Quand j'ai acheté ce livre, je ne savais pas à quoi m’attendre. J'aime beaucoup l'écriture de Neil Gaiman et le dessin de P. Craig Russell, et une fois de plus je n’ai pas été déçu - j’ai été immédiatement captivé par l'histoire.
L'histoire principale de meurtre est pleine de rebondissements, comme d’habitude quand Gaiman raconte une histoire de la mythologie dans son style unique. Ceci est encadré par l'histoire du voyage d’un jeune homme à Los Angeles. Au début, ce voyage semble servir uniquement d’introduction pour l'histoire principale, mais plus tard il s’est révélé être également significatif - je ne l’ai pas vu venir, mais je trouve que c’est toujours le cas quand on est perdu dans une bonne histoire. Après j'ai voulu immédiatement relire l'histoire depuis le début, et c'était bien plus agréable la deuxième fois.
P. Craig Russell fait un travail excellent avec l'adaptation. A chaque fois que son dessin accompagne l'écriture de Gaiman, le résultat est exceptionnel (notamment l'histoire « Ramadan » dans Sandman et l'histoire de « Death » dans Nuits
Eternelles). Ce tome n'est pas une exception à la règle. Certains des concepts de l'histoire défieraient l'imagination du dessinateur, par exemple le prototype de l'univers, pourtant Russell les dépeint bien.
Une addition essentielle dans la collection de ceux qui apprécient le travail de ces créateurs doués.
Cette histoire était à l'origine éditée en 1982 dans "Warrior" en Angleterre (sous le nom "Marvelman"). Seulement le premier tome et un peu du tome 2 ont été imprimé dans "Warrior", avant qu'il ne soit mis fin à la publication.
Eclipse Comics a réimprimé ces épisodes et par la suite ils ont continué les histoires par Alan Moore, qui est parti après le 16ème tome. Moore a été remplacé par Neil Gaiman, qui a orienté le comic sous un angle très différent.
Après le numéro 24 Eclipse Comics a fait faillite, l'histoire de Miracleman a été laissée dans les limbes et le titre disparut dans l'activité légale. Le numéro 25 a été fini, mais il n'a jamais été publié.
Prenant un vieux super héros des comics des années 40, Alan Moore le place dans un environnement moderne (moderne en 1982...). C'est l'histoire du super héros qui a oublié son mot magique, de ce qu'il se produit quand il le redécouvre, comment il fait face à ses nouvelles puissances trouvées, et son voyage pour devenir un dieu.
Le dessin dans les premiers épisodes par Garry Leach (à mon avis un artiste très sous-estimée) et Alan Davies semble un peu démodé quand on le compare avec le dessin des comics d'aujourd'hui. Mais rappelez-vous l'âge du livre (et la technologie "primitive" de l'impression utilisée en les années 80) - dans ce contexte, il est d'une haute qualité. Le dessin de Chuck Beckum dans le tome 2 n'est pas si bon (quand l'histoire continuait après les épisodes de "Warrior"). Ceci est rectifié quand Rick Veitch lui succède, mais son travail est parfois très graphique (en particulier la controversée naissance). Le 3eme Tome, "Olympus", est dessiné dans un style très différent par John Totleben, et il est le meilleur, graphiquement parlant, de la série. Ensuite Mark Buckingham suit avec un style plus moderne, également très agréable.
L'écriture est toujours du niveau le plus élevé. Alan Moore montre son talent pour prendre l'extraordinaire et le mettre dans les situations ordinaires, une combinaison qui produit des histoires où on nous incite à penser et questionner.
Ceci est la première déconstruction du genre des super héros par Alan Moore. Les comparaisons avec "Watchmen" sont inévitables, mais c'est un style d'histoire très différent. Le seul super héros dans "Watchmen" (avec des puissances) est Dr Manhattan, et il est trop détaché de l'humanité pour que l'on puisse s'identifier avec lui. Miracleman est très humain, avec les failles humaines, et il est plus facile de s'identifier à lui.
Imaginez que vous découvriez que vous avez les super-puissances - vous feriez quoi ? Comment cela affecterait-il vos proches ? L'histoire commence avec l'examen de ces thèmes, quand le héros redécouvre son origine et qu'il fait l'apprentissage de ses puissances. Au tome 3, les événements rendent Miracleman éloigné de l'humanité. C'est ce tome qui contient la meilleure histoire de la série - il commence 5 années dans le futur (le monde a beaucoup changé), et l'histoire est racontée par Miracleman, qui écrit ses mémoires.
Quand Neil Gaiman commence l'écriture de l'histoire, le sujet s'éloigne de Miracleman et sur les événements que se produisent dans le "nouveau monde" qu'est créé. La série finit avant que l'histoire entière ne soit racontée.
Il est possible que Miracleman soit encore imprimé - probablement par Marvel Comics. Le gain de Gaiman pour son récent "1602" pour Marvel va favoriser la récupération de Miracleman. Très ironique, parce que c'est Marvel qui a forcé les auteurs à changer "Marvelman" pour "Miracleman" (bien que l'original de Marvelman ait été publié avant de Marvel Comics ait existé).
Il est un peu difficile de trouver ces livres maintenant, mais ils valent l'effort.
Je vais maintenant essayer de me rappeler mon mot magique...
C'est bon de retrouver Neil Gaiman avec "les Éternelles" pour un autre livre.
Les sept histoires sont très variées. Elles sont parfois difficile à lire, mais sont toutes agréables.
Personnellement, j'ai apprécié le plus Delirium et Despair. (Mais naturellement, les histoires de Despair sont un peu sombres et dérangeantes.)
Si vous voulez découvrir l'univers de Sandman, il ne faut évidemment pas commencer par cet ouvrage, mais si vous aimez la série originale, vous aimerez ce livre.
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Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Quand j'ai acheté ce livre, je ne savais pas à quoi m’attendre. J'aime beaucoup l'écriture de Neil Gaiman et le dessin de P. Craig Russell, et une fois de plus je n’ai pas été déçu - j’ai été immédiatement captivé par l'histoire. L'histoire principale de meurtre est pleine de rebondissements, comme d’habitude quand Gaiman raconte une histoire de la mythologie dans son style unique. Ceci est encadré par l'histoire du voyage d’un jeune homme à Los Angeles. Au début, ce voyage semble servir uniquement d’introduction pour l'histoire principale, mais plus tard il s’est révélé être également significatif - je ne l’ai pas vu venir, mais je trouve que c’est toujours le cas quand on est perdu dans une bonne histoire. Après j'ai voulu immédiatement relire l'histoire depuis le début, et c'était bien plus agréable la deuxième fois. P. Craig Russell fait un travail excellent avec l'adaptation. A chaque fois que son dessin accompagne l'écriture de Gaiman, le résultat est exceptionnel (notamment l'histoire « Ramadan » dans Sandman et l'histoire de « Death » dans Nuits Eternelles). Ce tome n'est pas une exception à la règle. Certains des concepts de l'histoire défieraient l'imagination du dessinateur, par exemple le prototype de l'univers, pourtant Russell les dépeint bien. Une addition essentielle dans la collection de ceux qui apprécient le travail de ces créateurs doués.
Miracleman
Cette histoire était à l'origine éditée en 1982 dans "Warrior" en Angleterre (sous le nom "Marvelman"). Seulement le premier tome et un peu du tome 2 ont été imprimé dans "Warrior", avant qu'il ne soit mis fin à la publication. Eclipse Comics a réimprimé ces épisodes et par la suite ils ont continué les histoires par Alan Moore, qui est parti après le 16ème tome. Moore a été remplacé par Neil Gaiman, qui a orienté le comic sous un angle très différent. Après le numéro 24 Eclipse Comics a fait faillite, l'histoire de Miracleman a été laissée dans les limbes et le titre disparut dans l'activité légale. Le numéro 25 a été fini, mais il n'a jamais été publié. Prenant un vieux super héros des comics des années 40, Alan Moore le place dans un environnement moderne (moderne en 1982...). C'est l'histoire du super héros qui a oublié son mot magique, de ce qu'il se produit quand il le redécouvre, comment il fait face à ses nouvelles puissances trouvées, et son voyage pour devenir un dieu. Le dessin dans les premiers épisodes par Garry Leach (à mon avis un artiste très sous-estimée) et Alan Davies semble un peu démodé quand on le compare avec le dessin des comics d'aujourd'hui. Mais rappelez-vous l'âge du livre (et la technologie "primitive" de l'impression utilisée en les années 80) - dans ce contexte, il est d'une haute qualité. Le dessin de Chuck Beckum dans le tome 2 n'est pas si bon (quand l'histoire continuait après les épisodes de "Warrior"). Ceci est rectifié quand Rick Veitch lui succède, mais son travail est parfois très graphique (en particulier la controversée naissance). Le 3eme Tome, "Olympus", est dessiné dans un style très différent par John Totleben, et il est le meilleur, graphiquement parlant, de la série. Ensuite Mark Buckingham suit avec un style plus moderne, également très agréable. L'écriture est toujours du niveau le plus élevé. Alan Moore montre son talent pour prendre l'extraordinaire et le mettre dans les situations ordinaires, une combinaison qui produit des histoires où on nous incite à penser et questionner. Ceci est la première déconstruction du genre des super héros par Alan Moore. Les comparaisons avec "Watchmen" sont inévitables, mais c'est un style d'histoire très différent. Le seul super héros dans "Watchmen" (avec des puissances) est Dr Manhattan, et il est trop détaché de l'humanité pour que l'on puisse s'identifier avec lui. Miracleman est très humain, avec les failles humaines, et il est plus facile de s'identifier à lui. Imaginez que vous découvriez que vous avez les super-puissances - vous feriez quoi ? Comment cela affecterait-il vos proches ? L'histoire commence avec l'examen de ces thèmes, quand le héros redécouvre son origine et qu'il fait l'apprentissage de ses puissances. Au tome 3, les événements rendent Miracleman éloigné de l'humanité. C'est ce tome qui contient la meilleure histoire de la série - il commence 5 années dans le futur (le monde a beaucoup changé), et l'histoire est racontée par Miracleman, qui écrit ses mémoires. Quand Neil Gaiman commence l'écriture de l'histoire, le sujet s'éloigne de Miracleman et sur les événements que se produisent dans le "nouveau monde" qu'est créé. La série finit avant que l'histoire entière ne soit racontée. Il est possible que Miracleman soit encore imprimé - probablement par Marvel Comics. Le gain de Gaiman pour son récent "1602" pour Marvel va favoriser la récupération de Miracleman. Très ironique, parce que c'est Marvel qui a forcé les auteurs à changer "Marvelman" pour "Miracleman" (bien que l'original de Marvelman ait été publié avant de Marvel Comics ait existé). Il est un peu difficile de trouver ces livres maintenant, mais ils valent l'effort. Je vais maintenant essayer de me rappeler mon mot magique...
Sandman - Nuits Éternelles
C'est bon de retrouver Neil Gaiman avec "les Éternelles" pour un autre livre. Les sept histoires sont très variées. Elles sont parfois difficile à lire, mais sont toutes agréables. Personnellement, j'ai apprécié le plus Delirium et Despair. (Mais naturellement, les histoires de Despair sont un peu sombres et dérangeantes.) Si vous voulez découvrir l'univers de Sandman, il ne faut évidemment pas commencer par cet ouvrage, mais si vous aimez la série originale, vous aimerez ce livre.