Je me dois de défendre cette œuvre et la replacer dans son contexte : en effet contrairement à little Kévin qui représente l'aboutissement de l'art de Coyote, mammouth et piston était d'abord publié par planches. Cette œuvre est de la même veine que les productions fluide glacial ; si vous n'accrochez pas l'humour de super Dupont ou pervers pépère passez votre chemin.
Cela dit la qualité graphique est au rendez-vous, et plus qu'une œuvre dédiée à la réflexion vous aurez en mammouth et piston un humour potache gras et velu, et surtout une immersion dans un monde que peu de gens connaissent celui des Harley Davidson et du cambouis.
Si comme moi vous vous identifiez au personnage, à sa philosophie de comptoir et sa bonhomie proverbiale vous élèverez cette BD au rang de culte.
Je n’ai a priori rien contre le choix d’un sujet sérieux, d’un fait de société, comme scénario de BD. Ce n’est pas vraiment ce que je cherche en priorité (moi, ce serait plutôt évasion, détente et happy end), mais lorsque me tombe sous la main un scénario « réaliste », je ne crache pas dessus et je me fais un avis objectif (autant que possible).
Mais là, on n’est plus dans le réalisme, on est dans le misérabilisme le plus complet ! Et encore, Hugo était vraiment un petit joueur à côté de ça !
Je ne nie pas l’existence de « hordes » : je pense que malheureusement, il existe des endroits où les événements (passés et présents) ont pu favoriser l’isolement, le manque d’instruction et le taux de consanguinité, et produire des dégénérés (parce que là y a pas d’autres mots…) de ce genre-là. Enfin, peut-être pas à ce point-là quand même…
Je ne nie l’existence d’aucun élément du scénario, d’ailleurs : la naïveté de Colombe, la modestie de sa vie, les paris débiles du gars…
Le problème c’est que chaque élément négatif est déjà suffisant pour arriver à une histoire pas gaie, mais alors tous mis ensemble, c’est vraiment trop !! Mais alors beaucoup, BEAUCOUP TROP !!
On a l’impression que l’auteur tient absolument à nous gaver jusqu’à écœurement. Et bien c’est réussi : j’ai failli vomir. J’ai fait des cauchemars. Et je me suis demandée pendant des heures pourquoi cette horreur m’était arrivée entre les mains. Jusqu’à la dernière image, c’est triste. Enfin, pas triste, abject. Noir. Révoltant. Hideux.
Je ne comprends pas comment on peut écrire un truc pareil !
En tout cas, ce n’est vraiment pas du tout, du tout, ce que je cherche dans une BD.
C'est vraiment la grosse mode en ce moment la Bretagne !! Pourquoi pas quand c'est bien fait, quand ça sert de toile de fond à une histoire valable ? Mais là, c'est vraiment pas terrible : c'est vraiment pour obéir à la mode.
Les dessins sont assez mignons, mais on se demande pourquoi il y a plein de dessinateurs : leur dessin se ressemble vraiment beaucoup.
Les histoires sont assez tartes.
Bref, pas la série de l'année. Mais ça doit se vendre...
J'aime vraiment beaucoup cette série. Et je trouve ça trop fort, qu'avec son style de dessin (qu'on s'attendrait plus à voir dans de l'humour), Sokal arrive à planter des ambiances aussi noires !
Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du polar noir. Encore plus noir que Blacksad, par exemple, parce qu'en plus, c'est d'un cynisme à faire peur. Et Canardo, s'il reste à peu près honnête, est désespérant d'indifférence et de pessimisme.
Bref, l'intérêt de la série vient surtout de cette ambiance noirâtre, tellement efficace qu'on a l'impression d'un brouillard qui colle à la peau.
Sinon, en ce qui concerne l'inégalité des scénarios dont tous les avis parlent, je ne suis pas forcément d'accord. Sokal s'est essayé à plusieurs styles : le polar "urbain", le road-movie, le polar exotique, le huis-clos... J'ai trouvé qu'ils étaient tous très forts, mais forcément, on préfère toujours un style.
A essayer
Pour une histoire de pirates, c'est tout ce qu'il y a de classique, avec les clichés du genre : chasse au trésor, personnages tranchés, tempêtes, îles, mutineries et autres trahisons... Mais attention : comme le western, le récit de pirates est un style qui se doit de s'appuyer sur les lieux communs du genre. Sinon, ça ne fonctionne pas. Disons qu'il y a des "ingrédients imposés", et c'est tout le reste qui fait la différence.
Et ici, le reste est franchement pas mal : beau dessin, parfaitement adapté au genre, un rythme effréné...
En bref, ça se lit très bien, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
Très sympa !
Les dessins sont très mignons, les personnages très attachants et l'histoire se laisse lire avec plaisir.
On pourrait croire que c'est une série destinée aux jeunes lecteurs (ce qui n'est pas exclu), mais finalement, l'humour est à deux niveaux. Du coup les "grands" s'en payent aussi une tranche : entre le caractère bien entier des personnages principaux et secondaires, la bouille de certains (Mammy Ben me plaît beaucoup, par exemple), les dialogues, les maladresses et les mesquineries, tout ça n'est pas si naïf. C'est même assez fin.
En tout cas, Bone se lit avec plaisir : c'est une série toute fraîche, pas du tout prise de tête.
Je n'ai lu que les 4 premiers tomes, mais j'ai bien envie de me les acheter, ainsi que les suivants, parce que c'est une BD qui doit se relire facilement.
Même si on a plus la surprise et qu'on sait à quoi s'attendre après Aldébaran, on est pas déçu. Le scénario est toujours palpitant et bien construit, les personnages sont intéressants (bien qu'un peu trop tranchés) et surtout, surtout, les paysages et le bestiaire sont toujours aussi fabuleux. Léo se lache et c'est une réussite. Rien que pour les bestioles qu'il invente, chaque tome est un régal. Quelle imagination !
Bon, évidemment, le récit n'avance pas très vite. Et encore un autre cycle après Betelgeuse ?!! Va falloir qu'il soit béton ! On va voir.
En tout cas, Aldébaran et Bételgeuse sont de très bonnes BD pour convertir quelqu'un à la BD ou y ramener les égarés !
Non, non, c'est pas que pour me faire remarquer que je mets 2/5...
Cette série est sans doute trop élaborée pour moi. J'en avais entendu beaucoup de bien avant de la lire, j'ai donc été déçue. Le dessin si net et réaliste, et la couleur monochrome ne m'ont pas passionnée.
Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec la violence gratuite, les ambiances glauques et les personnages aussi antipathiques.
J'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une pauvre série policière américaine des années 70 - 80 (genre Kojak, Starsky et Hutch...)
J'ai lu les trois tomes avec de moins en moins d'enthousiasme, mais je ne les relirai pas, ça c'est sûr !
Je n'ai lu que le premier cycle.
Et j'ai trouvé ça :
- très laid (couleurs horribles, dessins très agressifs)
- pas passionnant au niveau du scenario (j'ai eu beaucoup de mal à lire 4 tomes)
- gratuitement morbide
Voilà. Pas eu tellement envie de continuer du coup.
Merci de me prévenir si les cycles suivants n'ont rien à voir avec le premier.
Première chose à dire : C'EST BEAU !!! Le dessin est une pure merveille ! C'est doux, c'est pur, c'est très bien fini... Florence Magnin sait vraiment aller à l'essentiel sans ajouter de fioriture. Ca donne donc une impression de calme et de simplicité, et pourtant les détails sont loin d'être négligés lorsqu'ils sont nécessaires. Elle joue aussi beaucoup sur les lumières. Et les couleurs sont parfaites : à la fois jolies et suffisamment soutenues, mais pas trop vives non plus. On a l'impression qu'un très léger voile recouvre les pages. Un peu comme un voile de mystère, quoi ! Pour moi, le travail de Magnin est encore plus beau dans L'Autre Monde que dans Mary la Noire ou dans L'Héritage d'Emilie, qui sont pourtant très réussies.
Le scénario de Rodolphe est lui aussi de tout premier ordre. L'idée est géniale, le rythme parfait, les rebondissements inattendus. On dirait un peu du Jules Verne. Quelle imagination ! Et tout ça mené de telle façon qu'on est surpris à chaque page. Les personnages sont tous adorables.
L'impression générale est celle d'une lecture reposante. Attention, je n'ai pas dit ennuyeuse, soporifique ou je ne sais quoi de péjoratif ! Non, ce que je veux dire c'est que la douceur du graphisme et le scénario très intéressant font passer un très, très bon moment, sans avoir un coup au coeur toutes les deux pages. Et c'est souvent exactement ce que je demande à une série.
Avec tout ça, c'est sans doute étonnant de ne pas mettre 5/5 ? C'est simplement que pour classer une série en "Culte!", il me faut justement ce coup au coeur toute les 2 pages, ou constater a posteriori que j'ai lu un album entier en apnée, ou me faire péter la rate de rire, avoir pleuré comme une madeleine... Cet album ne manque de rien, il est parfait, mais il n'est pas du genre "Culte!". Si je pouvais, je lui mettrais quand même 4,5/5.
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Mammouth et Piston
Je me dois de défendre cette œuvre et la replacer dans son contexte : en effet contrairement à little Kévin qui représente l'aboutissement de l'art de Coyote, mammouth et piston était d'abord publié par planches. Cette œuvre est de la même veine que les productions fluide glacial ; si vous n'accrochez pas l'humour de super Dupont ou pervers pépère passez votre chemin. Cela dit la qualité graphique est au rendez-vous, et plus qu'une œuvre dédiée à la réflexion vous aurez en mammouth et piston un humour potache gras et velu, et surtout une immersion dans un monde que peu de gens connaissent celui des Harley Davidson et du cambouis. Si comme moi vous vous identifiez au personnage, à sa philosophie de comptoir et sa bonhomie proverbiale vous élèverez cette BD au rang de culte.
Colombe et la Horde
Je n’ai a priori rien contre le choix d’un sujet sérieux, d’un fait de société, comme scénario de BD. Ce n’est pas vraiment ce que je cherche en priorité (moi, ce serait plutôt évasion, détente et happy end), mais lorsque me tombe sous la main un scénario « réaliste », je ne crache pas dessus et je me fais un avis objectif (autant que possible). Mais là, on n’est plus dans le réalisme, on est dans le misérabilisme le plus complet ! Et encore, Hugo était vraiment un petit joueur à côté de ça ! Je ne nie pas l’existence de « hordes » : je pense que malheureusement, il existe des endroits où les événements (passés et présents) ont pu favoriser l’isolement, le manque d’instruction et le taux de consanguinité, et produire des dégénérés (parce que là y a pas d’autres mots…) de ce genre-là. Enfin, peut-être pas à ce point-là quand même… Je ne nie l’existence d’aucun élément du scénario, d’ailleurs : la naïveté de Colombe, la modestie de sa vie, les paris débiles du gars… Le problème c’est que chaque élément négatif est déjà suffisant pour arriver à une histoire pas gaie, mais alors tous mis ensemble, c’est vraiment trop !! Mais alors beaucoup, BEAUCOUP TROP !! On a l’impression que l’auteur tient absolument à nous gaver jusqu’à écœurement. Et bien c’est réussi : j’ai failli vomir. J’ai fait des cauchemars. Et je me suis demandée pendant des heures pourquoi cette horreur m’était arrivée entre les mains. Jusqu’à la dernière image, c’est triste. Enfin, pas triste, abject. Noir. Révoltant. Hideux. Je ne comprends pas comment on peut écrire un truc pareil ! En tout cas, ce n’est vraiment pas du tout, du tout, ce que je cherche dans une BD.
Les contes du Korrigan
C'est vraiment la grosse mode en ce moment la Bretagne !! Pourquoi pas quand c'est bien fait, quand ça sert de toile de fond à une histoire valable ? Mais là, c'est vraiment pas terrible : c'est vraiment pour obéir à la mode. Les dessins sont assez mignons, mais on se demande pourquoi il y a plein de dessinateurs : leur dessin se ressemble vraiment beaucoup. Les histoires sont assez tartes. Bref, pas la série de l'année. Mais ça doit se vendre...
Canardo
J'aime vraiment beaucoup cette série. Et je trouve ça trop fort, qu'avec son style de dessin (qu'on s'attendrait plus à voir dans de l'humour), Sokal arrive à planter des ambiances aussi noires ! Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du polar noir. Encore plus noir que Blacksad, par exemple, parce qu'en plus, c'est d'un cynisme à faire peur. Et Canardo, s'il reste à peu près honnête, est désespérant d'indifférence et de pessimisme. Bref, l'intérêt de la série vient surtout de cette ambiance noirâtre, tellement efficace qu'on a l'impression d'un brouillard qui colle à la peau. Sinon, en ce qui concerne l'inégalité des scénarios dont tous les avis parlent, je ne suis pas forcément d'accord. Sokal s'est essayé à plusieurs styles : le polar "urbain", le road-movie, le polar exotique, le huis-clos... J'ai trouvé qu'ils étaient tous très forts, mais forcément, on préfère toujours un style. A essayer
Bouffe-Doublon
Pour une histoire de pirates, c'est tout ce qu'il y a de classique, avec les clichés du genre : chasse au trésor, personnages tranchés, tempêtes, îles, mutineries et autres trahisons... Mais attention : comme le western, le récit de pirates est un style qui se doit de s'appuyer sur les lieux communs du genre. Sinon, ça ne fonctionne pas. Disons qu'il y a des "ingrédients imposés", et c'est tout le reste qui fait la différence. Et ici, le reste est franchement pas mal : beau dessin, parfaitement adapté au genre, un rythme effréné... En bref, ça se lit très bien, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
Bone
Très sympa ! Les dessins sont très mignons, les personnages très attachants et l'histoire se laisse lire avec plaisir. On pourrait croire que c'est une série destinée aux jeunes lecteurs (ce qui n'est pas exclu), mais finalement, l'humour est à deux niveaux. Du coup les "grands" s'en payent aussi une tranche : entre le caractère bien entier des personnages principaux et secondaires, la bouille de certains (Mammy Ben me plaît beaucoup, par exemple), les dialogues, les maladresses et les mesquineries, tout ça n'est pas si naïf. C'est même assez fin. En tout cas, Bone se lit avec plaisir : c'est une série toute fraîche, pas du tout prise de tête. Je n'ai lu que les 4 premiers tomes, mais j'ai bien envie de me les acheter, ainsi que les suivants, parce que c'est une BD qui doit se relire facilement.
Bételgeuse
Même si on a plus la surprise et qu'on sait à quoi s'attendre après Aldébaran, on est pas déçu. Le scénario est toujours palpitant et bien construit, les personnages sont intéressants (bien qu'un peu trop tranchés) et surtout, surtout, les paysages et le bestiaire sont toujours aussi fabuleux. Léo se lache et c'est une réussite. Rien que pour les bestioles qu'il invente, chaque tome est un régal. Quelle imagination ! Bon, évidemment, le récit n'avance pas très vite. Et encore un autre cycle après Betelgeuse ?!! Va falloir qu'il soit béton ! On va voir. En tout cas, Aldébaran et Bételgeuse sont de très bonnes BD pour convertir quelqu'un à la BD ou y ramener les égarés !
Berceuse assassine
Non, non, c'est pas que pour me faire remarquer que je mets 2/5... Cette série est sans doute trop élaborée pour moi. J'en avais entendu beaucoup de bien avant de la lire, j'ai donc été déçue. Le dessin si net et réaliste, et la couleur monochrome ne m'ont pas passionnée. Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec la violence gratuite, les ambiances glauques et les personnages aussi antipathiques. J'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une pauvre série policière américaine des années 70 - 80 (genre Kojak, Starsky et Hutch...) J'ai lu les trois tomes avec de moins en moins d'enthousiasme, mais je ne les relirai pas, ça c'est sûr !
Balade au bout du monde
Je n'ai lu que le premier cycle. Et j'ai trouvé ça : - très laid (couleurs horribles, dessins très agressifs) - pas passionnant au niveau du scenario (j'ai eu beaucoup de mal à lire 4 tomes) - gratuitement morbide Voilà. Pas eu tellement envie de continuer du coup. Merci de me prévenir si les cycles suivants n'ont rien à voir avec le premier.
L'Autre Monde
Première chose à dire : C'EST BEAU !!! Le dessin est une pure merveille ! C'est doux, c'est pur, c'est très bien fini... Florence Magnin sait vraiment aller à l'essentiel sans ajouter de fioriture. Ca donne donc une impression de calme et de simplicité, et pourtant les détails sont loin d'être négligés lorsqu'ils sont nécessaires. Elle joue aussi beaucoup sur les lumières. Et les couleurs sont parfaites : à la fois jolies et suffisamment soutenues, mais pas trop vives non plus. On a l'impression qu'un très léger voile recouvre les pages. Un peu comme un voile de mystère, quoi ! Pour moi, le travail de Magnin est encore plus beau dans L'Autre Monde que dans Mary la Noire ou dans L'Héritage d'Emilie, qui sont pourtant très réussies. Le scénario de Rodolphe est lui aussi de tout premier ordre. L'idée est géniale, le rythme parfait, les rebondissements inattendus. On dirait un peu du Jules Verne. Quelle imagination ! Et tout ça mené de telle façon qu'on est surpris à chaque page. Les personnages sont tous adorables. L'impression générale est celle d'une lecture reposante. Attention, je n'ai pas dit ennuyeuse, soporifique ou je ne sais quoi de péjoratif ! Non, ce que je veux dire c'est que la douceur du graphisme et le scénario très intéressant font passer un très, très bon moment, sans avoir un coup au coeur toutes les deux pages. Et c'est souvent exactement ce que je demande à une série. Avec tout ça, c'est sans doute étonnant de ne pas mettre 5/5 ? C'est simplement que pour classer une série en "Culte!", il me faut justement ce coup au coeur toute les 2 pages, ou constater a posteriori que j'ai lu un album entier en apnée, ou me faire péter la rate de rire, avoir pleuré comme une madeleine... Cet album ne manque de rien, il est parfait, mais il n'est pas du genre "Culte!". Si je pouvais, je lui mettrais quand même 4,5/5.