C'est un quatre de confiance que je mets, car en effet il ne s'est pas passé grand chose pour l'instant. Je trouvais même ce tome un peu trop court mais j'ai été sous le charme de l'ambiance. Les planches sont superbes. Les personnages sont attachants (surtout le grand-père). Seul regret toutefois au niveau de certains visages (la petite fille par exemple). En somme, on entre vite dans l'histoire et les auteurs ont réussi à nous éveiller de la curiosité quant au devenir de nos héros...
A la lecture des 3 premiers tomes, mon 4 est devenu un 5. Les raisons invoquées? Tout simplement le plaisir de replonger dans ces 3 albums. L'histoire s'enrichit au fur et à mesure de l'histoire, le dessin se tient. Par ailleurs, loin de se cantonner à une ambiance, les auteurs nous font dévouvrir d'autres mondes....Bref un mélange de saveur qui me séduit littéralement...
Tout comme Quentin, j'ai été également fort impressionné par cette BD de Nicolas Presl. Pour un premier album, j'ai envie de dire que c'est incroyable et je suis vraiment étonné qu'il n'y ait pas eu plus d'avis à son propos.
Tout d'abord, il est bon de signaler que cette BD est muette. Je dois avouer que je ne suis pas un grand fan de ce type de BD (malgré quelques exceptions telles que Le front de Juncker et l'excellentissime Smart monkey de Whinshluss). Pourtant, le résultat est d'une rare efficacité. Pas besoin de mots, l’auteur réussi son pari en nous faisant voyager dans une histoire revisitant le mythe d’Oedipe.
Pour couronner le tout, Nicolas Presl nous offre un dessin exceptionnel. Probablement influencé par Picasso, l'auteur nous distille des planches dignes de Guernica et qui se révèlent particulièrement adaptées à l’histoire. Une vraie réussite graphique qui comblera les amateurs d'arts.
Bref, un auteur que je pense suivre avec un certain intérêt...
Pour ma part, je trouve cette bande dessinée fort intéressante et surtout fort attachante...Tout d'abord, si je devais la décrire je dirais qu’il s'agit d'une sorte de BD expérimentale qui consiste à dessiner et à narrer des petites tranches de vie quotidienne en direct. Bien entendu, il y a des hauts et des bas. Des passages vraiment savoureux alors que d'autres sont relativement insipides. Mais pour ma part, la sauce a pris et je me suis progressivement senti happer dans cette vie qui n'est pas la mienne, à m’intéresser à toute cette petite famille, à la vie de l’association, aux difficultés rencontrées par les jeunes Bédéistes….Et arriver au bout du livre, j'étais un "tantinet tristounet" que cela s'arrête déjà. Il est vrai qu'il y a un petit coté voyeur dans tout cela...Mais cela ne m'a pas gêné. En fait, je me rends compte que j'aime bien voir la vie des autres car cela me permet de réfléchir sur la mienne. Alors, bien entendu, je pense que cela ne plaira pas à tout le monde. Toutefois si j'ai apprécié, d'autres vivront probablement la même chose, que certains trouveront cela chiant à mourir...Mais!!! Enfin, quant au dessin, il faut aimer. De nouveau, c'est relativement inégal avec des moments vraiment riches avec une profusion de détails et d'autres où le dessin est un peu moins réussi. Mais de nouveau, on peut se demander si ce n’est pas inhérent à l'exercice en lui-même.
Bref, chouette expérience que je recommande aux petits curieux...
Amateur de l’étrange, voilà la bande dessinée que vous recherchiez. Car finalement Lovecraft pourrait être considéré comme l’équivalent en bande dessinée des histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe... Toute l'histoire est dans et hors du réel. C'est surprenant et d'une rare originalité. Coté dessin, vraiment, chapeau bas. Bien qu'il faille encore aimer !!! Mais pour ma part j'ai trouvé le graphisme d'une très grande richesse et originalité. Une explosion de couleurs qui me fait un peu penser à du Mattoti... Bref, beaucoup de fantastique et de liberté...
Quelle série, mais quelle série !!! Miyazaki, connu par la plupart d'entre nous comme l’un des grands maîtres des films d'animation (Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro), nous donne dans Nausicaa l’occasion d’une épopée fantastique incontournable (tout comme l’ont été, à mes yeux, La Quête de l'Oiseau du Temps ou Légendes des Contrées Oubliées).
Mais, tout d’abord, il est bon de préciser que Nausicaa est un manga (décliné en 7 tomes ce qui est relativement court pour un manga) qui raconte l’histoire d’une planète polluée où il ne fait pas toujours bon vivre. D’autant plus, lorsqu’un empereur, pris dans sa folie expansionniste, est prêt à tout détruire sur son passage. C’est heureusement sans compter sur la princesse d’un petit royaume qui va partir dans une quête visant à préserver son petit royaume, quête qui va la conduire à explorer et à mieux comprendre les raisons de la pollution de sa planète. Derrière cette histoire se cache bien entendu un message écologique qui reste malheureusement d’actualité (même si ce manga n’est plus très jeune) et qui me semble important à développer. A cela s’ajoute la description de la folie humaine mais également de sa grandeur, le tout décrit avec finesse, nuance et sensibilité.
Bref une histoire menée de main de maître et dont le dessin, très agréable, devrait séduire les nombreux bédéphiles européens. En somme, je ne peux que recommander la lecture de ce manga qui fait partie des chefs d’œuvre de ce genre (cf. aussi Monster, 20th Century Boys, Planètes…) et qui permettra, je l’espère, une première approche enrichissante des richesses du pays du soleil levant…
Sans conteste, ce pavé de 600 pages est une réussite. Primé (avec raison) à Angoulème, ce comics nous conte l'histoire de vie de différents jeunes adultes à New York. La vie n'est pas simple bien entendu pour des jeunes sortant à peine de leur étude et devant faire leur trou dans un monde professionnel de plus en plus dur. Non la vie n'est pas rose dans ce récit. Elle se veut réaliste. De ce fait, on vit à plusieurs dans un appart avec tous les problèmes liés à la cohabitation. Il y l'amour bien entendu. Sujet tellement central dans la vie de tout individu. Qui dit amour dit moments de bonheur, de remise en question et de déceptions. A cela vous ajoutez un peu d'alcool, quelques petites fêtes accompagnées de dérapages inhérents à ce genre de chose, une société peu scrupuleuse qui exploite ses travailleurs et vous obtenez une image critique et réussie de notre société occidentale. Bref, vous l'aurez compris, le réalisme est au cœur de cette Bande dessinée. Toutefois le sujet est traité avec légèreté, humour et sensibilité. On rit, on est ému mais à aucun moment le poids du livre n'affecte la lecture. En somme, un très agréable moment de lecture.
Ce manga traite avec finesse et sensibilité d'une problématique peu traitée en bande dessinée à savoir l'homosexualité féminine (ce type de manga s’appelle les « Yuri »). C'est un très beau regard sur la sexualité et les manières différentes d’aimer. Ce manga nous offre ainsi un aperçu de cette altérité et témoigne de la complexité des émotions, des sentiments, des comportements de ce type de couple. Il montre que finalement tout cela est une histoire d'amour avec ces moments de joie et de difficulté. Quant à l'écriture, elle est légère me faisant penser à certain moment à un journal intime. Le seul point qui m’a un peu irrité est cette image un peu ségrégationniste entre hétéros et homos. En effet, on a l'impression que les hétéros ne sont pas conviés et que les homos vivent de père en fille dans un univers parallèle. Bien que pouvant retranscrire une réalité, je n’aime pas cette vision et préfère souligner que c’est par le mélange et le métissage que sort le plus de richesses. Enfin au niveau dessin, le trait épuré est très agréable. C'est très stylisé et j'avoue bien aimer...
La collection Poisson pilote nous offre ici deux opus magnifiques. David B fait une fois de plus la preuve de son talent. Déjà avec l’excellentissime « Ascension du haut mal », il nous avait emmené dans un univers graphique et intimiste extraordinairement riche. Les chercheurs de trésor montrent l’étendue de son talent et nous ouvrent un monde d’aventure rempli de saveur orientale. La richesse graphique est une fois de plus présente avec sa dose d’originalité. Qui plus est, le scénario suit ! A la fois complexe, emprunt de nuance. Vraiment une réussite. Bref, merci à David B et autres acolytes (Sfarr, et al…) d’apporter cette petite touche novatrice au petit monde de la BD.
Ayako est une trilogie digne du Parrain. Elle nous plonge dans le japon d’après guerre nous permettant à la fois de découvrir le système familial de la société rurale japonaise mais également de porter un regard sur la situation politique d’après guerre dans cette partie du monde. Bref, c’est complexe mais d’un grand intérêt car cela nous ouvre à un monde rarement traité chez nous en occident. A cela s’ajoute une saga familiale dont les ingrédients principaux sont l’amour, la jalousie, la haine et la vengeance. Cette série rend également compte de la rigidité existant dans certaine famille et de cet esprit archaïque où la réputation d’une famille prévaut sur le bien-être de ses membres. Bref, un scénario riche et mené tout en finesse. Coté dessin, je dois avouer éprouver quelques difficultés. C’est du vieux manga empreint de Wall Disney… Il est étonnant de voir les personnages et de se dire qu’ils sont censés représenter des japonais… M’enfin l’intrigue nous permet de passer outre cet aspect et nous offre un très agréable moment de lecture pour lecteur averti.
Une bande dessinée tout en finesse. Elle a comme intrigue principale les faiblesses des deux "héros". Il fallait oser. Je pense que j'ai particulièrement bien apprécié la philosophie du scénario à savoir l’importance du regard de l’autre et de cette idée de faire de ses faiblesses sa force. Bref un scénario psychologique original, sans faux accord et mené de main de maître. A cela s’ajoute une dynamique toute particulière grâce aux sauts dans le temps et à certaine prise de vue. Au niveau du dessin, je dirais que c’est parfois inégal. Certaines planches sont splendides par la simplicité du trait alors que d’autres sont moins convaincantes...Toutefois, dans la même collection, je dois avouer avoir été davantage touché par Vagues à l'âme. Bref, une bd à découvrir de même qu'une collection Tohu Bohu qui recèle, semble-t-il, de véritables petites pépites.
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Alim le tanneur
C'est un quatre de confiance que je mets, car en effet il ne s'est pas passé grand chose pour l'instant. Je trouvais même ce tome un peu trop court mais j'ai été sous le charme de l'ambiance. Les planches sont superbes. Les personnages sont attachants (surtout le grand-père). Seul regret toutefois au niveau de certains visages (la petite fille par exemple). En somme, on entre vite dans l'histoire et les auteurs ont réussi à nous éveiller de la curiosité quant au devenir de nos héros... A la lecture des 3 premiers tomes, mon 4 est devenu un 5. Les raisons invoquées? Tout simplement le plaisir de replonger dans ces 3 albums. L'histoire s'enrichit au fur et à mesure de l'histoire, le dessin se tient. Par ailleurs, loin de se cantonner à une ambiance, les auteurs nous font dévouvrir d'autres mondes....Bref un mélange de saveur qui me séduit littéralement...
Priape
Tout comme Quentin, j'ai été également fort impressionné par cette BD de Nicolas Presl. Pour un premier album, j'ai envie de dire que c'est incroyable et je suis vraiment étonné qu'il n'y ait pas eu plus d'avis à son propos. Tout d'abord, il est bon de signaler que cette BD est muette. Je dois avouer que je ne suis pas un grand fan de ce type de BD (malgré quelques exceptions telles que Le front de Juncker et l'excellentissime Smart monkey de Whinshluss). Pourtant, le résultat est d'une rare efficacité. Pas besoin de mots, l’auteur réussi son pari en nous faisant voyager dans une histoire revisitant le mythe d’Oedipe. Pour couronner le tout, Nicolas Presl nous offre un dessin exceptionnel. Probablement influencé par Picasso, l'auteur nous distille des planches dignes de Guernica et qui se révèlent particulièrement adaptées à l’histoire. Une vraie réussite graphique qui comblera les amateurs d'arts. Bref, un auteur que je pense suivre avec un certain intérêt...
Livret de phamille
Pour ma part, je trouve cette bande dessinée fort intéressante et surtout fort attachante...Tout d'abord, si je devais la décrire je dirais qu’il s'agit d'une sorte de BD expérimentale qui consiste à dessiner et à narrer des petites tranches de vie quotidienne en direct. Bien entendu, il y a des hauts et des bas. Des passages vraiment savoureux alors que d'autres sont relativement insipides. Mais pour ma part, la sauce a pris et je me suis progressivement senti happer dans cette vie qui n'est pas la mienne, à m’intéresser à toute cette petite famille, à la vie de l’association, aux difficultés rencontrées par les jeunes Bédéistes….Et arriver au bout du livre, j'étais un "tantinet tristounet" que cela s'arrête déjà. Il est vrai qu'il y a un petit coté voyeur dans tout cela...Mais cela ne m'a pas gêné. En fait, je me rends compte que j'aime bien voir la vie des autres car cela me permet de réfléchir sur la mienne. Alors, bien entendu, je pense que cela ne plaira pas à tout le monde. Toutefois si j'ai apprécié, d'autres vivront probablement la même chose, que certains trouveront cela chiant à mourir...Mais!!! Enfin, quant au dessin, il faut aimer. De nouveau, c'est relativement inégal avec des moments vraiment riches avec une profusion de détails et d'autres où le dessin est un peu moins réussi. Mais de nouveau, on peut se demander si ce n’est pas inhérent à l'exercice en lui-même. Bref, chouette expérience que je recommande aux petits curieux...
Lovecraft (Breccia)
Amateur de l’étrange, voilà la bande dessinée que vous recherchiez. Car finalement Lovecraft pourrait être considéré comme l’équivalent en bande dessinée des histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe... Toute l'histoire est dans et hors du réel. C'est surprenant et d'une rare originalité. Coté dessin, vraiment, chapeau bas. Bien qu'il faille encore aimer !!! Mais pour ma part j'ai trouvé le graphisme d'une très grande richesse et originalité. Une explosion de couleurs qui me fait un peu penser à du Mattoti... Bref, beaucoup de fantastique et de liberté...
Nausicaä de la vallée du vent
Quelle série, mais quelle série !!! Miyazaki, connu par la plupart d'entre nous comme l’un des grands maîtres des films d'animation (Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro), nous donne dans Nausicaa l’occasion d’une épopée fantastique incontournable (tout comme l’ont été, à mes yeux, La Quête de l'Oiseau du Temps ou Légendes des Contrées Oubliées). Mais, tout d’abord, il est bon de préciser que Nausicaa est un manga (décliné en 7 tomes ce qui est relativement court pour un manga) qui raconte l’histoire d’une planète polluée où il ne fait pas toujours bon vivre. D’autant plus, lorsqu’un empereur, pris dans sa folie expansionniste, est prêt à tout détruire sur son passage. C’est heureusement sans compter sur la princesse d’un petit royaume qui va partir dans une quête visant à préserver son petit royaume, quête qui va la conduire à explorer et à mieux comprendre les raisons de la pollution de sa planète. Derrière cette histoire se cache bien entendu un message écologique qui reste malheureusement d’actualité (même si ce manga n’est plus très jeune) et qui me semble important à développer. A cela s’ajoute la description de la folie humaine mais également de sa grandeur, le tout décrit avec finesse, nuance et sensibilité. Bref une histoire menée de main de maître et dont le dessin, très agréable, devrait séduire les nombreux bédéphiles européens. En somme, je ne peux que recommander la lecture de ce manga qui fait partie des chefs d’œuvre de ce genre (cf. aussi Monster, 20th Century Boys, Planètes…) et qui permettra, je l’espère, une première approche enrichissante des richesses du pays du soleil levant…
De mal en pis
Sans conteste, ce pavé de 600 pages est une réussite. Primé (avec raison) à Angoulème, ce comics nous conte l'histoire de vie de différents jeunes adultes à New York. La vie n'est pas simple bien entendu pour des jeunes sortant à peine de leur étude et devant faire leur trou dans un monde professionnel de plus en plus dur. Non la vie n'est pas rose dans ce récit. Elle se veut réaliste. De ce fait, on vit à plusieurs dans un appart avec tous les problèmes liés à la cohabitation. Il y l'amour bien entendu. Sujet tellement central dans la vie de tout individu. Qui dit amour dit moments de bonheur, de remise en question et de déceptions. A cela vous ajoutez un peu d'alcool, quelques petites fêtes accompagnées de dérapages inhérents à ce genre de chose, une société peu scrupuleuse qui exploite ses travailleurs et vous obtenez une image critique et réussie de notre société occidentale. Bref, vous l'aurez compris, le réalisme est au cœur de cette Bande dessinée. Toutefois le sujet est traité avec légèreté, humour et sensibilité. On rit, on est ému mais à aucun moment le poids du livre n'affecte la lecture. En somme, un très agréable moment de lecture.
Love My Life
Ce manga traite avec finesse et sensibilité d'une problématique peu traitée en bande dessinée à savoir l'homosexualité féminine (ce type de manga s’appelle les « Yuri »). C'est un très beau regard sur la sexualité et les manières différentes d’aimer. Ce manga nous offre ainsi un aperçu de cette altérité et témoigne de la complexité des émotions, des sentiments, des comportements de ce type de couple. Il montre que finalement tout cela est une histoire d'amour avec ces moments de joie et de difficulté. Quant à l'écriture, elle est légère me faisant penser à certain moment à un journal intime. Le seul point qui m’a un peu irrité est cette image un peu ségrégationniste entre hétéros et homos. En effet, on a l'impression que les hétéros ne sont pas conviés et que les homos vivent de père en fille dans un univers parallèle. Bien que pouvant retranscrire une réalité, je n’aime pas cette vision et préfère souligner que c’est par le mélange et le métissage que sort le plus de richesses. Enfin au niveau dessin, le trait épuré est très agréable. C'est très stylisé et j'avoue bien aimer...
Les Chercheurs de trésor
La collection Poisson pilote nous offre ici deux opus magnifiques. David B fait une fois de plus la preuve de son talent. Déjà avec l’excellentissime « Ascension du haut mal », il nous avait emmené dans un univers graphique et intimiste extraordinairement riche. Les chercheurs de trésor montrent l’étendue de son talent et nous ouvrent un monde d’aventure rempli de saveur orientale. La richesse graphique est une fois de plus présente avec sa dose d’originalité. Qui plus est, le scénario suit ! A la fois complexe, emprunt de nuance. Vraiment une réussite. Bref, merci à David B et autres acolytes (Sfarr, et al…) d’apporter cette petite touche novatrice au petit monde de la BD.
Ayako
Ayako est une trilogie digne du Parrain. Elle nous plonge dans le japon d’après guerre nous permettant à la fois de découvrir le système familial de la société rurale japonaise mais également de porter un regard sur la situation politique d’après guerre dans cette partie du monde. Bref, c’est complexe mais d’un grand intérêt car cela nous ouvre à un monde rarement traité chez nous en occident. A cela s’ajoute une saga familiale dont les ingrédients principaux sont l’amour, la jalousie, la haine et la vengeance. Cette série rend également compte de la rigidité existant dans certaine famille et de cet esprit archaïque où la réputation d’une famille prévaut sur le bien-être de ses membres. Bref, un scénario riche et mené tout en finesse. Coté dessin, je dois avouer éprouver quelques difficultés. C’est du vieux manga empreint de Wall Disney… Il est étonnant de voir les personnages et de se dire qu’ils sont censés représenter des japonais… M’enfin l’intrigue nous permet de passer outre cet aspect et nous offre un très agréable moment de lecture pour lecteur averti.
L'Autre Laideur l'Autre Folie
Une bande dessinée tout en finesse. Elle a comme intrigue principale les faiblesses des deux "héros". Il fallait oser. Je pense que j'ai particulièrement bien apprécié la philosophie du scénario à savoir l’importance du regard de l’autre et de cette idée de faire de ses faiblesses sa force. Bref un scénario psychologique original, sans faux accord et mené de main de maître. A cela s’ajoute une dynamique toute particulière grâce aux sauts dans le temps et à certaine prise de vue. Au niveau du dessin, je dirais que c’est parfois inégal. Certaines planches sont splendides par la simplicité du trait alors que d’autres sont moins convaincantes...Toutefois, dans la même collection, je dois avouer avoir été davantage touché par Vagues à l'âme. Bref, une bd à découvrir de même qu'une collection Tohu Bohu qui recèle, semble-t-il, de véritables petites pépites.