Le blog BD de Quarante deux

Couverture de la série Bleach
Bleach

Donc on a un type qui apparait et puis il doit combattre des monstres. Et puis ils deviennent plus puissant. Du coup lui aussi. Mais d'autres personnages se mettent en travers sa route. Du coup il apprend qu'en fait il peut devenir plus puissant. Bref rien de bien nouveau (et je m'en contente si c'est bien fait) si ce n'est un traitement bien paresseux... Plus on avance dans l'histoire (et j'ai quand même tenu une trentaine de tome) moins le dessin est détaillé (décors vide, super pouvoirs symbolisé par... un gros trait blanc sur fond noir...), plus les retournements de situations deviennent navrants (personnage sauvé au dernier moment par tel autre personnage arrivant d'on ne sait où, gentils increvables toujours prêt à combattre après avoir perdu 3 fois leur propre poids en sang...), et surtout -SURTOUT- qu'est ce que ca devient lent..... Bon dieu quand il y a 30 combattants prêt à en découdre ca pourrait être pas mal d'éviter de nous pondre 15 duels repartis sur 5 tomes.... Reste quelques personnages charismatiques et quelques planches sympa (plutôt dans les premiers tomes) mais globalement ca reste un naufrage.

04/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Dragon Fall
Dragon Fall

Une parodie de Dragon Ball. Les premiers tomes sont sympas mais l'histoire s'éloigne ensuite rapidement des Dragon Ball et devient particulièrement pesante à lire. Plus rare, le dessin devient bâclé passé les premiers tomes. A éviter ; surtout pour les fans de Dragon Ball.

23/07/2009 (modifier)
Couverture de la série Pépé Malin
Pépé Malin

Pépé malin cherche à tripoter des filles par tous les moyens. Un tome contient une dizaine d'histoires répétitives, sans imagination aucune, qui finissent toutes de la même façon : Par un tripotage en règle. C'est pas drôle et en plus c'est très mal dessiné. Fluide sait faire beaucoup mieux que ça.

26/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Icare
Icare

Icare de Moebius-Taniguchi m'a fait penser au film AI de Spielberg-Kubrick. 2 grands noms, une idée de base intéressante, et au final un gout d'inachevé. Comme si les auteurs avaient décidés que leur création devait être parfaite et en avaient lissé toutes les aspérités. Du coup Icare manque...d'aspérités justement. L'histoire, très Akira, de cet enfant prodige, dont les pouvoirs sont convoités par le gouvernement est exploité de façon beaucoup trop gentille. Les personnages sont beaucoup trop préservés, protégés par le scénario. Un manque de noirceur certain. Il en va de même pour le dessin beau, détaillé, mais désespérément propre. Il aurait difficilement pu en être autrement avec Taniguchi. Une déception donc. Mais pas pour autant une mauvaise BD. Ça se lit agréablement; il y a quelques scènes très sympas et une certaine poésie se dégage de l'ensemble. Ce n'est juste pas à la hauteur des espérances que l'on pouvait placer dans une telle association.

26/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Akira
Akira

Apparu en 1982 au Japon, Akira est l'un des grands classiques du manga : Quand Akira débarque en Europe au début des années 90, la Bd européenne est constitué en majeur partie de d’histoire d’aventures naïves, ou de comiques troupiers. En gros on a du clone de Spirou, Gaston, Boule et Bill, Asterix à toutes les sauces… Avec son univers sombre et violent, son découpage incroyablement efficace, Akira fut donc un choc pour beaucoup de lecteurs. Akira est aussi l’un des rares mangas qui ne soit pas découpé en chapitres d’une vingtaine de pages. Et ça se ressent dans le scénario et le rythme : on n'est pas obligé ici d’avoir un combat 1 page sur 2, d’avoir une « incroyable » révélation toutes les 10 minutes. Les personnages sont travaillés, l'histoire est captivante. Le dessin est tranchant, net; C'est l'une des première fois dans un manga (et donc dans la BD en général) qu'un langage autant cinématographique est utilisé. (Plongée, contre plongée, plan de détail...). Grâce à toute ses qualités Akira deviendra le premier manga à succès en France. Aux États-unis, publié en 1988 sous le label Epics comics (appartenant à Marvel), il introduit pour la première fois la colorisation par ordinateur. De par ses qualités, son apport à la BD, son succés, Akira est culte. Tout simplement. PS: A noter qu'après la très bonne adaptation en animation de 1988, Akira est maintenant prévu avec des acteurs en chair et en os pour 2011. L'adaptation se ferait sous la houlette de la Warner et comprendrait 2 films. Leonardo di Caprio, grand fan du manga aurait initié cette adaptation. Katsuhiro Otomo suivra le projet en tant que producteur exécutif.

02/10/2006 (MAJ le 18/02/2009) (modifier)
Couverture de la série Boule & Bill
Boule & Bill

Honnêtement je n'ai jamais vraiment compris ce qui m'attire encore dans les Boule et Bill: l'humour est assez anecdotique et les dessins n'ont rien de spéciaux. Autant à 10 ans je peux comprendre mon attirance pour cette BD, autant aujourd'hui... et pourtant. Nostalgie ? Peut être. Peut-être aussi à cause de la gentillesse attendrissante qui se dégage de ces pages. C'est presque relaxant... Enfin bref, il y a toujours un certain charme dans cette BD qui a finalement peu vieilli. L'ancêtre des Titeuf et autres Petit Spirou...

18/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Les Aventures de Bigard
Les Aventures de Bigard

Bon soyons honnêtes. J’ai lu cette "Bande-dessinée" dans le seul but de pouvoir la descendre dans une critique enflammée. Notez d'ailleurs l'utilisation des guillemets : la bande-dessinée étant considéré comme le neuvième art, ça me fait quand même bizarre d'y inclure cette chose. Pour commencer je déteste l'humour Bigard, et je déteste le personnage Bigard : ce coté "je suis proche des p'tites gens", "la vulgarité c'est parce que c'est une forme de sincérité", "les abrutis ont toujours raisons". Nan vraiment je ne peux pas le voir. Forcément je vais donc être d'une mauvaise fois pas possible lors de cette critique. Mais ça se trouve vous êtes un peu là pour Ça. Commençons donc : Une couverture. Nous remarquons ici un homme de belle prestance, chasseur-aventurier, entouré de quelques jolies filles peu farouches. Le gibier il me semble. Une couverture fortement influencée par la peinture surréaliste du début du XX ème. Courant espagnol il me semble; Cette vibrante composition, ce vomi de couleur, quel hommage flagrant. Dali a trouvé son maitre. Que d'émotion. Ouverture. Première histoire. C’est simple, c'est fort. Enfin ça sent fort pour être plus précis. Première page, première étron. Paf. Direct. Dans le mille. Une première histoire sans intérêt à base de cul avec une chute navrantissime. Du Bigard quoi. Mais sauf qu'en vrai il est quand même mieux parce qu'il n'est pas vraiment dessiné à son avantage la dedans. Surréalisme j'imagine. Bon au moins on l'entend pas, c'est toujours ça de gagné. On continue. Et on se rend compte que Bigard est un endurant. C'est que je l'entendrais presque dire entre chaque page : "Haha et je peux continuer comme ça pendant des heures". Le lourd. Parce que c'est mauvais tout le long; mais de manière incroyablement constante. Du coup cet album peut être utilisé comme étalon de la bêtise. Bigard ou l'éloge de la connerie. Maintenant que je connais le fond, je vais pouvoir sereinement chercher quelque chose d'intéressant à lire. Bah oui je vous avais prévenu je n'aime pas Bigard. Qu'un truc comme ça puisse se vendre au point de sortir un deuxième tome me met hors de moi. Combien de bons auteurs n'auront jamais cette chance.

17/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

Bah non je ne comprends pas l'engouement que cette série provoque... Au-delà du dessin qui sans être mauvais ne m'attire pas plus que ça, c'est surtout au niveau de l'intrigue que j'ai du mal : c'est assez bourrin, superficiel et cela fait étalage de clichés. C'est pas catastrophique non plus, il y a même quelques touches d'humour assez sympathiques, mais ça reste quand même très... euh... gamin disons ; très proche de certains mangas pour ados. Une note un tantinet sévère mais après tout le bien que j'ai entendu sur cette série, je suis en droit d'être déçu.

17/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Berserk
Berserk

Je vais avoir du mal à noter ce manga.... D'un côté nous avons une histoire plutôt bien construite, une tension palpable lors de la lecture, des personnages très charismatiques, et une violence sans concession, souvent assez justifiée... Pas tout le temps malheureusement et c'est le gros défaut de ce manga. Il est certes vendu pour un public adulte et averti mais tout de même, je ne vois pas trop l'intérêt de faire SYSTEMATIQUEMENT étalage de viol, démembrement, éventrage et autres réjouissances gores. Une surenchère un peu malsaine qui prend trop d'ampleur avec l'avancement de l'histoire. L'histoire, c'est la quête vengeresse d'un homme qui a tout perdu. Simple ? Pas tant que ça tant certains passages sont bien construits, notamment un long flashback sur les raisons de cette vendetta sanglante. Les rapports entre les différents protagonistes sont aussi beaucoup moins simples qu'il n'y paraît au premier abord. Guts, Griffith, Caska sont assez éloignés des clichés habituels du genre. Un commentaire sur le dessin que je trouve très bon pour un manga : fouillé, précis, très sombre (évidemment), il se démarque sans problème de la plupart des mangas habituels. Le rythme de parution des "Berserk" étant assez lent, ceci explique peut être cela. Un très bon manga, étonnamment profond, gâché par une violence beaucoup trop gratuite... Reste aussi à espérer que l'histoire ne s'éternise pas... 3,5/5. PS : comme beaucoup de personnes l'ont fait remarquer, les 3 premiers tomes sont sensiblement moins bons que les suivants (mais pas pour autant mauvais). Ils n'en restent pas moins assez représentatifs de l'ambiance générale ; si vous n'accrochez pas un minimum, il n'y a aucune raison que la suite vous passionne...

17/02/2009 (modifier)
Couverture de la série Siegfried
Siegfried

Ouah! Une belle claque que ce Siegfried. Que ce soit le dessin, le rythme, les personnages, la mise en page, tout est maitrisé de bout en bout. Rarement j'ai autant été aspiré dans une histoire; l'impression de sortir d'une salle de cinéma après la dernière page - et les musiques de Wagner en fond sonore. Magique. D'habitude j'ai une certaine réticence à mettre la note maximale après un seul tome... je ne vois pas ici comment je pourrais me contenter d'un 4/5. Faites que la suite soit du même acabit ...

16/02/2009 (modifier)