hachée. Pour cette raison, je rabaisse ma note à 4 étoiles, peut-être un culte à la fin de la série.
Mise à jour.
Bon, je retire l'option d'achat, 21 tomes sortis en Espagne et ils n'iront pas plus loin, 25 tomes en Italie, eux au moins ont l'histoire complète. Bref, soit ils nous la sortent en entier même en intégrales soit pour moi ça s'arrête là. Si encore ils l'avaient publiée en entier en espagnol je l'aurais complétée mais je ne suis pas prête à me taper 4 tomes en italien, langue que je ne parle pas.
Ce récit aurait bien mérité ses 5 étoiles s’il n’y avait eu quelques petites choses qui sont venues me gâcher mon plaisir de lecture. Toutefois je commencerai par le positif où je rejoins les avis de Pol et Sloane. Le graphisme est très beau si ce n’est quelques cases par-ci par-là de moindre qualité, néanmoins rien de très méchant. En personnage principal nous trouvons Frank, genre d’Alain Delon échappé de la gay pride, j’ai mis un petit temps à m’y faire mais il est plutôt bien passé au final. Le scénario est original et bien traité, les personnages multiples et attachants, et le tout doté d’un très bon rythme.
Et maintenant place aux incohérences. A mon sens certaines choses dépassent un peu le cadre du réel, l'histoire se déroule dans un laps de temps trop court pour être totalement crédible, malgré tout je suis partie du principe que cela pourrait être possible en tirant un peu sur la corde. Par contre j’ai buté sur certains dessins (très peu) qui eux sont totalement fantasques, à moins qu’ils n'aient été fait que pour faire fantasmer, mon esprit cartésien ne les intègre pas et m'ont rappelée à l'ordre.
Je recommande la lecture de cette B.D. qui vaut largement le détour, la preuve Pol et Sloane n’ont apparemment pas été gênés eux (les chanceux !) Néanmoins, et après avoir tergiversé entre 3 ou 4 étoiles, je lui accorde tout de même la note de 4, même si je trouve dommage que le manque de méticulosité fasse passer l'histoire pas loin de la perfection.
Comment dire ? Je n’ai pas compris grand-chose à cette histoire de samouraï, en fait non pour dire la vérité je n’ai rien compris du tout, ça doit être à cause de la voie du sabre, uniquement destinée à une poignée d’initiés je suppose. Sinon à part ça et malgré les quelques 400 pages ça se lit très vite, il y a très peu de dialogues juste le nécessaire pour m’embuer encore plus l’esprit. Quant à la chute dans le genre tempête de sable aveuglante qui te perd et te largue définitivement c'est réussi. Le tout est composé majoritairement de cases de combat… Bon…
Sinon le dessin est très joli, assez dépouillé certes, dans un noir et blanc très réussi, très aérien surtout dans les combats.
J’ai tout de suite été enchantée par ce graphisme comme je les aime, riche, coloré, torturé dans ce cas précis et qui se marie à merveille avec ce conte noir, il n’y a rien à dire, même la mise en page est originale et délicieuse.
Cependant le scénario présente quelques petites ratés à mon goût, pour commencer les grenouilles sont omniprésentes et bien que plutôt drôles au début elles deviennent vite agaçantes par la suite. La chute arrive trop vite et nous tombe dessus comme un couperet, j’attendais plus de richesse dans la seconde moitié du récit, ou peut-être un second tome. Ne pas savoir ce que deviennent finalement tous les personnages de l’histoire est très frustrant, avec cette sensation qu’il fallait finir l’histoire dans les quelques pages restantes.
Pour ce qui est du bestiaire, c'est juste un plus, j'aurais préféré moi aussi que ce soit de l'histoire.
A lire une fois certainement juste pour ce faire plaisir aux yeux et pour le récit qui même s’il n’est pas pas abouti à mes yeux reste distrayant.
Ce conte est avant tout très joliment dessiné et c’est ce qui fait son attrait principal. C’est vaporeux, sombre et coloré en même temps, envoutant il se marie parfaitement au genre. Par contre le scénario m’a nettement moins enchantée car je n’ai ressenti quasiment à aucun moment d’attachement envers les personnages, du coup qu’ils vivent ou qu’ils meurent m’a laissée de glace, en dehors de la mère peut-être. Ce qui m’a aussi gênée c’est la chute un peu abracadabrante, disons sans rien révéler ce que deviennent les trois fruits et la petite scène familiale qui suit. Par ailleurs la narration manque de charme et de poésie, elle se contente de faire son office d’information et très rarement laisse place au rêve, c’est frustrant.
Cela dit ça se lit sans ennui d’où mes trois étoiles, mais je ne réitérerai pas cette lecture.
Je suis déçue car après le premier tome qui semblait être de la pure fantasy avec des dragons comme j'aime, il faut attendre l’avant-dernière page du troisième tome pour qu’un seul d’entre eux daigne remontrer le bout de sa gueule enfarinée. Entre temps on a une histoire de guerre des clans et de vengeances personnelles, qui sont plutôt dans la veine d’un médiéval fantastique pas très passionnante par ailleurs, avec la scène de l'attaque des singes que j'ai trouvée assez incongrue. J’ai décroché au fil des pages et survolé la deuxième moitié du troisième tome juste pour le plaisir des yeux. Un petit mot pour Griffe Blanche qui porte le nom de la série, elle m’a trop ennuyée celle-là, trop parfaite, trop sûre d’elle, elle m’a gonflée pour résumer et puis je n'ai jamais pu me faire à sa tronche.
C’est dommage car le dessin est totalement dans mes goûts, de belles couleurs chaudes, des personnages expressifs, de jolis décors et surtout une constance absolue, il n’y a ni dégradation ni amélioration, c’est parfait pour rentrer dans un univers.
On a ici une histoire apparemment de malédiction héritée de père en fils, mais qui n’est autre que l’éducation ratée de chacun d’eux et de personnalités carrément psychotiques, le petit dernier est moins touché mais n'est pas complètement normal non plus. C’est assez banal, même si le récit est mené tambour battant je m’attendais à autre chose et surtout à plus d’originalité. Il est vrai que je ne me suis pas foncièrement ennuyée vu que justement j’attendais à chaque page un revirement inattendu qui n’est hélas jamais arrivé. Il y a aussi une grosse incohérence avec le comportement du père, mais bon ce n’est pas la peine d’essayer de creuser trop profond avec ce genre de tarés, ni des récits faits de tirs et de coups de poings.
La chute est classique de chez classique, on la voit venir de loin avec ses gros sabots.
Le dessin est classique dans la plus pure tradition du comics.
Voici une histoire assez rafraîchissante malgré un début pas très folichon, mais dès l’arrivée de Céleste Bompard sur l’île aux femmes le récit devient plus accrocheur d’autant qu’il est parsemé de touches d’humour vraiment bienvenues. Sans que cela soit super original la lecture est agréable car on ne sait pas à quelle sauce se fera manger Céleste entouré d'autant de femmes pas souvent très avenantes pour ne pas dire carrément désagréables ou dangereuses, et il faut dire que ce Céleste est assez attachant. Malgré tout c’est le genre de récits que je ne lis qu’une seule fois, car une fois la chute connue la relecture ne m’est plus indispensable.
Le graphisme colle parfaitement au récit, le découpage est varié, les couleurs plutôt joyeuses et les personnages expressifs. Il y a peut-être un petit manque au niveau des décors pas très riches mais ce n’est guère gênant.
Voici une très belle histoire, joliment dessinée et très poétique, mais la chute m’a laissée complètement larguée, je n’y ai pas compris grand-chose pour ne pas dire rien du tout. J’avoue que la frustration a été de taille, qu’on fasse dans l’absurde ou le délire pas de souci mais j’apprécie grandement quand l’histoire a une fin un minimum compréhensible.
Sinon j’ai beaucoup aimé cette entrainante lecture, ainsi que le joli graphisme hyper coloré, joyeux, certaines planches sont carrément à tomber. Les personnages sont très attachants et attendrissants, on ne veut plus les quitter. Cependant la sensation d’un manque d’aboutissement, comme si Dillies ne savait plus où les mener ne me donne pas envie de la relire, maintenant s'il décide de faire une suite je pourrais peut-être changer d'avis.
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Big Man Plans
Je suis nettement déçue de cette lecture, je m’attendais à beaucoup mieux au vu des bonnes critiques d'ici et d'ailleurs, de plus j’apprécie plutôt bien ce genre de récits en général. Grosso modo le début jusqu’à une petite moitié est assez sympa même si on reste tout de même dans la surenchère, le nain est attachant et les dialogues tout en finesse. Puis arrive la seconde partie et c’est la déception, on tombe dans une boucherie totale sans intérêt qui verse tant et si bien dans les exagérations à tous niveaux que c’en est presque grotesque, alors que le récit s’encre, lui, bien dans la réalité. Récit qui par ailleurs manque cruellement d’originalité et de surprise, il est d’une banalité déconcertante, en dehors du fait d’avoir pris un nain pour personnage principal. Concernant le graphisme c’est la même chose mais en moins pire, seules quelques scènes se déroulant dans le passé sont travaillées en une sorte de crayonnage pas beau du tout couleur diarrhée qui plus est. Ça tranche d'autant plus avec le beau dessin du reste de la B.D.
Sidooh
Un scénario qui mêle intelligemment Histoire, aventure et psychologie, avec l’arrivée des européens au Japon et la réaction des habitants face à cette civilisation si différente de la leur. Les deux premiers tomes sont assez durs à lire, de par leur violence, mais qui n’est pas gratuite, ce n’est pas du voyeurisme pour attirer du lectorat. C’est raconté de façon très réaliste et c’est ce qui me plait dans les scénarios de Takahashi, il reste toujours le plus proche possible de la réalité et surtout ne fait pas dans la moralité ou les bons sentiments, il pose les faits et c’est tout. Les personnages sont attachants mais ont aussi des défauts, ceux qui ont les mauvais rôles sont détestables mais peuvent aussi avoir des qualités, l'équilibre est parfait à tous les niveaux. Graphiquement j’adore, il y a aussi certaines planches magnifiques. Si j’avais un reproche à faire ce sont les bouches un poil trop grandes que fait l’auteur à ses personnages, mais bon… ce n’est finalement qu’un détail. Tome 9 Je me régale toujours autant, par contre les deux années de pause on fait que j'avais oublié certains éléments et je n'ai pas eu vraiment le temps ni l'envie de relire la série, surtout juste pour un seul tome, du coup la lecture est un peu hachée. Pour cette raison, je rabaisse ma note à 4 étoiles, peut-être un culte à la fin de la série. Mise à jour. Bon, je retire l'option d'achat, 21 tomes sortis en Espagne et ils n'iront pas plus loin, 25 tomes en Italie, eux au moins ont l'histoire complète. Bref, soit ils nous la sortent en entier même en intégrales soit pour moi ça s'arrête là. Si encore ils l'avaient publiée en entier en espagnol je l'aurais complétée mais je ne suis pas prête à me taper 4 tomes en italien, langue que je ne parle pas.
Corps et Âme
Ce récit aurait bien mérité ses 5 étoiles s’il n’y avait eu quelques petites choses qui sont venues me gâcher mon plaisir de lecture. Toutefois je commencerai par le positif où je rejoins les avis de Pol et Sloane. Le graphisme est très beau si ce n’est quelques cases par-ci par-là de moindre qualité, néanmoins rien de très méchant. En personnage principal nous trouvons Frank, genre d’Alain Delon échappé de la gay pride, j’ai mis un petit temps à m’y faire mais il est plutôt bien passé au final. Le scénario est original et bien traité, les personnages multiples et attachants, et le tout doté d’un très bon rythme. Et maintenant place aux incohérences. A mon sens certaines choses dépassent un peu le cadre du réel, l'histoire se déroule dans un laps de temps trop court pour être totalement crédible, malgré tout je suis partie du principe que cela pourrait être possible en tirant un peu sur la corde. Par contre j’ai buté sur certains dessins (très peu) qui eux sont totalement fantasques, à moins qu’ils n'aient été fait que pour faire fantasmer, mon esprit cartésien ne les intègre pas et m'ont rappelée à l'ordre. Je recommande la lecture de cette B.D. qui vaut largement le détour, la preuve Pol et Sloane n’ont apparemment pas été gênés eux (les chanceux !) Néanmoins, et après avoir tergiversé entre 3 ou 4 étoiles, je lui accorde tout de même la note de 4, même si je trouve dommage que le manque de méticulosité fasse passer l'histoire pas loin de la perfection.
365 Samouraïs
Comment dire ? Je n’ai pas compris grand-chose à cette histoire de samouraï, en fait non pour dire la vérité je n’ai rien compris du tout, ça doit être à cause de la voie du sabre, uniquement destinée à une poignée d’initiés je suppose. Sinon à part ça et malgré les quelques 400 pages ça se lit très vite, il y a très peu de dialogues juste le nécessaire pour m’embuer encore plus l’esprit. Quant à la chute dans le genre tempête de sable aveuglante qui te perd et te largue définitivement c'est réussi. Le tout est composé majoritairement de cases de combat… Bon… Sinon le dessin est très joli, assez dépouillé certes, dans un noir et blanc très réussi, très aérien surtout dans les combats.
Dans la forêt
J’ai tout de suite été enchantée par ce graphisme comme je les aime, riche, coloré, torturé dans ce cas précis et qui se marie à merveille avec ce conte noir, il n’y a rien à dire, même la mise en page est originale et délicieuse. Cependant le scénario présente quelques petites ratés à mon goût, pour commencer les grenouilles sont omniprésentes et bien que plutôt drôles au début elles deviennent vite agaçantes par la suite. La chute arrive trop vite et nous tombe dessus comme un couperet, j’attendais plus de richesse dans la seconde moitié du récit, ou peut-être un second tome. Ne pas savoir ce que deviennent finalement tous les personnages de l’histoire est très frustrant, avec cette sensation qu’il fallait finir l’histoire dans les quelques pages restantes. Pour ce qui est du bestiaire, c'est juste un plus, j'aurais préféré moi aussi que ce soit de l'histoire. A lire une fois certainement juste pour ce faire plaisir aux yeux et pour le récit qui même s’il n’est pas pas abouti à mes yeux reste distrayant.
Les 3 Fruits
Ce conte est avant tout très joliment dessiné et c’est ce qui fait son attrait principal. C’est vaporeux, sombre et coloré en même temps, envoutant il se marie parfaitement au genre. Par contre le scénario m’a nettement moins enchantée car je n’ai ressenti quasiment à aucun moment d’attachement envers les personnages, du coup qu’ils vivent ou qu’ils meurent m’a laissée de glace, en dehors de la mère peut-être. Ce qui m’a aussi gênée c’est la chute un peu abracadabrante, disons sans rien révéler ce que deviennent les trois fruits et la petite scène familiale qui suit. Par ailleurs la narration manque de charme et de poésie, elle se contente de faire son office d’information et très rarement laisse place au rêve, c’est frustrant. Cela dit ça se lit sans ennui d’où mes trois étoiles, mais je ne réitérerai pas cette lecture.
Griffe blanche
Je suis déçue car après le premier tome qui semblait être de la pure fantasy avec des dragons comme j'aime, il faut attendre l’avant-dernière page du troisième tome pour qu’un seul d’entre eux daigne remontrer le bout de sa gueule enfarinée. Entre temps on a une histoire de guerre des clans et de vengeances personnelles, qui sont plutôt dans la veine d’un médiéval fantastique pas très passionnante par ailleurs, avec la scène de l'attaque des singes que j'ai trouvée assez incongrue. J’ai décroché au fil des pages et survolé la deuxième moitié du troisième tome juste pour le plaisir des yeux. Un petit mot pour Griffe Blanche qui porte le nom de la série, elle m’a trop ennuyée celle-là, trop parfaite, trop sûre d’elle, elle m’a gonflée pour résumer et puis je n'ai jamais pu me faire à sa tronche. C’est dommage car le dessin est totalement dans mes goûts, de belles couleurs chaudes, des personnages expressifs, de jolis décors et surtout une constance absolue, il n’y a ni dégradation ni amélioration, c’est parfait pour rentrer dans un univers.
Men of Wrath
On a ici une histoire apparemment de malédiction héritée de père en fils, mais qui n’est autre que l’éducation ratée de chacun d’eux et de personnalités carrément psychotiques, le petit dernier est moins touché mais n'est pas complètement normal non plus. C’est assez banal, même si le récit est mené tambour battant je m’attendais à autre chose et surtout à plus d’originalité. Il est vrai que je ne me suis pas foncièrement ennuyée vu que justement j’attendais à chaque page un revirement inattendu qui n’est hélas jamais arrivé. Il y a aussi une grosse incohérence avec le comportement du père, mais bon ce n’est pas la peine d’essayer de creuser trop profond avec ce genre de tarés, ni des récits faits de tirs et de coups de poings. La chute est classique de chez classique, on la voit venir de loin avec ses gros sabots. Le dessin est classique dans la plus pure tradition du comics.
L'Ile aux femmes
Voici une histoire assez rafraîchissante malgré un début pas très folichon, mais dès l’arrivée de Céleste Bompard sur l’île aux femmes le récit devient plus accrocheur d’autant qu’il est parsemé de touches d’humour vraiment bienvenues. Sans que cela soit super original la lecture est agréable car on ne sait pas à quelle sauce se fera manger Céleste entouré d'autant de femmes pas souvent très avenantes pour ne pas dire carrément désagréables ou dangereuses, et il faut dire que ce Céleste est assez attachant. Malgré tout c’est le genre de récits que je ne lis qu’une seule fois, car une fois la chute connue la relecture ne m’est plus indispensable. Le graphisme colle parfaitement au récit, le découpage est varié, les couleurs plutôt joyeuses et les personnages expressifs. Il y a peut-être un petit manque au niveau des décors pas très riches mais ce n’est guère gênant.
Saveur coco
Voici une très belle histoire, joliment dessinée et très poétique, mais la chute m’a laissée complètement larguée, je n’y ai pas compris grand-chose pour ne pas dire rien du tout. J’avoue que la frustration a été de taille, qu’on fasse dans l’absurde ou le délire pas de souci mais j’apprécie grandement quand l’histoire a une fin un minimum compréhensible. Sinon j’ai beaucoup aimé cette entrainante lecture, ainsi que le joli graphisme hyper coloré, joyeux, certaines planches sont carrément à tomber. Les personnages sont très attachants et attendrissants, on ne veut plus les quitter. Cependant la sensation d’un manque d’aboutissement, comme si Dillies ne savait plus où les mener ne me donne pas envie de la relire, maintenant s'il décide de faire une suite je pourrais peut-être changer d'avis.